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  • Louis Dumont de Jour de Colère: « Nous appelons à un sursaut national,toutes tendances confondues »

     

    jdc.jpgDepuis quelques semaines, nous entendons parler d’un collectif « Jour de Colère »  et d’une grande manifestation le 26 janvier. Nous avions déjà relayé leur appel sur notre site. Nous avons souhaité en savoir plus et nous avons interrogé Louis Dumont, un des responsables…

    1) Jour de Colère… les Français sont donc en colère ?

    C’est une évidence ! Il ne se passe pas une semaine sans qu’il n’y ait un mouvement de contestation. Les sages-femmes, les pompiers, les forces de l’ordre, les mères de famille, les enseignants et étudiants de classes prépas, sans oublier bien sûr les Bonnets Rouges qui ne désarment pas ni La Manif Pour Tous qui ne lâche rien, pour paraphraser leur mot d’ordre.

    Et quand une accalmie se fait voir dans les contestations, le gouvernement alimente la gronde. Dernier élément en date, à croire qu’ils le font exprès, le rapport sur l’intégration remis à Jean-Marc Ayrault, qui en dit long sur l’estime que portent nos élites à la France, sa culture, son identité et son histoire.

    2)  Pourquoi avoir lancé un collectif pour une grande manifestation nationale ? Est-ce un moyen de rassembler tous les mécontents, au lieu de manifester chacun dans son coin ?

    Oui, il est temps d’arrêter de défiler chacun de son côté. Cette segmentation des contestations fait le jeu du gouvernement, qui les déconsidère, les minimise, voire les méprise. Voyez comment ont été traitées les sages-femmes,malmenées par les forces de l’ordre. Aujourd’hui, les points communs qui rassemblent les différents mouvements sont suffisamment nombreux pour que nous unissions nos forces et nos voix pour nous faire entendre. Jusqu’ici, nos dirigeants ont évité le phénomène de « coagulation » qu’ils craignent tant. Il faut y remédier.

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  • Renaud Camus : “Parlons d’un art de mettre les pieds dans le plat” (première partie)

    PARIS (NOVOpress) – Auteur prolifique aux affinités sélectives, diariste infatigable depuis les années 1970, Renaud Camus a basculé il y a quelques années du monde reconnu de la « culture » à l’enfer des bien-pensants où doit être plongé quiconque blasphème contre la religion officielle des droits-de-l’homme, du mélangisme et du remplacisme. Et en ces différentes matières, Renaud Camus a beaucoup pêché. Convaincus, pour notre part, qu’il lui sera beaucoup pardonné, nous sommes allés à sa rencontre.

