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Depuis qu’elle a été contrainte par l’Union européenne et le FMI, en 2010 et 2011, à des réformes et des économies drastiques en échange de prêts de 240 milliards d’euros, la Grèce est volontiers présentée, en France, comme une victime de l’Europe. En Allemagne, à l’inverse, on la considère largement comme responsable des tourments de la zone euro.
Jean Quatremer et Pierre Bourgeois sont partis à la rencontre de Grecs de toutes conditions sociales, depuis les citoyens ordinaires qui, à Patmos comme à Athènes, ont souffert des mesures d’austérité, jusqu’aux responsables chargés de mettre en œuvre les réformes.
Réalisé par Pierre Bourgeois et Jean Quatremer (France/Grèce 2014)
Interrogée dans l'Action française 2000, Jeanne Smits revient sur les affaires Lambert et Bonnemaison. Extraits :
Peut-on regretter, comme Marine Le Pen, que les parents de Vincent Lambert aient fait appel à uneinstance supranationale ?
Ce "regret", exprimé publiquement, est d'une violence inouïe à l'égard de parents qui réclament simplement que leur fils ne soit pas tué, d'autant qu'il n'est tempéré par aucune expression de sympathie, d'humanité. La Cour européenne des droits de l'homme – qui n'a rien à voir, institutionnellement, avec l'Union européenne – examine la conformité des décisions judiciaires rendues au sein des quarante-sept pays membres du Conseil de l'Europe avec la Convention européenne des droits de l'homme. Certes, il s'agit d'une instance supranationale statuant sur le respect d'une convention internationale à laquelle la France a adhéré en tant que nation souveraine. Le "nationaliste à la française" peut le déplorer. Mais, en l'occurrence, il s'agit de se battre contre une loi injuste qu'aucune souveraineté ne justifie. La souveraineté n'est-elle pas d'abord service et protection, transcendée par une loi qui n'est pas "supranationale", mais, précisément, transcendante parce que commune à toute l'humanité ? On sait que la CEDH n'est pas au service de cette loi transcendante, même si certaines de ses décisions ont pu surprendre en ne suivant pas aveuglément la tendance lourde vers toujours plus de "culture de mort". Mais il se trouve qu'elle existe et qu'elle offre une possibilité de résistance à la tyrannie de cette dernière.
Les "pro-mort" se sont réjouis de l'acquittement du docteur Bonnemaison. Doit-on faire un parallèle entre ce procès et celui de Bobigny en 1972, dont les pro-avortement firent un acte militant ? D'autant que, contrairement à 1972, le pouvoir est acquis à la cause qu'ils défendent...
Oui, on peut bien sûr faire ce parallèle : c'est souvent au moyen de causes célèbres, très médiatisées, aptes à faire pleurer Margot, que les modifications législatives mortifères sont rendues acceptables par "l'opinion". Mais ici, la manipulation fonctionne a contrario. Nicolas Bonnemaison a été acquitté de l'empoisonnement avéré de sept personnes qui sont mortes sans l'avoir demandé et sans que leur famille ait été consultée. L'euthanasie est toujours "vendue" comme une réponse à la demande du malade. Ici, il ne s'agit donc aucunement d'une euthanasie. L'acquittement de Nicolas Bonnemaison servira à montrer combien il est "nécessaire" et "urgent" de légaliser et d'encadrer l'euthanasie, afin d'assurer que la volonté du patient et de ses proches soit toujours respectée."
Ce sont désormais six militants de Génération identitaire qui subissent les foudres de la justice, concernant l’occupation du toit du chantier de la future mosquée de Poitiers. Interrogé longuement par la juge d’instruction chargée de l’affaire, Damien Rieu, porte-parole de Génération Identitaire, et Arnaud Delrieux, président de Génératin Identitaire, ont été mis en examen pour incitation à la haine, vol, dégradations et rassemblement non autorisé, mise en examen assortie d’un contrôle judiciaire strict pour Damien Rieu, auquel il est interdit de contacter les 76 militants présents de l’occupation.
Ironiquement, Damien Rieu fait remarquer que’il est poursuivi suite à une plainte pour provocation déposée par l’imam de cette future mosquée, accessoirement membre de l’UOIF…
La majorité rose-rouge-verte n’en finit pas de se déchirer. Tel un volcan, elle est prise de convulsions éruptives, sans grandes conséquences politiques, sauf à accroître peut-être un peu plus l’isolement de François Hollande. Le 30 juin, le gouvernement a décidé de reporter sine die les votes à l’Assemblée sur les articles et amendements au projet de budget rectificatif de la Sécu pour 2014.
