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Le coût de l'immigration en France (suite mais pas fin)
Plusieurs chercheurs, dont Pierre Milloz, avaient tenté de mesurer le coût de l'immigration. Gourévitch a mené une analyse extrêmement serrée et rigoureuse, sans passion aucune. Sa conclusion ? Si l'on ajoute le surcoût de l'immigration irrégulière, le déficit de la balance recettes/dépenses de l'immigration en France se monte à 8,9 milliards d'euros. Mais ce n'est pas tout. À ce déficit, il faut ajouter des dépenses d'investissement de 10,05 milliards d'euros, dont 6,908 milliards pour la politique d'intégration. Le déficit total se monte donc 18,9 milliards. Gourévitch note que, chaque année, l'immigration coûte à la France 0,96 point de PIB. Un constat effrayant...
source Rivarol
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Méridien Zéro : « La société de l’indécence » (Audio)
Ce vendredi soir, Méridien Zéro accueille Lucien Cerise et Thibaut Philippe pour évoquer un ouvrage paru chez nos amis du Retour aux Sources ce printemps, La société de l’indécence, de l’américain Stuart Ewen. Ce sera l’occasion pour nos deux camarades de revenir sur la pensée percutante de ce situationniste d’outre-atlantique mais aussi de prolonger ses hypothèses et postulats.
A la barre et à la technique, Jean-Louis Roumégace
A la technique JLR.
http://fortune.fdesouche.com/
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La complaisance politico-médiatique à l'égard des Femen
Communiqué de Karim Ouchikh, président du SIEL :
"Une militante Femen s’est exhibée hier sur l'autel de la cathédrale de Strasbourg, seins nus, pour fustiger la visite du pape François prévue ce mardi auprès des institutions européennes. Multipliant les actes de sacrilège, en toute impunité judiciaire, ce mouvement féministe radical manifeste une fois de plus sa haine sélective à l’égard du christianisme. Comme il fallait s’y attendre, les pouvoirs publics n’ont que faiblement réagi à ces nouvelles exactions : la condamnation officielle du ministre Bernard Cazeneuve est à la fois tardive et insuffisante.
Pourtant prompte à dénoncer dans son ensemble les atteintes aux édifices appartenant aux autres confessions religieuses, la classe politique française n’a guère désapprouvé cette odieuse profanation d'un lieu de culte catholique, comme si le christianisme n’avait pas le droit en France à un égal respect.
Cette intolérable complaisance politico-médiatique relève d’un phénomène détestable de christianophobie rampante qui doit être combattu avec la dernière force, pour au moins deux raisons.
Le principe de laïcité garantit l’exercice paisible de tous les cultes en France et le christianisme ne saurait donc être considéré, au regard de ce régime de protection légale, comme une religion de second rang.
Si l’égalité juridique des cultes est la règle en France, le catholicisme doit bénéficier cependant d’une prééminence culturelle devant la mémoire, pour des raisons historiques évidentes. C’est bien au nom du respect des racines chrétiennes de la France qu’il nous appartient ainsi d’honorer collectivement cet héritage spirituel considérable, sans la préservation duquel l’identité charnelle de notre pays s’exposerait à une mutilation sans rémission."
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Surprenante créature
Vu ici :
"[...]L’institut de recherche de l’aquarium de la baie de Monterey (Californie) affirme avoir enregistré, pour la première fois, une baudroie femelle des abysses. Ce poisson d’eau profonde est également appelé «dragon des abysses» ou melanocetidae."
