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  • pourquoi ?

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  • Récit d’un débat entre Alain de Benoist et Rémi Brague

    Sourcele Rouge & le Noir – « le christianisme et l’Europe : un mariage heureux ou contre-nature ? ». [RÉCIT] Duel païens vs. chrétiens au sommet.

    Le duel était prometteur. Sujet du débat : « le christianisme et l’Europe : un mariage heureux ou contre-nature ? » En ce quatrième jour du mois dédié au dieu Mars, s’affrontaient à Paris dans un duel intellectuel entre païens et chrétiens deux personnalités de haut niveau. Côté chrétien, Rémi Brague, écrivain, philosophe, universitaire à la Sorbonne et à la Ludwig-Maximilian Universität de Munich.
    Côté païen, Alain de Benoist, politologue, journaliste et cofondateur du Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne (GRECE). Entre les deux, Louis Daufresne, rédacteur en chef à Radio Notre Dame.

    Dans la salle paroissiale de l’église Saint-Lambert de Vaugirard se presse un public composite, mêlant jeunes, trentenaires et cheveux gris. On croise Karim Ouchikh, conseiller politique de Marine Le Pen à la Culture. « Est-ce que les païens viendront nombreux ce soir ? » demande ingénument un étudiant catholique à ses voisins, comme s’il parlait d’australopithèques. « Moi, en tout cas, je suis là ! » lui répond vivement une jeune femme, qu’il avait sans doute confondue avec une paroissienne de ses semblables. Alain de Benoist, impérial dans son pardessus sombre, et Rémi Brague, l’étiquette de la Lufthansa encore accrochée à sa valise, prennent place.[...]

    Plutôt Homère que Torquemada

    Ouvrant les débats, Alain de Benoist donne des éléments sur son parcours personnel, décrivant son abandon de la foi catholique de son enfance, et son rejet de l’héritage chrétien. Il développe longuement l’éradication, criminelle selon lui, du paganisme par le christianisme en Europe, évoquant la « destruction de la culture gréco-romaine », et la « décapitation des chefs saxons » par Charlemagne. Il termine sa diatribe par un lapsus freudien : « le tribut du sang a été payé plus par les chrétiens que par les païens ». Le cofondateur du GRECE, en passant par un hommage appuyé à Nietzsche, « idéal indépassable, sauf par Heidegger », réfute le terme de « racines chrétiennes » de l’Europe. En effet, le christianisme est une religion importée du Moyen-Orient, et la culture européenne était préexistante à Jésus-Christ. Il conclut son intervention par un point Godwin : « Je me suis toujours senti plus proche d’Homère et d’Aristote que de saint Augustin, et a fortiori de Torquemada » Sentant que l’intervenant en profite pour lancer le débat à sa manière, Louis Daufresne le coupe alors, et donne la parole à Rémi Brague.

    Le christianisme : catalyseur de l’Europe

    Rémi Brague, en bon prof, rassemble ses notes et annonce, d’un air bonhomme et caustique : « revenons à la méthode ! » Il déclare écarter d’emblée du débat les éléments culturels : après tout, dit-il l’universalisme de saint Paul se retrouve dans le stoïcisme, tout comme la « règle d’or » de Jésus a un équivalent chez Confucius. Autre obstacle auquel il met en garde : « les hiers qui chantent ». « Les absents ont toujours raison : ce qui aurait pu se passer est forcément plus beau », prévient Brague, qui donne quelques exemples : « Ah, si le paganisme avait terrassé le christianisme ! » Signé Gibbon [1]. Ah, si Charles Martel n’avait pas arrêté les arabes à Poitiers ! Signé Nietzsche. » Un trouble traverse alors les rangs néo-païens, qui ne semblent pas apprécier ce rappel fort peu identitaire. [...]

