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  • Comment faire vivre une « cellule » d’étude et d’action ?


    La mobilisation Taubira & Co  nous a conduits à nous constituer en noyau dur pour l’action. Comment faire vivre ces « cellules » avec l’objectif aussi de se former pour pouvoir tenir et durer ?

    Jean Ousset dans son livre l’Action au chapitre III de la cinquième partie, « Notes pour l’action individuelle »(p. 247 à 264), propose 40 notes pour une action efficace à ce niveau d’action personnelle dont nous avons pu mesurer la pertinence ces derniers mois. A relire quand les  vacances nous donnent l’occasion de … préparer la rentrée. Extraits des notes 27 à 31 : 

    Déjà parcourus les semaines précédentes ….. 

    1. Des hommes décidés à agir
    2. L’entente d’un petit nombre d’amis
    3. Parlez de notre travail
    4. Pas de fausse discrétion
    5. Pas de fausse politesse
    6. Cependant, la vérité n’est pas une matraque...
    7. Le courage d’être vrais
    8. Pas de vains scrupules
    9. L’art de convaincre
    10. Parler simplement
    11. Se méfier des cérébraux
    12. Travailler
    13. Noyau mou = pépin
    14. Il faut oser
    15. Diffuser les ouvrages
    16. Ecrivez à vos amis
    17. Faites souscrire
    18. L’animation
    19. Efficacité des groupes, cercles, cellules
    20. La cellule, pépinière de futurs chefs
    21. Règles simples
    22. Tenir
    23. Périodicité des rencontres
    24. Importance numérique de la cellule
    25. Familiarité
    26. Rayonnement

    27. Noyau et satellites 

    Il peut arriver que la cellule comprenne un noyau de fidèles autour duquel gravitent des satellites qui n’apparaissent pas toujours. Quand la constellation est au complet, on se retrouve dix ou quinze ; aux jours d’éclipse on n’est que quatre ou cinq.

    Ces variations ne doivent pas surprendre et, surtout, décourager. L’amour-propre peut s’offusquer de telle réunion dite manquée...la raison oblige de dire que le travail continue et qu’il est même bon, à certains jours, de se retrouver seulement à quelques-uns

    28. « Croissez... 

    Doit-il être permis aux membres de la cellule d’y amener quelque ami ? En principe : oui, car c’est favoriser le rayonnement. Et n’est-ce point la façon la plus naturelle de recruter de nouveaux membres ? En règle générale donc :accepter tout accroissement, à condition qu’il ne soit pas une cause de trouble grave (nombre excessif, arrêt du travail, rupture d’intimité), car il est normal, voire bienfaisant que des nouveaux posent des questions et exigent des explications qu’on n’avait plus l’habitude de donner. Excellent exercice de révision. Si pourtant le nouvel arrivant était cause d’un trouble sérieux, éviter son retour. 

    29. ... et multipliez... » 

    Au-delà de dix personnes une cellule s’alourdit. Penser à l’essaimage. Mais quand et comment ? Procéder selon la loi des affinités. Autant que possible ne pas séparer les inséparables. Le groupe d’amis qui a constitué le cercle initial a intérêt à poursuivre pendant plusieurs mois, quelquefois une ou deux années son travail en commun. Le briser, sous prétexte d’essaimage revient souvent à recommencer les mêmes cycles de travail. Or il est souhaitable d’étendre l’horizon doctrinal si l’on veut obtenir une formation civique convenable.

    Une formule consiste à maintenir le contact entre les anciens et à fonder par ailleurs de nouveaux cercles. Celui qui en lance un s’engage à le suivre jusqu’à ce qu’il puisse marcher seul, sans pour autant cesser de fréquenter son ancien groupe.

    30. A vous de choisir... 

    Si l’on craint le manque d’ardeur des membres du groupe il estprudent d’éviter, au moins dans les débuts, les sujets trop arides.

    Commencer par ce qui  peut faciliter l’ « accrochage ». 

    31. ... Pourvu que tout passe 

    Suivre le développement logique de la doctrine est certes excellent. On évite ainsi maintes redites, maints retours en arrière. Pour des gens sûrs et résolus, c’est la meilleure formule.En bien des cas pourtant il est prudent d’adopter un ordre plus... psychologique. L’essentiel est de ne jamais perdre de vue que, soit en avançant, soit en reculant, toute la doctrine doit passer.

    Incohérence et perte de temps, pensera-t-on ! Ce serait une grosse erreur. Car ceux qui se trouvent ainsi conduits à de tels retours en retirent une conscience singulièrement vive des rapports logiques qui les y ont contraints... Un sens plus aigu de l’harmonieuse unité de l’ordre des choses, tel est, au contraire la précieuse leçon de ces expériences et de ces tâtonnements.

    Nous le disons parfois en riant : il arrive souvent que dans un travail pareil, la suite soit au précédent numéro.

