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  • Marion Maréchal – Le Pen n’a pas « une conception ethniciste de la France »

    Le sujet est suffisamment grave pour que les positions de chacun soient connues. Surtout que Marion Le Pen a, chez un certain nombre de nationalistes, le rôle de « pendant de droite » à Marine Le Pen, et qu’elle incarne un FN « conservateur ».

    Lu sur le site du Renouveau français :

    « Sur la question de l’identité française, Marion Maréchal – Le Pen, député FN, s’est exprimée le 16 décembre dernier. Au-delà de ses qualités propres, la conception de l’identité française qu’elle a évoquée ce jour est trop gravement erronée pour ne pas être relevée.

    Comme RMC-BFMTV lui rappelait fielleusement les propos de Jean-Marie Le Pen en 1996 sur « l’inégalité des races », le député du Vaucluse a répondu: « je ne crois pas en cela car je n’ai pas une conception ethniciste de la France. »
    C’est-à-dire que pour Marion Le Pen, l’identité ethnique de la France n’a pas d’importance, la France est un « contrat ».
    On retrouve là précisément la confrontation entre les deux conceptions de la nation :
    - d’un côté, la nation vue sous son aspect charnel, réel, envisagée comme un peuple uni par des liens de sang, par la filiation, l’héritage : c’est la conception traditionnelle, réaliste ;
    - de l’autre, la France vue comme une abstraction, une communauté d’individus unis au mieux par l’Histoire, sinon par l’idéologie : c’est la conception idéaliste, républicaine, répandue par la Révolution (maçonnique) française.

    Marion Le Pen clarifie sa position : « Je considère que la France est un miracle historique composé de peuples très différents du monde entier [?!], avec des cultures très différentes et que le miracle de la République française c’est d’unir par un destin commun, par les valeurs de la République [sic], des peuples qui ont des cultures, des modes de vie, des langues, des couleurs de peau différents. Je n’ai aucun souci avec ça, j’ai simplement des exigences simples: à Rome, fais comme les Romains ».

    On ne sait toujours pas précisément ce en quoi consistent ces « valeurs républicaines » dont parlent à foison tous les politiciens : est-ce le libéralisme (philosophique, moral et économique) ? L’égalitarisme (qui aboutit par exemple au pseudo mariage homosexuel) ? La déchristianisation ? Le meurtre des enfants à naître ? Le déracinement et le jacobinisme ?

    Par ailleurs, tous les partisans d’une France métissée sont contraints de faire mentir l’histoire : la France a une identité ethnique affirmée depuis l’époque gauloise, avant la naissance du Christ, et n’a pas subi de vague de métissage conséquente jusqu’à ces dernières décennies.
    La colonisation romaine n’a en effet pas eu d’impact ethnique (mais culturel). Les invasions germaniques des IVe-Ve siècles – notamment franque – ne représentaient qu’une petite minorité numérique par rapport au peuplement gaulois, et par ailleurs ces Germains étaient extrêmement proches, racialement, des Gaulois.
    Depuis lors (hormis une implantation nordique en Normandie), c’est-à-dire depuis que la France est constituée en nation, elle n’avait pas subi d’immigration significative et de modification de son peuple ; il n’y eut que des phénomènes marginaux.

    Face à l’unanimité de la classe politique contre la défense de l’identité française, il est urgent et vital de faire entendre un son de cloche différent ! »

    http://www.contre-info.com/marion-marechal-le-pen-na-pas-une-conception-ethniciste-de-la-france

