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  • Immanquable 11: Farida Belghoul chez les Frères et Sœurs de la mission au Pradet

    Sur une initiative de "Egalité et Réconciliation", avec un prêtre catholique d'orgine juive Ashkénase, ce qui devrait permettre de sortir de certains clichés.



    Paula Corbulon

  • Et si on rappelait quelques vérités sur l’esclavage ?

    Les propos gravement haram de Mariani ont engendré des salves de propos halal.

    De l’ouest vers l’est, au coeur de l’Afrique et de l’Arabie, se trouve l’autoroute de l’esclavage. Finalement, nous avons trouvé ce que nous cherchions depuis 6 mois dans le golfe Persique. Un marché d’êtres humains à ciel ouvert [...] Tous les esclaves ne proviennent pas d’Afrique noire. Certains sont aussi amenés de la péninsule Arabique. Parfois, tout ce que vous avez à faire est d’organiser une fête. De celles que les Britanniques appelaient fêtes de l’esclavage. Nous avons eu vent de l’une de ces fêtes au Qatar [...] Les femmes sortent d’un abri. Elles arrivent d’un village local. Les organisateurs [...] ont atteint leur but [...]. Ils cherchent celles qu’ils vont négocier à leur père ou à leur mari, celles qu’ils vont kidnapper.

    Non, nous ne sommes pas avec Livingstone au milieu du XVIIe siècle dans la région des Grands Lacs. C’est ainsi que débute un reportage de la télévision américaine daté de 1964, et nous sommes au Qatar. Vous avez bien lu : 1964, Qatar.

    Les propos gravement haram de Mariani ont engendré des salves de propos halal. Dans le fameux « tweet » de Mariani,

    « Nigeria. L’enlèvement par la secte Boko Haram rappelle que l’Afrique n’a pas attendu l’Occident pour pratiquer l’esclavage. #Déculpabilisation »

    le dernier mot est certes de trop. Cela n’empêche guère des siècles et des siècles d’esclavage en Afrique, non imputables à l’Occident, de rester rigoureusement impunis, censurés, sous l’œil vigilant de la redoutée milice antiraciste.

    Demandez donc à madame Taubira. La question en filigrane posée par le « tweet » de Mariani est : quand commence-t-on le procès des autres esclavages (traite arabo-musulmane/traites internes) ? Des millions de gens attendent cela, à commencer par les âmes des millions de victimes, déportées une seconde fois par omission. « Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est pure coïncidence. » Formule figurant au générique de certains films, et que l’on nous somme depuis toujours d’intégrer à notre grille de lecture de l’histoire esclavagiste, lorsque (et seulement dans ce cas) mille ans de traite arabo-musulmane nous hurlent l’évidence contraire.

    Je pense, quant à moi, que l’épisode Boko Haram, (ils sont bien musulmans ?) ne se distingue peut-être pas tant que cela de ce que nous apprend l’anthropologue Tidiane N’Diaye sur le sujet (Le Génocide voilé) et illustre au contraire ce que le continent africain a pu endurer pendant mille ans. Copé « regrette profondément » le rappel de ce fait (par-delà le mot « déculpabilisation », de trop). Ce n’est pas le moins inquiétant pour nous.

    Je regrette que personne n’ait cru bon de rappeler ceci :

    Bien qu’il n’existe pas de degrés dans l’horreur ni de monopole de la cruauté, on peut soutenir que le commerce négrier et les expéditions guerrières provoqués par les Arabo-Musulmans furent, pour l’Afrique noire tout au long des siècles, bien plus dévastateurs que la traite transatlantique (Tidiane N’Diaye, cité dans Le Nouvel Observateur, 2010).

    Tiens ? J’entends les mouches voler…

    Silvio Molinar

     http://www.bvoltaire.fr/silviomolenaar/on-rappelait-quelques-verites-lesclavage,59251

  • La « doctrine Valls » fait recette pour interdire les adversaires politiques

    Lorsque Manuel Valls a joué de toute son influence pour faire interdire le 9 janvier 2014 le spectacle de Dieudonné prévu au Zénith de Nantes, avait-il conscience qu’il ouvrait la voie à une jurisprudence qui permettrait d’interdire non seulement des spectacles mais aussi des meetings politiques ?