    Vos premiers lecteurs sont, pour certains, désarçonnés par vos derniers ouvrages (essais comme journaux) et les plus récents s’étonnent de découvrir Tricks parmi la liste de vos œuvres. Quel regard portez-vous sur votre désormais longue production littéraire ? Quels fils directeurs y apercevez-vous ?
    Oh, le problème, si c’en est un, a toujours existé. Il ne se pose pas seulement dans le temps, entre telle ou telle période de mes petits travaux, mais aussi, et plutôt, à l’intérieur de chaque période, entre les styles, entre les genres, entre les types d’écriture. Pour dire les choses différemment le phénomène n’est pas seulement diachronique mais aussi synchronique. Comme Pessoa je ne souhaitais pas être un écrivain mais aurais voulu en être dix, vingt, cent, une littérature à moi tout seul (la littérature d’un petit pays, tout de même…). Mon meilleur ami prétend néanmoins, à la lecture récente du Changement de peuple, que tout était déjà dans Passage, mon premier roman, il y a quarante ans : un livre de littérature “expérimentale”, comme on disait alors, constitué pour une grande part de citations, de phrases empruntées ici ou là. J’ai été ravi de cette remarque, bien entendu, mais elle m’a tout de même beaucoup étonné. À un mouvement fortement centrifuge, une production totalement éclatée, s’opposerait donc la résistance archaïque, au centre de cette nébuleuse, d’un auteur constitué, d’une personne véritable, de quelques obsessions majeures, qui sait. Mais les lecteurs de Passage et des premières Églogues ont été très étonnés et désarçonnés par Tricks, ceux de Tricks par Manières du temps ou par Éloge moral du paraître, ceux de Travers par Roman Roi, ceux de Buena Vista Park par La Dictature de la petite bourgeoisie, et ainsi de suite. Rien qu’à l’intérieur du journal les genres et les thèmes d’intérêt les plus éloignés coexistent, parfois sur une même page. J’ai dans mon lectorat de charmantes vieilles dames aux cheveux bleus qui adorent mes jolies descriptions de paysage et de châteaux et que certaines scènes de sexe, jadis, menaient au bord de l’apoplexie et de la fureur. Des jeunes gens intellectuels, passionnés de littérature à contrainte et de recherche formelle, qui ne jurent que par L’Amour l’Automne ou par L’Inauguration de la salle des Vents, ne peuvent pas croire que j’aie pu écrire des romans aussi traditionnels de facture que Roman Roi, déjà nommé, L’Épuisant désir de ces choses ou même Loin. Des puristes de la langue, épris de Syntaxe ou de mon Répertoire des délicatesses du français contemporain, n’entendent mot à Vaisseaux brûlés ou à mes divers hypertextes. Etc. Il me semble — mais est-ce bien à moi de le dire ? — que je me suis toujours intéressé à ce dont une société ne voulait absolument pas que ce fût dit, à ce que j’ai appelé pas trop euphoniquement le reste des opérations comptables du réel. En ce sens-là il n’y a rien d’étonnant que l’auteur de Tricks soit aussi celui du Grand Remplacement. Parlons d’un art de mettre les pieds dans le plat, si vous voulez.

    Lorsque l’on parcourt vos journaux — que vous tenez avec une courageuse régularité depuis 1976 — nous trouvons plus facilement vos admirations musicales que littéraires, que lit Renaud Camus ?
    Ah, vous mettez le doigt sur un point sensible. Je me demande si je n’écris pas plus que je ne lis — pas en temps, ça, bien sûr ; en quantité de texte, en “nombre de signes”. C’est effrayant. Pour mes divers travaux simultanés, et par exemple en ce moment pour les Demeures de l’esprit, je suis obligé de lire un tas de choses diverses et je n’en viens pas à bout. Ou bien je lis pour ce que j’écris, ou bien je lis ce que l’on m’envoie, des amis, des inconnus qui aimeraient que je les aide auprès d’éditeurs (!!!!) ; et presque jamais, jamais, sauf dans une chambre d’hôpital, je ne suis en mesure de me dire : tiens je vais lire ceci ou cela parce que j’en ai envie. C’est terrible. En revanche je feuillette, je feuillette énormément, souvent des livres déjà lus, de la poésie, par exemple : c’est au fond mon rapport le plus ordinaire aux livres, aux livres des autres. Je viens de feuilleter pour la millième fois, avec beaucoup d’émotion, Le Sentiment géographique, le plus merveilleux des livres de Michel Chaillou, qui vient de mourir, dans un silence total du complexe médiatico-policier, et pourtant il n’avait pas péché contre le pouvoir remplaciste, lui. Pour les Vaisseaux brûlés, mon grand hypertexte, je feuillette comme un possédé, à la recherche de tel ou tel passage à citer, ou bien auquel faire presque imperceptiblement allusion. On passe parfois une après-midi à rechercher une phrase pour y faire une allusion en deux mots que personne ne verra, sauf peut-être, par miracle, un très improbable universitaire coréen, ou néo-zélandais, ou frankistanais spécialiste de l’enfer des bibliothèques, dans cent ans…
    Un autre rapport très agréable à la lecture, que j’ai découvert sur le tard, c’est la peinture. Depuis que je me suis mis à peindre, j’ai la chance qu’on me fasse la lecture, quand je suis dans l’atelier. En ce moment : Naissance de la noblesse, de Karl Ferdinand Werner, interminable et très confus, mais passionnant.