Une telle décision augure du recours au vote bloqué total ou partiel du texte, ce qui impliquera de ne retenir que les amendements présentés et acceptés par le gouvernement. Le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert, a ainsi demandé aux parlementaires, une « réserve des votes » jusqu’« au moment où (le gouvernement) estimera utile et nécessaire de reprendre les votes », en précisant que le recours à l’article 44-3 de la Constitution sur le vote bloqué n’était pas exclusif d’autres procédures prévues.
Ce Samedi, nous voilà arrivés aux portes du bonheur. Ce soir c'est Le concert que nous attendions tous avec Bronson, espoir de la scène alternative Romaine (pour leur première prestation Parisienne) et le grand retour, après 12 ans d'absence, d' In Memoriam, groupe phare de la scène RIF des années90.
Malgré une pluie battante, dans la file d'attente qui ne cesse d'augmenter, la chaleur monte et notre enthousiasme aussi. Puis les portes s'ouvrent, dès l'entrée nous sommes mis dans l'ambiance, In Memo fait les ultimes réglages sonores, Bronson se prépare aussi. Ça y est, la sono est prête. Les moins chanceux sont encore dehors, d'autres encore plongés dans la cohue du vestiaire alors que Bronson monte sur scène nous offrant leurs premiers riffs punk rock et que les premiers pogos sont lancés dans une salle déjà pleine.
Bronson nous propose un set impeccable au style maîtrisé qui n' a rien à envier aux plus grands noms de la scène. Les poseurs ricains comme Blink 182, ou Offspring n'ont plus qu'à ranger les guitares!!
Leurs morceaux les plus entraînants et les plus connus comme "La nostra storia","Lo spirito di Roma", ou encore "Sei solo" sont repris en cœur, le pogo bat son plein et « l'arène » se remplit de plus en plus. Le public est chauffé a blanc, le bonheur se lit sur les visages, Bronson donne le ton de la soirée en envoyant du très gros son.
A la demande de fans survoltés, nos camarades Italiens reprennent "Come il vento" d'Intolleranza repris en coeur par des centaines de voix, la chaleur est intense, les poings se tendent vers le ciel. L'osmose est profonde entre les musiciens et le public, et c'est sous un tonnerre d'applaudissements, leur nom scandé par les centaines de personnes présentes que Bronson s’apprête à laisser la place à In Memoriam après nous avoir offert une prestation exceptionnelle qui a totalement conquis le public.
Après une courte pause qui nous semble interminablement longue, la musique résonne enfin de nouveau. Les premiers accords de "Paris Belgrade" retentissent alors que de derrière les fumées s'élevant sur le devant de la scène se dessine l'arrivée du groupe. C'est masque à gaz sur le visage que les chanteurs commencent la chanson. On se croirait presque à Belgrade, le risque de bombe en moins, quoique …. Le Nato go home est scandé avec un immense ferveur, les corps se bousculent dans le pogo, la chanson se finit, le ton de la soirée se confirme. Ce soir ça va être le feu dans la salle !!
In Memo enchaîne, "Compagnon de Route", "Résiste", tout le monde chante en cœur, personne n'a oublié les paroles. Toutes générations confondues, c'est la même satisfaction qui se lit sur les visages de les découvrir pour les plus jeunes, de les revoir sur scène pour les autres. Alors qu'ils entament "Das Kapital", la musique s'arrête et Xavier au micro nous annonce qu'une alerte à la bombe (anonyme bien sûr c'est tellement plus simple et courageux) oblige à évacuer la salle. Chacun obéit, plus ou moins vite, plus ou moins de bon cœur, quelques slogans fleurissent à l'intention des responsables présumés de cette mauvaise blague et nous voilà, plus de 800 personnes dans la rue.