    L’intégralité de ce récit est consultable sur le site Le Rouge & le Noir.

    http://fr.novopress.info/183530/recit-dun-debat-alain-benoist-remi-brague/

  • Les Lansquenets

  • Il faut abolir la pratique détestable des mères porteuses

    Programme du forum international contre la GPA qui se déroule actuellement à Paris, organisé par La Manif Pour Tous :

    • Accueil et ouverture, Ludovine de la Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous
    • Pourquoi La Manif Pour Tous se mobilise contre la GPA ? Albéric Dumont, Vice-président de La Manif Pour Tous
    • La loi  & la jurisprudence pour la GPA, Maître Adeline Le Gouvello, avocate de l’association « Juristes pour l’Enfance »
    • La GPA dans le monde, Franck Meyer, porte parole du collectif des Maires pour l’Enfance et de La Manif Pour Tous
    • « Breeders », bande-annonce & intervention de la réalisatrice, Jennifer Lahl, réalisatrice du film documentaire (Etats Unis)
    • GPA et prostitution, Jean-Marc Oswald, Association Aux captifs la libération
    • Permanence des structures familiale, Gérard François-Dumont, géographe, économiste et démographe
    • Le corps féminin et la technique : quel avenir pour la GPA ? Marianne Durano, philosophe
    • Gestation par/pour Autrui ? Peut-on parler de traumatisme de la conception ? Approche psycho-éthique autour de l’enfant, Anne Schaub, psychologue (Belgique)
    • La GPA en Europe, Grégor Puppinck, Directeur de l’European Centre for Law and Justice (ECLJ) et expert auprès du Conseil de l’Europe
    • Les agences de GPA, Jean-Pier Delaume Myard, écrivain, réalisateur et porte-parole de La Manif Pour Tous
    • La GPA en Italie, Eugenia Rocella, ancienne ministre de la Famille (Italie), député européen
    • Les politiques et la GPA, Lionel Lumbroso, porte-parole de La Gauche pour le mariage Homme-Femme et de La Manif Pour Tous
    • Clôture par Ludovine de la Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous,  demande solennelle d’abolition de la GPA dans le monde et annonce des actions à venir pour mettre un terme définitif à cette pratique indigne et intolérable qu’est la GPA.

    Extrait d'un article du Figaro :

    "En cette Journée de la femme, « il y a beaucoup à dire sur la pratique des mères porteuses », avertit Ludovine de La Rochère. Interdire la GPA dans le monde entier, n’est-ce pas un peu utopique ? « Quand des mouvements se sont battus pour l’abolition de la peine de mort ou de l’apartheid, répond-elle, leur cause était juste, et ils ont eu gain de cause. Nous passerons par le Conseil de sécurité de l’ONU, par la Convention de La Haye, par toutes les instances s’il le faut. »

    Inscrire cet interdit dans la Convention européenne des droits de l’homme ? « On fait du lobbying, et il faut des politiques qui se saisissent de ce sujet, affirme-t-elle. La Cour européenne des droits de l’homme est en complète contradiction avec sa mission et sa raison d’être ! Ou alors elle pense que la femme et l’enfant ne sont pas concernés par les droits de l’homme… » Aux quelques pays européens - comme la Grèce ou la Grande-Bretagne - qui pratiquent la GPA, ou à la Belgique, qui est en train de réfléchir à son encadrement, la Manif pour tous dit « qu’ils doivent impérativement arrêter »« Beaucoup de voix de gauche, de droite, de toutes religions, d’athées, de lesbiennes… s’expriment contre la GPA, poursuit Ludovine de La Rochère. 

    « Nous combattons la GPA quel que soit le client et quelle que soit la forme - certains prétendent qu’elle peut être altruiste, rappelle la présidente de la Manif pour tous. La GPA par essence est un asservissement de la femme et une marchandisation de l’enfant : l’effet pour la femme, inséminée comme une jument, examinée comme une esclave, est le même. L’effet pour l’enfant aussi : la suppression du lien charnel avec la mère crée pour l’avenir un vide immense pour les enfants concernés. »

    L’interdit, qui existe en France, « le gouvernement ne le fait pas respecter », s’offusque la Manif pour tous. Avant de penser à une éventuelle abrogation de la loi sur le mariage pour tous par la droite en 2017, « on demande à la gauche au pouvoir de respecter la femme !, insiste Ludovine de La Rochère. Mme Taubira parle d’esclavage, mais de la GPA jamais. Bien au contraire, elle la facilite avec sa circulaire » sur la reconnaissance des enfants nés de mères porteuses.« Si les gens savent qu’ils ne seront pas reconnus comme parents, conclut-elle, ils renonceront à recourir à la GPA. »"

    Michel Janva

  • Qui est Moktar Belmoktar ?

    l’Algérien Moktar Belmoktar est le chef du groupe djihadiste Al-Mourabitoune. Ce terroriste a revendiqué l’attentat de Bamako dans un enregistrement audio diffusé par l’agence privée mauritanienne Al-Akhbar.