  • Les bonnes nouvelles du front démographique russe

    Les bonnes nouvelles du front démographique russe En novembre dernier j’écrivais un article soulevant la question de savoir si la population russe allait finalement augmenter en 2013 pour la première fois depuis 1991, une augmentation naturelle (solde des naissances moins les décès) et sans prendre en compte l’immigration.
    Les derniers chiffres de la situation démographique pour les 11 premiers mois de 2013 sont enfin sortis et confirment que 2013, brisant tous les pronostics démographiques, devrait en effet voir une hausse naturelle de la population.
    Novembre 2013 a vu 151.662 naissances contre 157.272 en novembre 2012, soit 5.610 naissances en moins, pendant que le nombre de décès a lui considérablement diminué, passant de 153.462 en novembre 2012 a 145.823 en novembre 2013 soit 7.639 décès en moins.
    Les 11 premiers mois de 2013 ont vu 1.743.278 naissances contre 1.744.197 naissances pour les 11 premiers mois de 2012 (919 naissances de moins) et 1.720.628 décès contre 1.739.597 décès pour les 11 premiers mois de 2012 soit 18.969 décès de moins.
    Depuis le début de cette année la population a donc augmenté de 22.650 habitants et il semble évident que le mois de décembre n’inverse pas la tendance : la population russe devrait naturellement augmenter en 2013, plausiblement de 15 a 20.000 personnes. Sur les 10 premiers mois de l’année l’apport migratoire (séjour, résidence, naturalisation) s’est monté à 244.791 individus.
    La répartition démographique est la suivante, en comparaison de la même période pour l’année précédente :
    Le District Fédéral central de la Russie a connu 402.892 naissances (contre 403.889 sur les 11 premiers mois de 2012) et 485.936 décès, contre 490.379 décès sur les 11 premiers mois de 2012.
    Le District Fédéral du Nord-ouest du pays a lui connu 153.978 naissances (contre 152.612 sur les 11 premiers mois de 2012) et 168.671 décès contre 171.705 décès sur les 11 premiers mois de 2012.
    Le District Fédéral du Sud du pays a lui connu 160.145 naissances (contre 160.430 sur les 11 premiers mois de 2012) et 167.797 décès contre 170.036 décès sur les 11 premiers mois de 2012.
    Le District Fédéral du Caucase du Nord a lui connu 151.322 naissances (contre 152.105 sur les 11 premiers mois de 2012) et 70.038 décès contre 71.819 décès sur les 11 premiers mois de 2012.
    Le District Fédéral de la Volga a lui connu 363.027 naissances (contre 362.591 sur les 11 premiers mois de 2012) et 381.228 décès contre 380.071 décès sur les 11 premiers mois de 2012.
    Le District Fédéral de l’Oural a lui connu 169.105 naissances (contre 168.577 sur les 11 premiers mois de 2012) et 138.359 décès contre 140.181 décès sur les 11 premiers mois de 2012.
    Le District Fédéral de Sibérie a lui connu 263.039 naissances (contre 264.115 sur les 11 premiers mois de 2012) et 236.2732 décès contre 240.328 décès sur les 11 premiers mois de 2012.
    Le District Fédéral d’Extrême Orient enfin a vu 79.770 naissances (contre 79.878 sur les 11 premiers mois de 2012) et 72.326 décès contre 75.078 décès sur les 11 premiers mois de 2012.
    La population ne diminue donc pas (naissances > décès) dans les District Fédéraux du Caucase du Nord, de l’Oural, de Sibérie et d’extrême Orient, sauf dans ce dernier cas au Birobidjan et dans la région de Vladivostok. Notons que l’Oblast de Tioumen, le plus riche de Russie, a connu pour les 11 premiers mois de 2013 55.045 naissances et 26.442 décès.
    2014 devrait vraisemblablement voir une légère baisse du volume de naissances et une baisse continue du nombre de décès, entrainant peut être de nouveau une faible hausse naturelle de population, a l’instar de 2013.

    Alexandre Latsa

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFllZVuklyadaVVzbB.shtml

  • Ce qu’une loi a fait, une autre peut le défaire

    Editorial d'Aymeric Pourbaix dans Famille chrétienne :

    E"Ce qu’une loi a fait, une autre peut le défaire, même trente ans après. Pour la première fois en Europe, la loi espagnole s’apprête ainsi à restreindre l’accès à l’avortement. Preuve que le sens du mot « progrès » peut être inversé…  Car l’avenir n’est pas écrit. Il n’y a pas de fatalité pour que, en France, soient votées en 2014 d’autres lois qui transforment la civilisation, parce qu’elles boule­versent la vie et la mort.

    Il ne s’agit pas pour autant de retourner à un âge d’or. Nous ne sommes pas les gardiens d’une société idéalisée, nous voulons construire celle de demain, et sur du roc. Mais pour susciter la confiance dans une société qui en manque tant, il faut nous appuyer sur ce qui demeure, sur ce qui a résisté à l’usure du temps, en définitive, sur ce qui est éternel.

