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Grèce – A quelques jours des élections européennes, peu de médias français ont évoqué la nouvelle percée du parti nationaliste Aube Dorée aux élections locales grecques de dimanche dernier.
IIlias Kasidiaris, porte-parole d’Aube Dorée, a obtenu plus de 16 % des voix dimanche, pour la mairie d’Athènes, tandis que le candidat du parti pour le poste de gouverneur de la région de l’Attique obtenait plus de 11 %.
En Thessalonique, la deuxième ville de la Grèce, le candidat d’Aube Dorée a obtenu près de 8 %, selon les résultats des élections publiés lundi.
Même si aucun des candidats d’Aube dorée n’a réussi à passer le cap du second tour du scrutin qui aura lieu dimanche prochain, ces résultats sont un exploit compte-tenu de la diabolisation permanente dont ils sont l’objet et témoignent que de plus en plus d’électeurs s’affranchissent de la moindre notion de politiquement correct. Aube Dorée devrait dimanche prochain rassembler entre 7 et 10 % des voix aux élections européennes, ce qui leur permettra d’entrer au parlement européen !
Jusqu'au 21 mai dernier, Dominique Venner n'était pas très connu des jeunes militants italiens. Ses deux seuls livres publiés en Italie, Baltikum et Le Soleil Blanc des vaincus, sont très rares, voire impossible à trouver depuis plusieurs années. Ce sont en tout cas les deux livres qui ont fait connaître Venner à la génération des "anciens", ceux des années 70. Baltikum, tout particulièrement, était très aimé par eux. Ils étaient touchés par cette tragédie épique mêlant différentes générations, jeunes et vétérans joints à un peuple en armes pour défendre ce qui semblait déjà perdu, pour continuer une guerre que tout le monde pensait perdue. Et, dans son ouvrage, Venner racontait cette histoire sous l'angle de l'épopée historique, oui, mais avec la fougue et la sensibilité de la guerre et du sang qui seuls peuvent avoir ceux qui les ont vraiment connus. Ce livre ne pouvait donc que créer un lien spirituel immédiat avec ceux qui, dans ces années 70, ont versé leur sang dans une guerre civile. Mais après le 21 mai, tout a changé : les jeunes militants du Blocco Studdentesco ont commencé à se renseigner, à questionner, pour en savoir davantage sur cet homme qui venait de faire le sacrifice ultime. Ils se sont mis à la recherche de livres " inaccessibles " et il y a même ceux qui ont cherché à dépasser l'obstacle de la langue étrangère afin de tenter d'apprendre davantage sur Venner. Il aura suffit de ce geste tragique pour tout changer, pour que ces jeunes militants reconnaissent immédiatement l'historien français comme « un des leurs », mais surtout comme une figure tutélaire, un esprit qui va rejoindre les rangs de ceux qui sont tombés pour indiquer le chemin. Ce qui peut sembler étrange, irrationnel même, pour ceux qui pensent et vivent dans un certain esprit bourgeois est en fait tout naturel et facile à expliquer. Le geste de Dominique Venner a été immédiatement reconnu pour ce qu'il est: un sacrifice au sens étymologique du terme, qui est de «rendre sacré», un rituel visant à rendre visible la présence du divin dans l' humain. Un geste et un rituel accomplis au nom de la volonté qui ne peut que nous faire penser à un rite semblable, celui de seppuku de Yukio Mishima – au cours duquel le guerrier japonais, qui a lutté durant toute son existence, offre sa vie devant les dieux et les ancêtres comme un acte de purification des péchés et rendre pur et solide le chemin que les autres devront suivre en suivant son exemple . Mais surtout, ceux qui, en Italie, ont entendu parler du geste de Dominique Venner ont pensé à un autre rituel, celui accompli par les archaïques "samouraï d'Occident " par excellence que sont les Romains. Il s'agit de la « devotio », le sacrifice rituel durant lequel le commandant de l'armée donnait sa propre vie aux dieux pour obtenir la victoire de son armée et de ses