Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 63

  • Ni Peillon, ni Najat : Liberté éducative pour les parents !

    La nomination de Najat Vallaud-Belkacem au ministère de la prétendue Education nationale – qui n’est plus ni éducative, ni nationale ! – est une nouvelle et insupportable provocation pour les familles qui luttent depuis des mois contre la propagande en faveur de l'idéologie du genre à l’école.

    Nous entendons, depuis cette nomination, bien des voix appelant le Président de la République et le Premier ministre à revenir sur cette nomination.

    Il est vrai que Najat Vallaud-Belkacem est la parfaite incarnation de cette propagande scandaleuse (et d’ailleurs hypocrite, puisqu’après avoir vanté en août 2011 cette idéologie du genre dans le quotidien « 20 minutes », Mme Vallaud-Belkacem a eu l’incroyable culot de prétendre deux ans plus tard que l'idéologie du genre… n’existait pas !). Elle a, en particulier, activement promu les « ABCD de l’égalité », auxquels son prédécesseur avait heureusement renoncé devant la levée de boucliers des parents.

    Malheureusement, s’il est parfaitement vrai que l’idéologue Najat Vallaud-Belkacem ne peut, en aucune façon, diriger le système scolaire français, il n’est pas vrai que sa démission suffirait à assainir ce dernier et à le mettre au service des élèves et non au service de la propagande socialiste.

    C’est le monopole éducatif lui-même qui est profondément néfaste. D’une part, parce qu’il viole la liberté éducative des parents. Et, d’autre part, parce qu’il est un gouffre sans fond dans lequel l’Etat socialiste engloutit chaque année des dizaines de milliards pour des résultats toujours plus catastrophiques.

    Il n’existe qu’une seule solution pour casser ce monopole archaïque et donc protéger des enfants innocents du matraquage politico-idéologique de Mme Vallaud-Belkacem et de ses amis : rendre aux parents la liberté financière de choisir l’établissement scolaire qui correspond le mieux aux besoins et aux désirs de leurs enfants.

    C’est pourquoi nous exigeons, non pas seulement la révocation de Najat Vallaud-Belkacem, mais bel et bien le chèque scolaire, solution de justice, d’efficacité, d’économie et de liberté. Et, comme nous doutons fort de la volonté réformatrice de M. Hollande en cette matière éducative, nous demandons à tout le moins aux partis d’opposition de défendre cette réforme vitale pour sortir la France du totalitarisme prétendument progressiste.

    Signer la pétition.

    T

    Le Salon Beige

  • Et si la victoire du FN n’était que l’étincelle ?

    Pour relever ce pays, il va bien falloir passer outre les « anti-France » de tous bords. Quitte à mettre en place un régime plus autoritaire.   

    L’analyse de Nicolas Bonnal sur Boulevard Voltaire a le mérite de poser la question essentielle. Que se passera-t-il en cas de victoire FN en 2017 ? Pour lui, deux solutions : la soumission du FN au système ou la guerre civile.

    Si Marine Le Pen arrive au pouvoir, elle ne pourra gouverner. Dès le lendemain de l’élection, toute la fonction publique sera en grève, les trains bloqués, les profs dans la rue avec leurs élèves. Les journaux tireront à boulets rouges, la Bourse s’écroulera, de grandes manifestations seront organisées partout en France, les gauchistes de tout poil seront hystériques, rejoints par le monde de la finance et du grand capital. Les législatives seront un échec et elle sera poussée à la démission. Pas de guerre civile et pas de renoncement. Juste un grand mur infranchissable.

    Pourtant, pour relever ce pays, il va bien falloir passer outre les « anti-France » de tous bords. Quitte à mettre en place un régime plus autoritaire et à réduire le pouvoir de nuisance de certains pour un temps.

    Vu l’état de délabrement de la maison France, n’importe quel maçon vous dira qu’il est plus simple de démolir pour reconstruire. « Du passé faisons table rase », dit la chanson. Ces trente dernières années et leur lot de trahisons et de renoncements doivent complètement disparaître. Il faut recommencer à plat sur des bases solides. Marine Le Pen respecte bien trop les règles du jeu, elle n’a pas l’étoffe d’un chef d’État en guerre. Elle laissera s’écrouler la Ve République sous l’assaut des opposants et c’est tout ce qu’on lui demande.