    L’Église croit au progrès pour les sociétés humaines, elle y a même contribué plus que quiconque depuis deux mille ans. Mais il faut rompre avec la croyance révolutionnaire et magique en un progrès linéaire, ce qui reviendrait à « demander au temps de tenir les promesses de l’éternel » (Gustave Thibon). Après la Première Guerre mondiale, dont nous célébrerons le centenaire cette année, Paul Valéry avait eu ce mot révélateur : « nous autres, civilisations, savons maintenant que nous sommes mortelles  ». C’est toujours vrai. Ce dont il s’agit, c’est désormais de nous élever contre la régression qui menace, comme l’affirmait récemment un philosophe tirant les leçons du vaste mouvement social et familial né il y a un an.

    Tout cela ne dépend pas du hasard, mais de chacun de nous. Et également d’avoir la sagesse d’accepter que le redressement de notre pays demandera du temps, de la patience. Comme l’ont montré les moines, qui ont façonné nos paysages et notre civilisation à travers les siècles, même les plus troublés, au prix d’efforts répétés. Et toujours en donnant la première place à la recherche de Dieu.

    Si le temps est bien « un messager de Dieu » , comme le soulignait saint Pierre Favre, fraîchement canonisé par le pape, cela suppose de nous arracher à nos désirs d’efficacité immédiate et de connexion permanente, pour nous attacher à des joies plus profondes et durables : la véritable culture, qui se traduit par la lente élévation de l’âme, de l’esprit et du cœur. En 2013, la France a montré qu’elle possédait un terreau fertile : sa jeunesse. Il reste à cultiver ce germe de renaissance. Aujourd’hui, ce sont les âmes qui sont en friche, comme autrefois les terres.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Art dit « contemporain » : arrêtons de financer le glauque et les escrocs

    L’Agrif de Bernard Antony s’en était félicitée à juste titre, le 21 novembre dernier, «après 5 ans de procédure et grâce au talent de son avocat maître Jérôme Triomphe », l’Alliance a obtenu «la très ferme condamnation de l’exposition atroce l’Infamille et du Frac de Lorraine ». «Le TGI de Metz a condamné ce Frac Lorraine au nom de la protection des mineurs contre des spectacles d’une grande brutalité, portant gravement atteinte à la dignité humaine. Le TGI a déclaré le Président du Frac responsable de l’exposition, condamné le Frac à régler à l’AGRIF un euro symbolique, et 3000 euros plus les dépens. » Les Frac, rappelons-le, sont les Fonds régionaux d’art contemporain, des Fonds régionaux d’acquisitions culturelles,  que  Jack Lang a créé en 1982. Un réseau financé par les contribuables, très majoritairement pour promouvoir l’art « moderne » le plus déraciné et contraire à l’identité européenne. Dans le cas qui nous intéresse ici,  le FRAC de Lorraine reçoit 700 000 euros de la Région et 500 000 euros de l’Etat…

     Une victoire qui est aussi celle de l’élue régionale FN Françoise Grolet. Elle  fut la première à réagir à cette exposition scandaleuse que le président socialiste Jean-Pierre Masseret n’a pas voulu interdire, lui a-t-il répondu à l’époque, pour ne pas passer pour un «censeur». Les élus de « droite » UMP avaient préféré quant à eux, regarder ailleurs…« L’Infamille », exposition (gratuite et ouverte aux mineurs) située dans les locaux du Frac Lorraine,  dans  le bel hôtel St Livier à Metz, fut visitée par Françoise qui en livra un compte-rendu éclairant.

     « Dans une salle, l’artiste Gina Pane se taillade les lèvres au rasoir à côté d’un corps nu féminin (sa mère ?). Dans la deuxième salle, deux écrans présentent l’artiste Patty Chang en train d’embrasser sur la bouche sa mère et son père, tous pleurent à chaudes larmes, en fait le film est passé à l’envers et ils sont en train de régurgiter un oignon.»

     «Dans la troisième salle, consacrée à Eric Pougeau, trente-trois mots affichés au mur  (…). Florilège des premières phrases : «Nous allons faire de vous nos putes… vous violer… vous sodomiser et vous crucifier… vous coudre le sexe… vous tuer par surprise… vous pendre et baiser vos cadavres… filmer votre mort… ». Françoise Grolet s’était épargnée la visite de deux autres salles, où des artistes exposaient  «des vidéos mettant en scène des incestes…».

