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  • Vers l'égalité homme-femme dans la misère

    Avec le régime socialiste, c'est l'égalité pour tous, et, à défaut d'y arriver par le haut, ce sera par le bas :

    "L’égalitarisme est la négation de la différence. Nier la différence, la combattre et refuser de l’accepter c’est la définition même de l’intolérance. [...]

    « Najat Vallaud-Belkacem plaide ainsi, après lecture de ce rapport, «pour une révision de l’un des fondements de la fiscalité des ménages : la conjugalisation de l’impôt». Actuellement, un ménage marié additionne ses revenus, les divise par deux, puis paie ses impôts selon le barème qui s’applique à ce résultat. Une méthode qui permet de payer beaucoup moins d’impôts, surtout quand l’un des deux époux ou pacsés (souvent la femme) ne travaille pas et que l’autre gagne beaucoup. »

    Déjà, au passage, vous remarquerez ce glissement sémantique sur la notion de coefficient conjugal ou même la notion de « conjugalisation de l’impôt »… C’est beau comme de la novlangue, en direct du ministère de la Police de la pensée.

    Voyez-vous mes chers amis contrariens, ces enfoirés de couples dans lesquels madame ne travaille pas doivent être attaqués. Je ne sais point trop quel danger ils peuvent représenter, je croyais naïvement qu’élever convenablement ses enfants pouvait être bénéfique pour le pays, que dès lors que l’un dans le couple s’arrête de travailler, c’est assez normal que les impôts du couple prenne en considération le nombre de personnes à charge par rapport aux revenus. Et quand il n’y a que papa qui travaille, forcément, cela fait moins d’argent par tête de pipe que si les deux travaillaient… D’où l’idée géniale et juste… de criminaliser ces familles car forcément, dans l’esprit de ces grands malades qui nous dirigent, l’homme emprisonne évidemment sa pauvre épouse à la maison pour s’occuper de la marmaille car il ne peut être qu’un prédateur pour la femme ! Il ne vient à l’esprit de personne que cela peut aussi être un choix d’une femme devenant mère que de s’occuper de ses enfants, ce qui me semble naturellement beaucoup plus digne d’intérêt que de se taper 35 heures payées au lance-pierre pour être vendeuse au smic dans un temple de la consommation… alors qu’il faut payer pendant de ce temps des modes de garde pour vos enfants !

    Favoriser l’emploi des femmes en période de… plein chômage !

    Je ne peux qu’adhérer au fait d’aider l’emploi des femmes, tout en sachant que l’on pourrait aussi philosopher très longuement sur le fait qu’il ne faut pas confondre travail par nécessité pécuniaire et travail par passion, et que si l’on peut considérer que l’oisiveté est un vice, la réponse n’est pas forcément le travail forcé et indispensable pour le salaire de subsistance qu’il procure, mais le travail-passion qui libère les énergies et la créativité pour le bien commun en dehors de toute considération financière. C’est une approche philosophique. Pas économique, je le concède.

    Bref, favoriser l’emploi des femmes, bravo. Lutter contre toutes les formes de discrimination, bravo. Mais soyons sérieux juste quelques instants. Cela est faisable lorsque les usines tournent à plein et que le marché du travail n’est pas sinistré. Aujourd’hui, il n’y a tout simplement pas de travail. Pour personne. Pour les femmes, comme pour les hommes.

    Ce constat permet d’aboutir à la conclusion suivante : l’égalité homme-femme dans la misère est assez facile à obtenir….

    Le gouvernement envisage donc sérieusement de pénaliser les couples où seul l’un des deux travaille. Voilà une idée brillante. En rendant plus pauvres ces familles et en les faisant payer plus d’impôts, on va forcer madame à retourner au turbin ! Point de choix mesdames. La Belle Kacem vous force à aller bosser car c’est jûûûste et votre liberté est à ce prix. Une femme qui glande c’est insupportable, élever ses enfants n’est pas considéré comme un travail à part entière. Élever les gosses des autres en revanche, ça, c’est du travail ! [...]