    Né en 1972 à Ghardaïa en Algérie, il se définit lui -même comme un jihadiste précoce et sa vie ne sera que combat pour l’islam. Il part se former et faire la guerre contre l’armée soviétique à l’âge de 19 ans au Pakistan où il perd un œil.

    le moudjahidine revient dans son pays en 1992 participer à la guerre civile au sein du Groupe islamiste armé (GIA), puis il est un des créateurs du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Cette organisation s’expatrie dans différents pays du Sahel en y attaquant les forces de sécurité. En 2007, le GSPC fait allégeance àAl-Qaida et devient le représentant de la nébuleuse islamiste en Afrique du Nord sous l’appellation d’Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).
    Mokhtar Belmokhtar, l’homme aux multiples surnoms (le Borgne, Mister Marlboro, l’insaisissable) prend la tête d’un bataillon d’Aqmi composé d’une centaine de membres, dont le rayon d’action s’étend dans le sud désertique de l’Algérie, à la frontière avec le Mali et en Mauritanie.

    Dans ses nouvelles fonctions, il est suspecté d’implication dans l’enlèvement de 32 touristes européens en 2003. C’est lors de cette opération qu’il est surnommé «l’insaisissable» par les services de renseignements algériens.
    Il est également soupçonné d’avoir joué un rôle dans d’autres prises d’otages, notamment dans les négociations en 2008 pour la libération de deux Autrichiens et dans les négociations en 2009 pour la libération de deux Canadiens.
    Belmoktar est également à l’origine de l’enlèvement de deux Français au Niger en janvier 2011 ou encore de l’attentat contre l’ambassade de France en Mauritanie en août 2009.

    L’un des seigneurs de guerre les plus réputés

    Au-delà de son implication dans des enlèvements, il est l’un des plus importants «gangsters djihadistes» du Sahara. Mokhtar Belmokhtar, «l’un des seigneurs de guerre les plus réputés» de la région pour Stephen Ellis, professeur au Centre d’études africaines de Leyde (Pays-Bas). Il s’est en effet imposé dans la fourniture d’armes aux groupes islamistes de la région et dans le trafic de cigarettes, ce qui lui vaut localement le surnom de «Mister Marlboro».
    Comme la plupart des groupes de combat algériens, il mélange criminalité et idéologie. Il est cependant réputé moins religieux que son concurrent à la tête d’une autre katiba d’Aqmi, Abou Zeid.

    Les diverses activités de Mokhtar Belmokhtar lui ont permis de nouer des liens étroits avec les communautés touareg. Surtout avec les combattants qui ont participé au printemps 2012 à l’offensive ayant abouti à la prise du nord du Mali. Pour asseoir sa mainmise dans la région, il aurait notamment pris des Touareg pour épouses. En juin 2012, une chaîne de télévision algérienne a rapporté qu’il avait été tué dans des combats entre islamistes et séparatistes touaregs à Gao dans le nord du Mali. L’un de ses collaborateurs a par la suite démenti sa mort.

    Mokhtar Belmoktar avait annoncé dans une vidéo sa rupture avec Aqmi pour créer son propre groupe armé -la katiba des Moulathamine-«Ceux qui signent de leur sang»- tout en maintenant son allégeance à Al-Qaida. C’était avant la prise d’otages en Algérie, l’attaque contre Areva en 2013 et ce nouvel attentat sanglant perpétré à Bamako.

    http://fr.novopress.info/

  • Soupçon de financement libyen de Sarkozy: deuxième jour de garde à vue pour Guéant

    Ancien premier flic de France, Claude Guéant répondait samedi pour le deuxième jour aux questions des policiers enquêtant sur les soupçons de financement par la Libye de Kadhafi de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

    Celui qui fut pendant 10 ans le bras droit de l'ancien président de la République a été placé en garde à vue à l'aube vendredi. Après une nuit passée dans les locaux de l'office anticorruption (Ocliff), son audition a repris samedi à 07H30, a indiqué son avocat à l'AFP.