    Pouvez-vous revenir, si vous le voulez bien, sur l’importance qu’a la musique pour vous ?
    Il y seulement que j’aime beaucoup entendre de la musique. Quand je n’ai personne pour me faire la lecture et que je n’écris pas, je mets un disque. Je ne suis pas musicien, je ne joue d’aucun instrument, je chante quand je suis seul, ou dans l’intimité. Je ne connais rien au solfège ou à l’harmonie. En revanche je m’intéresse beaucoup au répertoire, à l’histoire de la musique, aux œuvres, aux compositeurs des pays que je visite, spécialement à la musique de chambre, au quatuor à cordes.

    Vous partagez avec Richard Millet une grande déchirure devant ce que vous nommez la “banlocalisation”, la disparition de nos paysages et de nos villages traditionnels, le chaos architectural…
    Oui, je ne peux pas me défaire de l’idée un peu folle qu’il y a un lien entre le langage et le paysage, entre la langue et le territoire. L’amour de la langue et l’amour du paysage sont deux amours forcément malheureuses, car leurs objets respectifs sont bafoués, piétinés, mis à sac, par la Grande Déculturation, la Décivilisation, l’effondrement syntaxique, la surpopulation, l’artificialisation, l’industrialisation de l’agriculture, le devenir banlieue du monde. La science la plus avancée a confirmé une intuition que j’avais depuis toujours, à savoir que les gens qui savent lire voient plus, et mieux, plus en détail, que ceux qui ne savent pas. L’œil ne remarque que ce que le cerveau peut nommer. A fortiori, la syntaxe, ce n’est pas seulement une façon d’ordonnancer la phrase, c’est une manière de percevoir la réalité et d’abord de la voir, de savoir qu’on la voit, et comment. C’est une façon de gérer le territoire et d’assurer si possible avec style, d’une façon qui ne soit pas purement utilitaire, qui ne se présente pas uniquement en termes de commodité et d’exploitation, la non-coïncidence entre le site et sa signification, l’écart, l’absence, le vide. Les problèmes que posent la pression démographique continuelle et l’exigence obsessionnelle de retombées économiques sans cesse croissantes sont aggravés par l’absence totale de culture du paysage, en France, contrairement à ce qui est le cas en Angleterre ou au Japon, par exemple. Le Français, contrairement à ce qu’il affirme par convention pure, est très peu sensible à l’espace sensible (qui sans cela n’enlaidirait pas si vite). Toujours il lui superpose l’idée, le concept, le discours, en général purement utilitaire et économique, de nos jours. Si on lui a dit une fois qu’un paysage était beau, il continue de le croire, sans vérifier, même quand le paysage en question est totalement ravagé et qu’il le traverse tous les jours. Ainsi il continue de trouver merveilleux la Provence rhodanienne, cet énorme lotissement de siporex. La dévastation des sites, la montée inexorable de la laideur, sont beaucoup plus marquées dans notre pays qu’en Grande-Bretagne, ou même en Allemagne, dans les pays du Nord. On ne peut pas incriminer le catholicisme parce que l’Autriche ou la Bavière, par exemple, également catholiques, sont beaucoup moins abîmées que l’Italie, l’Espagne, le Portugal ou la France. Il semble que les civilisations nordiques, plus civiques, dans l’ensemble, mieux prêtes au pacte d’in-nocence, soient plus sensibles au rapport de l’homme avec son environnement urbanistique ou “naturel”.

    (A suivre…)

    http://fr.novopress.info/149517/renaud-camus-parlons-dun-art-mettre-les-pieds-plat/#more-149517

  • Ces jeunes Français partis faire le Jihad semblaient bien intégrés

    Lu dans Islam Confidentiel :

    "Le reportage consacré par Nice-Matin à « ces jeunes Azuréens qui font le djihad » (édition du 18 novembre 2013) fait froid dans le dos. Selon notre confrère, une dizaine, au moins, de jeune adultes de la région niçoise sont partis, « du jour au lendemain », à la fin du mois de septembre, faire le djihad en Syrie. Si l’affaire éclate, c’est que des mamans ont décidé de parler. Le secret de famille devenait trop lourd à porter. On notera que ce sont des mères, et non des pères, qui brisent le silence.

