« Il semble bien que pour retrouver la voie de la solidarité, il nous faudra redonner toute leur valeur aux communautés ».
Un nouveau livre de l’éthologue hollandais Frans de Waal, qui est un des plus éminents spécialistes des grands singes, vient d’être traduit en français ; il est intitulé « Le Bonobo, Dieu et nous » et il s’inscrit dans la continuité de ses ouvrages précédents : « Le Singe en nous », « La Politique du chimpanzé », « L’Age de l’empathie », « Le Bon Singe : Les bases naturelles de la morale »…
Morale et émotions
Frans De Waal a passé une grande partie de sa vie à observer les comportements des grands singes vivant en captivité ou dans leur milieu naturel ; de plus, il a rapproché ses observations de celles des autres éthologues spécialistes des grands singes et a fait une synthèse de tout ce que nous connaissons sur leur comportement.
La conclusion que tire Frans De Waal de tous ces travaux est qu’il existe bel et bien une morale naturelle ou plutôt des bases naturelles de la morale que nous partageons avec nos plus proches parents, les chimpanzés et les bonobos : « Loin d’être un mince vernis, la morale nous vient de l’intérieur. Elle fait partie intégrante de notre biologie, comme le confirment les nombreux parallèles repérés chez d’autres animaux. » Pour notre éthologue, la théorie du vernis moral d’origine culturelle « a succombé à des preuves écrasantes de la présence innée de l’empathie, de l’altruisme et de la coopération chez les humains et d’autres animaux ».
L’existence de ces bases biologiques permet de rendre compte de l’universalité d’un grand nombre de règles et de comportements que chacun des groupes humains a traduits à sa façon dans sa culture particulière. Compte tenu de toutes ces observations, il semble évident que nous ne sommes pas les seuls êtres vivants à être soumis à des principes aussi essentiels que l’interdiction du meurtre (hors légitime défense ou agression étrangère), la protection des enfants, les devoirs parentaux, la coopération et le partage avec les membres de son groupe, la défense collective du territoire communautaire, le respect de la hiérarchie malgré la concurrence qu’elle suscite, le refus de l’injustice, l’interdiction de l’inceste…, toutes choses dont l’existence a été constatée chez nos cousins.
L’efficacité de la morale naturelle, celle qu’on observe dans les communautés de grands singes, est liée au fait de la petitesse de ces communautés dont tous les membres se connaissent et s’observent en permanence (le regard de l’autre est un élément déterminant du respect des principes moraux). Les rappels à l’ordre peuvent dans de telles conditions être immédiats, ce qui est très dissuasif. Par contre, dans nos sociétés gigantesques et anonymes, chacun d’entre nous peut se livrer discrètement à ses mauvais penchants à l’abri du regard des autres et en pensant pouvoir échapper aux sanctions. Dans ces grandes sociétés, la dimension altruiste de notre éthogramme, que nous devons à la sélection inter-groupes à laquelle les petites communautés de nos lointains aïeux ont été soumises pendant des millions d’années, peut être supplantée par la dimension égoïste de ce même éthogramme que nous devons à la sélection individuelle, laquelle est, elle, interne aux groupes. L’intérêt individuel qui était encore soumis aux exigences supérieures de l’intérêt communautaire dans les sociétés rurales du début du siècle dernier a pris une importance proportionnelle à l’anonymat de nos sociétés modernes.
Morale et sélection naturelle
Konrad Lorenz a écrit que la croyance dans une origine rationnelle de la morale, en plus d’être inexacte, permet de penser que n’importe quelle morale établie rationnellement serait acceptable. Si c’était le cas et si la morale était une construction purement culturelle, on pourrait imaginer que des systèmes moraux totalement nouveaux puissent être créés et inculqués moyennant une éducation ad hoc. C’est ce qu’ont essayé de faire les régimes totalitaires du siècle dernier qui ont laissé derrière eux le souvenir d’expériences insupportables.