    Voilà la réalité pour ces grands malades. Aller taxer encore plus. Trouver sans cesse de nouvelles idées et voir ce qui peut passer dans l’opinion à chaque fois en habillant la pilule des plus beaux atours d’une justice quelconque. Cela peut être pour l’environnement, parce que l’environnement c’est bien hein… Cela peut-être pour l’égalité, parce que l’égalité c’est bien hein… Mais à chaque fois, le résultat est le même. On tape sur les familles et sur les classes moyennes puisque de toute façon, c’est là que nous sommes les plus nombreux !

    Peu importe le type de famille concerné, qu’elle soit recomposée, « classique » ou encore homoparentale, on frappe sur elles car elles représentent la grande masse solvable de ce pays. Alors elles seront ruinées.

    Ils sont malades, idéologiques, quasi religieux. Ils sont liberticides, agressifs, changent le sens des mots, s’attaquent à tous les aspects de notre vie privée et rentrent chez nous de force. En un mot : ils sont dangereux. Je parle de ceux qui nous dirigent, fussent-ils socialistes, votant des propositions de loi UMP ou inversement !"

    Michel Janva

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Plainte de 52 veilleurs contre les forces de l'ordre pour «faux en écriture publique»

    Alors que les rassemblements se multiplient à travers l'Hexagone, au rythme d'une cinquantaine par semaine, les « veilleurs » s'apprêtent à déposer une plainte pour « faux » contre les forces de l'ordre

    L'action des «veilleurs» n'a pas pris fin une fois la loi «mariage pour tous» votée. L'affrontement avec les forces de l'ordre non plus… Alors que les rassemblements pacifiques de ces citoyens se multiplient partout en France - un par mois à Paris et une cinquantaine chaque semaine en province -, les forces de l'ordre continuent de les talonner au plus près. Avec un nouvel incident dans la nuit de vendredi à samedi: 52 «veilleurs» ont été interpellés dans la capitale pour être conduits au commissariat. De 300 à 400 d'entre eux s'étaient réunis place de la Bourse pour lire philosophes et littérature, sur le thème «économie et dignité». Né de l'opposition à la loi Taubira, le mouvement, qui n'a pas vocation à s'y «cantonner», dit un des leurs, entend compter dans le débat public sur toutes les questions d'éthique et les enjeux de société.

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  • Assimilation, intégration ou société « inclusive » ?