    Réécouter certains propos de Najat Vallaud Belkacem (vidéo ci-dessous) laissent en effet penser qu’il s’agissait de préparer le terrain à une nouvelle étape destinée à museler les adversaires politiques, du moins ceux qui n’ont pas l’agrément du système.

    Il est même question d’une « doctrine Valls« , selon l’expression du belge Olivier Deleuze, président du parti Ecolo et bourgmestre de Watermael-Boitsfort, qui justifiait ainsi son adhésion au principe d’interdire le Congrès de la Dissidence Européenne le 4 mai 2014.

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  • Le mythe de "l'Europe puissance"

    Lu sur Renaissance nationale :

    "Le rêve européen repose sur des illusions entretenues par nos élites. Hantée par son déclin démographique, l'Europe pense pouvoir résister à la pression d'un monde souvent hostile par une union plus étroite de ses Etats membres. Ce principe à priori louable repose malheureusement sur un grave malentendu, car l'Europe de Bruxelles n'est nullement une Europe forte et fière de son identité, mais une Europe technocratique, sans âme et donc sans avenir. [...]

    En réalité, bien que la construction européenne ait été motivée par des intentions louables remontant à Schuman et Adenauer qui bâtirent la réconciliation franco-allemande, rien ne permet d’affirmer que l’Europe de la paix et de la croissance aurait été impossible sans la perte des souverainetés nationales. Un premier mythe véhiculé par les euro-partisans consiste à affirmer que l’Europe a permis l’enracinement de la paix, alors qu’en réalité c’est l’équilibre de la terreur entre les deux blocs qui a figé les antagonismes idéologiques, le bouclier nucléaire américain ayant dissuadé les soviétiques d’envahir Berlin ouest en 1947. Plus généralement, le déclin démographique de l’Europe réduit les tensions entre des populations européennes qui ont tendance à se recroqueviller plutôt qu’à s’étendre, la guerre n’étant donc plus nécessaire à l’acquisition de nouveaux territoires pour une main d’œuvre pléthorique. [...]"

    Michel Janva

  • De gauche ou de droite, les Grecs ont toujours été nationalistes…

    Entretien avec José Meidinger

    Le 8 mai prochain sera diffusé en boucle sur TV Libertés un documentaire de José Meidinger intitulé Grèce : les « bienfaits » de la crise ! L’occasion pour Boulevard Voltaire de revenir avec l’auteur sur la situation actuelle…

    Que les Grecs soient fascistes (général Metaxás) ou communistes (Míkis Theodorákis), une tendance lourde demeure : le nationalisme. Aujourd’hui, et si j’en crois votre documentaire, ce sentiment paraît demeurer plus vif que jamais…

    Votre observation est pertinente à ceci près : le général Metaxás n’était pas « fasciste », il était « metaxiste ». Il appartenait à l’une des grandes familles de Céphalonie (« mon » île d’adoption voisine d’Ithaque), les Metaxás, mieux connus pour… leur cognac ! Le général Metaxás s’illustra pendant la guerre de 1897 contre l’oppresseur ottoman et lors des guerres balkaniques. Revenu à la vie civile, il se lança dans l’action politique en militant pour une « troisième civilisation hellénique », réunissant les splendeurs de la Grèce antique païenne et de la Grèce byzantine chrétienne.

    Nommé Premier ministre en 1936, il instaura un régime dictatorial pour remettre de l’ordre dans une Grèce mise à mal par la crise des années trente. En 1939, il opta, comme la Suisse, pour la neutralité de son pays, et fit parvenir à Mussolini un « χι » (Non) cinglant à son ultimatum l’invitant à se rendre illico presto… Ce « non » de Metaxás à l’Italie fasciste – qui prendra une déculottée en envahissant la Grèce -, inspire et anime encore aujourd’hui la résistance opiniâtre des Grecs face aux ukases néo-mussoliniens du FMI, de Bruxelles et de la chancelière de l’Euro-Reichsland…

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  • La construction d'un empire eurasiatique II

    Arnaud Leclercq - Le Russie puissance d'Eurasie ; Histoire géopolitique des origines à Poutine - Chap. 4 L'Empire eurasiatique fait la synthèse et ouvre sur le monde - I. La construction d'un empire eurasiatique - pp. 137 à 13 - aux éditions ellipses.