Pour Lorenz, il allait de soi que, fort heureusement, les ressorts de nos codes moraux étaient innés, et que ces ressorts étaient suffisamment puissants pour nous ramener dans les limites de ce qui est acceptable. Frans De Waal a vérifié au cours de ces quarante dernières années les intuitions de son génial prédécesseur et il arrive aux mêmes conclusions : « La loi morale n’est ni imposée d’en haut, ni déduite de principes soigneusement raisonnés ; elle naît de valeurs bien ancrées, qui sont là depuis des temps immémoriaux. »
Préoccupé par l’origine biologique de la morale, Christopher Boehm, un anthropologue américain qui a étudié à la fois les humains et les grands singes, a analysé la façon dont s’y prennent les communautés de chasseurs-cueilleurs pour faire respecter les règles :
« Il estime qu’elle peut conduire à une sélection génétique active, semblable à celle d’un éleveur qui choisit des animaux sur la base de leur apparence et de leur tempérament. Certains sont autorisés à se reproduire, d’autres pas. Non que les chasseurs-cueilleurs aient explicitement réfléchi en termes de génétique humaine, mais, en ostracisant ou en tuant ceux qui violent trop de règles ou qui ont enfreint une règle trop importante, ils retirent bel et bien des gènes du réservoir génétique … Répétées systématiquement pendant des millions d’années, ces exécutions à justification morale ont sûrement réduit le nombre de têtes brûlées, de psychopathes, de tricheurs et de violeurs, ainsi que les gènes responsables de leurs comportement. »
Religions et biologie
Ceux d’entre nous qui adhèrent à des croyances religieuses pensent que leur Dieu (ou leurs dieux) est à l’origine du code moral qu’ils respectent. Le problème évidemment c’est que des codes moraux sont associés aux religions les plus diverses et que ces codes contiennent, au-delà de leurs spécificités, les mêmes règles essentielles. Pour Frans De Waal, la raison de cette universalité des principes moraux de base réside dans le fait que ce ne sont pas les dieux qui ont créé les hommes mais les hommes qui ont créé les dieux dont ils ont fait les créateurs et les gardiens des principes moraux. Ce besoin d’un renforcement culturel de la morale serait lié, à son avis, à l’augmentation de la taille des sociétés humaines à partir de la révolution néolithique.
Les religions ne seraient donc, à son avis, que des expressions culturelles d’un même ensemble d’émotions d’origine biologique ; elles constitueraient une partie de la superstructure culturelle de cet être « inachevé » qu’est l’homme (bien qu’il ne soit pas, avant sa naissance, une « tabula rasa », il est inachevé en ce sens que contrairement aux autres animaux, ses pulsions et ses émotions naturelles doivent être mises en forme après sa naissance ; c’est ce qui faisait dire à Arnold Gehlen que « L’homme est par nature un être de culture »).
Solidarité et éthologie
Pour Frans De Waal, il est évident que la morale est fondamentalement liée aux émotions et qu’elle n’est pas une construction rationnelle. Par exemple, chez tous les grands singes comme chez les humains de toutes origines et de toutes cultures, la préférence de chacun pour ses enfants biologiques est une donnée comportementale et émotionnelle essentielle. Les rationalistes contemporains nous expliquent qu’un enfant est un enfant comme un autre et qu’en conséquence il n’y a aucune raison de préférer son enfant à celui d’un autre. Compte tenu de l’existence de centaines de millions d’enfants menacés par la famine, ils tentent de convaincre les habitants privilégiés des pays développés de ne plus faire d’enfants et d’adopter des enfants misérables d’Afrique ou d’Amérique du Sud. Force est de constater que ce raisonnement très rationnel ne fait guère recette et seuls des couples stériles ou très idéologisés s’y conforment ; malgré la propagande dont l’objectif est la transformation de nos comportements dans le sens d’une ouverture totale à l’autre, nous continuons de préférer nos enfants à ceux des autres et nos semblables à ceux qui ne nous ressemblent pas.
Le philosophe Jean-Claude Michéa a dit récemment que la solidarité n’est possible qu’au sein de communautés de taille limitée ; ce point de vue est cohérent avec les conclusions de Frans De Waal et il semble bien, en effet, que la solidarité diminue très rapidement avec la dissemblance (le sociologue américain Robert Putnam a montré, dans une étude qui a fait scandale, que la méfiance entre les membres de nos sociétés augmente avec l’hétérogénéité de celles-ci) et avec l’éloignement. La solidarité ne peut pas être universelle mais uniquement locale et communautaire. Les mondialistes prétendent que la création d’une société individualiste, universelle et solidaire est possible mais dans les faits tous les résultats de leurs efforts tendent concrètement à faciliter le triomphe du néo-libéralisme c’est-à-dire de l’individualisme, de l’égoïsme et de la cupidité. Il semble bien que pour retrouver la voie de la solidarité, il nous faudra redonner toute leur valeur aux communautés.
