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Quelle est la différence entre la bonne et la mauvaise finance ?
François Hollande et Michel Sapin nous ont joué un remake du célèbre sketch des Inconnus sur les chasseurs :
"« Môa Président », lorsqu’il était candidat, avait prononcé cette phrase choc qui marqua l’un des tournants de la campagne électorale et qui ne fut sans doute pas pour rien dans l’élection d’Hollande face à Sarkozy :
« Mon véritable adversaire, il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti. Il ne présentera jamais sa candidature. Il ne sera donc pas élu et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance. »"
Et Michel Sapin vient de déclarer :
« Nous avons à répondre à une très belle question : y a-t-il une finance heureuse, au service d’investissements heureux ? Je l’exprimerai autrement et vous verrez ma part de provocation. Notre amie c’est la finance : la bonne finance. »
Le problème c’est que Michel Sapin, qui prend grand soin de se couvrir des critiques à venir qu’il sait nombreuse en précisant qu’il va parler avec un brin de « provocation », n’explique pas du tout ce qu’est la bonne finance. [...]
Je pense qu’il faut retenir que la mauvaise finance, c’est simple. Le trader de la banque, il voit une action, un État en mauvais état, une matière première agricole qui va venir à manquer, il spécule.
La bonne finance, ce n’est pas pareil. Le trader de la banque, il voit une action… un État en mauvais état, une matière première agricole qui va venir à manquer, il spécule mais ce n’est pas pareil, c’est de la bonne finance.
Et pourquoi c’est de la bonne finance ? Uniquement parce que nos amis du gouvernement ont besoin de le dire puisqu’ils n’ont jamais vraiment voulu se mettre les financiers à dos, surtout que comme le disait « Môa Président », c’est eux qui dirigent vu qu’ils ont le pognon et vu qu’on en a encore plus besoin de pognon qu’il y a deux ans, eh bien les ennemis supposés d’hier sont rapidement devenus les amis d’aujourd’hui. [...]
Alors la finance est-elle notre ennemi ? La réponse, en réalité, est assez simple. La finance n’a ni ami ni ennemi, la finance n’a en tête que ses propres intérêts et son intérêt est des plus simples à comprendre : faire encore plus d’argent comme seul et unique objectif à sa raison d’être.
En face, de la même façon, un État n’a pas d’ennemi ni d’ami au sens étymologique du terme, il a des intérêts stratégiques.[...]
La véritable question à se poser n’est donc pas de savoir si le système financier mondialisé et globalisé est méchant. Évidemment qu’il est, méchant, immoral, sans foi, ni loi. La véritable question est de savoir si ce système financier menace aujourd’hui la France et le peuple de France et donc nos intérêts stratégiques. Pour le moment, la réponse est objectivement non. Ce qui ne veut pas dire que cela va durer.
Enfin, car je crois qu’il est essentiel de comprendre cela, la seule façon de lutter contre la finance sans visage et très méchante est de ne pas en avoir besoin. L’indépendance nationale à un prix et un coût. Ce coût c’est notre bonne et notre saine gestion. Si nous vivons au-dessus de nos moyens, eh bien chaque jour nos fins de mois seront assurées par des usuriers mais c’est nous les responsables de notre découvert. [...]"
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"Hollande, la gauche, une comédie d'enfants de bonnes familles ! "
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UN PRINCE A LA CARTE ?
Avant les années 1960, la question dynastique ne se posait pas. La distinction entre orléanistes et légitimistes était obsolète depuis la mort du Comte de Chambort (« Les Princes d'Orléans sont mes fils »). La branche espagnole des Bourbons, n'était pas dynaste ; non pas tant à cause du traité d'Utrecht qu'en raison des lois fondamentales du Royaume (le principe du vice de pérégrination est fixé depuis le XVIe siècle), de la jurisprudence (la Cour et les Parlements tenaient en permanence le tableau de l'ordre de succession où les Bourbons d'Espagne ne figuraient pas), et l'esprit des lois (c'est pour ne pas dépendre d'un Carolingien vassal de l'Empereur que les Barons et Evêques francs élisent Hugues Capet et pour ne pas subir un roi anglais que l'on déterre la vieille loi salique).