    A suivre …la semaine prochaine…

    Lire et télécharger dans son intégralité l’Action au chapitre III de la cinquième partie, « Notes pour l’action individuelle » dans l’Action de Jean Ousset. Pour rejoindre une initiative qui corresponde à vos « talents » contacter le service d’information d’IchtusCe livre l’Action de Jean Ousset est un maître livre pour bien penser l’action en fonction du but poursuivi. Tout homme ou femme d’action le lira avec profit pour inspirer son engagement. Jean Ousset, fondateur d’Ichtus pour Former, Relier et Agir, est le premier en effet à avoir méthodiquement formalisé une doctrine de l'action culturelle, politique et sociale à la lumière de l'enseignement de l'Eglise pour, concrètement répondre au mal par le bien. A l'encontre des pratiques révolutionnaires et de la dialectique partisane, si l'amitié est le but de la politique, Jean Ousset nous montre comment pour agir en responsable, l'amitié en est aussi le chemin.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/09/comment-faire-vivre-une-cellule-d%C3%A9tude-et-daction-.html

  • La France salie, la France abîmée

    5 millions. C’est le nombre record d’heures de travail qu’il aura fallu aux ouvriers Français pour construire le bâtiment Mistral que François Hollande, à la veille du sommet de l’Otan, en un nouvel acte de soumission aux Etats-Unis,  refuse finalement (provisoirement?)  de livrer à la Russie. Un geste commercialement et politiquement désastreux s’il était confirmé.  811 510. C’est le nombre de naissances en France en 2013 selon le rapport annuel de l’Insee publié mercredi. Un chiffre en légère baisse par rapport à 2012 (-1,2%), mais qui reste bien plus élevé qu’il y a vingt ans et qui place toujours la France (avec un taux de fécondité de 1,99 par femme), parmi les pays les plus féconds d’Europe. Il faut y voir principalement la marque de cette « vitalité démographique » engendrée par l’immigration de peuplement dont  le président de la République se félicitait mardi dans le symbolique département de Seine-Saint-Denis (voir notre blogue). 607. C’est le nombre de romans qui sont sortis à l’occasion de la traditionnelle rentrée littéraire. De nombreux médias ont tenu à extraire de cette forêt foisonnante de publications, le roman de Thierry Beinstingel (en librairie depuis le 20 août), Faux Négres car traitant de cette question existentielle: « Pourquoi les gens d’ici votent-ils à l’extrême droite ? » Ici explique gravement le site de TF1, « c’est une petite ville de l’est de la France, dans laquelle une candidate d’extreme-droite a réalisé le meilleur score de son parti lors de la dernière présidentielle. Une commune qui intéresse bon nombre de journalistes et spécialistes, qui cherchent désormais à comprendre comment ses habitants en sont arrivés à voter ainsi » (sic). « (…) L’auteur trouve un semblant d’explication à cette augmentation des votes en faveur de l’extrême-droite. Des chapitres qui s’entremêlent aux autres et qui tentent de comprendre d’où vient cette peur de l’étranger, cette perte des valeurs de l’école de Ferry et finalement l’origine de ce vote encore diffcile à expliquer » (sic).

    Un récit nous a confié un ami libraire,  pourtant bien médiocre, notamment sur le plan stylistique, balourd, pompeux et vide, dont on s’expliquerait assez mal la promotion multiforme (il fera de toute façon un bide, c’est assez évident), si ce n’est par sa prétention à ajouter son petit caillou à l’édification du roman antinational

    200 000. Seul le roman Pétronille d’Amélie Nothomb bénéficie cette rentrée d’un tirage équivalent, c’est le nombre d’exemplaires imprimés du récit, Merci pour ce moment, publié par Valérie Trierweiler de sa liaison avec François Hollande qui sort aujourd’hui en librairie.

    Nombre d’exemplaires qui peut paraître élevé pour un roman qui ne déparerait pas (au vu des passages qui en ont filtré) dans la collection Harlequin mais qui peut peut être se justifier par la curiosité que peut générer le dévoilement de l’intimité du célèbre personnage central qu’il met en scène…Qu’il soit un succès ou pas, peu importe puisque   « le mal est fait »,  la très large publicité faite autour de ses extraits éclairants, publiés dans Paris-Match hier et relayés partout, a atteinte tous les Français.

    La France n’est pas les Etats-Unis et les potins de chambre à coucher ont été jusqu’à une date récente délibérément écartés  par les médias au nom du respect de la vie privée,  dissociée de la vie publique. Jusqu’au moment ou la frontière entre les deux a été abolie. Succombant aux sirènes de la pipolisation et du story telling à l’anglo-saxonne, les politiciens ont ouvert la boite de pandore, celle de toutes les dérives, en dévoilant toujours un peu plus  leur intimité.

    Les Français se moqueraient, très majoritairement, totalement de la vie privée du chef de l’Etat (« atterré » paraît il par ce livre, lui qui a toujours essayé de préserver la sienne), si les promesses sur lesquelles il avait fait campagne étaient en passe d’être tenues et suivies de résultats tangibles. Tout juste le FN relevait-il au début du quinquennat  que cet « adepte du mariage pour tous mais pas pour lui » s’était refusé de légaliser son union avec Mme Trierweiler, peu appréciée des Français quand elle vivait officiellement à ses côtés. Une union officielle   qui aurait donné un semblant de légitimité au coûteux cabinet de cette dernière installé au palais de l’Elysée et financé indûment par les contribuables.

    Mais le témoignage à charge de cette journaliste politique,  achèvera certainement de déconsidérer encore un peu plus, c’est bien le plus grave note Bruno Gollnischl’image de la France, la  fonction présidentielle dont M. Hollande est le dépositaire. Une fonction  déjà sérieusement écornée par le règne du bling bling Sarkozy et son amour pour les reportages familiaux couchés sur papier glacé. Les plus optimistes noteront que les Français ont certes échappé à DSK…

    Invitée de RTL ce matin, Marine Le Pen affirme pareillement que Merci pour ce moment  est  » un déshonneur pour la France, qui touche autant celle qui parle que celui dont on parle »,  « la prise en otage de la classe politique par ce concours d’indécence mené par François Hollande et Valérie Trierweiler ».