Bruno Guillard, 10/12/2013
Frans De Waal, Le Bonobo, Dieu et nous / A la recherche de l’humanisme chez les primates [The Bonobo and the Atheist : in Search of Humanism Among the Primates], Traduction : Paul Chemla et Françoise Chemla, Editions Les liens qui libèrent, 16/10/2013, 361 pages.
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Le développement du djihadisme en Afrique préoccupe notre état-major
L’Amiral Guillaud, chef d’état-major des armées, a envisagé quelques nouveaux conflits militaires qui attendent la France. S’exprimant devant un parterre d’officiers supérieurs au cours d’un colloque à l’Ecole militaire au début de ce mois, l’Amiral Guillaud a prédit : « Nous serons amenés à commander d’autres interventions que celle du Mali ». Et d’expliciter : « Cette certitude, c’est l’instabilité qui caractérise nos zones d’intérêt prioritaire : le Machrek, la bande sahélo-saharienne, l’Afrique en général, le Proche et le Moyen-Orient, le Golfe. » Bref, le monde va mal et les opérations extérieures de la France sont inévitables mais l’Amiral Guillaud a aussi rappelé pudiquement que l’armée française ne se porte pas bien non plus et qu’elle connaît de grandes « fragilités capacitaires ».
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Familles en colère à Blois le 15 décembre
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Robespierre, Staline et la figure du monstre
Rejeté par ceux qu'il avait cru les siens, guillotiné en juillet 1794 (9 thermidor an II) Maximilien Robespierre revient tel un fantôme dans la Mémoire des Français. Plusieurs causes directes, indirectes ou latérales occasionnent cette marée. Redescendant elle déjette sur la grève le visage d'un monstre.
La plus récente circonstance pourrait nous paraître anecdotique. Tout en provoquant un regain d'intérêt elle résulte d'une opération quelque peu macabre. Il s'agit de la reconstitution de son visage la par les soins de M. Philippe Froesch spécialiste de la reconstruction faciale et du Dr Philippe Charlier, médecin légiste. Les deux scientifiques ont travaillé à partir d'un moulage en plâtre du visage de Maximilien de Robespierre, effectué au moment de sa mort par Madame Tussaud. Lors de la Révolution française, cette dernière "avait échappé à la guillotine grâce à son talent de sculptrice, et avait été mise à contribution pour réaliser des masques mortuaires de têtes coupées." (1)⇓
Les représentations de l’époque nous montraient un personnage d'allure fort différente. Son portrait peut-être tant soit peu flatté, correspond à un personnage légèrement guindé. Il demeura jusqu'au bout habillé et perruqué à la mode de l'Ancien Régime. Les témoignages soulignent que cette mise restait toujours cependant fort modeste. Les biographies sérieuses nous dépeignent, plus tôt, un jeune homme pauvre, traversé par le ressentiment, mais certainement pas vulgaire. Très proche du peuple par ses sentiments, il s'en distingue au point de passer, faussement, pour être né dans une famille réputée de petite noblesse. Adepte des idées de Jean-Jacques Rousseau, il s'indignait au voisinage d'alliés politiques voltairiens.
Un Lenôtre, historien injustement décrié, considère, sur la base d'une documentation parfaitement précise cependant, que cette alliance explose autour de la Fête de l'Être Suprême du 8 juin 1794 (20 prairial an II).
Le dictateur jacobin semble aux conventionnels montagnards, et à la Plaine, désireux de rétablir un ersatz de religion. Quoique bien connue, cette explication de sa chute ne saurait suffire. On ne saurait évacuer en regard un événement de taille survenu quelques jours plus tard. En effet le 26 juin 1794, les armées de la Révolution l'emportent à Fleurus.
Après des mois de défaites successives, d'une situation dramatique, aggravée par la guerre civile, et par un échec économique et monétaire retentissant, l'étau se desserre sur la république proclamée par défaut en septembre 1792.
Le pouvoir totalitaire des comités, dont Robespierre, Saint-Just et une poignée de fanatiques assurent l'avant-garde, perd alors de sa justification. On sait que maladroitement à la Convention, la veille du jour fatidique, l'Incorruptible menace ses adversaires sans les nommer. Le lendemain il sera dénoncé, saisi puis exécuté. On glosera encore très longtemps sur ces péripéties, en les tenant pour décisives quant aux destinées de l'héritage révolutionnaire de ce malheureux pays.
La Mémoire jacobine a donc soigneusement toujours tenu en réserve cette image controversée.