     Cette victoire judiciaire a été saluée par l’élue FN : «j’ai confiance dans la justice de mon pays quand elle pose clairement les limites de ce qu’on peut dire ou pas. J’appelle le peuple français à son tour, lors des élections de 2014, à juger aussi sévèrement les élus qui dilapident leurs impôts, et se font complices de la dégradation de notre société. Les Lorrains et les Messins peuvent compter sur notre vigilance pour défendre la famille, cellule de base de notre société, et l’utilisation judicieuse de l’argent des citoyens».

     Une même volonté exprimée notamment par le directeur de campagne de la liste FN-RBM pour les élections municipales à Reims,  Jean-Claude Philipot. Cela lui a valu une attaque en règle de l’Union-Ardennais le 2 décembre dernier. Le frontiste a en effet osé écrire au sujet des « peintures » exposées par  le  Frac de Champagne-Ardenne qu’il s’agissait de « pseudos œuvres qui pourraient parfois être réalisées par un enfant de 5 ans voire par un animal auquel on aurait mis de la peinture sur les pattes et la queue »…

     « Autant de réalisations poursuit-il, qui viennent engraisser les artistes gauchistes petits copains des uns, ou simplement adulés par les autres (…). Pseudo œuvres d’art (…) dont vous ne voudriez pas dans votre jardin mais devant lesquelles les bobos de la gauche caviar ou plus simplement les snobs s’extasient pour faire moderne et se distinguer de ce peuple qu’ils méprisent et qui trouve affreux  ces machins.» « Mais, au fait, des  œuvres  de ce type sont même installées dans nos rues de Reims (…) Cf les espèces de totem de Christian Lapie disposés en plusieurs endroits de Reims par la municipalité Hazan ».

    Et l’article de L’Union de citer ce commentaire à côté de la plaque de la directrice du Frac, Florence Derieux : «Ce sont des gens (du FN-RBM, NDLR) qui agitent la peur de l’autre et l’intolérance comme arguments de vote. Ils ne changent pas ». « L’intolérance à fleur de peau! » affirme lui aussi le quotidien.  « Le vocabulaire de Jean-Claude Philipot est violent. Le vernis du nouveau style du FN ne tient pas longtemps.(…). N’en déplaise à ceux qui voudraient le faire passer pour un parti normal. Faut-il se réjouir de tels dérapages ? »(sic).

     Le 7 décembre Les Inrocks s’arrêtait sur les propos de Jean-Claude Philippot et la victoire remportée par l ’Agrif et le FN dans l’affaire du Frac Lorraine évoquée plus haut. L’article mis en ligne estimait que les arguments contre l’escroquerie budgétivore d’un certain art contemporain « prennent ici appui sur une relecture toute personnelle d’une histoire de l’art qui aurait sombré dans la décadence avec le mouvement dadaïste (on vous passe les détails), sont les mêmes resservis d’années en années par les détracteurs de l’art contemporain et les fractions extrémistes. Rien de nouveau sous le soleil donc.»

     «(…) Alors on a vraiment changé au FN ? Pas vraiment, si l’on se réfère aux très nombreuses attaques menées depuis des années contre l’art contemporain par des groupuscules d’extrême droite, toutes liées de près ou de loin au FN » ( ???).

     Et les Inrocks de dresser l’’inventaire de la nébuleuse réactionnaire, citant notamment, « la pétition en ligne, contre l’exposition Takashi Murakami (en 2010) au Château de Versailles», «dans laquelle les nombreux signataires  dénonçaient la pollution visuelle, le désordre mental et la vulgarité érigée en prétendue œuvre d’art.» Pétitionnaires «ancrés dans une droite ultraréactionnaire, proche du FN» s’inquiétait gravement Jean-Jacques Aillagon, «à l’époque le Président du Château de Versailles.»

     « Sans oublier les newsletters intempestives (sic)  de Nicole Esterolle, animatrice depuis 2010 du blog Le Stroumpf Emergent qui, dans sa dernière missive postée à l’occasion du Congrès du Cipac, la Confédération des professionnels de l’art contemporain réunie fin novembre à Lyon, dénonçait la volaille bureaucratique caquetante à tout va, asservie aux grands réseaux d’intérêts de pouvoir et d’argent, a complètement dévoyé ou détruit les bons mécanismes de reconnaissance et de légitimation qui ont fait notre patrimoine artistique ».

     Bruno Gollnisch approuve et se félicite de ce sursaut, lui qui bataille pareillement depuis des années contre cette mafia des cultureux qui sont à l’Art véritable ce que les chaines de restauration rapide américanomorphe sont à la gastronomie.