Dans les années 60, le Comte de Paris avait soutenu De Gaulle lors d'un référendum et une tentative de Restauration appuyée sur le Général s'était amorcée. Or, la plus grande partie des royalistes s'était engagée dans le combat pour l'Algérie Française et vouait une haine viscérale à De Gaulle qui se reporta sur le Prince.
C'est dans ce contexte que le malheureux Duc de Ségovie se mit à prétendre à la couronne de France, avec, dit-on, quelques fonds secrets espagnols, Franco ayant fait le choix de Juan Carlos pour lui succéder, il s'agissait d'écarter une des branches concurrente du Prince choisi.
Certains royalistes par dépit ou par méconnaissance soutinrent la cause du Duc de Ségovie comme les ultras de la Ligue avaient soutenu les Guise par défiance envers une Maison soupçonnée de pactiser avec les Huguenots.
Les partisans du Duc de Ségovie et de ses successeurs relevèrent l'appellation de « légitimistes » et qualifièrent ceux qui continuaient à reconnaître Henri Comte de Paris pour leur Prince légitime, « d'orléanistes » ; ce qui était particulièrement injuste, car d'une part ces derniers sont évidemment partisans du Roi légitime et d'autre part ils se réclameront certainement plus des « légitimistes » du XIXe siècle que des « orléanistes ».
Curieux « légitimisme » qui se présente comme un purisme mais dont les motivations consistent à choisir son Roi en fonctions de critères idéologiques, et qui aboutit enfin à la multiplication des prétendants de fantaisie.Michel Michel, membre du comité directeur d'Action Française.
Action Française 2000
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Actualité et politique XI (avec Florian Rouanet)
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Emeute du ramadan à Lyon
Dimanche en fin d'après midi, des échauffourées ont eu lieu près de la place Bahadourian, où les familles faisaient leurs emplettes avant la rupture du jeûne du ramadan. 5 policiers en patrouille ont été pris à parti.
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La dérive du foot business
Sans doute une bonne partie d’entre vous, amis lecteurs, en avez assez du mondial de foot jusqu’à l’overdose que les médias nous servent chaque jour. Comment ne pas voir cette hyper médiatisation, en période de crise, comme un dérivatif aux problèmes de l’heure, un peu comme on distrayait les foules de la Rome antique avec les jeux du cirque ? Le sport a été victime de son succès : sa médiatisation l’a malheureusement conduit à obéir à la même logique que celle des médias : l’audimat et l’argent comme finalité !
C’est d’autant plus triste que le sport est une magnifique école de vie qui apprend la discipline, le sens de l’effort, la maîtrise de soi, le fair-play, l’altruisme… Cela continue sans doute d’être vrai pour nombre de jeunes qui le pratiquent en amateur dans un cadre scolaire ou universitaire, mais le sport professionnel donne de plus en plus une image opposée aux valeurs fondamentales qu’il est censé transmettre et cela fournit un exemple détestable à une jeunesse influencée par les « stars » des jeux, guère à la hauteur de leur responsabilité comme le sont celles du show-biz : souvenons-nous, par exemple, de l’attitude lamentable des footballeurs français, lors de la coupe du monde de 2010 en Afrique du Sud !
Le football est à cet égard particulièrement symptomatique de cette dérive du sport professionnel. Le capitalisme financier, qui s’impose sans guère d’obstacle sur toute la planète, en arrive à plier à ses lois la plupart des activités humaines. Il eut donc été étonnant que le football, en tant que l’un des sports les plus populaires et donc les plus médiatiques, échappe à « ce processus de vampirisation », comme l’écrit Jean-Claude Michéa (1). Il est devenu la première industrie mondiale du divertissement, brassant des sommes colossales : droits télévisés, publicités… c’est l’impératif de la rentabilité qui prédomine désormais et qui oblige au résultat : gagner est devenu une nécessité sous peine de pertes financières importantes (par exemple, arriver quatrième au lieu de troisième au championnat de Ligue 1, c’est perdre 10 millions d’euros en raison de la non-participation à une coupe d’Europe). Cela a totalement changé l’esprit de ce sport dont la dimension de plaisir et de gratuité a largement été estompée.