On peut aujourd'hui souscrire à une réserve vis-à-vis de la dérangeante représentation qui vient d'en apparaître. Sans nuancer l'horreur que le système de Terreur nous inspire légitimement, ce visage hideux, grêlé, violent et vulgaire semble inapproprié.
Monstruosité idéologique, donc : pas nécessairement physique. Pas la peine d'en rajouter, le compte suffit. Restons-en là.
Mais il faut toute la lourdeur fanatique d'un Mélenchon, jamais décevante, parfois surprenante, pour protester sottement, presque solitairement. Il crie au sacrilège au nom de l'admiration qu'il porte à l'archange de pureté. En mal de recrues il chasse donc sur les terres de ceux qui voudraient organiser un musée Robespierre dans sa bonne ville d'Arras. Et l'on proteste même parce que, soigneusement à leur tour, les gestionnaires socialistes alliés aux communistes de la Ville de Paris n'ont pas profité des deux mandatures de Delanoë, depuis 2001 pour donner enfin à Maximilien sa petite rue, sa place ou son boulevard. La tradition républicaine, si indulgente pourtant pour les Thorez, Duclos, Frachon, Marcel Paul, etc. avait su l'éviter jusqu’ici. Pas sans raison : la figure du monstre doit être gérée discrètement.
En Union Soviétique, il est vrai, la restalinisation avait commencé très tôt, après les vagues d'accusations lancées par Khrouchtchev au cours des XXe et XXIIe congrès. Dès 1965 Brejnev organisa la réhabilitation rampante du défunt "Coryphée des Sciences et des Arts". Mais il prit soin de procéder par étapes, le présentant comme le génie militaire qu'il n'avait pourtant jamais été. Ayant accédé au titre de Maréchal par son propre caprice, il fallait que ses mérites stratégiques soient chantés, sans reculer devant les mensonges les plus éhontés. Pendant la période de son alliance avec Hitler, chacun peut savoir qu'il n'avait aucunement prévu d'être attaqué par l'armée allemande(2)⇓ et qu'aucune disposition n'était prise pour faire face à cette éventualité, qui pourtant s'est produite et preuve par son succès initial combien le maître du Kremlin s'était trompé.
Depuis un demi-siècle les historiens officiels, certains militaires russes, quelques naïfs et quelques larbins se sont employés à faire croire le contraire. Et malheur à ceux qui mettraient en doute cet aspect de ce dictateur-là.
Une question pourrait alors se poser : Pourquoi la symétrie ne fonctionne-t-elle pas dans ce domaine entre les continuateurs, héritiers et profiteurs de la révolution russe et ceux de sa sœur jacobine ? Pourquoi n'a-t-on jamais imaginé de faire de Robespierre un stratège aux fins du chauvinisme mémoriel. La raison la plus simple repose sur le fait que le chef de guerre jacobin, dont l'imagerie d'Epinal assura la mémoire, s'appelait tout simplement Bonaparte. Pas la peine ici d'en inventer un autre.
JG Malliarakis http://www.insolent.fr/
Apostilles
1) cf. site du Monde le 17 décembre 2013 /
2) cf. "L'Alliance Staline Hitler" par JG Malliarakis -
Paris : 36 adjoints à 500 000 euros l'année, 73 000 fonctionnaires
Lu ici :
"Les impôts parisiens ont augmenté de 40% en 10 ans et, "dans le même temps, la dette de Paris a quasiment quadruplé à 4Mds€ sans amélioration notable de la qualité des services municipaux". On continue ?
Delanoë a embauché 10.000 agents supplémentaires. Ils sont aujourd'hui 73.000 (mairie + département), soit plus de fonctionnaires que pour gérer le grand Londres (60.000 pour 8M d'habitants)... ou l'Union européenne.
Loin de nous l'idée de penser que tous ces fonctionnaires sont inutiles... Cela dit, on a quelques doutes sur la valeur ajoutée réelle des 36 adjoints au maire (presque autant que de ministres au gouvernement) à 500.000€ l'unité... et des, par exemple, 68 véhicules de fonction et de leurs 75 chauffeurs."