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Ils ont peur ? C’est bon signe
A quelques jours du congrès du FN à Lyon, Paris-Match interroge sur son site Christian Salmon, auteur de « Les derniers jours de la Vème république ». Il explique, tout en le déplorant, que Marine Le Pen est «bien partie» pour figurer au second tour de la présidentielle en 2017, «compte tenu de l’état de la droite» avec une UMP qui est « partie pour deux ans de lutte de clans ». «Quant au PS, il vit un approfondissement de la fracture idéologique entre les deux gauches. Ajoutez à cela que la vie politique est désormais phagocytée par le processus des primaires. A l’arrivée, le seul parti en ordre de bataille est le FN ». Un constat évident, à défaut d’être original. Nous pensons aussi que la guerre fratricide au sein de l’UMP dans la course à l’investiture présidentielle peut être dévastatrice. Dimanche soir, invité du grand jury RTL, le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, se disait convaincu de l’incapacité de l’UMP à générer une candidature unique et voyait (espérait) au moins deux candidats sur les rangs, ressuscitant le duel Chirac–Balladur de 1995. Candidat des médias comme l’était aussi Edouard Balladur, Alain Juppé a-t-il été sciemment humilié par Nicolas Sarkozy ? Toujours est-il que le maire de Bordeaux a été copieusement sifflé par la salle lors de la réunion publique de l’ex chef de l’Etat à laquelle il assistait dans sa ville le 21 novembre «lorsqu’il vantait les mérites d’une alliance de la droite et du centre. Ce pourquoi l’UMP a été créé en 2002… » (Le Figaro). Nous touchons là aussi aux conséquences des (im)postures d’une droite incapable de définir clairement le cap qui est le sien.
Comme le soulignait il y a peu Valeurs actuelles commentant l’atmosphère de haine dans laquelle s’est également déroulée l’élection du nouveau président de l’UDI Jean-Christophe Lagarde, il n’y a guère qu’au Front National où la compétition, dans le cadre du Congrès de Tours, pour la présidence du Mouvement entre Marine et Bruno s’est déroulée très globalement dans un climat apaisé et en bonne intelligence. Cela est aussi une preuve de maturité.
Cette assomption du FN agite aussi logiquement un monde intellectuel qui ne considère plus comme impossible l’arrivée au pouvoir de l’opposition nationale. Dans sa revue des revue, Barbara Lambert évoquait assez longuement sur atlantico lundi deux articles parus dans l’un dans La revue des deux mondes sous la plume du professeur de sciences politiques Olivier Roy, l’autre dans Le débat, un dialogue entre Alain Duhamel et le sociologue, historien et philosophe Marcel Gauchet, consacré au FN.
Dans le premier intitulé « Pourquoi le Front National est-il moderne ? Parce qu’il a compris Gramsci », M. Roy part du constat théorisé par le dirigeant communiste italien Antonio Gramsci, souvent cité par nous sur ce blogue, qui veut que «l’enjeu de la prise du pouvoir n’est pas le rapport de force mais l’hégémonie culturelle » .
A savoir qu’il n’y a pas de prise possible du pouvoir politique dans les sociétés développées, sans prise préalable du pouvoir culturel. Prise du pouvoir qui passe certes par le contrôle de l’Etat, mais aussi par un travail idéologique dans la société civile.
Un pari qui est en passe d’être gagné pour le FN constate Olivier Roy. Pour autant, il semble ne pas voir que la réaction, identitaire au sens large, contre cette société née de mai 68, que révèle notamment la manif pour tous, mais aussi l’ascension du vote FN, ne cadre pas forcément, du moins pas toujours, avec sa grille de lecture sur la modernité du FN. Celui-ci est aussi plébiscité pour sa défense des valeurs traditionnelles. Sa modernité en l’espèce est aussi d’avoir ringardisé la doxa soixante-huitarde, les Français étant nombreux à constater les ravages générés par cette hégémonie culturelle de la gauche et de la droite libérale-libertaire.
Dans la revue Le débat et son dossier « Droite, gauche : la déliquescence », Marcel Gauchet souligne que « Le jeu de Marine Le Pen consiste à récupérer les déçus de la nation à droite et les déçus de la redistribution sociale à gauche. Du point de vue de la structure politique, elle se situe au point de confluence des revendications nationales et des revendications sociales, confluence qui forme la synthèse la plus forte dans l’espace politique français, celle que le gaullisme a incarnée en son temps et à laquelle la situation européenne redonne une actualité. (…) C’est une situation très inquiétante parce qu’on ne voit pas bien comment on pourrait, cette fois, déloger aisément le Front National de sa position de force. Il paraît être devenu une composante incontournable de la politique française ».