    Dans cette affaire, des juges d'instruction du pôle financier de Paris s'interrogent notamment sur la découverte lors d'une perquisition en février 2013 d'un virement de 500.000 euros sur le compte de l'ancien ministre de l'Intérieur.

    M. Guéant avait justifié ce virement - provenant d'un compte à l'étranger - par la vente en 2008 à un avocat malaisien de deux tableaux d'un peintre flamand du XVIIe, Andries van Eertvelt.

    Mais des experts avaient contesté la valorisation de ces oeuvres, la société Artprice chiffrant à 140.000 euros, hors frais, le prix record aux enchères d'une des toiles de ce peintre.

    La garde à vue peut durer 48 heures avant que l'ancien secrétaire général de l'Elysée ne soit relâché ou présenté à un juge d'instruction. Il n'a pas été précisé si elle était directement liée à cette supposée cession de tableaux.

    "C'est une opération qui est strictement privée (...) cela n'a strictement rien à voir avec la Libye", avait assuré M. Guéant à l'AFP lorsque l'affaire avait été révélée. "Au moment des perquisitions j'ai dit, je l'ai fait inscrire au procès verbal, que j'avais les justificatifs", avait-il insisté alors.

    Les accusations d'un financement libyen de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy ont vu le jour entre les deux tours de la campagne présidentielle de 2012, lorsque Mediapart a publié un document évoquant un accord du régime libyen de Mouammar Kadhafi pour financer M. Sarkozy, dont ce dernier assure qu'il s'agit d'un faux.

    Attribué à Moussa Koussa, ex-chef des renseignements extérieurs libyens, ce document affirme que Tripoli avait accepté de financer pour "50 millions d'euros" la campagne 2007. Moussa Koussa a également qualifié ce document de "faux".

    - Instrumentalisation politique ? -

    L'ancien président a porté plainte, notamment pour "faux et usage de faux", ce qui a donné lieu à l'ouverture d'une enquête distincte.

    Plusieurs anciens dignitaires libyens ont également relayé les accusations de financement illicite par la Libye de cette campagne, n'apportant toutefois pour l'heure pas de preuve formelle à l'appui de ces accusations.

    Une information judiciaire a été ouverte sur ces accusations en avril 2013, notamment pour "corruption active et passive" et "trafic d'influence", et confiée aux juges Serge Tournaire et René Grouman.

    L'entourage de M. Guéant a relevé le caractère vexatoire de l'envoi à l'aube de policiers au domicile de l'ancien ministre de l'Intérieur, qui a toujours répondu aux convocations des enquêteurs lors de deux précédentes gardes à vue, et s'est interrogé sur "l'intérêt de procéder comme s'il s'agissait d'un délinquant dangereux", sous-entendant une instrumentalisation politique du dossier, instruit par des magistrats statutairement indépendants.

    "Il est légitime de s'interroger sur la neutralité du calendrier choisi pour cette garde à vue, à seulement trois semaines des élections départementales et dans un contexte défavorable à la majorité au pouvoir. Nous avons tendance à penser qu'il existe une utilisation politique par les socialistes des moyens judiciaires pour nuire à l’image de Nicolas Sarkozy", a ainsi estimé ainsi une source dans l'entourage de l'ancien ministre.