    Le témoignage le plus poignant est celui de Samia. Elle a la cinquantaine. Son fils Farid, tout juste majeur, lui a dit qu’il voulait voir Istanbul. Un matin, il est parti. Elle ne sait pas comment il a financé son voyage. Quelque temps plus tard, elle a trouvé une lettre dans sa boîte. Non affranchie. Quelqu’un l’avait déposée à Saint-Laurent-du-Var. Elle n’a jamais su qui. Dans cette lettre, dont elle a reconnu l’écriture, il lui disait la vérité. Il était parti en Syrie, à Alep. « Je vais me battre pour le djihad, contre ceux qui tuent nos frères. Je le fais pour Allah et pour vous tous. Si je devais mourir ici, 65 de mes proches iront automatiquement au paradis grâce à mon martyr. » Depuis, elle a eu au téléphone ce fils qu’elle connaissait fêtard et qui n’était de culture musulmane que par tradition familiale. Elle ne le comprend plus. « On lui a mangé le cerveau. » Un jour qu’elle lui demandait de revenir, il l’a traitée de « juive ». Mais une autre fois, il a pleuré. 

    A la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), on nous avoue que les services de renseignement sont impuissants à empêcher ces départs. A quel titre, d’ailleurs ?"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/12/ces-jeunes-fran%C3%A7ais-partis-faire-le-jihad-semblaient-bien-int%C3%A9gr%C3%A9s.html

  • Entretien avec Maurice Bonnet, auteur de L’empire du mensonge (éditions L’Æncre)

    (Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

    Pourquoi un titre si violent ?
    Je ne suis pas le seul à m’être avisé que nous sommes abreuvés de mensonges, mais je suis, peut-être, le premier à envisager ce problème dans son origine et sa globalité. À le présenter sous l’aspect totalitaire qui est aujourd’hui le sien. Je parle bien entendu du mensonge répandu dans l’espace public sous l’angle politique et sociétal. La plupart des mensonges, quelle que soit la forme qu’ils prennent (arguments biaisés, témoignages à sens unique, fausses représentation, etc.) ne sont pas perçus comme des mensonges par les gens et participent du Mensonge global qui constitue notre atmosphère et forme nos mentalités. C’est de cela qu’il est question, très au-delà de cas particuliers, même graves, qui peuvent être ou sont déjà dénoncés ici et là.
    Il y aurait un Mensonge global surplombant tous les mensonges particuliers ?
    D’une certaine façon, oui !  Je soutiens et je montre qu’à notre insu le mensonge s’insinue partout aujourd’hui grâce à un système médiatique et des méthodes qui ne cessent de se perfectionner et que le climat dans lequel nous vivons est tout entier mensonger, de plus en plus mensonger, l’empire du mensonge étant conquérant.
    C’est un complot ?
    Non, un phénomène aux origines déjà lointaines, accéléré par le progrès foudroyant des techniques, la monopolisation des médiats,  le grand nombre et l’immensité des conflits d’intérêts. Certains débats sont devenus impossibles, sauf en cercle restreint, et encore convient-il d’être prudent. Vivant sous le règne d’une pensée monochrome et obligatoire, le délit d’opinion étant inscrit dans la loi, la parole n’est plus libre. Et le grand Mensonge, c’est justement de prétendre le contraire avec un certain succès. Ce qui m’anime,  c’est naturellement le désir de réveiller le plus possible de nos compatriotes, et ce qui me désole, c’est de constater combien peu réalisent à quel point ils sont infantilisés, inconscients d’évoluer dans une ambiance fabriquée et donc mensongère. Toute l’information qui déferle ruisselle de « bonne foi ». J’explique les méthodes du mensonge et leurs implications. Et le rôle considérable des « idiots utiles ». Il est difficile de combattre à la fois l’indifférence, la paresse, la lâcheté, la sottise et l’incrédulité.
    Vous vous attaquez aussi à la démocratie…
    C’est un plaisir que je ne me suis pas refusé. Il faut dire qu’elle est si contente d’elle-même, notre démocratie,  si donneuse de leçons, dans le temps même où, lamentable, elle se montre incapable de rien résoudre, se contentant d’expédients à la petite semaine. Dans le conte, le Roi est nu. Notre démocratie, elle, est tout simplement une imposture. C’est la seule partie de mon essai où je reconnais avoir cédé à la veine polémique, mais mon opinion est étayée par quelques ouvrages que je mentionne à la fin de mon livre dans mes suggestions bibliographiques.
    Et puis, aussi, vous semblez en vouloir beaucoup au féminisme…
    Je connais beaucoup de femmes intelligentes et merveilleuses, et je crois qu’aucune ne me donnerait tort.  J’appelle un chat un chat et l’état où s’enfonce notre société un désastre, cela par le jeu du mensonge égalitaire, du venin de la mixité, du stupide principe de parité, et autres sottises du même tonneau. La situation est gravissime. L’envahissement de toutes les fonctions par les femmes, jusqu’à la police et aux armées, devrait nous alerter. La folie nous gagne. Ce monde, ces gens, qui ne cessent de parler de leurs « valeurs », sans jamais préciser en quoi elles consistent vraiment, ont perdu la plus précieuse des valeurs, celle du simple bon sens. Cet essai est très fourni en références et arguments…
    L’empire du mensonge, Maurice Bonnet, Éditions de L’Æncre, collection « À nouveau siècle, nouveaux enjeux ! », dirigée par Philippe Randa, 190 pages, 23 euros.
    francephi.com