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Artisans au bord de l’asphyxie
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J-30 : la liberté d'expression menacée, une raison de plus pour venir à la Marche pour la Vie
Communiqué de Choisir la Vie :
"Alerte : le délit d’entrave à l’IVG élargi
Jamais un gouvernement n’aura été aussi loin dans la « traque » des défenseurs de la Vie…
Après un premier rapport du HCCefh (Haut Conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes), demandé par le ministre Najat Belkacem, qui préconisait 4 recommandations dont la création d’un site institutionnel pro-IVG (site que le gouvernement s’est empressé de créer pour contrer les antennes d’écoute aux femmes enceintes en difficulté !), un second rapport du 7 novembre dernier publiait, cette fois, pas moins de 34 recommandations pour un meilleur accès à l IVG dont :
- la suppression de la condition de détresse dans la disposition légale actuelle
- la suppression du délai de réflexion de 7 jours de la clause de conscience
- une obligation à tous les établissements publics de pratiquer l ivg…
C’est à présent une véritable atteinte à la liberté d’expression qui nous est imposée par le projet de loi sur l’égalité entre les femmes et les hommes, n° 717 déposé le 3 juillet 2013, adopté par le Senat en première lecture le 17 septembre dernier (TA N n°214) et examiné cette semaine en commission.
Au sein de ce texte, un amendement a déjà été adopté avec le soutien du gouvernement prévoyant l’extension du délit d’entrave à l’avortement.
Apres l’article 5 ter, est en effet inséré un article additionnel pour modifier l’article L 2223 -2 du code de la santé publique, article relatif à ce délit.
Avec cet amendement, il s'agira de sanctionner toute personne qui ne délivrera pas d’information sur l'avortement.
Ce délit sera donc constitué en "perturbant de quelque manière que ce soit la possibilité de s’informer sur les actes d'ivg ou en exerçant des pressions morales et psychologiques à l’encontre des femmes venues s’informer sur l’ IVG".
Cet article ainsi voté permettra d’interdire toutes les informations, les sites qui n’encourageraient pas à l’avortement et avertiraient des dangers de cette pratique.
Choisir la Vie, consciente que ce projet de loi, s’il est voté modifiera profondément la liberté d’expression et d'action des associations défendant le Respect de la Vie, alerte ses sympathisants sur le danger extrêmement grave que constitue cet amendement qui sera, sans nul doute, le premier pas vers une interdiction pure et simple de manifester, voire d’exister…
La dictature commence aujourd’hui ! Choisir la Vie appelle à se mobiliser massivement et fermement contre ce projet de loi, qui sera débattu en séance à l Assemblée nationale à partir du 20 janvier prochain…Cette mobilisation verra son apogée le 19 janvier lors de la GRANDE MARCHE POUR LA VIE".
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Paroles royales : " “Faire France” pour défaire la France ? "
C’est un très beau texte que le Prince a publié, le mercredi 18 décembre, dans Le Figaro, à la suite de la publication des cinq rapports commandés par le Gouvernement à des personnalités proches du parti socialistes, visant à trouver les moyens définitifs de détruire la France. Le Prince, tout en condamnant cette entreprise criminelle, prend de la hauteur pour rappeler aux Français la beauté et la grandeur de leur héritage national. À DIFFUSER LARGEMENT
" Doit-on rappeler ce que tant de gens connaissent aujourd’hui : les extraordinaires prophéties de George Orwell ? Il est vrai qu’il aura toujours été plus facile et plus excitant de détruire un monde riche de sa culture, de son travail, et d’effacer à tout jamais la mémoire des racines originelles de quelque peuple que ce Soit. Le tout, sous prétexte de fournir une fausse nouvelle joie de vivre aux esclaves en devenir, contraint de choisir entre la soumission à la dictature du politiquement correct et l’exclusion absolue.
Si la France, elle, n’a jamais succombé aux coups, parfois mortels, qui lui ont été portés, c’est parce qu’elle a encore une âme. Cette âme, on a pu croire parfois, tant la nuit de l’Histoire semblait noire et profonde, que la France l’avait perdue mais en réalité elle était bien là, chevillée au corps de cette vieille terre où gisent tant de nos morts. Des morts qui sont souvent tombés pour elle à Bouvines, à Rocroi, à Denain, à Jemmapes, à Waterloo, à Sedan, sur la Marne et à Verdun.
Il se trouve en effet que, depuis quelque temps, certains cherchent à réécrire l’Histoire de notre pays sans tous ces morts qu’ils jugent bien encombrants, sans le christianisme qu’ a porté notre pays sur les fonts baptismaux et façonné jusqu’à sa physionomie, sans ces rois et ces deux empereurs, si peu« républicains », qui ont fait de la France ce qu’elle est.