    Vers le sud, Ivan III, qui s'était dispensé du paiement de tout tribut, repousse à trois reprises les attaques mongoles et rejette officiellement en 1480 toute dépendance vis-à-vis des héritiers de la Horde d'or. En même temps qu'il prend le titre de Tsar et se proclame "souverain de toute la Russie", Ivan III entreprend d'embellir Moscou pour en faire le cœur politique et spirituel de son État. Il affirme son indépendance en se proclamant également "autocrate", rejetant ainsi toute autorité étrangère supérieure, ce titre évoluant ensuite pour désigner un souverain investi d'un pouvoir absolu. Son mariage avec la princesse Zoé, nièce du dernier empereur byzantin Constantin XI, donne de plus au tsar moscovite une légitimité nouvelle, dix-neuf ans après la prise de Constantinople par les Turcs ottomans. Vers l'ouest, Ivan III doit compter avec l’État polono-lituanien mais il est sorti vainqueur des conflits engagés avec lui et a pu ainsi récupérer une partie des régions de Smolensk et de Polotsk. Entre le début et la fin du règne, le territoire contrôlé par le tsar moscovite était passé de 470 000 km² à deux millions de km². Il rassemblait une population en majorité grand-russienne à laquelle s'ajoutaient les groupes finno-ougriens disséminés au nord-est.

    Successeur d'Ivan III, Vassili III, qui règne de 1505 à 1533, annexe Pskov dés 1510 avant de s'emparer , onze ans plus tard, de la partie orientale de la principauté de Riazan demeurée hors de l'autorité de Moscou. En 1514, une nouvelle guerre avec l’État polono-lituanien permet de prendre Smolensk. A la mort de Vassili III, le territoire occupé par Moscou atteint une superficie de 2 800 000 km². C'est sous son règne que le moine de Pskov Philothée adresse au tsar le fameux message dans lequel il annonce ce que seront les destinées de Moscou : " (...) Daigne prêter l'oreille pieux grand-prince. Deux romes se sont écroulées mais la troisième, Moscou, se dresse vers les cieux et il n'y en aura pas de quatrième. Sous ton glorieux règne, notre sainte Église répand sur le monde une lumière plus claire que le soleil ; tous les pays orthodoxes ont été réunis sous ton sceptre, tu es devenu l'unique prince des chrétiens." Une vision qui vient donner une légitimité de nature religieuse à l'expansion moscovite. Si l'on considère la situation établie trois siècles plus tôt , celle-ci est déjà impressionnante mais se limite encore au rassemblement des terres russes - au moins grand-russiennes puisque Kiev n'est pas encore récupérée - et c'est une autre phase qui va débuter avec le règne d'Ivan IV le Terrible. Avec ce dernier, l'expansion géographique de l’État moscovite change en effet de nature, avec l'annexion de territoires et de peuples non slaves, bien au-delà des anciennes limites de la Russie kiévienne. Entre 1533, date de l'avènement d'Ivan IV et la fin du XVIème siècle, le territoire moscovite voit en effet sa superficie multiplié par deux, passant de 2,8 millions de km² à 5,4 millions de km².