    Lire la suite 

  • Zemmour avait raison : les succès de l’Allemagne ne doivent rien au multiculturalisme

    L’Allemagne a privilégié une immigration européenne et chrétienne. La société allemande est assimilatrice et peu multiculturelle.   

    Éric Zemmour s’est planté en pronostiquant la défaite de l’équipe d’Allemagne de football face au Brésil puis à l’Argentine. En cette rentrée, il a fait amende honorable face à Pascal Praud (le journaliste sportif, aussi nul que prétentieux, qui remplace Léa Salamé pour animer « Ça se dispute ») et Nicolas Domenach.

    Sauf que, sur l’analyse, Zemmour n’avait pas tort. Son erreur a été de croire – comme les médias le répètent à foison, pour nous persuader du caractère inéluctable des phénomènes d’immigration et de remplacement – que cette équipe allemande serait « multiculturelle », sur le modèle de l’équipe de Français noir-blanc-beur victorieuse en 1998. Rien n’est plus faux.

    Sur les 23 joueurs allemands sélectionnés, trois seulement (13 %) sont d’origine non européenne (Özil, Khedira, Boateng), les mères des deux derniers étant mêmes allemandes. Les autres étrangers sont polonais (Klose, de père allemand, et Podolski), albanais (Mustafi), espagnol (Gómez, de mère allemande). Seuls les deux Polonais sont nés hors d’Allemagne et un seul (Khedira, tunisien) a une double nationalité. Trois seulement sont musulmans, quoique très discrets sur leur croyance.

    Lire la suite

  • La Croatie européenne : à gauche ou à droite ?

    « La véritable question est de savoir à quel moment le rêve va se dissiper et ces politiques vont conduire à un conflit avec l’Union Européenne ? »

    Cet article, écrit par un jeune journaliste croate, retrace les événements politiques majeurs ayant marqué la Croatie depuis son adhésion à l’Union Européenne le 1er juillet 2013. Bien que certaines analyses soient propres à l’auteur de cet article, il montre comment de façon surprenante ces événements ont jusqu’à présent conforté le sentiment « euro-réaliste » (donc favorable à l’Union) d’une large partie de la droite nationale-conservatrice croate.

    Tous les pays d’Europe Centrale qui sont devenus membres de l’UE durant l’élargissement de 2004 ont connu de grands changements concernant leur politique intérieure et leur structure sociale lors de ces dix dernières années. La promotion du multiculturalisme, de l’homosexualisme, de la théorie du genre et de l’idéologie des droits de l’homme sont quelques uns des projets imposés par l’UE aux élites politiques de ses nouvelles colonies en Europe Centrale.

    Lorsque la Croatie a rejoint l’UE le 1er juillet 2013, après un processus de dix années de négociations, nombreux ont cru que la Croatie connaîtrait un processus similaire. Mais les choses se sont passées différemment, du moins durant cette première année d’adhésion à l’UE.

    Un long chemin vers le paradis

    La route de la Croatie vers l’UE a commencé dès que la Croatie est devenue indépendante en 1991 et obtenu sa reconnaissance internationale en 1992. Le sentiment pro-européen était probablement le seul sujet politique sur lequel les élites dirigeantes avaient une opinion consensuelle. Que l’on soit conservateur, social-démocrate, libéral ou même nationaliste ne faisait aucune différence dans les années 1990 en ce qui concerne l’UE.

    En 2000, le parti de centre-droit HDZ perdit les élections, remportées par la coalition des ex-communistes et des libéraux du SDP, et c’est à cette période qu’ont commencé les discussions sérieuses avec Bruxelles. C’est en février 2003, sous le gouvernement de Ivica Račan, que la Croatie a déposé sa demande d’adhésion, tandis que les négociations d’adhésion ont commencé en octobre 2005 sous le gouvernement de centre-droit de Ivo Sanader.

    De 2003 à 2013, la Croatie a rencontré de nombreux obstacles à son adhésion à l’UE, le plus important étant l’accusation de non-coopération avec le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (2003-2005), et le conflit territorial maritime entre la Croatie et la Slovénie (2009). Ce processus d’adhésion était de loin le plus long.

    Au terme de ce processus, un référendum d’adhésion a eu lieu en janvier 2012 : 66% des votants se sont exprimés en faveur de l’adhésion, un tiers s’y est opposé, tandis que 56% des électeurs inscrits se sont abstenus.