    Le Rapport sur l’intégration
    Commandé par le premier ministre à des « experts » désignés, le Rapport sur l’intégration vient d’être déposé. Les réactions dans l’entourage du premier ministre furent aussi rapides que déçues. Selon le site de marianne.net, sous la plume de Nicolas Domenach le 15 décembre, « c’est pire qu’une erreur, c’est une faute. » Même les plus proches de Jean-Marc Ayrault se montrent, en privé, accablés par la publication sur le site de Matignon « d’un rapport irresponsable » sur l’intégration, sans parler de François Hollande lui-même, « exaspéré et par la forme et par le fond de cette affaire débile ».
    L’UNI de son côté lance immédiatement une pétition contre ledit rapport qui appelle les pouvoirs publics à « assumer la dimension arabe-orientale » de la France, ce qui, par exemple, passe à l’école par la réécriture des programmes scolaires, la valorisation de l’arabe ou l’autorisation du voile islamique.
    Claude Picard a adressé à Polémia un texte qui illustre assez bien les aberrations destructrices du rapport proposant au premier ministre de refonder la politique d’intégration, ce qui amènerait tout droit la France au régime tribal centrafricain.
    Aux lecteurs de le découvrir.
    La société « inclusive » est une nouvelle invention de la Gauche gaucho-bobo. On ne parlera plus d’assimilation ou d’intégration, termes qu’il nous faut définitivement oubliés, mais d’inclusion. C’est en tous cas la conclusion du « rapport pour la refondation de la politique d’intégration » commandé par le gouvernement socialiste. Nos petits révolutionnaires de salon ne chantent-ils pas dans leur vieille rengaine, l’Internationale : « Du passé faisons table rase » ?
    Rouges, roses, verts, même combat. La couleur change mais la sottise demeure. Il est vrai que pour la question des couleurs, ils en connaissent un rayon. Ne nomment-ils pas à l’envi, dans leurs associations communautaristes, « les noirs et les jaunes » ? Ou « les beurs » ? Ou « les musulmans et les juifs » ? Comme si l’origine ethnique, la religion ou la couleur de peau avaient une quelconque importance quand on veut engendrer des Français. Il y a des Français, point ! Ceux qui veulent s’intégrer ou s’assimiler.
    Mais, malheureusement, nos gaucho-bobos, croyant comme toujours à leurs vieilles lunes réformatrices qu’une meilleure intégration se fera en supprimant … l’intégration, veulent une nouvelle société où l’immigré aura les mêmes droits que l’autochtone qui, lui, devra s’adapter aux particularismes, sociaux et culturels, de tout nouvel arrivant. Sinon, attention, il y aura discrimination, voire racisme ! À côté de la culture française, les autres cultures devront être admises sur un même échelon de valeurs ; nos petits français en devenir, d’origines diverses, n’apprendront plus l’histoire de France mais une histoire réadaptée à leurs tempos. Plus question d’héritage collectif, un simple socle commun à minima, suffira. Or pour créer un lien et faire en sorte que ces enfants deviennent des citoyens français, fiers de leur nouvelle nation, il faut d’abord leur apprendre l’histoire de France. A moins de vouloir créer des citoyens n’ayant aucun sens patriotique. Plus de Patrie, plus de Nation, plus de Pays – c’est bien-là semble-t-il tout le sens du projet – où plus rien ne devrait logiquement séparer l’étranger du Français en termes de droits, et où il est spécifié qu’il faut : « Mettre fin à l’assignation sociale par héritage » …  Le  ministre de l’Intérieur, Manuel Valls n’a-t-il pas déjà supprimé le terme d’intégration par décret du 12 juillet 2013 en vue de la réorganisation de la gestion des flux migratoires ? Et le terme de Secrétariat général à l’immigration et à l’intégration a été remplacé par la « Direction des étrangers en France ». Nos internationalistes de tous poils en avaient rêvé …
    Que toutes les cultures puissent être intéressantes c’est incontestable, mais la culture étant l’élément fondateur d’une nation, d’une civilisation, il est dangereux de faire côtoyer en apprentissage plusieurs cultures sur un même territoire. Le multiculturalisme est un leurre car l’histoire est là pour nous le rappeler : à chaque fois qu’un peuple accueilli était suffisant en nombre, il imposait sa culture. Et si, en plus, le pays d’accueil ne protège pas et ne valorise pas sa propre culture, c’est autant de signaux envoyés pour que les derniers arrivants puissent penser qu’ils ont le droit d’exiger l’application, dans tout l’espace public, de leurs coutumes, leurs mœurs, leurs cultures, pour au final provoquer la chute de la Nation. La société inclusive que l’on nous prépare va mettre en place une formidable pétaudière car, en voulant préserver à tous prix toutes les diversités, elle va recréer un modèle de nation tribale comme au temps des Gaulois. Quel progrès !
    La spécificité de la France, contrairement à la tradition des pays anglo-saxon, a toujours été d’être assimilatrice et jusqu’à ce jour personne ne peut s’en plaindre : cela nous a évité bien des tensions communautaires et a plutôt bien marché pour l’intégration républicaine … tant que nous n’avions pas baissé la garde. La diversité peut être enrichissante tant que le pays d’accueil garde sa culture historique, conceptrice de la Nation et si cette culture demeure coutumière et valorisante.
    «  Une culture ne meurt que de sa propre faiblesse » disait André Malraux.
    À bon entendeur, salut !
    Claude PICARD, 15/12/2013
    http://www.polemia.com/assimilation-integration-ou-societe-inclusive/

  • Versailles Famille Avenir va constituer sa propre liste aux municipales

    L'association, que nous vous avions présentée dans ce post, publie ce communiqué :

    “L’association Versailles Familles Avenir s’est constituée afin de peser dans le débat des municipales de 2014 en demandant que la famille – fondement de la société – soit placée au cœur de la politique municipale.
    La famille, dans toutes ses composantes, subit actuellement des agressions inacceptables. Il est urgent de la défendre et de la réhabiliter tant au niveau national qu’au niveau local.