  • A la ramasse

    « Elle est méprisante, elle n’écoute personne ». Ce jugement n’a pas été proféré par un officiel russe à l’encontre de la délégation d’athlètes américains, composée à dessein d’une forte proportion d’homosexuels militants, que Barack Obama a décidé d’envoyer pour représenter les Etats-Unis aux cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux olympiques de Sotchi en février prochain. Kolossale finesse yankee… Ce constat ne vise pas non plus la fine équipe composée en 2004 par le militant antinational Claude Guéant, alors directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy lorsque celui-ci était ministre de l’Intérieur, et Michel Gaudin, ex directeur général de la police nationale (DGPN). Ils ont été interrogés et placés en garde à vue mardi dans les locaux de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales à Nanterre. Des interrogations persistent sur d’éventuels détournements par les deux hommes de fonds réservés en liquide, à disposition du ministère de l’Intérieur pour rémunérer des enquêteurs. M. Guéant a dû s’expliquer sur les 10.000 euros mensuels de primes non déclarées qu’il aurait alors perçues en plus de son salaire…

     Non, c’est Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris, « qui est méprisante et n’écoute personne » affirme le copéiste Charles Beigbeder dans le  JDD.fr. Les couteaux sont tirés d’autant que la campagne de la clone d’Anne Hidalgo patine sérieusement. Chacun a bien compris que la bobo anti frontiste sera battue par sa sœur jumelle du PScomme nous le pronostiquions il y a déjà  quelques mois.

     Cerise sur  le gâteau, Bernadette Chirac y a été de sa petite vacherie rapporte Le Parisien. « Hier midi, alors que NKM a présenté ses propositions en matière de santé (…), Bernadette Chirac, qui l’accompagnait, n’a rien trouvé de mieux que de citer en exemple Xavière Tiberi pour son savoir-faire en matière de  campagne électorale… Alors que Nathalie Kosciusko-Morizet a justement décidé de rompre avec cette  vieille garde  (…) ». Comme dirait les jeunes, Bernadette glisse une  quenelle !