    Le président de Sherpa William Bourdon et Me Marie Dosé, le conseil de l'association anticorruption, partie civile dans ce dossier, ont estimé au contraire que la garde à vue de M. Guéant "démontre que les investigations progressent".

    source : Afp via nouvel obs :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EukVZklEkkJsTjSwFy.shtml

  • LA VISION COSMIQUE DES INDO-EUROPÉENS

    Entretien avec Jean Haudry

     

    Jean Haudry est l'un des principaux spécialistes actuels du monde indo-européen. Il dirige le département de linguistique de Lyon III et enseigne les grammaires indo-européennes comparées à I'École Pratique des Hautes Études. Il est l'un des fondateurs de l'Institut des Études indo-européennes qui dépend de Lyon III. On lui doit notamment deux remarquables "Que sais-je" : L'indo-européen (n°1798, étude linguistique) et Les Indo-Européens (n°1965, sur l'organisation sociale, les divinités, la vision du monde, etc.), ainsi que de nombreux articles dans plusieurs revues. Nous l'avons interrogé à l'occasion de la parution de son ouvrage intitulé : La religion cosmique des Indo-Européens (coédition Archè-Les Belles Lettres). Ce livre est le résultat de nombreuses années de recherches. Il s'appuie principalement sur la linguistique et la mythologie comparées. Sans nul doute, il est un grand pas supplémentaire dans la compréhension du monde indo­-européen, et plus particulièrement de la vision du monde qui l'anime. Signalons aussi que cet ouvrage est accessible au lecteur non-spécialiste, ce qui n'est pas le moindre de ses mérites. Félicitons également les éditeurs pour la présentation et la mise en pages qui est sobre, claire, agréable à la lecture.

    Ce livre approfondit la question de la tripartition propre au monde indo-européen. Celle-ci n'est pas seulement une organisation sociale, mais découle d'une vision du monde, c'est-à-dire d'une manière de voir et de concevoir l'univers. Aussi, cette tripartition est à la fois valable pour le macrocosme (l'univers) et pour le microcosme (l'homme). Dans un premier temps, Jean Haudry examine la tripartition céleste, ce qu'il nomme "les trois cieux". Puis, il explique l'analogie entre le jour, l'année et le cycle cosmique. Il poursuit par une étude comparative sur la déesse grecque Héra, épouse de Zeus. Celle-ci représente, entre autres, la belle saison de l'année, le printemps, mais aussi l'année toute entière. Il aborde ensuite la notion de héros en partant de l'étymologie qui provient de Héra. Le héros est précisément celui qui conquiert l'année et accède ainsi à l'immortalité. Pour cela il emprunte la "voie des dieux", aussi désignée par le mot védique svarga, "le fait d'aller dans la lumière­ solaire". L'accès à l'immortalité passe par la redoutable traversée de "l'eau de la ténèbre hivernale". Pour finir, Jean Haudry se penche sur la question de l'habitat originel des Indo-Européens (à ne pas confondre avec le dernier habitat commun qui est bien postérieur). Il examine avec attention les nombreuses indications qui ne sont compréhensibles que pour des peuples arctiques. Ce n'est là, bien sür, qu'un survol rapide de cet ouvrage dense, érudit et clair, précis et convaincant, qui captivera tous ceux qui s'intéressent aux mythologies, aux Indo-Européens et aux sociétés anciennes en général. (Christophe LEVALOIS)

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    Question : Tout d'abord le titre de l'ouvrage. Y avait-­il une religion commune aux différents peuples indo­européens ?

    Jean Haudry : Je crois qu'il y a une tradition indo-­européenne commune, laquelle peut se définir de façon très précise en termes de linguistique. Mais une religion ? Je ne sais même pas s’il y avait une religion unique pour chacun des peuples indo-­européens. À toute époque il y a un sentiment religieux du plus superficiel au plus profond. Il y a une pratique sociale commune à tous les membres de la communauté et puis il y a des degrés d'initiation très différents selon les personnes. Nous, ce que nous arrivons à décrire ou à restituer c'est essentiellement la pratique commune, à savoir la plus superficielle. Par ex., quand on évoque la religion grecque il est plus évident de décrire la frise des Panathénées que de dire ce qui se passait dans les mystères d'Éleusis.

    Q : Néanmoins, quelles sont les caractéristiques communes aux religions indo-européennes ?

    J.H. : Le polythéisme, le caractère symbolique, non dogmatique, et le fait qu'elles étaient liées à la communauté du peuple dans tous ses aspects, d'où une grande diversité. Il n'y a aucune prétention universelle.

    Q : Il y a pourtant des affirmations monothéistes dans certaines traditions indo-européennes, par ex. Ahura Mazda dans l'ancien Iran ?