     Nous le notions il y a quelques années sur ce blog, ce prétendu «art contemporain », cette culture à la mode reflètent la pathologie d’une civilisation en déclin. «Art contemporain» qui ne prospère que grâce au matraquage idéologique médiatique, à  l’application proprement subversive, au domaine de l’esthétique et de l’Art du principe Tout égale tout. Un véritable terrorisme intellectuel, relayé et pratiqué par un microcosme parisien érigé en intelligentsia, et qui prétend régenter, selon ses fantasmes,  l’ensemble des goûts de la communauté populaire.

     Nous rapportions les propos d’E. Marsala qui notait  à propos de « la grande mystification de l’art contemporain» que ce qui «distingue fondamentalement » celui-ci de « toutes les formes artistiques antérieures, c’est qu’il n’existe pas sans un copieux discours justificatifs sur ses dogmes, ses rites et ses divinités principales.»

     «Un Caravage, un Titien, un David, un Courbet n’avaient pas être expliqués pour s’imposer à tous, Courbet n’avaient pas à être expliqués pour s’imposer à tous, non seulement comme de l’art, mais comme des chefs-d’œuvre. En revanche sans ces discours grotesquement érudits sur l’intention de l’artiste, sa vie, son parcours, ou sa place supposée dans l’histoire de la modernité, un urinoir de Duchamp, une conserve de caca de Piero Manzoni, un aspirateur de Jeff Koons ou une armoire à pharmacie de Damien Hirst ne sont rien d’autre qu’un urinoir, une boîte à merde, un aspirateur et une boîte à pharmacie »…

    Et bien dans le mesure du possible, le FN fera en sorte que ces faquins, grotesques, prétentieux et vides qui tapent les Français au portefeuille,  cèdent la place à des artistes authentiques, talentueux et « modernes ». Car il y en a, écartés par ce Système des circuits de légitimation, et qui œuvrent loin des coteries car ne se soumettant pas à l’idéologie nihiliste dominante.

    http://www.gollnisch.com/2014/01/03/art-dit-contemporain-arretons-de-financer-le-glauque-et-les-escrocs/

  • Hollande ou la musique sans les instruments

     

    140102Pourquoi éprouvons-nous le sentiment que notre nullissime président s'illusionne sur les moyens dont il dispose en Afrique ? Pourquoi pressentons-nous quelque catastrophe à venir dans ses contacts mirifiques dans la péninsule arabique ? Faut-il incriminer le pessimisme de nos natures ? Faudra-t-il bientôt nous jeter en prison pour islamophobie ?

    Nous ne devons pas perdre de vue en effet que toute l'esbroufe, qu'il agite à l'extérieur, reste essentiellement destinée à camoufler ses échecs intérieurs. Mais, puisqu'à son petit niveau le p. de la r. se trouve engagé dans un processus de chef de guerre et de grand diplomate, ne résistons pas à la tentation de lui administrer quelques leçons d'histoire à l'usage de son petit ersatz d'impérialisme.

    On devrait donc se souvenir d'abord que le triomphalisme ne suffit jamais à établir sa durabilité. Au contraire : à propos des colonies, le pouvoir républicain n'a jamais autant parlé d'Empire, en France, qu'en 1938.

    Les lecteurs de Thucydide ne peuvent oublier non plus que le plus fameux discours de Périclès sur la gloire d'Athènes se situe à la fin de la première année de sa funeste guerre contre Sparte, qui allait provoquer la chute de son hégémonie sur les cités grecques.

    Ne diabolisons inutilement ici ni le mot, ni le concept d'empire : la chose revient régulièrement, sous des formes ou sous des masques différents, au gré des aléas historiques.

    J'avoue même ici mon admiration, peut-être même une inguérissable nostalgie, pour le plus durable de tous : l'empire romain d'Orient. Il avait été frappé à mort par la trahison de la IVe croisade en 1204, après 900 ans de rayonnement. Paradoxalement ce furent les pillages opérés lors de cette opération honteuse qui répandirent sa semence civilisatrice dans toute l'Europe. Mais son agonie ne se termina que deux siècles et demi plus tard, en 1453. Le dernier empereur mourut ainsi, héroïquement, presque seul, défendant ses remparts les armes à la main, abandonné d'une insouciante chrétienté. Trois siècles plus tard cet empire que nous appelons byzantin sera calomnié, par les légendes de ce que nous appelons les "Lumières". (1)⇓

    À côté de ce drame, ceux que nous avons vécus, celui de l'ancien empire français, créé par la Troisième république, et liquidé par la Cinquième, même s'ils ont laissé dans les cœurs et dans les vies d'une partie de nos générations des traces inaltérables, peuvent donc paraître plus passagers au regard de la Grande Histoire.