Mais cette logique de l’argent a aussi modifié le jeu lui-même, ainsi que Jean-Claude Michéa, en amateur éclairé, le démontre dans son merveilleux petit livre qui ravira tous les amateurs de ballon rond : la beauté du jeu offensif a laissé place à des systèmes défensifs jugés plus « réalistes », l’équipe étant désormais organisée de façon à n’encaisser aucun but et à marquer sur contre ou sur coups de pied arrêtés, offrant ainsi un spectacle le plus souvent ennuyeux – les équipes à culture offensive comme le « Barça » (Barcelone) étant devenues l’exception. Cette obligation d’efficacité, au détriment des anciennes conceptions basées sur l’attaque et le fair play, a entraîné d’autres conséquences comme le jeu dur, la simulation (pour obtenir coups francs ou penalties), sans parler du « supportérisme » parfois violent et sectaire contraire à l’esprit originel du sport ; le patriotisme a été partout tellement ridiculisé et brimé, qu’il se manifeste comme un exutoire dans le seul lieu où il est encore toléré et même encouragé par une élite « boboïsée » qui se moque bien du foot mais qui se veut ainsi près du « peuple ».
Christophe Geffroy
La suite sur le blog de la Nef
http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-derive-du-foot-business
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« Un symbole actif de cette coupure entre le peuple et les élites »
Le Figaro rapportait le 3 juillet « un sombre échange » entre « l’ex-député européen Philippe de Villiers et Jean-Luc Mélenchon », « en mai au Parlement européen ». «J’ai de l’estime pour lui, indique Villiers. Et nous étions d’accord pour dire qu’il n’y a plus aucune place pour les idées en politique aujourd’hui, seulement pour les postures marketing. Ce n’est plus qu’un milieu de pourriture…». «Tout est pourri à l’UMP » notait de son côté Marine Le Pen ce matin sur i télé, évoquant «l’affaire Bygmalion (avec laquelle) on voit se dessiner une escroquerie. » La «septième procédure » dans laquelle est impliquée Nicolas Sarkozy. Comme le notait aussi Jean-François Chalot surAgoravox le 3 juillet, celui-ci devrait cependant échapper, c’est déjà ça, à tout procès pour sa coresponsabilité dans la mort de dizaines de milliers de libyens, notamment des femmes et des enfants tombés sous les bombes de l’Otan lors de la croisade anti Kadhafi, dont on juge aujourd’hui des effets dramatiques, voulue notamment par Bernard-Henry Lévy. Interrogée sur la Conférence sociale de ce mardi, boycottée par la CGT et FO, Marine a noté que «tous les salariés de France ont compris que ce n’est pas au travers de ces conférences qui se multiplient que vont se régler les problèmes. Les problèmes se régleront par le changement de modèle économique que nous impose l’Union européenne et que mettent en œuvre servilement nos dirigeants depuis des années, qu’ils soient de droite ou de gauche». Ce qui impliquerait d’en finir avec le règne de la pensée unique, cette paupérisation intellectuelle dénoncée notamment par MM. Villiers et Mélenchon. Celle-ci éclate aujourd’hui au grand jour et les principaux partis politiques du Système apparaissent comme de simples écuries, des machines à distribuer postes et prébendes, dont les programmes respectifs ont des différences dedegrés mais non de nature.
Dans ce climat de déliquescence, de pourriture, l’émission de feu Benoît DuquesneComplément d’enquête diffusé le 3 juillet sur France 2 était consacré à Bernard-Henry Lévy,figure bien connue de la Caste, héraut de la lutte contre le Mouvement national et patriotique. Un portrait que le Figaro TV a décrit sans rire comme « sans concession », alors même qu’il a fait très, très largement l’impasse sur les nombreuses escroqueries intellectuelles et habituels mensonges de l’essayiste bidon et pseudo philosophe pipo(le).