    Tout comme les Croates en général, les cercles nationaux-conservateurs étaient eux aussi divisés sur la question. Ceux qui étaient opposés à l’adhésion à l’UE ont mis en avant les dangers de l’UE pour les intérêts nationaux croates et la volonté de l’UE d’imposer son agenda sociétal « libéral ».

    De l’autre côté, les nationaux-conservateurs partisans des processus d’intégration euro-atlantiques (principalement l’aile droite du HDZ, ainsi que des partisans de petits partis ou associations de droite se réclamant de l’héritage du premier président de la Croatie indépendante Franjo Tuđman) expliquaient leur positionnement en affirmant que la Croatie doit voir l’UE comme un instrument, plutôt que comme une fin en soi. La diplomatie d’un pays de 4 millions d’habitants devrait, selon eux, essayer d’utiliser l’UE pour défendre les intérêts nationaux croates dans la région. En ce qui concerne l’UE en tant qu’institution, les nationaux-conservateurs favorables à l’UE affirmaient durant la campagne référendaire qu’elle devrait être une Europe composée d’Etats indépendants et souverains… comme si cela dépendait de la Croatie.

    Conflit avec Berlin autour de l’extradition de Josip Perković

    Dans le même temps, le parti de centre-droit HDZ a perdu les élections législatives de décembre 2011 et la coalition de centre-gauche est revenue au pouvoir.

    En dépit de sa forte orientation pro-EU, le gouvernement de Zoran Milanović est entré en conflit avec Berlin à propos de l’extradition de Josip Perković, ancien haut responsable des services secrets yougoslaves. Les autorités allemandes ont lancé un mandat d’arrêt pour Perković et sept autres fonctionnaires des services secrets yougoslaves, en raison de leur responsabilité supposée pour l’assassinat en Allemagne en 1983 du réfugié politique croate Stjepan Đureković.

    En raison de l’existence du mandat d’arrêt européen, le gouvernement croate était dans l’obligation d’extrader Đureković en Allemagne, en particulier après le 1er juillet 2013, date de l’adhésion de la Croatie à l’Union Européenne. Mais le gouvernement croate, composé essentiellement d’ex-communistes, a empêché l’extradition en modifiant la loi nationale croate (1) sur la coopération judiciaire avec l’UE ; cette loi a été surnommée lex Perković.

    Une situation paradoxale se produisait alors, avec un gouvernement croate refusant d’extrader un communiste responsable de l’assassinat d’activistes politiques croates. La conséquence concrète d’une politique gouvernementale aussi irrationnelle fut que l’Allemagne, l’allié politique le plus proche de la Croatie (par le passé comme depuis 1991) et soutien inébranlable de l’adhésion de la Croatie à l’UE, aura finalement été le dernier pays de l’UE à ratifier le traité d’accession (2).

    Le conflit a continué après le 1er juillet 2013, avec le refus du Premier ministre Milanović d’adapter la loi aux standards européens. Ce n’est que sous une lourde pression de l’UE et de l’opposition de centre-droit que le gouvernement a finalement accepté de réviser de nouveau la loi, permettant ainsi l’extradition de Perković en Allemagne en janvier 2014.

    L’affaire Perković est l’un des sujets politiques ayant marqué l’année 2013 en Croatie. Elle a été largement utilisée par les nationaux-conservateurs comme l’affirmation de la légende selon laquelle l’Union Européenne conduisant à une lustration dans l’Europe centrale post-communiste.

    Cette légende urbaine, promue depuis le début des années 2000, tente de présenter la situation politique croate comme étant exceptionnelle en Europe centrale en maintenant l’illusion que la Croatie est le seul pays post-communiste n’ayant pas purgé ses cadres anciennement communistes de la classe politique.

    L’adhésion de la Croatie à l’UE a coïncidé avec le conflit violent entre un gouvernement croate composé d’anciens communistes et l’Union Européenne à propos de l’extradition d’un ancien fonctionnaire communiste. Ainsi, la légende urbaine propagée depuis une décennie par les nationaux-conservateurs devenait une réalité.

    Révolution conservatrice

    L’un des préoccupations majeures du gouvernement de centre-gauche depuis son arrivée aux affaires fin 2011 était la réalisation de réformes sociétales.

    Le gouvernement a d’abord essayé d’introduire deux nouveaux sujets dans les écoles et les lycées – l’éducation sanitaire et l’éducation civique – en vue de promouvoir l’idéologie du genre et l’idéologie des droits de l’homme auprès de la jeunesse croate. Le projet a échoué avec l’opposition massive des ONG catholiques, des étudiants et des enseignants.