    Les premières années du règne d'Ivan IV, âgé de trois ans à la mort de son père, sont marquées par une régence difficile et une lutte farouche pour le contrôle du pouvoir, à l'issue de laquelle le jeune prince parvient finalement à s'imposer, en se couronnant lui-même tsar, et non plus grand-prince, en 1547, concluant ainsi une mutation entamée sous son grand-père Ivan III. La mise en œuvre de réformes administratives et militaires lui donne les moyens d'entamer la lutte contre les khanats de Kazan et d'Astrakhan, qui menaçaient toujours les terres russes, soumises à des fréquentes razzias. Répondant initialement à l'appel des Tchérémisses, un peuple finno-ougrien de la rive droite de la Volga, Ivan prépare minutieusement sa campagne et Kazan est prise en octobre 1552, après sept semaines de siège. Il faut cependant plusieurs années pour aboutir, en 1557, à une véritable pacification de la région. Avec la prise de Kazan, la principauté moscovite donnait une nouvelle dimension à son expansion. Elle intégrait en effet désormais dans l'ensemble russe des peuples non-slaves - finno-ougriens comme les Tchouvaches et les Bachkirs - et, pour certains d'entre eux, de religion musulmane. En 1556, c'est le khanat d'Astrakhan qui est annexé à son tour, les Russes contrôlant ainsi désormais tout le cours de la Volga. L'année suivante, les Turcs Nogaï installés à l'est du fleuve font allégeance à Ivan IV, au moment où des princes de kabardes et tcherkesses établis dans le nord du Caucase, dans les steppes du Kouban, en font autant. Ces avancés ont permis la progression, dans les zones steppiques du sud et du sud-est de la colonisation agricole russe, jusque-là impossible dans les vastes espaces où les nomades qui les occupaient faisaient paître leurs troupeaux. Pour protéger ce front de colonisation qui va bientôt s'étendre vers les terres fertiles du sud de la Sibérie occidentale, le pouvoir tsariste établit, dans les années 1580, une ligne de places fortes telles que Voronej, Samara et Tsaritsyne. (à suivre...)

    source : http://lheurasie.hautetfort.com/archive/2014/04/30/la-construction-d-un-empire-eurasiatique-ii-5358748.html

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EFAAyyAkylyRehzYBx.shtml

  • Européennes : l'appel au vote de Bernard Antony

    Communiqué du président de l'Institut du pays Libre :

    "L’Institut du Pays Libre n’invite évidemment pas à voter pour les candidats des variantes des idéologies de l’ultra-gauche, ou du libéral-écolo-socialisme, eurocratique et mondialiste. Ni pour ceux des partis de la droite contaminée, acquise à l’inversion des valeurs morales, familiales et sociales. Ni pour ceux des candidats plus ou moins niaisement fascinés par l'attirance islamique.

    Aussi, hélas, aucune liste ne suscite totalement notre enthousiasme. Il faut encore une fois se résoudre à voter pour ce que l’on jugera le moins insatisfaisant. Par exemple, on votera ainsi sans état d’âme dans le grand Sud-Est pour la liste menée par Jean-Marie Le Pen. Car, par-delà ses quelques dérapages pas toujours contrôlés, ses fluctuations pas toujours heureuses vis-à-vis du phénomène islamique, et son acceptation aujourd’hui des dérives de gauche de sa fille, sa lucidité prophétique sur le phénomène de l’immigration, sa vaste culture, son humour et son constant courage ont été ceux d’une personnalité extraordinairement non-conformiste tranchant sur l’immense grisaille, la veulerie et la soumission idéologique de l’ensemble de la classe politique.

    Mais, par exemple encore, dans la circonscription Nord-Ouest, on pourra voter sans difficulté pour la liste Force Vie présentée par Cyril brun, ardent militant de la protection de la vie et de la défense de la famille.

    Que chacun juge donc, au mieux de ce qu’il lira, écoutera et saura de lui, le candidat qui lui semblera le plus proche des exigences de la droite de conviction :

    • Défense du respect de la vie, de la famille, de l’écologie humaine.
    • Reconquête d’une France libre dans une Europe libérée du carcan néo-soviétoïde bruxellois. Action pour une Europe des patries, ordonnée autour de pactes d’intérêts communs.
    • Promotion antitotalitaire, antijacobine, des libertés de droit naturel, de l’éducation et de l’école.
    • Vigilance contre l’expansionnisme de la théocratie totalitaire islamique. Refus de la rentrée turco-ottomane dans l’Europe.
    • Politique d’amitié et de solidarité avec tous les peuples européens et asiatiques plus ou moins libérés du joug soviétique, y compris, bien sûr, la Russie et l’Ukraine.

    Michel Janva