    Contentons-nous de suggérer, aux princes qui nous gouvernent aujourd'hui, un regard sur le seul "impérialisme" qui semble les préoccuper. Ils en gardent la rancœur depuis l'époque de leurs jeunesses où ils flirtaient avec le gauchisme et/ou avec le stalinisme : ils haïssent par conséquent l'influence des États-Unis.

    L’essor de celle-ci n'est devenu perceptible en Europe qu'au gré de ses interventions sollicitées dans les deux guerres civiles européennes. Pour nous, cela débute par notre faute d'Européens, par cette tragédie de 1914, dont nous nous apprêtons à commémorer le centenaire.

    Mais, avant de devenir visible sur le Vieux Continent, la puissance nord-américaine avait commencé à se développer dans le Nouveau Monde. Jusqu'au début du XIXe siècle, la force et la richesse semblaient plutôt le partage de l'Amérique espagnole : et il faut attendre 1848 pour que le Texas, le Nouveau-Mexique et la Californie changent de souveraineté.

    Un siècle après le traité de Guadalupe, était signé à Rio-Janeiro le 2 septembre 1947 un Traité interaméricain d'assistance réciproque. Quelques rares pays ont fait défection Cuba, certes, et plus récemment la Bolivie, le Nicaragua, l’Équateur et du Venezuela. Globalement, plus de 60 ans plus tard, le système perdure.

    Au départ, l'idée faisait bondir les staliniens. En France, un article signé Pierre Courtade allait immédiatement la stigmatiser : "Truman à Rio, écrira-t-il dès le lendemain dans l'organe central du parti communiste français, définit la "doctrine" de l'impérialisme américain. (2)⇓

    L'article entier mériterait d'être cité. Il ironise sur Kennan définissant celui-ci comme "l'inventeur d'un système pour venir à bout du "communisme", qu'il a exposé dans une revue américaine au mois de juillet dernier et qui peut être considéré comme la doctrine officielle du Département d'État en ce qui concerne le plan Truman."

    Cette doctrine et ce plan se sont révélés victorieux au terme de la guerre froide, gagnée par l'occident sous Reagan.

    Comment son prédécesseur s'exprimait alors ? La mémoire n'a en général enregistré que le discours initial prononcé à Waco en mars 1947.

    Mais celui qu'il tint dans la métropole brésilienne en septembre précisait mieux encore ce qu'on appela sa "doctrine":

    "Nous sommes décidés à rester forts, déclarait-il. Notre puissance militaire sera maintenue pour témoigner du sérieux avec lequel nous envisageons nos obligations. (...) Le vieux monde est épuisé, sa civilisation en péril. Nous ne pouvons pas compter sur ceux qui sont plus faibles que nous pour bâtir une paix qui nous profite. Il leur faut l'appui des forts."

    Il existe donc une très grande différence entre Truman et Hollande. Elle peut se résumer et se mesurer notamment à la comparaison des budgets militaires respectifs. Jusqu'à Obama les dirigeants américains ont toujours su maintenir le leur, contre vents et marées. Depuis 1962, tous les dirigeants de la Cinquième république, au contraire, ont constamment, d'année en année, fait baisser leur effort de défense.

    Ceci nous amène donc, pour parler plus crûment encore, à citer Bismarck : "la diplomatie sans les armes, c'est la musique sans les instruments."

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2014/01/hollande-ou-la-musique-sans-les-instruments.html

    Apostilles

    1) aux absurdités voltairiennes et aux complilations antichrétiennes de Gibbon, on doit évidemment préférer la réhabilitation de "l'Empire byzantin" par Charles Diehl.
    2) cf L'Humanité du 3 septembre 1947.
  • Méridien Zéro #170: "Récap actu 2013"

    Ce vendredi, les membres de l'équipe des panoramas actu pas en ruve l'actualité de 2013.