Dans un entretien accordé à ce supplément du Figaro, BHL crache comme à l’accoutumé son venin contre un Front National, objet de toutes ses obsessions : «Qu’un parti post-fasciste et raciste qui est encore plein de néonazis et d‘antisémites arrive à 25 % de voix, c’est un échec pour la France, c’est une honte pour nous tous » (sic) . « (Marine Le Pen est)extraordinairement dangereuse. Le logiciel n’a pas changé depuis son père. C’est le même message, avec des styles différents. Et elle est d’autant plus dangereuse qu’il y a beaucoup de gogos qui tombent dans le piège d’un Front National soi-disant policé et civilisé. Marine Le Pen, à mes yeux, est un danger pour la République, pour la démocratie, pour la France ». « Cette femme n’aime pas la France. Elle prend toujours et systématiquement le parti de ses ennemis. C’est le cas en Syrie où elle prend le parti de Vladimir Poutine et deBachar al-Assad. C’était le cas en Libye où elle défendait Kadhafi. Il y a, chez elle, uneétrange propension à la trahison. Mais est-ce si étrange que cela, après tout? N’est-ce pas dans la manière et dans la culture de l’extrême droite traditionnelle? ».
L’aplomb avec lequel M. Lévy assène ses fantasmes et relaye les mots d’ordre du Nouvel ordre mondial est-il moins surprenant que le crédit dont il jouit encore dans les médias? Pascal Boniface, le relevait sur le site de l’IRIS le 22 octobre 2007 : « Personne n’oserait imaginer Lance Armstrong prendre la tête d’un grand débat sur la lutte contre le dopage. Pourtant, nul ne semble s’offusquer que Bernard-Henri Lévy soit devenu la référence de celui sur la place de la morale en politique nationale ou internationale (…). Je pensais qu’on ne pouvait être à la fois un menteur multirécidiviste ( de ses rencontres avec Massoud, à sa ceinture noire de judo), se prendre pour une figure morale ».
« De deux choses l’une, soit les journalistes vedettes qui le font n’ont entendu parler d’aucun des ouvrages qui méthodiquement ont démonté le système BHL, et on peut se poser des questions sur leur compétence. Soit ils invitent néanmoins BHL en connaissance de causeet c’est leur conscience professionnelle qui est en cause. Certes, c’est probablement la simple prudence qui les pousse à agir ainsi. Pourquoi risquer de se fâcher avec un homme qui a à la fois la rancune tenace et de solides appuis dans le monde des affaires, de la presse et de l’édition, qui récompense les services rendus et punit sévèrement ce qu’il considère comme des outrages ? Mais où est alors le respect dû au public ? Est-il éthiquement acceptable de le tromper par peur des représailles de BHL ou dans l’espoir de ses renvois d’ascenseur ? »
Posez la question c’est effectivement y répondre. Bien qu’adversaire politique du FN la lecture de M. Boniface, constate Bruno Gollnisch, permet aussi de comprendre les raisons du déchaînement de fureur de M. Lévy vis-à-vis des patriotes Français. Une hostilité hystérique qui découle très largement du refus de l’opposition nationale, au nom de l’intérêt supérieur d’une France libre, de passer sous les fourches caudines de l’atlantisme ou de soutenir inconditionnellement les alliés de Washington. Refuser de courber l’échine, ne pas accepter la vision du monde, des rapports géopolitiques de BHL , c’est encourir le risque de se voir taxer…d’antisémitisme. Il ne suffit pas de ne pas être antisémite, il faut encore que le grand prêtre Lévy vous lave de ce soupçon !
« BHL déploie une énergie considérable à nier que le conflit israélo-palestinien est un problème stratégique majeur (…) . Pourtant, c’est bien la grille de lecture du conflit israélo-palestinien qui détermine tous les jugements qu’il peut émettre sur la scène nationale. Il est pour la paix, mais fait toute confiance au gouvernement israélien pour la mettre en œuvre sans pressions extérieures. Ceux qui sont d’accord avec lui sur ce point sont des figures morales. Ceux qui ne le sont pas sont des antisémites. Car si BHL se dit pour la paix et en faveur de la création d’un Etat palestinien, il entend non seulement n’exercer aucune critique à l’égard du gouvernement israélien et de surcroît s’avère implacable pour ceux qui osent le faire (…) ».