    Alors faut-il prendre pour argent comptant les affirmations de cette dernière? Faut-il croireles  vérités assenées par  une femme  qui dénonçait hier les médias qu’elle accusait d’attenter à sa vie intime…et qu’elle expose aujourd’hui?

    Mais surtout,  que reste-t-il désormais de cet image bonhomme, débonnaire,  duprésident normal,  plein d’humour après la publication de ce témoignage ? Un homme, Bruno Gollnisch le relevait aussi en janvier dernier, qui avait déjà  commis une faute de goût  avec son communiqué lapidaire, d’une sécheresse bien maladroite, annonçant la répudiation de Valérie TrierweilerNous le notions il y a peu, le seul capital qui restait à M. Hollande auprès des Français, si l’on en croit les sondages, était justement celui de la «sympathie» qu’il semblait dégager, à défaut de la compétence et du courage.

    Le microcosme lui n’était pas dupe.  Beaucoup de choses déjà étaient dites dans le livre, à la sortie beaucoup plus confidentielle,  de Cécile Amar, journaliste politique du JDD,  Jusqu’ici tout va mal, consacré à M. Hollande. Fruit de dix années passées dans son sillage, il délivre des témoignages recueillis dans l’entourage du président décrivant aussi  un « homme méchant »…

    Au delà de  l’écume d’une vie privée  que nous n’aurions pas vocation à commenter,   le questionnement politique reprend ses droits.

    A mi-mandat, ce qu’ affirme  Mme Trierweiler  fait   l’effet d’une bombe à fragmentation qui obère la possibilité même pour M. Hollande, à qui moins de deux Français sur deux accordent leur confiance, de se représenter en 2017 . Cette phrase terrible  a déjà été longuement commentée: « Il (François Hollande, NDLR),  s’est présenté comme l’homme qui n’aime pas les riches. En réalité, le président n’aime pas les pauvres. Lui, l’homme de gauche dit en privé : les sans-dents, très fier de son trait d’humour »; une « expression abjecte » a relevé Marine.

    Existe-il en effet  affirmation plus terrible au sujet d’un homme de gauche,  manifestation plus violente d’un mépris social, du double jeu de l’homme du fameux discours du Bourget?

    Le site du Point comme beaucoup de ses confrères, souligne en effet qu’ « au final le portrait de François Hollande semble terrible. On découvre un homme froid, sans coeur, totalement dépassé par les événements, calculateur, parfois méchant, enfermé dans une bulle… » Avec cette parution restée secrète jusqu’au dernier moment, « les bienfaits d’un remaniement spectaculaire, d’une révision drastique de la politique économique sont déjà estompés« . C’est pour l’Élysée  » le scénario noir : à deux semaines de sa conférence de presse de rentrée, le chef de l’État prend encore un paquet de mer en pleine figure. Rien n’y fait ! Dès que le président espère déployer ses ailes, il s’effondre un peu plus encore…Présidence exemplaire, vie privée exemplaire, où êtes-vous ? »

    Cette nouvelle crise du régime  est plus largement un nouveau signe de l’affaissement de ce Système sur lui même. Les effets de cette vengeance publique sont terribles pour une gauche euromondialiste aux abois. Il y a quelques jours, invité de Jean-Jacques Bourdin surRMCClaude Bartolone confiait qu’une dissolution de l’Assemblée ne profiterait qu’au FN. Mais M. Hollande est-il encore en capacité de gouverner, d‘incarner la fonction pour laquelle il a été élu ?

    http://gollnisch.com/2014/09/04/jeudi/

  • 1709 : Louis XIV face au "grand hiver"

    Un froid extrême s’abat sur une France déjà fragilisée par la guerre. Confronté à un effroyable désastre, le roi exhorte pourtant les Français à consentir de nouveaux sacrifices.

    Cette année-là, la soixante-sixième de son règne, Louis XIV, soixante et onze ans, criblé de soucis par les défaites militaires, se sentait bien seul au-dessus d'une cour déchirée par les rivalités.

    Nous avons déjà dit dans cette chronique (L’AF 2000 du 4 septembre) dans quelles circonstances il avait accepté en 1700 la couronne d'Espagne pour son petit- fils le duc d'Anjou, devenu dès lors Philippe V, et nous avons montré que, même face à l'Europe coalisée contre lui, le roi de France entendait maintenir coûte que coûte un Bourbon sur le trône d'outre-Pyrénées, non par orgueil familial ou national, mais tout simplement pour empêcher qu'un jour la France fût à nouveau prise en tenaille et que fût rompu le difficile équilibre européen. Hélas, depuis 1704, les armées françaises perdaient partout leur avantage et les troupes ennemies du prince Eugène de Savoie et du duc de Marlborough venaient de nous infliger à Audenarde une grave défaite, dégarnissant ainsi notre frontière du Nord. Le découragement gagnait le pays tout entier. Et le roi s'apprêtait à négocier la paix.

