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La contraception entraîne une baisse de la fertilité pour les femmes
Selon les résultats d’une étude danoise présentés mardi lors du congrès annuel de la Société européenne de reproduction humaine et d’embryologie (ESHRE), qui se tient à Munich jusqu’à mercredi.
Kathrine Birch Petersen et ses collègues de l’université de Copenhague ont mené ces travaux sur 833 femmes ayant consulté la clinique de l’université pour une évaluation de leur fertilité.
Les volumes moyens des ovaires des femmes sous contraception orale (près de 30 % du groupe) étaient significativement plus réduits que ceux des patientes employant d’autres moyens de contraception : de 29 à 52 % plus petits selon les groupes, avec une réduction plus prononcée chez les femmes de 19 à 30 ans.
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Aide humanitaire en Syrie : interview du Docteur Oubaida Al Moufti (UOSSM)
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Retour du blog de Jeanne Smits
Après un long silence, Jeanne Smits reprend ses activités sur son blog. Avec un article sur l'euthanasie :
"L’affaire Vincent Lambert s’inscrit au sein d’une tendance lourde au sein de la communauté des bioéthiciens. Le refus de manger et de boire en vue d’obtenir la mort, lorsque la procédure est choisie par le patient, est en train de devenir une option communément acceptée dans certains pays, à telle enseigne qu’aux Pays-Bas on estime qu’entre 4 et 10 % des décès surviennent à la suite d’un tel « jeûne » délibéré. Ne s’agissant ni d’une euthanasie, ni d’un suicide assisté, il n’y a pas de statistiques certaines. Comme la sédation palliative, la mort par dénutrition se situe dans une zone grise où la frontière entre un arrêt de soins légitime ou l’administration de médicaments pour soulager la douleur et un processus dont l’objectif est de faire mourir ne peut s’apprécier qu’au cas par cas. [...]"
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Alexandre Del Valle plaide pour un Occident décomplexé
Après avoir consacré plusieurs ouvrages aux dangers qui menacent l’Europe depuis l’extérieur – comme l’hyperconsumérisme anglo-saxon surnommé Mc World ou encore le totalitarisme islamiste – le géopolitologue et essayiste Alexandre Del Valle nous livre dans ce « petit traité » une réflexion très documentée sur « l’idéologie de la haine de soi et du désespoir », menace la plus grave, selon lui, pour notre continent étant donné qu’elle ronge celui-ci de l’intérieur. L’auteur, qui considère ce phénomène comme une maladie, établit un diagnostic détaillé (chapitres I et II) et propose ensuite des remèdes (chapitres III et IV) à ce mal certes funeste mais heureusement pas incurable.
Le diagnostic.
L’auteur effectue une analyse psychologique détaillée de la « dépression collective » dont souffrent les Occidentaux en général (Europe et Amérique du Nord) et les Européens en particulier. Leur comportement « pathologique », caractérisé par une perte de fierté et un mépris pour leur propre culture façonnée par la philosophie grecque, le droit romain et la morale judéo-chrétienne, conduit l’Occident à n’être plus qu’un espace cosmopolite dépourvu de toute identité propre, dédié à l’économie de marché et à la diffusion, parfois arrogante, des droits de l’homme dans le monde.
Le diagnostic une fois posé, l’auteur recherche les causes de ce mal civilisationnel dans le processus de désinformation dont il dénonce le langage qu’il appelle « cosmopolitiquement correct » et qui entretient cette idéologie mortifère de la culpabilisation appelée par d’autres analystes, comme Jean Sévillia, le « terrorisme intellectuel ».Les remèdes.
Pour A. Del Valle, la situation est donc grave mais heureusement pas désespérée. L’Occident peut guérir de son mal et doit à cette fin suivre un double traitement. Le premier est une « thérapie de réarmement moral » qui consiste, pour les Occidentaux à se réconcilier avec eux-mêmes en faisant le deuil de cet esprit de domination universelle qui fut le leur depuis plusieurs siècles et en acceptant la réalité d’un monde désormais multipolaire. Cette acceptation leur permettra de ne plus se sentir responsables de tous les malheurs du monde et de retrouver la fierté de ce qu’ils sont. En d’autres termes, les Occidentaux ne pourront survivre en tant que civilisation qu’en effectuant un travail introspectif de déculpabilisation et en faisant respecter d’abord chez eux des valeurs qu’ils souhaiteraient faire rayonner dans le monde.