    Les très nombreux Versaillais dans tous les quartiers que nous avons consultés ont exprimé le souhait de voir émerger une alternative à la politique politicienne. Ils aspirent à une protection véritable des familles et des habitants.
    Après avoir consulté ces derniers mois les différentes parties prenantes, dont le maire sortant et son équipe, Versailles Familles Avenir a pris acte de l’impossibilité de mettre en avant une politique familiale de premier plan à Versailles avec les partis politiques traditionnels.
    C’est pourquoi, compte tenu de l’urgence de la situation, nous avons décidé de contribuer à la création d’une liste indépendante des partis politiques et constituée d’acteurs de la société civile de Versailles.
    Pour la famille, c’est la société civile de Versailles qui s’engage avec détermination dans l’action politique aujourd’hui !”

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La pensée de Hegel

    On a souvent comparé Hegel à Aristote, car le philosophe allemand avait lui-même conscience d'avoir pensé à tout et avoir tout englobé dans son « système ». À la différence d'Aristote, Hegel a quand même été celui qui a opéré une coupure entre la science et la philosophie. Certains thèmes hégéliens font partie de la culture philosophique et même de la culture tout court comme la ruse de la raison, la dialectique du maître et de l'esclave, l'esprit d'un peuple, l’État gestionnaire des contradictions de la société civile, la conscience malheureuse, le savoir absolu, la fin de l'Histoire, ...
    Lorsqu'on a étudié Hegel, il est même parfois difficile d'en sortir, tant sa vision du monde et de la société imprègne la nôtre ensuite. Son influence apparaît parfois de façon inattendue lorsque par exemple Sarkozy lisant le discours d'un conseiller déclarait que l'homme africain n'était pas entré dans l'Histoire. C'était là une vision typiquement hégélienne pour laquelle l'Afrique était restée en dehors de l'Histoire Universelle, l'homme n'étant pas sorti de son état naturel.
    L'Histoire
    Hegel est avant tout le philosophe qui a pensé l'Histoire. Ceci s'oppose à la philosophie traditionnelle qui a toujours recherché et conçu la Vérité comme atemporelle.
    Dans un schéma dialectique, le savoir se construit historiquement dans la pensée hégélienne à la différence de Husserl qui répondant à Heidegger déclarait : « Ach, Ich habe die Geschichte ganz vergessen » (Ah, j'ai complètement oublié l'Histoire). Dans la tradition philosophique, la connaissance de l'objet est hors de l'Histoire.
    La raison est la loi du monde. Les individus sont mus par l'ambition, l'orgueil, l'intérêt, la gloire mais cela n'est que « ruse de la raison » qui permet la marche rationnelle du monde.
    Pour Hegel, l'universel concret est le peuple. On peut parfois éprouver un malaise dans le contexte actuel où toutes les institutions internationales organisent la destruction des peuples. Pour le philosophe il existe l'esprit d'un peuple (Volksgeist). L'art en est une représentation puisqu'étant celui d'un peuple ainsi que la religion.
    Chez les Grecs anciens, il y avait une adéquation entre la religion vécue par les habitants de la Cité et le peuple. Dans le christianisme, il y a un déchirement entre le monde de l'au-delà et le temporel, d'où la conscience malheureuse du chrétien. La famille pour Hegel anticipe l'esprit d'un peuple. « La religion est une des choses les plus importantes dans la vie humaine, elle encadre la vie d'un peuple ». Hegel distingue religion privée (celle du christianisme) et religion d'un peuple (celle des Grecs anciens).
    En tout cas, un peuple à la différence du libéralisme n'est pas constitué d'individus-atomes mais est une organisation. La volonté générale l'emporte sur les volontés individuelles. Le philosophe aura aussi des écrits que l'on peut situer dans l'idéologie de la guerre. La guerre est une nécessité pour la survie des peuples : « Les peuples se constituent ainsi comme individuels et en tant qu'individuels ils affrontent d'autres peuples individuels ». La guerre devient la grande épreuve dans la vie d'un peuple.
    On est donc loin de Kant et de sa volonté d'une paix perpétuelle. Pour Hegel, une paix qui dure trop longtemps peut même perdre une nation.
    La guerre peut aussi aboutir à des empires, ce qui fait perdre aux peuples leur identité. Une fédération d’États a le même effet. On retrouve là l'influence de Herder.
    L’État
    L’État pour Hegel est la raison sur la terre. Il a pour rôle de réconcilier l'individu et la volonté générale. L’État est donc à la fois tyrannique et permet la liberté individuelle. Hegel distingue la société civile constituée par l'ensemble des individus et l’État : « L’État est le rationnel en soi et pour soi..., une fin propre immuable et absolue ». (Philosophie du droit)