    J.H. : Il est seul dans les premières inscriptions achéménides et accompagné par Mithra et Anâhitâ dans les suivantes. Le monothéisme est profondément étranger à la tradition indo-européenne. Il fut à plusieurs reprises introduit chez des peuples indo­-européens par une propagande extérieure, mais il ne s'y est jamais implanté, sauf chez les peuples qui ont répudié la tradition indo-européenne.

    Q : Pourtant, dans toutes les traditions indo­-européennes on trouve un dieu-origine, supérieur aux autres dieux ?

    J.H. : Il y a toujours un dieu roi, de même que dans la société humaine le roi est au-dessus des autres hommes. Mais le dieu unique est aussi mal vu que le tyran ! De même que le roi est toujours entouré d'un conseil, le dieu suprême est toujours entouré d'un panthéon, le conseil et le panthéon n'étant pas élus !

    Q : Pourquoi qualifiez-vous la "religion" indo-­européenne de "cosmique" ?

    J.H. : Parce que les fondements de ce système que je reconstruis, et qui ne représente pas la totalité de la religion mais seulement un de ses aspects, sont des réalités cosmiques et plus précisément spatio-­temporelles. Par ex., le jour est personnalisé par Zeus, l'année par Héra, le cycle cosmique est à l'image des deux premiers.

    Q : Vous émettez l'hypothèse que le symbolisme ternaire cosmique est antérieur aux autres tripartitions. Comment êtes-vous arrivé à cette conclusion ?

    J.H. : Mon hypothèse sur la priorité du symbolisme ternaire cosmique dans l'univers mental des lndo-­Européens se fonde sur la motivation du symbolisme des trois couleurs, le noir (ou le bleu), le blanc et le rouge, c'est-à-dire leur identité avec les trois couleurs du ciel, ou, selon ma terminologie, les couleurs des "trois cieux". Les autres correspondances sont arbitraires, qu'il s'agisse des trois mondes, eux-mêmes diversement répartis selon les peuples, et des trois castes (même remarque), ainsi que des trois "natures" (ou "qualités", vieil-­indien guna). Par ex., il n'y a pas de lien naturel et nécessaire entre la couleur blanche et le "ciel" (qui change de couleur), la caste supérieure (qu'elle soit ou non sacerdotale), la nature supérieure. En revanche, il existe un lien de nature entre la couleur blanche et le "ciel diurne", la couleur noire et le "ciel nocturne", la couleur rouge et le "ciel auroral et crépusculaire".

    Naturellement, cette hypothèse s'applique uniquement au domaine indo-européen. De plus, le raisonnement ne vaut que pour le rapport entre les couleurs des trois cieux, considérées comme une donnée de base, et les autres groupes ternaires (mondes, castes, natures). Mais à son tour le caractère ternaire des cieux dans la conception reconstruite appelle une explication. Bien que primitive par rapport aux autres structures ternaires, celle-ci ne peut être considérée comme une donnée immédiate de l'expérience. On peut en concevoir d'autres, par ex. une division binaire (jour/nuit), ou au contraire une division distinguant plus de trois couleurs. À cette question, l'hypothèse proposée n'apporte pas de réponse.

    Q : Quelle est, selon vous, la signification de ces tripartitions ?

    J.H. : On sait que les groupements ternaires sont fréquents dans les diverses cultures. Il peut s'agir tout simplement dé l'application aux cycles temporels (et, par delà, aux structures fondées sur eux) d'un quasi-universel. Dans ce cas, le caractère ternaire ne comporterait pas de signification particulière. Mais elle peut en comporter une. J'en vois un indice dans le rattachement étymologique proposé jadis par E. Benveniste (Hittite et indo­-européen, p. 86-87) du nom de nombre "trois", *tréy­es, à la racine *ter-"traverser", "dépasser" : « Par rapport à "deux", observe Benveniste, le nombre "trois" implique une relation de "dépassement" qui est justement celle que la racine *ter- signifie lexicalement ». Assurément, on peut en dire autant de chaque nombre. Il convient donc de trouver une justification plus précise, qui s'applique seulement à "trois". Peut-être faut-il la chercher dans cesnombreux récits mettant en scène un personnage quiparvient à se tirer d'une situation en apparence inextricable, exprimée sous la forme binaire d'un dilemme, en imaginant un troisième terme : ce qu'on ne peut faire "ni le jour, ni la nuit", on le fera à l'aurore, ou au crépuscule. Le troisième terme est celui qui permet à l'homme supérieur de surmonter l'obstacle des dilemmes qui bloquent le commun des mortels.