    A l’automne 2012, le gouvernement a également prévu une nouvelle loi sur les unions civiles entre personnes de même sexe. Une initiative citoyenne « Au nom de la famille » a organisé une pétition au printemps 2013 pour la tenue d’un référendum sur la définition constitutionnelle du mariage. En dépit de l’exigence très élevée de la collecte de la signature de 10% des électeurs inscrits en deux semaines, l’initiative est parvenue à recueillir 750.000 signatures, soit plus de 20% du corps électoral national croate, pour la tenue d’un référendum.

    Tout au long des mois qui ont suivi, le gouvernement a tenté d’obstruer la tenue de ce référendum en envoyant la question du vote (« Soutenez-vous l’introduction d’une disposition dans la Constitution de la République de Croatie que le mariage est l’union d’un homme et d’une femme ? ») à la Cour Constitutionnelle afin d’examiner son statut constitutionnel, en reportant le décompte des signatures, et enfin avec Peđa Grbin – responsable de la commission des affaires constitutionnelles – qui a publiquement mis en doute l’obligation de la majorité parlementaire de retranscrire dans la loi les résultats d’un vote référendaire.

    Ce comportement ouvertement anti-démocratique a été récompensé par le référendum du 1er décembre 2013, au cours duquel 65% des suffrages exprimés étaient en faveur de l’introduction de la disposition constitutionnelle selon laquelle le mariage est le fait d’une union d’un homme et d’une femme.

    Une nouvelle fois, la réaction de l’Union Européenne fut intéressante. Lorsque le gouvernement croate a exhorté l’UE de présenter une position officielle à propos du référendum sur le mariage, la porte-parole de la Commission Européenne Pia Ahrenkilde Hansen répondit clairement que les lois relatives à la famille et au mariage relevaient exclusivement du domaine de compétence national. Viviane Reding en fit de même.

    En ne prenant pas position sur le référendum du mariage, l’illusion était immédiatement créée que l’Union Européenne ne promeut pas l’homosexualisme et que les seuls coupables sont à rechercher parmi le gouvernement croate de centre-gauche.

    L’une des raisons probable pour une telle réaction (ou absence de réaction) est que ce référendum a coïncidé avec l’affaire Perković, avec laquelle le gouvernement croate était en conflit avec Berlin, et que l’UE aurait rendu la monnaie de sa pièce au gouvernement Milanović en s’abstenant de prendre position sur le référendum croate d’initiative populaire relatif à la définition constitutionnelle du mariage.

    Projet « multi-culturel » défait à Vukovar

    Le troisième question importante ayant polarisé l’opinion publique croate en 2013 est la question des inscriptions en alphabet cyrillique à Vukovar.

    Vukovar est une ville de l’est de la Croatie où une grande bataille a eu lieu en 1991 entre l’armée croate et l’armée populaire yougoslave (JNA) dominée par les Serbes. La JNA a attaqué et finalement conquis la ville, et la bataille a été suivie de crimes commis contre des civils et des prisonniers de guerre (3).

    A la différence des autres parties de la Croatie habitées par des populations serbes, qui eurent des velléités séparatistes (avec la République serbe de Krajina) mais furent reprises lors des opérations militaires de l’armée croate entre 1992 et 1995, la ville et la région de Vukovar furent réintégrées pacifiquement au sein de l’Etat croate en 1998.

    Dès lors, à la différence des autres régions qui ont vu de nombreux Serbes quitter les régions reconquises (ou en être expulsés), la plupart des Serbes de la région de Vukovar – y compris ceux ayant soutenu les initiatives séparatistes – y vivent toujours, certains d’entre eux occupant des postes dans l’administration ou la police. Du point de vue des Croates de cette région, le plus difficile est que les actions et crimes commis par les séparatistes Serbes contre les Croates n’ont pas été sanctionnés dans cette région.

    Cette frustration, combinée à un fort taux de chômage et à une frustration élevée de l’opinion publique, a causé de violentes et massives protestations dans l’est de la Croatie suite à l’annonce de la mise en place de panneaux bilingues (avec des inscriptions en alphabet cyrillique serbe) sur les bâtiments publics de Vukovar.