descendants. Un sacrifice qui permettait aux dieux de venir aux côtés du peuple et signifiait que ceux qui étaient en armes, témoins de l'acte du chef, pouvaient réveiller et dominer les fureurs bellicistes pour remporter la guerre, qui comme telle est sacrée. A cette évocation de Rome répondent en écho les paroles mêmes de Venner expliquant son geste. «Je donne ma vie dans une volonté de fondation." Le sacrifice n'est donc pas mis en œuvre seulement pour être un témoignage, c'est une action qui crée des effets vivants et palpables, c'est un acte de Fondation, une base sacrée sur laquelle des choses vont inévitablement croître et se développer. Tout comme Rome, la ville éternelle, qui a été fondée par Romulus, par le sacrifice et le sang d'une partie de lui-même, Remus. Et la ville est éternelle parce que le rituel, le sacrifice, la fondation en tant que source, transcende le temps et se connecte via une communion sacrée avec les esprits des ancêtres. Le même principe que celui exprimé par Venner avant son acte quand il écrit: «J'ai choisi un lieu hautement symbolique , la cathédrale de Notre Dame de Paris que je respecte et admire, qui a été construite par le génie de mes ancêtres sur des lieux de culte plus anciens qui rejoignent nos origines immémoriales "
Carlomanno Adinolfi
Texte prononcé à l'occasion de l'hommage rendu à Dominique Venner par Casapound, le samedi 17 mai 2014 à Paris
Incapables de discréditer le travail d’Alain Soral, de Dieudonné et des autres acteurs de la réinformation, les agents du système sont passés depuis peu à la vitesse supérieure en jouant l’une des dernières cartes de leur jeu : le contrôle judiciaire de l’Internet. Aujourd’hui, c’est Jean-Vincent Placé qui s’y colle.
Invité sur les ondes communautaires de Radio J au micro du militant sioniste revendiqué Frédéric Haziza, le président du groupe Europe-Ecologie-Les Verts au Sénat affirme vouloir déposer une proposition de loi pour rendre plus facile la répression de certains propos sur l’Internet :
« On ne peut plus laisser faire, laisser tous ces gens insulter, diffamer sur les réseaux sociaux […]. Cet espace de liberté formidable [...] ça ne veut pas dire la liberté d’insulter, de diffamer et d’injurier. »
Si des personnes peu informées ont encore un doute sur les cibles que la classe politico-médiatique se donne pour mission d’abattre en priorité afin de sauvegarder ses privilèges, Jean-Vincent Placé dissipe tout malentendu :
« J’avais soutenu ce qu’avait fait Manuel Valls par rapport à Monsieur Dieudonné, à un moment ça suffit ! […]
Il n’est pas acceptable que sur le territoire national, il y ait encore des blogs comme celui d’Alain Soral. »
Quant aux moyens à mettre en place, Placé précise :
« Je souhaite qu’il y ait une organisation entre la police et la justice de notre pays pour qu’à un moment, on ait les moyens que le parquet s’auto-saisisse de ces questions-là, pour, y compris, arriver tout à la fois à condamner et avoir évidemment des réparations, mais aussi pouvoir interdire ! »
Rappelons qu’en France, le parquet ou ministère public est sous l’autorité du garde des Sceaux, et que selon la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, il n’est pas considéré comme une autorité judiciaire indépendante [1]. La France a d’ailleurs été condamnée en 2010 dans le cadre de l’affaire Moulin par la Cour européenne des droits de l’homme pour avoir conféré au parquet des fonctions juridictionnelles [2].
Inspirée par la philosophie du biomimétisme, une entreprise française a conçu un modèle d’éolienne très originale et passe-partout.
C’est un arbre de huit mètres de haut, dont le tronc blanc est en acier. Au bout de ses branches, une centaine de feuilles dotées de petits générateurs s’activent comme autant de mini-éoliennes. Cet arbre n’est pas un rêve, deux prototypes trônent déjà sur l’Île d’Oléron (Charente-Maritime) et à Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor).