Oui, certains aimeraient que notre pays soit tout autre que ce qu’il est, ou plus exactement qu’il ne soit plus la France. Il faudrait que la France s’excuse d’avoir été la France, de ne pas être fiée sous la forme d’une république laïque et sociale dès le Ve siècle. après Jésus-Christ, d’avoir étendu son emprise au -delà des mers, d’avoir fait la guerre et la paix sur tout le continent, d’avoir construit des cathédrales et des châteaux. Enfin, le peuple français devrait rougir d’avoir confié son destin pendant des siècles à des « mâles blancs et hétérosexuels » qui encombrent - paraît-il - le Panthéon comme nos livres d’Histoire et dont il convient de les chasser. c : est pourtant du sang essentiellement « étranger », « impur », chante la Marseillaise, qui coulait dans les veines des rois qui ont fait la France mais pour rien au monde ils n’auraient touché à ce pays dont le sacre les faisait dépositaires.
Or aujourd’hui, pour faciliter l’intégration de millions d’étrangers qui vivent en France, « des spécialistes » suggèrent d’en forger une autre de toute pièce plus conforme aux dogmes idéologiques dont ils sont les dangereux propagandistes.
Il se trouve que je suis le chef de la famille qui a, pendant plus d’un millénaire, incarné cette France que l’on prétend aujourd’hui abolir et à ce titre je ne peux rester silencieux. Même si, pour des raisons historiques évidentes, je ne suis pas républicain, jamais depuis notre retour d’exil la légitimité que nous incarnons n’est venue s’opposer à la volonté du peuple français mais ce respect de la légalité républicaine ne m’exonère pas de mes devoirs de chef de la maison royale de France, de mes devoirs de Français. L’amour que je porte à la France m’oblige à crier ici publiquement mon indignation contre ce projet monstrueux forgé dans le secret de quelques antichambres ministérielles.
Je prends acte des propos du président de la République qui a déclaré que ces propositions n’exprimaient en rien la position du gouvernement mais j’attends surtout du chef de l’État une condamnation sans appel de ce rapport et de son contenu qui vise non pas à changer la France, mais à la noyer comme une nouvelle Atlantide. Je ne ’sais pas, moi, ce que « faire France dans un nous inclusif et solidaire » (sic) veut dire mais ce que j’ ai compris, et je ne suis pas le seul, c’est que les auteurs de ce rapport Cherchent à défaire la France.
C’est donc bouleversé et avec l’émotion que partage une majorité de Français que je m’adresse, ici, à toute la France, à tous ceux qui aiment le pays dont ils sont les héritiers mais aussi les dépositaires. Au -delà de toute politique, au-delà de ce que ma personne peut représenter pour des républicains sincères, au -delà même de mes convictions religieuses qui forgent mon identité mais que tous ne partagent pas, il y a la France et nous ne pouvons pas la laisser défaire. "
Henri, comte de Paris, duc de France - Le Figaro
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Paroles-royales-Faire-France-pour
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Un des auteurs marocain du « rapport sur l’intégration » veut interdire de faire sonner les cloches
C ‘est ce que nous apprend le Figaro aujourd’hui dans son article « Rapport sur l’intégration: Matignon refuse d’assumer seul » page 11 :
« Ancien membre du Haut Conseil à l’Intégration, Khalid Magdani, sociologue, dans une tribune publiée par Médiapart en mars 2011, se demandait comment « continuer à accepter sans réagir que les cloches (d’une cathédrale ndlr) sonnent tous les dimanches sans que rien ne soit fait pour faire cesser cette intrusion sonore et ostentatoire de la religion dans l’espace publique »
Rappel : sur le site de Matignon Jean-Marc Ayrault « salue la grande qualité de ce rapport » , qui constitue une déclaration de guerre à notre civilisation.
La Charia interdit en effet de faire sonner les cloches. Les traités de droit sunnite l’enseignent explicitement (cf « Les Statuts Gouvernementaux » de El Mawerdi ou « La dépendance du voyageur » de Al Misri ). Ces ouvrages fondamentaux de charia se trouvent à l’Institut du Monde Arabe.
Khalid Magdani a défendu le rapport sur RTL
Sur sa fiche Viadeo il précise qu’il est du Maroc. Evidemment il n’a jamais dénoncé les appels sonores du muezzin au Maroc, pays qui vient de condamner à 30 mois de prison un converti au Christ sans qu’il s’en inquiète non plus…
Source islamisation.fr
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Laurent Glauzy signera ce samedi à Paris