L'attente est longue, les visages se crispent et l'importante présence policière aux abords ne contribue pas à calmer la tension, bien au contraire. L'abus de boisson pour certains, la bêtise congénitale pour d'autres, les éternelles disputes inutiles vont créer l'incident … Une bagarre partie de rien prend de l'ampleur. Malgré les appels au calme, la non intervention de beaucoup, les difficiles tentatives de séparation d'autres, certains se sentent pousser des ailes et c'est bien difficilement et très progressivement que la situation se calmera. Heureusement, l'alerte est levée et tout le monde est chaleureusement invité à rentrer dans la salle. Le concert peut reprendre à la satisfaction générale. La soirée est loin d'être finie !
In Memoriam reprend les premiers morceaux joués, tout le monde chante, les esprits se calment et l'ambiance revient. Les titres se succèdent anciens ou nouveaux, "l'Armée des Ombres" remporte un franc succès, la ferveur augmente, la salle résonne, le plancher tremble sous les pogos endiablés. Quelques titres chantés en acoustique dont le nouveau "20 ans" permettent aux chanteurs, aux musiciens et à nous aussi de souffler un peu. La transition avec la suite du concert est faite par le lancement de "Michael Collins" immédiatement repris en cœur.
En pleine forme, In Memoriam nous offre le meilleur et prouve à ceux qui en doutaient qu'après une longue absence ils n'ont rien perdu de leur talent. La musique est quasi parfaite et la présence sur scène exceptionnelle ! La fatigue, le quotidien, le monde gris qui nous entoure, tout est oublié ! Le groupe et son public sont dans un seul et même élan d’enthousiasme total et profondément sincère. Le temps passe, trop vite, et malheureusement vient le moment de la fin du concert. La première tentative est ratée, mais en est ce vraiment une ? Le concert reprend et le public hurle son désir d'entendre "A jamais Idéaliste". C'est bientôt chose faite, c'est la fête, les paroles chantées à pleins poumons sont un défi à notre époque triste et terne. La meilleur preuve que rien n'est perdu, qu'au contraire tout est à gagner et que tout reste à construire !
Mais les meilleures choses ont une fin, deuxième tentative, la musique s'arrête, nous scandons en coeur et en alternance le nom d'In Memoriam et celui de Sébastien, tout le monde espère la reprise avec cette chanson si lourde de sens … Pari gagné, et c'est dans une totale communion entre le groupe et son public que cet hommage à notre camarade vient clore cette exceptionnelle prestation. Bronson et In Memoriam ont mis le feu, ravi les présents, donné le meilleur d'eux-mêmes et offert à tous un concert d'anthologie qui restera à jamais gravé dans nos mémoires et nos cœurs !!!
Thomas Flichy de La Neuville, professeur à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr, écrit dans L'Homme Nouveau :
"Depuis maintenant quatre décennies, Londres rappelle au reste des Européens ses spécificités afin de négocier un régime plus favorable au sein de l’Union européenne. Heureuse d’adhérer à la Communauté économique européenne en 1973, en raison de l’ouverture commerciale que celle-ci lui procure, le Royaume-Uni n’a cessé de vouloir limiter son intégration à l’Europe et souhaite aujourd’hui sortir d’un système qu’elle juge globalement défavorable à son économie. Ce départ annoncé soulève l’incompréhension française. Comment l’expliquer ? [Lire la suite]"
Le saviez-vous ? A partir de la rentrée universitaire 2015, la licence de « lettres classiques » est supprimée, remplacée par une licence en « humanités ». Un pan de l’Université qui tombe et qui ne sera pas le seul !...
...car toute l’Université publique est en voie d’écroulement sous le dernier coup de boutoir de la « refondation » de l’école pour nos enfants à l’exception de celle pour les enfants des banlieues pour lesquels un système éducatif parallèle et performant fait une inexorable montée en puissance depuis plusieurs années. Par ailleurs, la licence en « humanités » ne va devenir au fil des ans qu’une bouillie de pédago-gogisme instillée par les IUFM alias « écoles supérieures du professorat et de l’éducation » qui sont appelées à devenir à court terme, maîtres de l’Université. Deux questions de posent : – Pourquoi cette suppression ? – Pourquoi la métamorphose en « humanités » ?
Pourquoi cette suppression ?
Quid ? La raison invoquée par les autorités administratives est le manque d’étudiants dans cette discipline. Certes il y en a peu, mais à qui la faute ? Pourquoi les étudiants optent-ils peu pour les études littéraires alors que jusqu’au début des années 70, il y avait pléthore de jeunes licenciés en littérature et postulants à la fonction de professeurs ?