« Il importe de souligner, constate encore Marcel Gauchet, combien (l’involution du personnel politique) frustre les attentes des citoyens qui, au milieu de leur dépolitisation, au milieu de la priorité donnée à l’économie, au milieu de leur usage massif de nouveaux médias, n’en continuent pas moins d’entretenir des aspirations qui ne trouvent pas de débouché sur la scène officielle. La politisation française, résiduelle mais insistante, se retrouve précisément dans le vote pour le Front National qui est, à beaucoup d’égards, un vote de protestation contre cette dérive de la vie publique et la crise de fonctionnement de la société politique ». Plutôt bien vu de la part d’un intellectuel qui, certes opposé au FN, n’en avait pas moins déclaré avec autant de sagesse que de justesse que «le cadre national demeure le vrai cadre politique où les gens affirment leur appartenance et leur désir de peser sur le destin commun».
Dans ce climat de dynamisme des idées nationales et patriotiques, autant dire que les attaques vicieuses, sous la ceinture, souvent parfaitement mensongères, dont le microcosme est coutumier à l’encontre du FN ne vont pas faiblir.
Canal plus diffusait ainsi hier soir dans son émission «Spécial investigation», un reportage sentant le réchauffé, souvent maladroit, visiblement partial, involontairement comique et surtout très approximatif de Thierry Vincent, consacré au «retour» des « violences d’extrême droite ».Violences auxquelles cette émission tente de raccrocher le FN par la bande et qui mettrait à mal sa «dédiabolisation» croit savoir Mediapart.
Dans le même registre, les medias feignent de s’interroger, maniant le sous-entendu fielleux et creusant la veine complotiste, sur les raisons pour lesquelles le FN à contracté un prêt auprès de la First Czech Russian Bank dans le cadre des prochaines campagnes électorales.
Le Monde l’a rapporté «l’intermédiaire entre (le FN, NDLR) et la First Czech Russian Bank» est un «ancien consultant chez Dassault», le député européen Jean-Luc Schaffhauser, tête de liste du FN-RBM lors des dernières élections muncipales à Strasbourg, «l’un des dirigeants de l’Académie européenne», une « fondation » œuvrant pour un rapprochement entre l’UE et la Russie.
Pourquoi cette banque et pas une autre? «J’ai pris contact avec un grand nombre de banques françaises et de banques européennes, j’ai eu quelques réponses, c’étaient toujours des réponses totalement négatives », a expliqué le trésorier du FN, Wallerand de Saint-Just auprès de France info.
Sur France 5, Marine a pareillement précisé : «je suis allé partout ailleurs qu’en France, puisqu’en France je n’ai pas trouvé une banque française qui accepte de nous prêter de l’argent». «Est ce que les banques sont frileuses depuis que Nicolas Sarkozy a triché à la présidentielle ? Est-ce qu’ils ont peur de prêter de l’argent au FN? Nous, on nous répond non. J’ai été contrainte d’aller à l’étranger, je suis allé aux Etats-Unis, en Asie, et il se trouve qu’une banque tchequo-russe a accepté de nous prêter de l’argent».
Bref, il n’est pas nécessaire d’y voir la main de M. Poutine comme les Français ne verront peut être pas forcément celle des élites euromondalistes dans le refus des banques françaises, européennes, états-uniennes ou asiatiques d’accorder un prêt au premier parti de France.
http://gollnisch.com/2014/11/25/ils-ont-peur-cest-bon-signe/
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Explosion des impots fonciers La France assassinée
Explosion des impôts fonciers … La France « assassinée »
Enquête en Haute-Savoie d’Armel Joubert des OuchesComment vont réagir les Français lorsque des dizaines de milliers d’entres eux vont recevoir à leur domicile une lettre des impôts leur réclamant 10.000, 20.000 ou 30.000 euros au titre de la nouvelle taxe sur les terrains à bâtir ?