« Tout est parti de l’observation d’un arbre, un jour sans vent. J’ai remarqué que les feuilles bougeaient quasiment en permanence, et je me suis demandé s’il était possible d’exploiter cette énergie », explique Jérôme Michaud-Larivière, président fondateur de l’entreprise New Wind qui fabrique l’arbre à vent.
Trois ans plus tard, les feuilles des deux prototypes installés sont capables de capter l’énergie des vents faibles et des incessants mouvements d’air autour d’eux. Élégants et silencieux, ils peuvent se fondre là où les éoliennes sont bannies, dans les villes comme à leur périphérie. Cerise sur le gâteau, 99% des pièces peuvent être produites en France.
Solution locale
« Là où l’éolien cherche à aller toujours plus haut et à construire des machines toujours plus grandes, nous avons cherché à exploiter l’énergie disponible autour de nous. Je suis persuadé que l’avenir de notre modèle énergétique passe par une multitude de solutions de proximité, et l’arbre à vent en est une », poursuit Jérôme Michaud-Larivière.
Un seul de ces arbres installé au bord d’une route ou sur un rond-point permet d’allumer quinze réverbères mais aussi d’alimenter en partie une salle de spectacles ou des stations de recharge pour voitures électriques. Le tout pour un coût qui devrait avoisiner les 25.000 euros. « Cela revient à un coût de 35 centimes par kilowattheure, ce qui est compétitif, mais nous allons travailler à baisser le coût de notre arbre dans les mois qui viennent », assure le fondateur.
Pour ce faire, il compte continuer à s’inspirer de la nature, selon le principe du biomimétisme. Déjà, les ingénieurs de New Wind étudient la position des feuilles dans les arbres pour exploiter au mieux les mouvements des masses.
A terme, ils étudient même l’opportunité d’équiper leurs arbres de racines, pour capter l’énergie du sol. « Nous n’inventons rien, l’arbre est quelque chose de très puissant qui existait avant nous, nous avons beaucoup à gagner à nous en inspirer. »
Le peuple est-il coupable parce que le pouvoir n'a tiré aucune leçon du désastre des élections municipales ?
Je sais, à force, c’est lassant. J’y viens, j’y reviens, je persiste, je m’incruste et je confirme. Ce n’est pas nous qui allons chercher des noises à Christiane Taubira, c’est elle qui vient nous causer du souci assez régulièrement.
Nous ne sommes pas coupables des offenses profondes ou dérisoires qu’elle inflige à la justice et à la démocratie. [...]
Parce qu’elle n’a pas voulu chanter « La Marseillaise » et que des polémiques ont surgi à ce sujet.
Pour le président de la République, elles sont « ridicules ». Pour le Premier ministre, « absurdes ». Pour le ministre Rebsamen, il y a « un relent de racisme » et pour le ministre Filippetti, c’est « ignoble ». Pour le secrétaire d’État André Vallini, la polémique est « stérile et absurde » et « personne ne peut douter un instant que Taubira aime la République ».
Fermez le ban !
[...]
Pour ma part, quoi qu’on pense de l’obligation ou non de chanter « La Marseillaise » pour un ministre – en soi, il me semble que ce serait convenable –, je suis surtout frappé par le fait que Christiane Taubira se complaît en permanence dans une posture de singularité, voire d’incongruité, presque de provocation (qui la rend chère à la gauche pure), d’évitement mais révèle un atypisme aux effets dévastateurs pour la mission qui lui a été confiée puis renouvelée.