    Un malheur n'arrive jamais seul. Le 6 janvier 1709 - jour des Rois ! -, la température baissa subitement et, jusqu'au 24, la France entière dut subir des - 18°, parfois des - 25°. Fleuves et rivières étaient pris par les glaces, même la mer au Vieux-Port de Marseille ! À la campagne, le vent glacial entrait dans les habitations, les oiseaux tombaient en plein vol, les animaux succombaient dans les étables, les végétaux dépérissaient, tout gelait et le pain ne se coupait plus qu'à la hache. Les loups réapparus et affamés terrorisaient les paysans. À Versailles le roi devait attendre que son vin fût dégelé près du feu.

    Premier dégel le 25 janvier, puis nouvelle vague de froid du 4 au 8 février, puis encore fin février et début mars ! Le désastre était effroyable : semis, vignobles, vergers, tout avait pourri, les chênes éclataient, les oliviers de Provence mouraient. Puis survinrent les inondations, noyant ce qui restait des cultures ! Paris n'était plus alimenté et le prix du blé se trouvait multiplié par huit. Il fallut taxer les riches et envoyer des troupes pour empêcher les vols dans les boulangeries, qui dégénéraient souvent en émeutes ! Et les vagabonds traînaient avec eux la dysenterie et la fièvre typhoïde ! Louis XIV, sensible à la misère de ses peuples, fit fondre à la Monnaie sa vaisselle d'or, obligeant les courtisans à l'imiter. C'était agir en roi, donc en père. Mais le désastre démographique fut énorme : entre 6 et 800 000 victimes !

    L'appel aux peuples

    Les coalisés, surtout les Anglais et les Hollandais, voyant le royaume capétien à genoux, en profitèrent sans vergogne pour répondre par de nouvelles exigences à chaque déchirante concession qu'envisageait Louis XIV. Ils voulaient, c'était clair, démembrer la France en se ménageant des ouvertures à nos frontières du Nord... Il fallait absolument résister. Alors le roi prit la décision de s'adresser directement au coeur de ses sujets, de leur expliquer paternellement pourquoi il fallait consentir à de nouveaux sacrifices, en fait, de leur demander leur soutien : « Quoique ma tendresse pour mes peuples ne soit pas moins vive que celle que j'ai pour mes propres enfants ; quoique je partage tous les maux que la guerre fait souffrir à des sujets aussi fidèles, et que j'aie fait voir à toute l'Europe que je désirais sincèrement de les faire jouir de la paix, je suis persuadé qu'ils s'opposeraient eux-mêmes à la recevoir à des conditions également contraires à la justice et à l'honneur du nom FRANÇAIS (en majuscules dans le texte). »

    À cette très belle lettre (commentée dans le Louis XIV de Jean-Christian Petitfils), lue dans toutes églises de France et affichée sur les murs publics, les Français répondirent alors par un nouvel élan, manifestant, dit Bainville, « cette faculté de redressement qui leur est propre ». De Malplaquet à Villaviciosa, puis à Denain, les ennemis perdirent l'envie d'envahir la France. Cela se termina par le traité d'Utrecht (1712) qui, loin d'être parfait (puisqu'il laissa monter en puissance la Prusse...), ne fut pas déshonorant et permit à la France de n'être jamais envahie jusqu'à la Révolution.

    Puisse l'évocation de cette année terrible rappeler aux Français d'aujourd'hui ce que peut coûter la volonté de garder la patrie indépendante et libre. Héritiers de tant d'hommes, du roi jusqu'au simple manant, qui ont tant souffert pour nous léguer la France, n'aurions-nous pas honte de la laisser se liquéfier dans une "Europe" fourre-tout ?

    Michel Fromentoux L’Action Française 2000 – du 16 octobre au 5 novembre 2008

  • Des alliés du PS de plus en plus critiques

    Chez les non-socialistes présents à La Rochelle, seuls Robert Hue et Jean-Luc Bennahmias se sont posés en soutien du couple exécutif.

    « Nous sommes encore au gouvernement, mais faites attention, quand nous serons sortis, il n'y aura plus que vous ! » Cette menace de Jean-Michel Baylet lancée lors d'une table ronde sur l'union de la gauche est tombée bien lourdement sur les militants socialistes de La Rochelle. Le président du PRG - qui a obtenu 0,64 % à la primaire de 2011 et qui vient de refuser d'entrer au gouvernement parce qu'on ne lui proposait pas un poste à sa hauteur - leur a cruellement fait sentir l'isolement croissant de leur parti.

    Chez les non-socialistes, seul l'ancien communiste Robert Hue, à la tête du MUP, et l'ex-MoDem et écologiste Jean-Luc Bennahmias, désormais à la tête d'une petite formation, le Front démocrate, se sont posés en soutien du couple exécutif… Chez les poids lourds, écologistes et communistes, la rupture est largement consommée, ou menace de l'être.

    Secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts, Emmanuelle Cosse est arrivée samedi « en colère » à La Rochelle. Il faut dire que la veille, Manuel Valls avait enterré l'encadrement des loyers prévu dans la loi Alur (Duflot)… Un enterrement sur lequel il est ensuite plus ou moins revenu après un coup de boutoir de Martine Aubry. « Je ne vois pas pourquoi faire l'unité si c'est pour défendre un projet social-libéral qui n'est pas le nôtre », a-t-elle lancé devant le secrétaire national du PS, Jean-Christophe Cambadélis. Même si tous les écologistes ne sont pas sur la même ligne, le discours de Manuel Valls mercredi devant le Medef n'a pas été digéré. Cosse a presque tout autant fustigé «l'obsession de la croissance» chez Arnaud Montebourg…

    Mais c'est Pierre Laurent qui aura obtenu le plus franc succès par la vigueur de son discours. Sans se démonter, malgré les sifflets persistants de certains, acclamé par d'autres, le secrétaire national du PCF a dénoncé un premier ministre qui « rend les armes » face à «la finance et aux promoteurs immobiliers». Il s'est demandé s'il faut « enterrer Jaurès une deuxième fois » et confier au patron du Medef, Pierre Gattaz, la mission de les aider « à penser le monde de demain ».