    Q : Quelles sont les questions qui restent en suspens concernant les Indo-Européens ?

    J.H. : Il y en a beaucoup du point de vue linguistique, liées à la reconstruction du système grammatical et phonologique. Il y a essentiellement la question de l'habitat primitif et des migrations. Autrement, de façon générale, les idéaux, les valeurs, la vision du monde sont restitués sans grandes difficultés. Il n'y a pas un nombre illimité de sociétés traditionnelles. On arrive assez bien à se les représenter. Il suffit de quelques indices pour les "classer" dans un type ou dans un autre. Par contre, savoir où et quand ils ont vécu est une autre affaire.

    Q : Plus on recueille d'éléments sur les migrations indo-européennes, plus on se rendcompteque celles­-ci ont couvert une grande partie, sinonla totalité du continent euro-asiatique. Que sait-onaujourd'hui des poussées vers l'est ?

    J.H. : Pour la Corée, il existe un témoignage indirect par l'archéologie. Nous situons cette présence au IIIe siècle av. JC, probablement des Iraniens. En Chine, les Tokhariens étaient établis au Turkestan chinois vers les VIe et VIIIe siècles de notre ère. D'eux nous possédons des inscriptions et des textes.

    Q : Pour vous, d'où viennent les Indo-Européens ?

    J.H.: Des régions circumpolaires. Un grand nombre d'éléments tirés des traditions indo-européennes prouvent de façon évidente cette origine.

    Q : En-dehors de vous-mêmes, y-a-t-il d'autres spécialistes du monde indo-européen qui défendent l'hypothèse de l'origine arctique des Indo-Européens ?

    J.H. : Chez les Soviétiques, l'idée fait son chemin. Mais cela est mal vu pour des raisons diverses. Néanmoins ils sont moins inhibés que d'autres !

    Q : Avez-vous d'autres travaux actuellement en cours ?

    J.H. : Oui, beaucoup. Sur différentes épopées du monde indo-européen, notamment sur l'épopée homérique et sur Beowulf. Il y a également un ensemble d'études sur les aurores, ainsi que sur les jumeaux divins. Par ailleurs, j'ai de nombreuses idées sur la Lune, le mois, leurs places dans le monde indo-européen. Enfin, bien entendu, il y a toutes les études linguistiques.

    (Propos recueillis par Christophe Levalois)

    http://vouloir.hautetfort.com/archive/2015/02/12/la-vision-cosmique-des-indo-europeen-5557354.html

  • Marion Sigaut le parcours d'une historienne

    http://www.gar-reseau.info/index.php?option=com_content&view=article&id=152:marion-sigaut-le-parcours-dune-historienne&catid=34:divers-orateurs&Itemid=47

  • M. Valls, ce n’est pas du racisme que de défendre la France contre l’invasion musulmane

    M. Valls se fait fort de vouloir donner une coloration tricolore à l’islam au point qu’il se prend les pieds dans le tapis de prière à la mosquée de Strasbourg.

    Pour y arriver, il est convaincu qu’il faut abattre les deux obstacles que sont l’extrémisme musulman et l’extrême droite, nuisibles à l’émergence de l’islam de France, un islam cohabitationniste et capable d’adopter une posture républicaine et respectueuse des institutions.

    M. Valls continue à prendre l’islam pour une blanche colombe victime des dérives violentes d’une minorité d’activistes, les méchants musulmans.

    Il considère que des radicaux défigurent et jettent le discrédit sur la majorité de leurs coreligionnaires, les bons musulmans, au comportement irréprochable, soucieux de la bonne marche de la société civile, et respectueux des lois de la république. Qu’ils vivent leur foi dans leur espace privé sans exhiber à l’extérieur un prosélytisme agressif pour marquer leur état d’appartenance à un autre système de valeurs, étranger à celui de leur pays d’accueil et d’adoption.