Mais ce n’est pas tout, le second traitement que doivent suivre les Occidentaux consiste en un travail de réadaptation d’ordre géostratégique. Malgré la fin officielle de la Guerre froide au début des années 1990, l’Amérique du Nord et l’Europe continuent à entretenir des relations difficiles avec la Russie qui partage pourtant avec l’Occident une civilisation commune – depuis la chute de Constantinople au profit des Ottomans (1453), Moscou n’est-elle pas devenue la troisième Rome ? Pour que l’Occident surmonte définitivement sa culpabilité maladive, l’auteur propose dès lors une redéfinition des alliances pour l’établissement d’un « Panoccident » englobant Amérique du Nord, Europe et Russie, cette dernière étant manifestement un allié plus naturel que les régimes islamistes du Golfe.Conclusion
Mêlant les questions politiques, économiques, sociales et culturelles qui sont trop souvent la cible d’une désinformation génératrice d’un profond malaise voire d’un mal-être parmi les Occidentaux, Alexandre Del Valle nous offre, au fil d’un exposé dense et haletant, une cure de déculpabilisation salutaire dans un traité qui n’a de petit que le nom.Alexandre Del Valle, Le complexe occidental. Petit traité de déculpabilisation, Paris, Éditions du Toucan, 2014, 410 pages, 22 euros.
Source: NDF
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Le lycée Gerson victime des dérives intégristes de la région Île-de-France ?
Le lycée Gerson privé de subventions ?
Faire intervenir Alliance Vita en cours de catéchisme peut coûter cher.
La Région Ile-de-France a suspendu les subventions du 3e trimestre au lycée Gerson. Montant de la punition : 73 789 euros.
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La dette publique de la France se rapproche des 2.000 milliards d’euros
La dette publique de la France a augmenté de 45,5 milliards d’euros au premier trimestre pour atteindre 1.985,9 milliards à la fin mars, soit 93,6% du PIB, selon les statistiques publiées lundi par l’Insee. Le ratio de dette sur PIB a progressé de 1,8 point par rapport à fin 2013.
Une dette publique qui n’est toujours pas stabilisée et qui devrait être supérieure à 2.000 milliards d’euros à la fin de l’année. C’est au regard de cette sombre perspective que Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes, a récemment jugé la situation actuelle des finances publiques « préoccupante » et appelé le gouvernement à poursuivre dans la voie de l’assainissement budgétaire. A en croire les chiffres publiés hier par l’Insee, la barre des 2.000 milliards d’euros pourrait même être franchie plus tôt que prévu. La dette publique a, en effet, progressé de 45,5 milliards d’euros au premier trimestre, s’établissant à 1985,9 milliards. Elle se situe ainsi à 93,6 % du PIB, soit 1,8 point de plus que fin 2013. A ce rythme, la dette pourrait donc avoir déjà dépassé les 2.000 milliards lors du deuxième trimestre.
Mais les chiffres trimestriels de l’Insee doivent être interprétés avec précaution : le Trésor émet beaucoup de titres au premier semestre pour sécuriser son programme, ce qui accroît la trésorerie et la dette. Cette dernière est moins dynamique ensuite.
Dans son programme de stabilité, envoyé début mai à Bruxelles, Bercy estime que la dette publique se montera à 95,6 % du PIB cette année et l’an prochain, avant d’entamer sa décrue à compter de 2016 (à 94,2 %). Mais la Cour des comptes n’y croit pas, jugeant « probable » une augmentation du taux d’endettement de la France « au moins jusqu’à la fin de 2015 ». -
Parlement : des patriotes refusent de révérer l’hymne d’occupation
Tandis que les élus frontistes restaient assis, les eurosceptiques et eurocritiques rassemblés autour du souverainiste Nigel Farage ont tourné le dos à l’orchestre et au reste de l’hémicycle, lorsque les notes de l’hymne européen ont résonné ce mardi 1er juillet 2014 :
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B. Gollnisch : Entretien pour la rentrée parlementaire à Strasbourg
Entretien avec Bruno Gollnisch à l’occasion de la rentrée parlementaire de juillet 2014.