    La loi sur les minorités nationales en Croatie veut que les municipalités et les villes ayant plus de 33% d’habitants appartenant à une minorité nationale disposent de panneaux bilingues sur les bâtiments publics et les institutions locales, ce qui est le cas dans toutes les communes de Croatie ayant une présence significative de minorités nationales (c’est ainsi le cas pour la minorité italienne en Istrie, la minorité hongroise en Slavonie et la minorité serbe dans la région de Lika et dans l’est de la Slavonie).

    Vukovar est la seule exception à cette règle, en raison du fait que les habitants de cette ville et une large partie de l’opinion publique croate pensent qu’en raison du fait qu’il s’agit d’une « ville héroïque » ou martyre durant la guerre, elle a droit à un statut spécial dérogatoire à la règle générale.

    Après que le gouvernement de centre-gauche ait annoncé l’installation de panneaux bilingues à Vukovar, les vétérans de guerre croates de Vukovar ont organisé un « Quartier Général pour la défense de Vukovar croate », organisation qui a rapidement obtenu un large soutien en Croatie.

    Malgré les protestations pacifiques du « QG », le gouvernement a maintenu sa volonté de renforcer le bilinguisme dans la ville, ce qui a provoqué des réactions violentes des manifestants qui ont empêché par la force les fonctionnaires de l’Etat d’apposer les panneaux en cyrillique et ont détruit ceux qui étaient déjà apposés.

    De façon non-intentionnelle, le gouvernement croate a ainsi provoqué une résurgence des sentiments anti-serbes en Croatie et des destructions de panneaux en cyrillique ont même eu lieu dans des municipalités et villes où leur présence ne faisait jusqu’alors pas débat.

    Le « QG » a finalement organisé une pétition en vue de l’organisation d’un référendum national sur le statut des langues minoritaires, proposant d’augmenter le nombre requis de citoyens issus d’une minorité nationale pour l’apposition de panneaux bilingues de 33% à 51%. La pétition a récolté 650.000 signatures en novembre 2013, mais le gouvernement a jusqu’à présent repoussé la tenue du référendum.

    Une nouvelle fois, le gouvernement croate a demandé à l’Union Européenne de réagir et de « raisonner » la population. Et à nouveau, la Commission européenne a répondu négativement, répondant par un communiqué officiel que le bilinguisme et les questions linguistiques sont du ressort de la compétence nationale.

    Quand on sait avec quelle détermination les institutions de l’UE promeuvent et défendent le multiculturalisme, on peut aisément penser que ce n’est pas nécessairement le respect de la souveraineté nationale qui a motivé cette décision.

    Néanmoins, les nationalistes croates ont de nouveau eu Bruxelles comme allié de circonstance dans ce dossier.

    L’Union Européenne comme procuration pour la politique extérieure croate

    L’adhésion de la Croatie à l’UE a entraîné des changements dans les relations entre la Croatie et la Bosnie-Herzégovine, et la question des droits des Croates dans ce pays. Les Croates constituent environ 15% de la population de la Bosnie-Herzégovine et sont une « nation constitutive » (le système politique de la Bosnie-Herzégovine ressemble fortement à celui du Liban moderne, avec le système du consociationalisme et des quotas ethniques pour les postes politiques), mais leur position politique a été fortement diminuée lors de la dernière décennie en raison des velléités des Bosniaques d’établir un contrôle politique total sur la fédération de Bosnie-Herzégovine.

    L’Etat croate, qui était dans l’obligation de protéger les Croates de la Bosnie-Herzégovine selon les accords de Dayton, n’a rien entrepris pour préserver leurs droits et leurs positions, ce qui est en partie le fait du président croate Stjepan Mesić (2000-2010), ancien communiste et radicalement anti-nationaliste. Un désintérêt similaire était également le fait des gouvernements de centre-droit d’Ivo Sanader et de Jadranka Kosor, ce qu’ils ont ultérieurement justifié par la priorité donnée aux négociations d’adhésion avec l’Union Européenne.

    La situation s’est rapidement inversée lorsque le centre-gauche est revenu au pouvoir en décembre 2011. Ironiquement, ce sont les ex-communistes et les libéraux qui ont accordé davantage d’attention à l’influence politique des Croates en Bosnie-Herzégovine, tandis que le Premier ministre croate Zoran Milanović était le premier chef de gouvernement croate à effectuer une visite en Bosnie-Herzégovine destinée exclusivement à rendre visite aux communautés croates d’Herzégovine et de Bosnie centrale.