    Au programme : La manif pour tous, François Hollande, la Libye, l'ANI, la Grèce, Goldman-Sachs ...

    A la barre : Lt Sturm

    A la technique : Lord Orlan

    2013, manif pour tous, fn, syrie, égypte, grèce

    DIFFUSION DE L’ÉMISSION LE VENDREDI 3 JANVIER

  • Asia Bibi écrit au pape

    La mère de famille catholique de cinq enfants, emprisonnée depuis plus de 4 ans après une accusation de blasphème au Pakistan, a écrit au pape François.

    A« A Sa Sainteté le pape François : au nom de notre Seigneur Tout Puissant et Glorieux, moi Asia Bibi je voudrais vous exprimer ma plus profonde gratitude, à Dieu ainsi qu’à vous, Saint-Père ».

    « J'espère que chaque chrétien a pu célébrer Noël dans la joie. Comme beaucoup d'autres détenus, j'ai moi aussi fêté la naissance du Seigneur dans ma prison de Multan, ici au Pakistan ».

    « J'aurais aimé être à Saint-Pierre pour Noël et prier avec vous, mais j'ai confiance dans le plan de Dieu pour moi et peut-être qu'Il voudra réaliser cela l'an prochain ».

    « J'ignore combien de temps je pourrai tenir. Si je suis encore en vie, c'est grâce à la force que vos prières me donnent » « je veux simplement me confier à la miséricorde de Dieu, qui peut tout. Lui seul peut me libérer. »

    « ma cellule est sans chauffage et ma porte est incapable de me protéger du froid glacial, les mesures de sécurité non plus ne sont pas suffisantes, je n'ai pas assez d'argent pour mes besoins quotidiens et comme je suis loin de Lahore ma famille ne peut pas m’aider ».

    « Je sais que vous priez pour moi de tout votre cœur. Cela me donne confiance qu’un jour ma liberté sera possible ».  « Asia Bibi, votre fille dans la foi ».

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • L'antiracisme, avatar de la Révolution

    « Le communisme du XXIe siècle », c’est ainsi que le philosophe Alain Finkielkraut a qualifié l’antiracisme.
    Dans un vigoureux pamphlet, Renaud Camus explore cette définition dans toutes les directions. Il trouve entre les deux idéologies bien des parentés dans la pratique du terrorisme intellectuel. Comme il était interdit, sous peine de passer pour “fasciste”, de dénoncer et de combattre le communisme, au temps où sa Mecque se trouvait à Moscou, autant combattre l’antiracisme vous expose-t-il à être dénoncé comme raciste, ce qui clôt toute discussion. Mais Renaud Camus montre que l’on peut parfaitement condamner le racisme tout en rejetant un antiracisme qui prétend régir le monde de la pensée. Est raciste aujourd’hui, explique l’auteur « tout ce dont l’antiracisme décide que ce l’est, à commencer bien sûr par tout ce qui se permet de contester son pouvoir ».
    Négation de la civilisation
    L’antiracisme en vient à nier toute différence, toute supériorité. « Ce sont des pans entiers de la connaissance, de la culture, du savoir accumulé de l’espèce, qui sont ainsi récusés, mis à bas, enterrés ». On en vient à la négation de la civilisation. C’est le « réensauvagement de l’espèce ». Le sauvage est d’abord considéré comme l’égal, puis comme supérieur au civilisé.
    Comment en est-on venu là ? L’auteur répond : « L’organisation de l’ignorance, l’enseignement de l’oubli, l’ensauvagement scolaire, l’imbécillisation cathodique étaient absolument indispensables, une condition préalable sine qua non à l’instauration de la société antiraciste telle que nous la voyons prospérer sous nos yeux. »
    Renaud Camus note néanmoins une différence notable avec le communisme du XXe siècle : « ... le communisme, même dans les pays où il s’est exercé le plus longuement, n’a coïncidé, bien loin de là, ni avec un effondrement du système éducatif, ni avec une répudiation de l’héritage culturel ». L’antiracisme est un reniement de soi de la part des sociétés occidentales.
    Face aux grandes invasions
    L’auteur fait une juste analyse d’un phénomène mental qui ronge nos sociétés. On y ajoutera deux remarques. D’abord nombre d’individus du tiers-monde, loin de vouloir la disparition de nos sociétés et de leur civilisation, cherchent à s’y intégrer, à faire leur notre patrimoine culturel, nos habitudes sociales, nos connaissances techniques. Cela ne garantit pas la survie de notre civilisation. De la même façon les peuples “barbares” implantés sur les frontières de l’empire romain au Ve siècle et cherchant à imiter les usages de Rome n’ont réussi qu’à les singer, et l’empire s’est effondré... Lorsque l’ordre politique a disparu, la civilisation s’est effondrée. Son souvenir s’est alors réfugié dans les monastères grâce à qui, par la suite, on a redécouvert les hautes leçons de l’Antiquité grecque et romaine. Au départ, il y a eu le renoncement des populations gallo-romaines, hispano-romaines, etc. à leurs propres valeurs, elles ont cessé de croire en elles-mêmes.
    Aujourd’hui, nous souffrons d’un manque de fierté de notre civilisation chrétienne et française. N’ayons pas peur d’affirmer sa supériorité par rapport à d’autres - ce qui ne signifie pas mépriser les autres. Là où l’antiracisme nous pousse à la capitulation, affirmons notre volonté de défendre notre histoire, notre patrimoine, nos valeurs et même de les communiquer à ceux qui viennent d’autres continents pour s’installer chez nous. Toute attitude pessimiste et défaitiste doit être rejetée. L’islamisation de nos sociétés n’est pas fatale, quoi qu’en pense Renaud Camus.
    Notre seconde remarque sera de souligner que l’antiracisme n’a pas surgi par hasard dans notre Occident fatigué. Il est le produit des idées de la Révolution française. Au nom de l’égalité érigée en dogme, on en est venu à nier toute supériorité, toute hiérarchie, tout héritage du passé - l’héritage engendre des discriminations. La loi du Nombre écrase les élites, pousse en avant les médiocres, sinon les pires. Elle fait prévaloir les populations prolifiques du tiers-monde sur notre Occident jouisseur et démissionnaire.
    La Révolution peut changer de visage suivant les époques. Il faut en déceler les manifestations à travers les formes que les circonstances peuvent lui donner.
    Pierre Pujo L’Action Française 2000 du 17 mai au 6 juin 2007
    * Renaud Camus : Le communisme du XXIe siècle. Éd. Xénia, 104 pages, 11 euros.