- Rentrée du Parlement européen : pas de groupe pour le Front mais de belles ambitions.
- L’hymne de leur État : une belle œuvre de Beethoven mais qui ne représente plus que cela pour nous.
- Les menteurs du Parlement : socios-démocrates, libéraux ou chrétiens démocrates, symboles de l’UMPS supranational.
- BNP Paribas : l’impérialisme Yankee à l’état chimiquement pur.
- Le cas Vincent Lambert : une société à l’agonie qui condamne à faire mourir de faim.
http://gollnisch.com/2014/07/02/entretien-rentree-parlementaire-strasbourg/
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Agravation de la loi sur l'avortement dans l'indifférence
Le Parlement a voté le 26 juin en dernière lecture le projet de loi sur l’Egalité entre les femmes et les hommes. La procédure est allée à son terme dans une indifférence générale. Ce projet contient des articles aggravant la législation sur l’avortement. Ces articles suppriment la notion de « situation de détresse » et étendent à l’information le délit d’entrave à l’avortement.
La Fondation Lejeune réagit :
"Supprimer la notion de « situation de détresse » : un véritable bouleversement
Le constitutionnaliste Bertrand Mathieu, écrivait à propos de cette modification : « sur le plan des principes c’est un véritable bouleversement, car ce qui est en jeu c’est la place que notre société accorde à la protection de la vie » (Interview dans La Croix du 20 décembre 2013).
Cette suppression de la « détresse »entraîne des changements profonds :
- Elle inscrit l’avortement de convenance dans la loi au-delà de la banalisation de l’avortement déjà constatée dans la pratique et les esprits ;
- Elle tend à faire de l’avortement un droit (alors que depuis 1975 l’avortement est une dérogation au principe fondamental du respect de l’être humain au commencement de sa vie, inscrit à l’article 16 du C.C) ;
- Elle installe l’idée d’un droit à disposer de son corpsqui fonde des revendications comme la GPA ou la prostitution ;
- Elle légitime la logique de l’avortement eugéniste. La modification en cours est d’autant plus préoccupante que, comme le rappelle le Pr. Bertrand Mathieu, « il n’y aurait plus aucune condition mise au droit de recours à l’avortement au cours des 12 premières semaines, un délai durant lequel on dispose d’un nombre croissant d’informations sur le fœtus au travers du diagnostic prénatal ». L’IVG va se transformer en refus de l’enfant « à cause » de telle ou telle pathologie ou prédisposition, ce qui n’était pas le cas auparavant. Cette évolution libérale-libertaire va brouiller les repères entre IVG et interruption médicale de grossesse (IMG) et l’IVG va devenir eugéniste.
Etendre à l’information le délit d’entrave : une atteinte à la liberté d’expression
Cette modification entraine l’obligation pour les plateformes d’écoute et les sites spécialisés d’informer les femmes enceintes sur la possibilité d’avorter. Cette mesure ne correspond pas à une demande des femmes françaises.
En France en 2014, lorsqu’une femme s’interroge sur la poursuite de sa grossesse, elle sait qu’elle peut avorter. En revanche lorsqu’elle consulte des sites et des plateformes d’écoute, elle est en attente de solutions alternatives à l’avortement. Cette disposition constitue une entrave à la liberté d’expression en ce qu’elle oblige à faire de la propagande en faveur de l’avortement.
Telle est bien la position de Najat Vallaut Belkacem, interrogée par La Chaîne Parlementaire, le 30 juin. A une jeune femme qui voudrait avorter, la ministre répondrait : « je la rassurerais, je lui dirais que la vie ne s’arrête pas là ; un enfant qui arrive alors qu’il n’est pas désiré est un enfant malheureux ».
La dictature du bonheur conduit à la mort.
De l’avortement à l’euthanasie
En France, l’avortement est l’étalon or auquel toutes les réformes sociétales sont comparées. Cet enjeu apparaît dans l’interview du Pr. Bertrand Mathieu (cité plus haut) : «Reléguer au second plan le respect de la protection de la vie n’est pas sans conséquence dans d’autres domaines. Si l’on devait s’acheminer vers une dépénalisation de l’euthanasie, la logique risquerait d’être la même au bout de quelques années : passer d’une « exception » justifiée par des conditions très particulières de souffrance et d’incurabilité, à un droit à part entière. »"