    Hegel critique le contrat social de Rousseau car l’État n'est pas basé sur une somme de volontés individuelles. « Dans la mesure où c 'est l’État qui est l'esprit objectif, l'individu proprement dit n'a d'objectivité, de vérité, une Sittlichkeit (moralité) que pour autant qu'il est membre de l’État ». L’État est en lui-même une individualité. L'Esprit s'incarne dans l'Esprit de l’État. Il concilie la personne et l'universel.
    L'Art
    Hegel a écrit une œuvre monumentale sur l'Art : l'Esthétique. L'art est la manifestation sensible de l'Idée. En Grèce par exemple, les œuvres d'art exprimaient une représentation religieuse. L'art maintenant s'est désacralisé pour devenir l'objet de divertissement. L'art se coupe de son essence. Il y a donc une fin de l'art pour Hegel.
    Hegel rejette à la différence d'Aristote le principe d'imitation de la nature : « L'art doit se proposer une autre fin que l'imitation purement formelle de la nature ; dans tous les cas, l'imitation ne peut produire que des chefs d'œuvre de la technique, jamais des œuvres d'art ». (Esthétique)
    Dans l'art, il faut l'unité de la forme sensible et de l'idée universelle.
    La religion
    La religion exprime le génie et l'esprit d'un peuple. Hegel distingue religion subjective et religion objective. La religion subjective est celle du cœur et elle agit sur l'homme. La religion objective prend la forme d'un système.
    Pour Hegel, le christianisme est une religion privée et non une religion d'un peuple ou de la cité. Cette religion privée conduit à l'individualisme. Le philosophe critique le sentiment du péché. « La vie n'exige pas de s'occuper de soi-même et de ses péchés, mais de l'universel et des tâches qu'il réclame ». (Histoire de la philosophie)
    Le péché originel n'est que le stade de l'animalité que l'homme doit dépasser. Hegel a quand même une haute idée du christianisme : « Le contenu de la religion chrétienne en tant que le plus haut stade de développement de la religion en général coïncide parfaitement avec le contenu de la vraie philosophie ».
    La religion et la philosophie ont le même objet : l'absolu. Si la religion se sert d'une forme sensible, la philosophie conceptualise.
    La phénoménologie de l'esprit
    Cette œuvre publiée en 1807 décrit dans un processus historique les différentes étapes de la conscience depuis la conscience sensible jusqu'au savoir absolu. Hegel a commencé à créer un système philosophique qui a l'ambition de couvrir toute la connaissance. En plus d'un processus historique, la dialectique servira à penser les contradictions. On sort donc de la logique classique et de son principe de non-contradiction.
    La conscience se trouve entre la certitude sensible et les catégories qui donnent sens au monde.
    Hegel part de la conscience de soi et de la conscience de l'autre. Dans la conscience de l'autre s'opère une lutte à mort pour la reconnaissance. On a dans ce livre la fameuse dialectique du maître et de l'esclave.
    Une des étapes dans le processus de la connaissance est la religion qui n'est pas un stade suprême. La dernière étape sera le savoir absolu. On arrive à la réconciliation de l'être-en-soi et de l'être-pour-soi.
    Le prolongement politique de l'hégélianisme
    Il y a une interprétation politique de Hegel qui a eu toute une réflexion sur l'Histoire, le droit, la société ...
    Il a existé ce qu'on a appelé les hégéliens de droite et de gauche. L'hégélien de gauche le plus célèbre fut Karl Marx qui a repris la dialectique hégélienne pour expliquer l'Histoire, l'économie et les contradictions de la société capitaliste.
    Pour Hegel, l'Histoire s'est faite de l'Orient à l'Occident en passant par les Grecs, les Romains et les peuples de l'Europe occidentale. Marx a surtout analysé les modes de production : le mode de production asiatique, puis antique, féodal, capitaliste, communiste... la fin de l'Histoire chez Marx correspondant à l'effondrement du capitalisme.
    Les hégéliens de droite appartiennent surtout à la droite conservatrice même s'il peut aussi exister une lecture fasciste de Hegel. À l'époque de Marx et Engels, Hegel passait pour réactionnaire. « Hegel lui-même, malgré les éclats de colère révolutionnaire assez fréquents dans son œuvre, paraissait somme toute pencher davantage du côté conservateur ». « Système de Hegel élevé en quelque sorte au rang de philosophie officielle de la royauté prussienne » (Ludwig Feuerbach, Engels).
    Il existe tous les possibles politiques à partir d'une lecture de Hegel.
    Patrice GROS-SUAUDEAU