Afin de « forcer » la vente des terrains constructibles, la Loi de Finances 2013/2014 a prévu une majoration automatique de la taxe foncière. C’est la nouvelle trouvaille du gouvernement pour » trouver de l’argent » et imposer aux propriétaires terriens de vendre leurs parcelles pour faire construire des logements.Dans les territoires où la taxe sur les logements vacants est applicable, le Code des impôts prévoit donc ceci : « la valeur locative cadastrale des terrains constructibles est majorée d’une valeur forfaitaire fixée à 5 euros par mètres carrés pour les impositions dues au titre des années 2015 /2016, puis à 10 euros » l’année suivante. L’UNPI, l’Union Nationale de la Propriété Immobilière considère cette réforme particulièrement « attentatoire » au droit des propriétaires qui souhaitent conserver leur terrain.
En Haute-Savoie, les élus, maires et députés se mobilisent pour contrer cette mesure.
Reinformation.tv -
Femen à Strasbourg : quand l’État va-t-il enfin se décider à intervenir ?
Après la profanation de l’Eglise de Strasbourg par les Femen, l’abbé Pierre-Hervé Grosjean réagit en exclusivité pour FigaroVox.
Une militante Femen est montée en début d’après-midi sur l’autel de la cathédrale de Strasbourg, seins nus, pour dénoncer le caractère politique de la visite du pape François, prévue mardi dans les institutions européennes. Faut-il réagir à ce genre de provocation ?
L’abbé Grosjean : La venue du Pape au parlement européen ne scandalise personne, au contraire !... Tant sa sagesse et sa bienveillance pour tous marquent les coeurs et les esprits... Sa parole est attendue, on le croit capable de redonner à cette Europe qui doute d’elle-même le sens de sa mission. Tout le monde se réjouit d’écouter cette voix de la sagesse... sauf Jean-Luc Mélenchon et les Femen ! C’est dire... Ces dernières le font savoir à leur façon : simulacre d’enlèvement d’un prêtre, action indigne dans la cathédrale de Strasbourg... Faut-il encore réagir à leurs provocations ? On est partagé. D’un côté la réticence à leur faire de la publicité. Elles n’attendent que ça, n’existent que pour ça. Le silence, l’indifférence et l’ignorance sont sans doute ce qu’elles redoutent le plus. On a même un peu de compassion pour elles, au fur et à mesure qu’elles s’enfoncent dans le pathétique. Même Caroline Fourest, autrefois fervente admiratrice, s’éloigne peu à peu d’elles... Et puis, il est bien plus utile de parler de ce que le Pape va dire. L’évènement, c’est lui. Pas elles.
Alors pourquoi choisir de vous exprimer ...
Mais de l’autre côté, reste l’intuition que la profanation d’un lieu de culte n’est jamais anodine. Qu’on ne peut ni ne doit s’y habituer. Qu’à l’heure où des familles vivent dans l’angoisse l’attente du retour d’un fils ou d’un père otage, on ne peut admettre que d’autres jouent sur ce registre, et fassent ainsi l’apologie de la violence. C’est odieux. Alors on se dit qu’une fois encore, il ne faut pas se taire. Nous avons le droit, nous aussi catholiques, tout comme nos frères d’autres religions, au respect de nos lieux de culte, de ce que nous sommes, de ce qui est sacré pour nous. La laïcité, ce n’est pas de nous faire taire, ou de faire taire le Pape. La laïcité, c’est d’abord le respect. Il est urgent que l’État prenne les moyens de garantir à tous ce respect là.
Pierre-Hervé Grosjean est prêtre du Diocèse de Versailles, secrétaire Général de la Commission Ethique & Politique du Diocèse, et curé de Saint-Cyr l’Ecole.
Vu sur Le Figarovox
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Femen-a-Strasbourg-quand-l-Etat-va
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Aidons les victimes de la guerre en Ukraine !