  • L’appel du comte de Paris pour la nouvelle année

     

    A notre époque dite moderne, il semble que l’être humain ait perdu l’une de ses composantes essentielle : l’âme et le désir de transcendance qui en est le témoignage. Soit parce que nous avons oublié son existence, soit parce que notre mental l’a occulté.

     

    Il est vrai qu’une dimension intérieure infinie est un espace encombrant pour les esprits matérialistes. De fait nous évoluons dans un monde binaire, régenté par le grand ordinateur et la virtualité. L’harmonie ne peut, dans ces conditions, donner libre cours à sa symphonie, puisqu’elle se trouve face à un électro-encéphalogramme plat...

    Confrontés aux terrifiants événements, aux drames humains qui tentent d’effacer notre société, jusqu’à notre civilisation chrétienne, sans oublier les guerres modernes de religion en Afrique ou au Moyen Orient et qui en font partie, alors des lumières d’espoir surgissent et nous permettent de réagir, car aucune espérance ne peut être définitivement perdue. Il va de notre humanité entière.

    Certes il n’est pas question de revenir en arrière, de recréer de toutes pièces un monde ancien et figé. Mais nous devons prendre conscience de la nécessité et de l’urgence d’un véritable engagement dans la construction du présent et de l’avenir.

    C’est un appel que je me dois de lancer, afin de partager avec chacun d’entre vous une nouvelle prise de conscience. Notre tâche sur terre est de faire vivre les énergies Divines. Elles sont belles, Elles sont bonnes, Elles sont justes.

    Nombreux sont les Français qui l’ont compris et qui le vivent. Ils veillent telles les sentinelles de notre âme et nous apportent l’exemple de ce nouveau combat pacifique et non violent qui pourra enfin déplacer les montagnes avec le sourire de l’espoir.

    Je souhaite, pour chacun et pour vous tous, que le chemin initiatique du sens et de la signification de la vie puisse sans cesse être approfondi. Contre vents et marées, je suis et serai avec vous.

    Bonne et heureuse année 2014.

    Henri, Comte de Paris, Duc de France - IMRF

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-appel-du-comte-de-Paris-pour-la