Le faux sommeil du nucléaire américain Cet article constitue la deuxième partie sur cinq de l'étude géopolitique des politiques nucléaires dans le monde de notre collaborateur Michel Gay. Le parc nucléaire américain est le premier du monde. Il compte 104 réacteurs et a produit en 2012 un peu moins du tiers de l’électricité nucléaire mondiale. Presque tous les réacteurs ont été construits entre 1967 et 1990. Jusqu’en 2013, aucun nouveau chantier n’avait été ouvert. Une inactivité qui n'est qu'apparente Le nucléaire américain s’est beaucoup transformé et ses exploitants se sont démenés. Le taux de disponibilité est excellent : 91,1% en 2008 contre 66% en 1990 et 56,3% en 1980. Les Américains ont beaucoup travaillé, accru la puissance de certaines installations, et énormément amélioré la gestion de leurs centrales. Areva participe à ces efforts. Mille salariés de l’entreprise française travaillent dans cette activité aux USA. Le parc nucléaire américain existant produit de l’électricité à 2,4 centimes de $ le kWh, le gaz et le charbon à environ 3,3 centimes. Il a fourni en 2012, 19% de l’électricité du pays. (On se reportera au texte de la World Nuclear Association sur les Etats-Unis). Aujourd’hui, le nucléaire américain contribue aux bas prix de l’électricité aux Etats-Unis (en moyenne deux fois moins élevés qu’en Europe). En France, les prix moyens de l’électricité sont, en moyenne, 60% plus élevés.( www.geopolitique-electricité.fr ) Souvent, on attribue à l’accident de Three Mile Island (1979) l’arrêt des constructions nucléaires aux Etats-Unis. Or, cet arrêt s’est produit plusieurs années avant. Le système judiciaire américain à plusieurs niveaux permettait de rallonger la durée de construction en déposant des plaintes. Les tribunaux stoppaient les chantiers le temps de leur réflexion, ce qui augmentait les coûts et dissuadait les compagnies de lancer des nouveaux projets. C’est pourquoi, dès la fin du XXème siècle, des dispositions législatives successives ont été mises en oeuvre débouchant sur l’ « Energy Policy Act » de 2005, pour donner aux constructeurs nucléaires une plus grande sécurité juridique (entre autres dispositions). A cette époque, les conditions de relance à grande échelle du nucléaire étaient réunies et des projets très importants apparurent. Mais, parallèlement, la révolution du gaz de schiste éclata Outre-Atlantique, rendant le nucléaire non compétitif et faisant même reculer le charbon. Le fer de lance de l’industrie nucléaire américaine est l’AP1000, rival de l'EPR d'Areva. C'est la révolution du gaz de schiste qui a empêché la relance du nucléaire aux Etats-Unis. La transition énergétique Outre-Atlantique ne comporte pas de sortie du nucléaire. Le parc actuel de réacteurs, le premier du monde, sera en quasi-totalité, prolongé de vingt ans. Le marché intérieur américain pour de nouveaux réacteurs est donc faible pour le moment. Le petit frère canadien et le "CANDU" Le Canada a été un pionnier du nucléaire civil. Les 19 réacteurs en fonctionnement produisent 15% de l’électricité. Le pays a développé une filière nationale, dite "CANDU", qui a la particularité d’utiliser l’uranium naturel, évitant les frais d’enrichissement. Cet avantage est grignoté par les coûts liés à l’utilisation de l’eau lourde. Il n’y a pas aujourd’hui de projets de nouvelles constructions dans le pays. « Les faibles prix du gaz et la rapidité avec laquelle les centrales à gaz sont construites rendent difficiles la construction de nouvelles centrales nucléaires ». ( Nuclear Energy Sector, Canadian Nuclear Association, Saskatoon Workshop Report -8/7/2013 ). Cependant, comme aux Etats-Unis, les réacteurs verront leur durée de vie prolongée, après réfection. Notons que des réacteurs canadiens sont très importants pour la fourniture mondiale des isotopes radioactifs médicaux. Le Canada a réussi à exporter 31 de ces réacteurs CANDU dans sept pays, dont 13 en Inde, mais aussi en Roumanie, en Chine, en Argentine, etc. Les réacteurs CANDU et leurs dérivés locaux forment aujourd’hui la plus grande partie du parc nucléaire. Le parc nucléaire canadien ne s’accroîtra pas à moyen terme. Le modèle local de réacteur, CANDU, ne dispose pas de marché intérieur et est fortement concurrencé à l’exportation par les réacteurs à eau pressurisée et à uranium enrichi.