     De quenelles justement il était beaucoup question en début de semaine. Aussi incroyable que celui a puisse paraître, alors que notre pays se débat dans une crise d’une gravité exceptionnelle et que l’attention du sommet de l’Etat devrait se concentrer sur les innombrables dossiers chauds dont  il à la charge, François Hollande a pris plusieurs heures de son  temps lundi, pour parler quenelle !

     A l’occasion du 70ème anniversaire du Conseil représentatif des institutions juives en France (Crif),  il recevait en effet son président,  Roger Cukermian. M. Hollande est certes réputé pour sons sens de l’humour, mais les Français sont en droit d’attendre plus de sérieux du chef de l’Etat.

     Il eut été plus inspiré de prendre la hauteur qui sied à sa fonction, celle qu’a eu en l’occurrence Marine Le Pen en début de semaine. Elle a tenu à hiérarchiser les priorités et à ne pas galvauder la parole qui doit être celle d’une personnalité politique soucieuse d’accéder  aux plus hautes fonctions. Invitée d’Europe 1, la présidente du FN  a refusé de rentrer dans ce jeu: «Le FN na pas d’avis sur la quenelle d’un humoriste ». « Ce n’est pas parce que Le Monde et Libé se ridiculisent  à faire leur une (sur ce phénomène)  et  une analyse  sociologique de la quenelle que nous devons les  suivre. »

     Les Français jugeront aussi  durement que Marine les petits Machiavel qui tentent  une nouvelle fois ce type de diversion pour camoufler leurs impuissances et leurs turpitudes.

     Pourtant, sur le site du Nouvel obs, il s’est encore  trouvé un chroniqueur politique, Bruno Roger-Petit qui sévit également sur i-télé  Europe 1 et sport24.com pour  faire vingt kilos de mayonnaise avec un jaune d’œuf.

     Lundi a-t-il écrit, « le président (Hollande, NDLR) a en effet plaidé pour une lutte sans relâche (…) contre le sarcasme de ceux qui se prétendent humoristes et qui ne sont que des antisémites patentés ».

     «Certes, François Hollande n’a pas cité Dieudonné, sa quenelle, son marionnettiste Soral et la fachosphère qui se déploie à l’ombre de cet humour innommable, mais l’allusion est transparente, sans équivoque, et tout bon républicain (sic) , inquiet à juste titre de la viralité du phénomène, ne peut que se réjouir de voir la plus haute autorité de l’État indiquer que le phénomène doit être combattu sans relâche ».

     Et avec le même pathos ridicule et lourdingue le brave Roger-Petit poursuit dans l’amalgame : « Dieudonné, Marine Le Pen, Alain Soral, des sympathisants de la Manif pour tous, Béatrice Bourges et le Printemps français. Cette quenelle qu’ils effectuent, défendent, justifient ou refusent de condamner… Peut-on oser émettre l’hypothèse qu’il s’agit là de la manifestation d’une alliance objective nouée sur les fonds baptismaux créateurs de tous les mouvements d’extrême droite apparus en France depuis 1789 ? ». C’est grave docteur ?

     Si  Yann Barthés, l’animateur du petit journal de canal plus , n’a pas été la seule célébrité  photographiée en train de faire une quenelle, ce bras d’honneur adressé au Système et popularisé par le net, a été rebaptisé geste antisémite par un site communautaire. Une affirmation péremptoire reprise avec son grégarisme habituel par le très autoréférencé  milieu médiatique. Car enfin, si la quenelle  était « un salut nazi inversé », «antisémite », M Barthès serait-il encore à son poste et  les militaire auteurs de ce geste  qui ont été identifiés, auraient-ils seulement écopé d’un simple rappel au règlement ? On peut en douter.

     Cette parenthèse étant fermée, nous sommes tout aussi effarés par les propos tenus une nouvelle fois par Roger Cukierman, lundi sur l’antenne de RTL. Pour un homme de mémoire, la sienne est singulièrement évanescente et à géométrie variable. Aurait-il déjà oublié qu’il s’était réjoui de la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle de 2002 ?