    Toutefois, la position du parti de centre-droit HDZ a également changé. Le député européen HDZ Davor Ivo Stier a lancé le débat autour de l’avenir de la Bosnie-Herzégovine au Parlement Européen et dans d’autres institutions de l’UE. Sa motion proposant le fédéralisme comme « solution intermédiaire » pour la Bosnie-Herzégovine (entre le centralisme bosniaque et le séparatisme serbe) a été soutenue par tous les députés européens croates, y compris les sociaux-démocrates.(4)

    On peut certes s’interroger si ces déclarations parlementaires et ce lobbying effectué au sein des politiciens à la semi-retraite généralement envoyés au Parlement Européen peut en traîner une amélioration significative de la situation des Croates en Bosnie-Herzégovine. En effet, le Parlement Européen n’est pas encore décisif dans la politique extérieure de l’UE, et même s’il devait l’être à l’avenir, les 11 députés européens croates (soit 1,5% des sièges du Parlement Européen) sont peu susceptibles d’avoir un impact significatif sur le processus de décision.

    Conclusion

    Le contexte politique croate a connu de grands changements durant les 12 premiers mois de l’adhésion de la Croatie à l’Union Européenne, bien que ceux-ci soient indépendants de cette adhésion à l’UE :

    – certains vieux partis établis de longue date dans la scène politique croate semblent avoir définitivement décliné (tels le HSS, Parti paysan croate ; le HSP, Parti croate du Droit ; le HSLS, Parti social-libéral croate) tandis que de nouvelles forces (aussi bien de gauche libérale que de droite conservatrice) sont en train d’émerger

    – le premier référendum d’initiative populaire a eu lieu (les deux précédents avaient pour sujet l’indépendance en 1991 et l’adhésion à l’Union Européenne en 2012)

    Mais peut-être que le changement le plus important est l’introduction de sujets idéologiques dans la rhétorique politique. Durant l’année 2013, la droite croate a bâti son identité idéologique autour de trois principes de base : l’anti-communisme, le conservatisme sociétal et le nationalisme.

    Le premier principe (l’anti-communisme) s’est illustré au travers de l’affaire Perković, tandis que le second (le conservatisme sociétal) s’est articulé autour de la thématique de la famille et de l’homosexualisme. Enfin, le nationalisme a ressurgi au travers de l’opposition des panneaux bilingues à Vukovar et de la volonté d’intervenir diplomatiquement en faveur des Croates en Bosnie-Herzégovine.

    Il est prévisible que l’opposition de centre-droit, réunie autour du HDZ, va continuer de faire la promotion de ces trois thématiques, au moins jusqu’aux prochaines élections législatives (prévues à l’automne 2015). La véritable question est de savoir à quel moment le rêve va se dissiper et ces politiques vont conduire à un conflit avec l’Union Européenne ?

    Leo Marić, Journaliste croate, Août 2014

    Traduction : Polémia

    Notes :

    (1) Le 28 juin 2013, soit trois jours avant l’adhésion officielle de la Croatie à l’UE.

    (2) Le Bundestag a ratifié le 16 mai, le Bundesrat le 7 juin, et le Président fédéral allemand le 14 juin 2013.

    (3) Dont le français Jean-Michel Nicollier, engagé volontaire dans l’armée croate.

    (4) http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+CRE+20140205+ITEM-021+DOC+XML+V0//EN&language=en&query=INTERV&detail=3-822-000

    http://www.polemia.com/la-croatie-europeenne-a-gauche-ou-a-droite/

  • GPA et abus sexuels : l'Australien mis en examen

    Un Australien a été mis en examen pour abus sexuels sur des jumeaux qu'il a eus de mère porteuse thaïlandaise, dernier développement en date du scandale autour de la gestation pour autrui impliquant les deux pays.

    La mère thaïlandaise des jumeaux avait accepté de porter le bébé d'un couple d'Australiens qui n'arrivaient pas à concevoir d'enfant. La femme a accepté de donner ses propres ovules en échange de 5.500 dollars australiens (3.900 euros) et a donné naissance aux jumeaux qui ont alors été emmenés en Australie.

    L'année dernière, le père australien a été mis en examen pour abus sexuels à leur encontre et pour détention de documents à caractère pédophile. Son épouse, qui vit désormais séparée du père des enfants, a la charge de ces derniers. Le couple est accusé d'avoir abandonné leur bébé trisomique, Gammy, à sa mère porteuse thaïlandaise, emmenant sa jumelle bien portante.