« BHL est en fait partagé entre son désir d’apparaître comme un intellectuel universaliste et sa dérive communautariste qu’il ne parvient pas à maîtriser (…). BHL se transforme alors en maccarthyste (…). Parce qu’il ne souhaite pas que la France ait une politique active au Proche-Orient ou marque son indépendance face aux Etats-Unis, il traite de maurrassien toute personne coupable de vouloir l’inverse. De Régis Debray à Rony Brauman, en passant par Jean-Pierre Chevènement et Henri Guaino, il veut disqualifier ceux qui ne sont pas d’accord avec lui, utilisant les arguments moraux non pas pour débattre, mais pour censurer. BHL a le droit de ne pas aimer une France affirmant son autonomie stratégique, mais pas de taxer de racistes ceux qui ne partagent pas ses vues. Une fois encore, la morale est évoquée pour brouiller les cartes et pour des desseins peu dignes ».« BHL est un symbole actif de cette coupure entre le peuple et les élites. BHL est nu moralement. »
Mais les mensonges et la fatuité de nos élites politiques et intellectuelles précipitent leur chute et achèvent de décrédibiliser ce Système à bout de souffle. Jean-François Kahn en citait un autre exemple dans l’entretien qu’il accordé dernièrement au Figaro et que nous évoquions hier : « Un certain nombre de personnes étaient fanatiquement favorables à l’intervention en Irak. Ils l’étaient probablement pour des raisons louables. Aujourd’hui, personne ne peut nier que les conséquences ont été catastrophiques. Pourtant, niBernard Kouchner, ni André Glucksmann, ni Alain Minc n’ont jamais reconnu qu’ils s’étaient trompés. Et lorsqu’ils passent à la télé, personne ne leur pose la question.Personne ne peut aujourd’hui nier que l’intervention en Libye a été une erreur. Je n’ai pas entendu BHL faire son autocritique! ».
Que les BHL et autres membres de la Caste dénoncée par Marine continuent de tourner en boucle sur les plateaux rien de plus normal dans notre démocratie confisquée, puisque le combat qui est mené par le Système contre notre identité et souveraineté nationales est aussiun combat idéologique. Cela passe par la mise à l’écart de toute pensée alternative au mondialisme. A l’ère d’internet ce boycott certes n’a plus la même efficacité qu’avant, et l’Histoire nous enseigne que propagande du pire des régimes totalitaires se fracasse toujours sur le mur du réel.
http://gollnisch.com/2014/07/08/symbole-actif-coupure-peuple-les-elites/
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Histoire : certaines archives du KGB sur ses agents anglais dévoilées
Et les commentaires du KGB sur ses agents anglais ne sont pas toujours flatteurs…
Lu surle Figaro:Dont un groupe de cinq agents recrutés dans les années 1930 à l’Université de Cambridge et qui occupaientdifférents postes aux services de renseignements intérieurs (MI5) et extérieurs (MI6) britanniques.
Les documents peignent un portrait peu flatteur des cinq membres du « Cambridge Five ». L’un d’entre eux, Donald Duart Maclean, y est décrit comme quelqu’un de « constamment alcoolisé » et de « pas très doué pour garder les secrets« . Ivre, il aurait révélé travailler pour le KGB à sa compagne et à son frère. Guy Burgess, lui aussi « constamment sous l’emprise de l’alcool », a fait tomber par terre des dossiers volés au ministère des Affaires étrangères, au moment de sortir du pub. -
L'épidémie d'Ebola «hors de contrôle» selon MSF
La Guinée, le Liberia et la Sierra Leone comptent «60 foyers actifs» de fièvre hémorragique en grande partie due au virus Ebola, aujourd'hui «hors de contrôle» et qui menace de se propager à d'autres zones, a indiqué lundi l'ONG Médecins sans frontières (MSF).
Cette épidémie «est d'une ampleur sans précédent de par sa répartition géographique, de par le nombre de cas et le nombre de victimes», a affirmé MSF dans un communiqué reçu par l'AFP à Dakar.
«60 foyers actifs ont également été identifiés dans ces trois pays», a ajouté MSF, sans préciser la répartition géographique de ces foyers.
«L'épidémie est hors de contrôle. Avec l'apparition de nouveaux foyers en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia, le risque d'une propagation à d'autres zones est aujourd'hui réel», a averti le docteur Bart Janssens, directeur des opérations de MSF.