      M. Cukierman qui décidément est un représentant autoproclamé, mais bien abusif de la très grande majorité de nos compatriotes de confession et/ou d’origine juive, a ainsi conspué  « la montée de l’extrême droite »,  non sans établir un parallèle oiseux avec « la politique antisioniste pratiquée par le  Front de Gauche ». Et d’expliquer que  « Marine Le Pen ne s’est pas désolidarisée des propos de son père. Derrière le Front National, il y a tous les antisémites et les négationnistes ».

     La question que l’on se pose alors en écoutant  M. Cukierman est de savoir ce qui le pousse  à proférer de pareilles énormités ? Son tropisme pro-UMP suffit-il à l’expliquer ? Ce qui est certain constate Bruno Gollnisch, c’est qu’en mentant effrontément, en défendant des intérêts particuliers qui ne sont pas ceux de notre pays, la parole de ce dernier ne porte plus au-delà du cercle  des initiés. Mais ce constat vaut plus largement pour tous les adversaires du FN,  qui sont chaque jour davantage de plus en plus démonétisés.

    http://www.gollnisch.com/2013/12/18/la-ramasse/

  • Christiane Taubira au Grand Orient de France : une quinzaine d'arrestations

    Le quartier du métro Cadet est bouclé avant l'arrivée de Christiane Taubira au Grand Orient de France : 7 cars de gendarmerie et une dizaine de camions de police :

    Hommen 6
    Hommen 7

    Hommen 2

    A l'intérieur du "temple", rien de nouveau : on parle de justice, de liberté et de démocratie pour conclure qu'en ce moment "la République est en danger" et qu'il s'agit des "heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire"...

    Hommen 3

    Heureusement, le GAV bus arrive pour sauver la République :

    Hommen 1

    ... sans doute pour "recueillir" la trentaine de personnes encerclées sans explication depuis plus d'une heure en face du Grand Orient. Certaines se mettent à crier "Francs-maçons, en prison !" alors que des participants commencent à quitter la conférence.

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  • Nationalistes manipulés, idiots utiles de la subversion