    À l'issue du discours, Cambadélis a soigneusement replacé le débat dans sa perspective la plus prosaïque, celle des élections à venir : sénatoriales, cantonales, régionales et présidentielle… « Des débats mal maîtrisés », a-t-il prévenu, risqueraient de conduire la gauche à devoir se contenter « de consignes électorales élections après élections pour faire face au FN ».

    Sophie de Ravinel

    source : Le Figaro 

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EupAykkFpuTSjGKhuO.shtml

  • À quoi sert le Bloc Identitaire ? – par Fabrice Robert

    Après tout cette question peut toujours être posée, et si vous ne vous l’êtes jamais posée vous-même d’autres vous ont sans doute interrogé de la sorte.

    Djihadisme, tournées de sécurisation, supporteurs algériens, soutien à Anne-Sophie Leclere, conférences et séminaires de formation sont autant de réponses que l’on peut énumérer. Car ces trois derniers mois nous avons amplement démontré, ou rappelé, quelle était notre vocation : être à la fois la première ligne et l’aiguillon du camp patriote (au sens large) et même parfois de l’ensemble de la vie politique française.

    Nous jouons souvent le rôle d’éclaireurs, quand ce n’est pas carrément de démineurs. Un peu plus loin, on nous observe, avançant sur le champ de bataille, pour voir si ça saute… Le chemin sécurisé, ils se risquent à avancer. Enfin, pas toujours d’ailleurs. J’entends souvent de bonnes âmes nous dire que nous pouvons nous le permettre, mais pas les partis, pas les élus. Nous pourrions faire ou dire ci ou ça, mais pas eux. Parce que nous nous n’avons pas d’emplois, pas de familles peut-être ? Parce que nos procès nous coûtent moins cher ?!

    Si nous n’avons pas raccroché les gants depuis 12 ans c’est justement parce que nous constatons que sur les questions que nous considérons comme les plus cruciales (pour résumer : la disparition de notre peuple!) nous sommes les seuls à « faire le job ». Oui l’immigration massive est un drame et un péril mortel pour notre pays et notre civilisation, oui la seule solution envisageable, la seule issue pacifique, est bien la remigration c’est-à-dire le retour dans leurs pays d’origine d’une majeure partie des immigrés ou des personnes d’origine immigrée résidant aujourd’hui en Europe. Et oui, nous sommes les seuls à le dire et il faut bien que cette parole existe et soit entendue. On ne peut pas bercer les Français d’illusions, qu’on les appelle réconciliation ou assimilation.

     

    Le recentrage du FN et le tropisme souverainiste de certains de ses cadres (encore récemment occupés à débattre seulement sur l’euro ou la réforme territoriale pendant que les drapeaux algériens flottaient dans nos rues) imposent que nous parlions encore plus clair et encore plus fort sur ces sujets primordiaux.

    Soutenir le Bloc, adhérer, militer, donner, c’est déjà au moins forcer les « grands partis » à ne pas dévier. Renforcer le Bloc c’est renforcer l’ensemble du camp patriote en lui donnant une boussole solide pour indiquer la voie : direction Reconquête !

    Fabrice Robert,
    Président du Bloc identitaire

    http://fr.novopress.info/174326/sert-bloc-identitaire-fabrice-robert/#more-174326

  • Les États-Unis et l’UE multiplient les provocations envers la Russie

     via wsws.org - Le sommet de l’Union européenne tenu ce week-end à Bruxelles représente une sérieuse escalade de l’agression des puissances occidentales envers la Russie, ce qui augmente le risque d’une guerre totale en Europe et même d’une guerre nucléaire entre l’OTAN et la Russie.

    Le président de l’Ukraine Petro Poroshenko, oligarque et dirigeant du régime de droite installé par les puissances occidentales à Kiev, a donné le ton au sommet. Il a exhorté l’UE à adopter une ligne encore plus dure contre la Russie, qui était responsable selon lui d’«agression militaire et de terreur».

    «Nous sommes bien près du point de non-retour. Ce point de non-retour est la guerre totale, qui est déjà en cours dans les territoires sous la domination des séparatistes», a déclaré Poroshenko lors d’une conférence de presse.

    Aux côtés du président de la Commission européenne Juan Manuel Barroso, Poroshenko a prétendu que Kiev espérait toujours une résolution politique au conflit, mais il a ensuite décrit une situation dans laquelle la guerre semblait inévitable.

     

    « Nous sommes trop près de ce point de non-retour à partir duquel un plan de paix sera impossible», a-t-il dit, affirmant que depuis mercredi, «des centaines de chars et des milliers de soldats étrangers sont maintenant sur le territoire de l’Ukraine. Ce n’est pas seulement la paix et la stabilité de l’Ukraine qui sont grandement menacées, mais la paix et la stabilité de toute l’Europe.»