  • La Seconde Guerre mondiale était décidée avant l’invasion de la Pologne

    Sotheby’s mettra aux enchères, dans quelques semaines, un brouillon du discours lu par le roi George VI pour annoncer l’entrée du Royaume-Uni dans la Seconde Guerre mondiale.

    Le document est daté du 25 août 1939, soit une semaine avant que le IIIe Reich n’envahisse la Pologne.

    Il apparaît donc que, contrairement à la version officielle, le Royaume-Uni n’est pas entré en guerre en raison de l’invasion de la Pologne, qui n’a fourni qu’un prétexte, mais pour d’autres motifs.

    http://www.voltairenet.org/article181398.html

  • Les Bonnets Rouges annoncent les « états généraux de Bretagne »

     

    bonnets-rouges-quimper-MPI

    Christian Troadec, maire DVG de Carhaix (Finistère) et l’un des principaux responsables du mouvement des Bonnets Rouges a fait savoir que le mouvement des Bonnets Rouges organisera le 8 mars prochain les « états généraux de Bretagne ».

    Une trentaine de comités locaux se sont déjà créés. Chacun d’eux transmettra ses cahiers de doléances afin qu’une synthèse soit approuvée durant ces « états généraux de Bretagne », sans nul doute bien différente du « Pacte d’avenir pour la Bretagne » signé par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.

    Le mouvement des Bonnets Rouges, fort de ses succès de Quimper et de Carhaix, poursuit la mobilisation et se structure.

    http://medias-presse.info/les-bonnets-rouges-annoncent-les-etats-generaux-de-bretagne/3839

  • Les attentats de Mandela

    Voici un bilan de l’organisation terroriste Umkhonto we Sizwe (la branche militaire de l’ANC), dirigée par Mandela, pour les seules années 80.


    cliquer sur l’image pour agrandir

    http://www.contre-info.com/

  • 200 voitures de la Manif pour tous contre la familiphobie à Bordeaux

     

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    5http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Centrafrique : l’étrange comptabilité de François Hollande

    Le chef de l’Etat prétend que l’opération Sangaris ne coûtera rien à la France

    (Article paru dans L’Opinion lundi/mardi)

    L’opération militaire en Centrafrique « ne devrait rien coûter à la France », a assuré le président de la République, lors de son entretien samedi avec TV5, France 24 et RFI.

    Largement reprise dans la presse, cette déclaration est, pour l’heure, sans aucun fondement. C’est un simple voeu pieux. François Hollande croit, ou feint de croire, que nos partenaires européens vont régler la totalité de la facture de l’opération Sangaris. « Nous avons un Conseil européen le 19 et 20 décembre qui doit traiter de l’Europe de la défense. Je dirai à nos partenaires qu’il nous faut constituer un fonds financier qui permettrait de couvrir ces opérations », a-t-il expliqué.

    Si les Vingt-huit acceptaient cette proposition française, ce serait une première et une évolution considérable de la politique étrangère et de sécurité commune. On n’y est pas. D’autant que l’opération franco-africaine n’a fait l’objet d’aucune décision de l’Union européenne et qu’elle devrait donc être validée a posteriori... Selon nos informations, Paris n’a pas formellement sollicité ses partenaires européens pour participer à l’opération Sangaris et ils n’en ont été officiellement informés à Bruxelles que le 28 novembre. [...]

    La suite sur Secret Défense

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Centrafrique-l-etrange