    Les évènements en cours en Ukraine, au delà du contexte très particulier de ce pays (en réalité constitué de deux ensembles historiquement antagonistes, l'un catholique-uniate, tourné vers l'ouest et l'autre orthodoxe proche de la Russie.) constituent un exemple des possibilités de manipulations d'un sentiment national et de ses expressions politiques par les pires ennemis du nationalisme. Suite à la décision du gouvernement élu de ne pas signer d'accord commerciaux avec l'Union Européenne, celle-ci et son parrain américain tentent d'orchestrer une seconde "Révolution Orange" destinée à installer un pouvoir pro-occidental à Kiev.
    En première ligne des manifestations et affrontements avec la police ukrainienne, les militants du parti ultra-nationaliste Svoboda (Parti de la liberté). Au coude à coude avec les formations libérales, les terroristes islamistes tatars revenus de Syrie, les groupes activistes de type Femen et en liaison avec les ambassades occidentales, les groupes de chocs de Svoboda multiplient les provocations visant à faire dégénérer la situation et provoquer sanctions, voire intervention étrangère directe en Ukraine. L'un des leaders du parti, Oleh Tiagnibok, a été sélectionné par les services américains pour intégrer l'équipe dirigeante chargée de renverser le président légitime Lanoukhovitch. Au parlement de l'UE , l'agent mondialiste Cohn Bendit appelle au boycot des Jeux Olympiques d'hiver de Sotchi et qualifie Vladimir Poutine de "nouvel Hitler".
    Des drapeaux et insignes runiques des héritiers de l'Organisation des nationalistes ukrainiens cohabitent dans les manifestations avec ceux des États-Unis et de l'Union Européenne, le tout financé par la fondation du spéculateur apatride Soros (OSI) et la National Endowment For Democracy (Département d'Etat américain). Au nom du combat passé contre le soviétisme, les "nationalistes" de Svoboda fomentent des troubles pour le compte des mafias bancaires américaines, les mêmes qui, il y a cent ans, financèrent le parti bolchevik de Lénine et Bronstein "Trotsky", responsable de la mort de millions d'Ukrainiens lors du "génocide par la faim" (Holodomor) organisé par les autorités de l'URSS en 1932-1933.
    Svoboda veut faire entrer l'Ukraine dans l'UE, alors qu'au sein même de cette structure totalitaire, l'expression du nationalisme est férocement réprimée, sous quelque forme qu'elle se présente. Les militants sincères de Svoboda feraient sans nul doute partie des premières victimes d'une Ukraine intégrée à l'UE.
    La manipulation des mouvements nationalistes au sein des territoires à conquérir constitue l'une des stratégies principales de l'impérialisme occidental. Ces mêmes mouvements sont ensuite réprimés une fois ces mêmes zones conquises et contrôlées.
    Une opération du même type est actuellement en gestation au sein d'une nation sans état, la Kabylie. Les dirigeants du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (M.A.K.) ont formé un gouvernement provisoire en 2010 à Paris après avoir été reçu par le parlement israélien.
    Aucune agitation de ce type concernant la question nationale corse, et ce pour une raison évidente : la puissance occupante est elle même sous étroit contrôle atlantiste. Le mouvement national corse semble également neutralisé, aligné idéologiquement (dans ses expressions politiques constituées) sur le mondialisme, voué au réformisme et au campanilisme, suspendu au hochet des "négociations avec Paris". Ses militants sont occupés par les dérisoires péripéties de la pulitichella locale, en attendant la "mort naturelle" du peuple Corse historique.
    Il n'est pas inutile cependant d'évoquer un scénario relevant actuellement de la politique fiction mais que l'on ne peut tout à fait exclure dans un avenir plus ou moins proche : un bouleversement politique majeur en France et l'accession au pouvoir de tendances traditionalistes, anti-mondialistes et antilibérales, opposées à l'hégémonie américaine et à l'emprise du monde de la finance en Europe.
    Au vu de la position stratégique de la Corse, de la présence sur son sol d'installations liées à l'OTAN, l'on peut escompter que ne tarderaient pas les sollicitations venues du camp atlantiste et que des moyens financiers, humains voire militaires conséquents seraient octroyés au nom de la "lutte antifasciste" aux "combattants de la liberté" que deviendraient les nationalistes corses, les modérés d'aujourd'hui devenant de farouches dissidents prêts à en découdre. La tentation serait grande, pour une mouvance peu formée aux enjeux de la confrontation globale, de tomber dans le piège et de servir "d'idiot utile" dans la guerre occulte livrée aux monde Européen par les forces de la subversion basées outre-atlantique.
    Il convient donc, pour les cadres et les militants du mouvement national de demain, de se libérer intellectuellement des contingences politiciennes insignifiantes dans lesquelles cherche à les maintenir le pouvoir et d'appréhender le caractère global, idéologique, des confrontations actuelles et à venir. Cette conscience politique les amenant à désigner l'Ennemi principal de l'adversaire contingent, fut-il séculaire, selon le principe supérieur qualifiant le Politique, énoncé par le grand juriste allemand Carl Schmitt.
    Ces enjeux globaux furent encore évoqués ces derniers jours par le président Poutine : "La Russie, dans un monde instable, doit être un rempart à l'hégémonie américaine et garantir les valeurs traditionnelles qui constituent depuis des millénaires la base morale et spirituelle de la civilisation de chaque peuple, face à la déchéance du monde occidental." (message annuel au parlement russe 12-12-2013).
    L'Europe des Peuples, unifiée en son sommet par l'idée impériale, ne se construira qu'adossée au bloc Eurasiste articulé autour de la Russie renaissante, en opposition avec l'anti-civilisation mondialiste américano-centrée. La conscience de cette réalité empêchera les manipulations des sentiments identitaires et aspirations nationales par leurs éternels ennemis.
    A Squadra
    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EFlZEEkkVyXYYHkMUX.shtml
    source http://corsicapatrianostra.over-blog.com/article-nationalistes-manipules-idiots-utiles-de-la-subversion-121575914.html