    Des responsables de l’UE et des dirigeants européens ont repris les accusations et les menaces de guerre contre la Russie. Le premier ministre britannique David Cameron a qualifié la situation en Ukraine de «très grave», ajoutant que «Nous devons, avec une réelle détermination, démontrer à la Russie que si elle continue d’agir de la sorte, les relations entre l’Europe et la Russie, la Grande-Bretagne et la Russie ainsi que les États-Unis et la Russie seront radicalement transformées.»

    Dalia Grybauskaite, la présidente de la Lituanie, qui est membre de l’OTAN, a adopté un ton encore plus agressif: «Le fait est que la Russie est en état de guerre contre l’Ukraine. Cela signifie qu’elle est en état de guerre contre un pays qui souhaite intégrer l’UE. En pratique, la Russie est en état de guerre contre l’Europe», a-t-elle lancé durant le sommet.

    Elle a ensuite exigé que « Nous devons appuyer l’Ukraine et envoyer du matériel militaire pour l’aider à se défendre. Aujourd’hui, l’Ukraine mène une guerre au nom de toute l’Europe.»

    Ceux qui disent que les politiciens occidentaux ne font que réagir à l’agression russe contre l’Ukraine et doivent maintenant défendre l’Europe contre la Russie mentent effrontément. Cette crise a été provoquée par les puissances impérialistes, surtout l’Allemagne et les États-Unis, qui ont organisé un coup d’État, dirigé par des forces fascistes, contre le gouvernement ukrainien prorusse du président Viktor Yanoukovitch. Maintenant, l’UE et l’OTAN collaborent étroitement avec le régime fantoche qu’ils ont mis en place pour écraser militairement les rebelles prorusses en Ukraine de l’Est afin d’encercler encore plus la Russie et éventuellement l’assujettir.

    Cité par des agences de presse russes, le président de la Russie Vladimir Poutine a affirmé que les puissances de l’OTAN étaient responsables de la crise en Ukraine, les accusant d’avoir soutenu un «coup d’État» en Ukraine en février.

    «Ils devaient savoir que la Russie ne peut rester les bras croisés pendant que des gens sont abattus presque à bout portant», a déclaré Poutine. Même si elles subissent maintenant les contrecoups de leur aventure politique, les puissances impérialistes continuent de profiter de la crise fabriquée par elles en Ukraine pour aviver les tensions avec la Russie.

    Reprenant les commentaires de Poroshenko selon lesquels la Russie amenait le conflit ukrainien vers «le point de non-retour», Barroso a affirmé que les dirigeants de l’Europe allaient adopter de nouvelles sanctions, encore plus sévères, pour ramener Moscou «à la raison». Le président du Conseil européen, Herman Von Rompuy, a dit que les dirigeants européens s’étaient entendus pour «prendre d’autres mesures importantes» si la Russie ne reculait pas d’ici une semaine.

    « Tous savent très bien que nous devons agir rapidement en raison des développements sur le terrain et de la perte tragique de vies humaines ces derniers jours », a déclaré Van Rompuy.

    La chancelière allemande Angela Merkel a affirmé que d’autres sanctions étaient nécessaires, car «la situation s’est considérablement détériorée dans les derniers jours», et qu’elles seraient imposées «si cette situation perdure». Malgré ses nombreux appels téléphoniques avec Poutine, Merkel a dit qu’elle ne pouvait pas porter de «jugement final» sur ses intentions et qu’elle ne savait pas si Poutine prévoyait «annexer d’autres parties du pays». Elle a soutenu que l’Allemagne n’allait «certainement pas envoyer d’armes, car cela enverrait le message que ce conflit peut se résoudre militairement», mais que d’autres pays d’Europe pourraient adopter une position différente.

    Il semblerait que les factions des gouvernements impérialistes qui avaient anticipé une réaction de la Russie aux provocations de l’Occident sont de plus en plus à la tête d’une campagne qui exige la militarisation totale de l’Europe et possiblement la guerre contre la Russie.

    L’influent magazine d’actualité allemand Der Spiegel a publié dimanche un article intitulé « Niveau 4 ». Il est écrit qu’« au sein de l’OTAN, les tenants de la ligne dure se font plus nombreux » et que ceux-ci « exigent bien plus que des sanctions économiques ».

    Der Spiegel écrit: « La Pologne et les États baltes exigent une rupture sans équivoque avec la Russie et leur position obtient de plus en plus d’appuis. Le Canada, qui a une population de plus d’un million de personnes d’origine ukrainienne, est maintenant de leur côté. “La diplomatie a atteint ses limites face à l’agression russe”, a déclaré le ministre des Affaires étrangères du Luxembourg, Jean Asselborn. “Il faut se demander si une solution diplomatique est même possible avec Poutine.” Plusieurs gouvernements d’Europe de l’Est tirent les mêmes conclusions.»

    Vendredi, le Financial Times a rapporté que sept pays membres de l’OTAN prévoyaient la création d’une nouvelle « force de réaction rapide » d’au moins 1000 soldats pour renforcer l’OTAN. Cette force serait dirigée par la Grande-Bretagne. Le Danemark, la Lettonie, l’Estonie, la Lituanie, la Norvège et les Pays-Bas en feraient partie. Le Canada s’est aussi montré intéressé. Selon le FT, cette force pourrait intervenir dans les airs et sur mer, et comporterait des troupes capables d’intervenir rapidement au sol et pouvant mener des exercices militaires en Europe de l’Est. Cameron devrait faire l’annonce de cette force lors du sommet de l’OTAN qui se tiendra au pays de Galles plus tard cette semaine.