    Voilà la suite à prévoir : le lobby LGBT va nous dire que, en raison de ces graves abus, il est nécessaire d'encadrer le recours à la GPA.

    Michel Janva

  • Le roi Abdallah d’Arabie: « les djihadistes dans un mois en Europe, un mois plus tard en Amérique ! »

    Le roi d’Arabie saoudite Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud, recevant vendredi les nouveaux ambassadeurs accrédités en Arabie saoudite, dont celui des États-Unis, a déclaré:

    «Vous voyez comment ils (les jihadistes) procèdent à des décapitations et font que des enfants exhibent des têtes coupées dans la rue», (…)

     «Ce n’est pas un secret pour vous, ce qu’ils ont commis et ce qu’ils vont commettre encore. Si on les néglige, je suis sûr qu’ils parviendront au bout d’un mois en Europe, et un mois plus tard en Amérique», a-t-il prévenu.

    «Je vous demande de transmettre ce message à vos dirigeants: (il faut) combattre le terrorisme par la force, la raison et la rapidité », a-t-il ajouté.

    Washington reste indécise sur des frappes aériennes contre les jihadistes de l’EI en Syrie après celles menées dans le nord de l’Irak. Son secrétaire d’État John Kerry a préconisé une «réaction conjuguée conduite par les États-Unis et la plus large coalition de nations possible».

    La Russie a, de son côté, fait observé aux gouvernement américain qu’il ne pouvait intervenir en Syrie qu’avec l’accord de sont gouvernement légitime ou bien avec un mandat de l’ONU.

    Emilie Defresne

    http://medias-presse.info/le-roi-abdallah-darabie-les-djihadistes-dans-un-mois-en-europe-un-mois-plus-tard-en-amerique/14685

  • Un État et un chef de l’État

    La V" République est-elle encore en état de fonctionner ? Cette « monarchie républicaine » n’était forte que de sa monarchie. La dégradation de la fonction du chef de l’État est le signe avant-coureur d’une fin prochaine.

    Le ressort essentiel de la machine institutionnelle est, pour ainsi dire, cassé. Dans l’état actuel des choses, personne ne le restaurera. L’institution est définitivement brisée. Le meilleur homme, la meilleure femme du monde, même en déployant toutes les ressources de l’intelligence et de la volonté politiques, ne saurait rétablir, dans le cadre actuel, la force primordiale et transcendantale – même laïque ! - de l’éminente autorité régalienne - l’étymologie exprime bien la signification profonde du mot - qui dominait l’ensemble de nos institutions.

    LA FRANCE N’EST PLUS GOUVERNEE

    Malgré la lettre, elle relevait d’un esprit d’un autre ordre que constitutionnel ; elle venait d’ailleurs ; elle était historique et reflétait pour la France et pour le monde, bien ou mal selon les cas, l’âme de notre pays qui a, peut-être plus qu’aucun autre, toujours besoin d’un chef, et d’un chef souverain. C’était ainsi, senti plus encore que réfléchi, et souvent même en dépit des hommes qui se trouvaient investis de cette charge suprême et qui, d’ailleurs, n’en usaient bien que quand ils se conformaient eux-mêmes à la tradition qu’elle représentait.

    Aujourd’hui, ce qui devrait être un trône et qui aurait dû l’être, n’est plus qu’une place à prendre offerte à la vulgarité des enchères, objet de toutes les convoitises, cause des luttes fratricides les plus inexpiables, but de toutes les stratégies politiciennes, incessant aiguillon d’ambitions démesurées autant qu’inassouvies, car personne, à la vérité, n’est à la hauteur d’une telle fonction qui ne saurait être remise, comme elle l‘est, au hasard d’une loterie électorale, d’un jeu de roulette indéfiniment relancé où le calcul qui a échoué, se reporte aussitôt sur le prochain tour. Ainsi la politique française se vit dans une ambiance frelatée de casino et les mises sont d’un rapport si considérable qu’elles justifient toutes les prévarications. Le contraire est impossible ; les habitués le savent. [...]

    La suite sur La Faute à Rousseau

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Un-Etat-et-un-chef-de-l-Etat

  • De faux distributeurs de billets

    Des escrocs fabriquent des faux distributeurs pour copier les cartes bancaires… Ci-dessous, reportage sur un escroc « marseillais » qui a utilisé une imprimante 3D pour piéger les gens.

    Une raison de plus de se méfier des banques !

    http://www.contre-info.com/