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L'avortement et la croissance de la culture de mort
Un débat sur l'avortement a récemment été annulé à l'université d'Oxford parce qu'il s'agit d'un sujet dont on ne doit pas débattre. Tim Stanley, catholique, a donc diffusé l'intervention qu'il n'a pas pu prononcer. Extraits de la traduction de Jeanne Smits :
"[...] je suis ici pour débattre d’un point précis : oui ou non la culture de l’avortement fait-elle du mal à la Grande-Bretagne. Je définis la culture de l’avortement comme une culture où l’avortement est si fréquent qu’il commence à apparaître comme une forme habituelle de contraception, comme le suggèrent les statistiques ; où l’opinion est largement partagée selon laquelle il s’agit d’un droit, qu’il n’est associé à aucun risque, et que de fait il représente une sorte libération pour les femmes qui y ont accès. Dans une culture de l’avortement, le débat même sur l’avortement serait controversé, voire impossible. Les tentatives pour empêcher cette discussion raisonnable suggèrent qu’une telle culture existe bien.Mais je pense que la culture de l’avortement aggrave en réalité certaines injustices au sein de notre société. [...]
Puisque nous parlons de la pression de la culture, parlons aussi de la « disponibilité ».L’avortement à la demande alimente l’idée selon laquelle nous avons tous droit à une entière autonomie et à être libérés de toute responsabilité à l’égard d’autrui.C’est une bonne nouvelle pour les forts, elle est mauvaise pour les vulnérables.
Pensez maintenant à cette étrange hypocrisie. Nous vivons dans une société où les droits des personnes handicapées nous importent beaucoup – ainsi que le montre l’opposition aux réformes gouvernementales à propos des subventions en leur faveur – et nous nous disons toujours qu’ils ont droit à l’entière citoyenneté.Mais nous disons également aux femmes enceintes que si leurs enfants sont handicapés, elles ont alors un droit absolu à avorter.Les résultats sont assez inquiétants. Neuf bébés sur 10 porteurs d’un diagnostic de spina bifida sont avortés. La proportion est à peu près la même pour les enfants trisomiques.De fait une étude de 2009 a montré que chaque jour trois bébés sont avortés pour trisomie.
Je le répète : je ne dis pas que les femmes ne doivent pas être libres prendre cette décision. Tout ce que je dis, c’est que dans une culture de l’avortement, il y a une pression favorable pour l’avortement, qui apparaît comme une option d’une facilité mythique. [...]
Il est en outre parfaitement raisonnable qu’une culture qui considère la vie comme jetable a un bout du cycle de la vie puisse la considérer comme tout aussi jetable à d’autres moments de cycle. Ce point de vue a été exprimée avec brio dans un article du Journal of Medical Ethics par Alberto Giubilini et Francesca Minerva, qui soutenaient que les nouveau-nés ne sont pas de vraies personnes et n’ont pas un droit moral à la vie : après tout ils ne sont pas, tout comme l’embryon dans le sein maternel, entièrement autonomes par rapport à leurs parents. Ils ont soutenu que les enfants etles parents doivent être en mesure de faire tuer leur bébé s’il s’avère qu’il est handicapé à la naissance. Il est parfaitement naturel d’étendre cette logique qui à l’euthanasie[...].
Je n’ai pas toujours été pro-vie. Je le suis devenu lorsque mes recherches historiques sur le mouvement conservateur américain m’ont contraint, à mon corps défendant, à lire des textes pro-vie.J’ai été horrifié de découvrir à quel point l’avortement est sordide. A quel point il peut être douloureux. Il y a des preuves montrant ses effets psychologiques à long terme. [...] Pourquoi ne le savais-je pas ? Parce que, tandis que l’avortement provoque des traumatismes dans notre société, nous réglons le problème en l’ignorant. Cela est tout à fait dans la logique qui fait que nous ignorons les taux de suicide épouvantablement élevés en prison ; que nous ignorons le niveau de soins déplorable dans les maisons pour personnes âgées ; que nous ignorons les abus et les viols d’enfant dans les services spécialisés pour l’enfance. Et voici ce qu’il y a de doublement pervers dans la culture de l’avortement : nous avons ont effectivement ouvert les vannes à quelque chose, et puis nous avons refusé de parler de sa réalité. L’avortement est au centre même de l’état thérapeutique : l’état qui anesthésie la douleur avec des solutions simplistes plutôt que de s’intéresser à leurs causes complexes."