    Dimanche, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung (FAS) avait à la une l’article « L’OTAN à l’est : bases militaires, dépôts d’armes et forces d’intervention » qui rapporte que l’OTAN prévoit établir cinq bases en Europe de l’Est. À chacune de ces bases, en Lettonie, Lituanie, Estonie, Roumanie et Pologne, jusqu’à 600 soldats seront déployés.

    Le journal rapporte aussi que davantage de soldats seront déployés aux quartiers généraux régionaux de l’OTAN à Szczecin, en Pologne, qui sont actuellement sous la direction de l’Allemagne, de la Pologne et du Danemark. En « cas d’urgence », ils abriteront 60.000 soldats. Le FAS note que ces mesures font partie d’un « plan de préparation » qui serait discuté en détail durant le sommet. La Russie y est décrite comme une « menace à la sécurité euro-atlantique ».

    Depuis le début de la crise, les éléments les plus agressifs de l’OTAN, qui sont près de Washington et particulièrement des néoconservateurs au sein de l’élite dirigeante américaine, tentent de transformer l’OTAN en une alliance anti-russe et de faire en sorte que l’Europe soit constamment sur le pied de guerre contre la Russie. Ces changements se font très rapidement.

    De plus, les dirigeants européens ont pris la décision lourde de conséquences de nommer Donald Tusk, le premier ministre de la Pologne, à la succession de Van Rompuy le 1er décembre. Le quotidien britannique Guardian l’a décrit comme «l’un des principaux faucons de l’UE sur la question du Kremlin et de la crise en Ukraine», et a soutenu que «la Pologne est à la tête de la campagne qui exige une politique anti-Poutine et pro-Ukraine plus énergique».

    (Article paru d’abord en anglais le 1er septembre 2014)Source :www.wsws.org

    http://fr.novopress.info/174292/les-etats-unis-lue-multiplient-les-provocations-envers-russie/

  • Rebsamen et le contrôle des chômeurs : Sarkozy, sors de ce corps ! [Présent 8180]

    Après Valls et sa ridicule « danse du ventre » devant les patrons du Medef, c’est le ministre du Travail, François Rebsamen, qui a fait mardi ce que ses petits camarades du gouvernement et lui-même reprochaient si violemment à la droite lorsqu’ils étaient dans l’opposition : demander le renforcement des contrôles visant les chômeurs. Une déclaration qui a, bien sûr, immédiatement suscité la colère de « la gauche de la gauche » mais a, au fond, atteint son objectif : détourner l’attention des nouveaux mauvais chiffres du chômage.

    Une du numéro 8180 de "Présent"Mise en scène

    Souvenez-vous. C’était en février 2012. En pleine campagne présidentielle. Nicolas Sarkozy proposait de renforcer le contrôle des chômeurs, en rendant notamment obligatoire une formation qualifiante pour ceux qui n’arrivaient pas à rebondir passé un délai de quelques mois et les obliger à accepter la première offre correspondant à cette formation, sous peine d’être radiés. Une proposition qui avait déclenché illico la colère du PS, qui avait réagi dans un communiqué semblant très actuel : Sarkozy « préfère mettre en scène la culpabilisation de ceux qui subissent ses erreurs politiques, pour mieux s’en dédouaner. Avec François Hollande, nous avons conscience que notre tâche ne sera pas d’accuser ni de diviser les Français, mais bien de redresser la France. Quand Nicolas Sarkozy attaque les chômeurs, François Hollande, lui, veut s’attaquer au chômage ». Et Hollande lui-même tweetait : « Le candidat sortant pense que les chômeurs veulent rester chômeurs ? Ce qu’attendent les chômeurs, c’est du travail ! »

    Et ils attendent toujours. Depuis, en effet, le candidat Hollande est devenu président. Or, après des mois de hausse consécutive du chômage, la France compte aujourd’hui un demi-million de demandeurs d’emplois en plus. Et les experts s’attendent au pire pour les mois à venir. Alors, comme le disait si bien le PS en 2012, le gouvernement met« en scène la culpabilisation de ceux qui subissent ses erreurs politiques, pour mieux s’en dédouaner ».

     

    Ainsi, interrogé mardi matin par un journaliste d’i-Télé sur la possibilité de changer les règles d’indemnisation du chômage, Rebsamen a-t-il répondu qu’être « chômeur, au sens du Bureau international du travail, c’est rechercher un emploi » et demandé par conséquent « à Pôle emploi de renforcer les contrôles », ajoutant que cette mission nécessite un « état d’esprit différent, des convocations et des vérifications (…). Sinon, on est radié ».

    Tollé à gauche

    « Contrôles »« renforcer »… Pour une gauche qui, lorsqu’elle entend ces mots, imagine tout de suite un retour aux « heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire », ces propos ont bien sûr fait l’effet d’une bombe. Immédiatement, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, se fendait d’un communiqué indiquant que « les annonces sur le contrôle des chômeurs (…) ne sont pas (…) pertinentes » car « si les abus peuvent être recensés, on ne peut réduire notre politique à ce but. » Même colère chez les écolos et les syndicats, qui ont dénoncé une nouvelle « stigmatisation des chômeurs ». Et Thierry Mandon lui-même, le secrétaire d’Etat chargé de la Réforme de l’Etat, confiait : « Ce n’est pas parce qu’on contrôle un peu plus les chômeurs qu’on va vaincre le chômage. »

    Une levée de boucliers qui a amené Rebsamen à moduler ses propos dans la journée, assurant qu’il n’était pas question de « stigmatiser » les chômeurs, mais juste de « rappeler la loi ».

    Franck Delétraz

    http://fr.novopress.info/174295/rebsamen-controle-chomeurs-sarkozy-sors-ce-corps-present-8180/

  • Est-ce raciste de dire que NVB est marocaine et musulmane ?

    Extrait de l'article de Minute sur Najat Vallaud-Belkacem, qui fait déjà du bruit :

    M"Pour Najat Vallaud-Belkacem, le parcours semble impeccable. Née en 1977 dans un village du Rif marocain, deuxième d’une famille de sept enfants, elle est venue s’installer en France en 1982 pour y rejoindre avec sa famille son père, ouvrier dans le bâtiment, et s’est engagée au PS en 2002 après la qualification de Jean-Marie Le Pen pour le second tour de la présidentielle. Volant de promotion en promotion au sein de la gauche française et des institutions républicaines, la jeune femme se définissait elle-même en avril 2014 dans « La Voix du Nord » comme un « pur produit de la République », exemple d’« intégration heureuse » mais refusant d’être « la caution de la diversité ». Pourtant, dans le même article, elle continuait ainsi : « Que je le veuille ou non, j’ai une responsabilité particulière, avec trois caractéristiques trop rares en politique, à la fois jeune, issue de l’immigration et femme. » [...]

    Et s’il y a une identité que Najat Vallaud-Belkacem assume assez bien, c’est sa double nationalité franco-marocaine. Ainsi en 2009, lors d’un « nouvel an berbère » à l’hôtel de ville de Lyon, dans une intervention filmée, elle déclarait très clairement : «J’appartiens à cette culture depuis ma naissance, que j’ai beau avoir changé de pays, m’être installée en France, c’est une culture à laquelle je suis extrêmement attachée, un pays auquel je tiens beaucoup. » On notera la nuance : Najat est « installée » en France mais « appartient » à sa culture berbère marocaine… Et lorsque, en conclusion, le journaliste l’interrogeant lui demande : « Bientôt les Berbères à l’Elysée ? », celle-ci, rigolarde, lui répond : « Inch Allah ». Et oui ! S’il y a bien une spécificité Vallaud-Belkacem, c’est qu’elle est la première musulmane à être ministre de l’Education nationale ! Une musulmane non pratiquante mais de tradition, ce qui ne manque pas de sel pour une femme de gauche : « Je suis croyante. Musulmane par héritage en quelque sorte. C’est une histoire de culture, de tradition, de racines… », déclarait-elle à « La Vie » en mars 2013, ajoutant : « Je n’ai pas réinterrogé cela. Je n’ai pas été une pratiquante régulière. Quand j’étais plus jeune, je me tournais vers Dieu pour l’appeler à l’aide quand un ami était gravement malade ou, plus prosaïquement, pour qu’il m’aide à réussir un examen… » Et quand des musulmans demanderont des aménagements du rythme scolaire durant la période du ramadan, elle sollicitera à nouveau le point de vue d’Allah ?"

    Et celui qui dit que je suis Français et catholique est-il aussi un raciste ?

    Michel Janva

  • [Édito AF 2892] BELKACEM SOUS HAUTE SURVEILLANCE

    La nomination de Vallaud-Belkacem à l’éducation nationale a au moins le mérite de la clarté : plus qu’une provocation, c’est en effet, avec le maintien de Taubira à la justice et la nomination d’un golden boy à l’économie, la confirmation de la ligne libérale-libertaire du mandat de Hollande, par-delà la personnalité des premiers ministres.

     

    Seulement, pour le pays réel, la coupe est pleine. La gauche, qui se prend pour l’incarnation politique du Bien, aime à placer ouvertement sous sa surveillance hautement éthique et démocratique les opposants à son ordre (im-)moral : eh bien, que Vallaud-Belkacem sache qu’avec sa nomination à l’éducation la situation s’est renversée ! Et que les parents comme les enseignants respectueux de leurs élèves — ils sont encore les plus nombreux — n’ont pas attendu la rentrée scolaire pour placer sous très haute surveillance un ministre qui s’est fait particulièrement remarquer depuis son entrée au gouvernement en 2012 par son fanatisme à répandre la théorie du genre. Agent assumé du lobby LGBT au sein de l’exécutif, elle a instrumentalisé ses différentes responsabilités depuis deux ans pour y imposer ses stéréotypes féministes et ses préjugés genrés, allant, lors du scandale des ABCD de l’égalité, jusqu’à nier de manière éhontée l’évidence, à savoir l’existence d’une théorie destructrice des repères fondamentaux de la personne et sa volonté d’en imprégner les cerveaux de nos enfants dès la maternelle pour mieux les transformer en zombies du mondialisme.

    C’est pourquoi chacune de ses déclarations, chacun de ses projets, chacune de ses décisions seront scrutés à la loupe par des parents vigilants, qui dénonceront la moindre tentative d’instrumentalisation de l’école et d’agression idéologique des élèves. Ils ne laisseront rien passer : voilà le gouvernement prévenu.

    Belkacem, pas touche à nos enfants !

    François Marcilhac - L’AF 2892

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Edito-AF-2892-BELKACEM-SOUS-HAUTE