    Des citoyens qui vivent en adéquation avec les exigences de la laïcité, loyaux, intégrés et intégrables, sachant faire passer les lois de l’islam au second plan.

    M. Valls peut toujours rêver.

    Imaginer un jour les musulmans endosser les habits républicains, autant faire passer un chameau par le chas d’une aiguille.

    Sa tactique, innocenter la majorité musulmane, est contre-productive en tous points. En cherchant à franciser l’islam, il ne réalise pas qu’il commet un sacrilège, et ébranle les musulmans dans leur foi.

    Leur demander de se conduire en citoyens revient à leur demander de renoncer à l’islam.

    Ce n’est pas, pour les musulmans, à eux de s’adapter à la France, c’est à la France de s’adapter à l’islam. Les musulmans sont tenus par leur religion d’obéir et se conformer aux seules lois émanant d’Allah, seul et unique législateur, qui ne dépendent ni du temps ni de l’espace.

    Ils ne doivent en aucun cas se soumettre à des lois et à des autorités judiciaires et politiques qui ne sont pas elles-mêmes soumises aux lois de l’islam.

     » Ô vous qui croyez ! Obéissez à Allah, obéissez au Messager et à ceux qui détiennent le commandement. «  (sourate les femmes, verset 59).

    Aucune ambiguïté quant aux obligations faites aux musulmans de ne pas respecter et s’en référer à des lois qui ne sont d’essence musulmane. Si M. Valls a des doutes sur la volonté des musulmans de se muer en dignes citoyens, il serait avisé de réfléchir sur le sens de ce Hadith qui a force de loi pour les musulmans, et à son caractère contraignant rapporté par Abû Hureyra :

    « Celui qui m’obéit, obéit à Allah ; et celui qui me désobéit, désobéit à Allah. Celui qui obéit à son émir, m’obéit ; et celui qui désobéit à son émir, me désobéit. » (Authentique : el Bukhâry (7137), Muslim (1935), el Irwâ (2/160)

    Plutôt que diviser les musulmans en bons et méchants et stigmatiser ceux qu’il appelle les extrémistes de droite, que sait-il réellement de l’étymologie du mot islam et de sa signification ?

    L’islam n’est ni paix, ni salutations. il est le salut pour celui qui n’a pas d’autre alternative pour sauver sa vie que de l’embrasser. Il signifie littéralement reddition, soumission à une volonté supérieure,  résignation à son sort, acte d’allégeance et de servitude qui interdit toute tentative de résilience. L’islam est un moule unique dans lequel doivent se fondre les assujettis. Il n’est pas un facteur d’enrichissement et de développement humain, allergique aux libertés individuelles les plus élémentaires.

    Adopter l’islam c’est perdre toute emprise sur sa propre vie.

    L’islam n’est pas foi, c’est un ensemble de règles strictes et liberticides qui imposent aux assujettis une conduite à suivre dans tous les domaines et étapes de la vie, et ne laisse aucune marge au libre-arbitre. Il interdit toute forme de transgression sous peine de mort.

    L’islam, ce sont les chaînes de l’esclavage qu’il est impossible de rompre.

    On naît musulman, on vit l’islam et on meurt dans l’islam.

    M. Valls doit savoir qu’il n’y a pas des musulmans extrémistes et des musulmans mesurés. Ils professent tous le même islam dans sa théologie et sa liturgie, qui n’est pas un hymne à la paix ni un modèle d’humanisme et de tolérance, comme l’attestent d’innombrables sourates (4, 5, 6, 7, 8, 13, …) et hadiths. Pour cela, 75% des Français rejettent massivement l’islam.

    Sauf que les uns avancent à visage découvert et les autres portent le masque de la takkyia.

    La question que doit réellement se poser M. Valls : pourquoi les musulmans sont ceux qui ont le plus fort penchant pour le terrorisme et la transgression des lois ?

    Qu’il cherche les causes dans les sources théologiques de l’islam. Là est la cause première des troubles chaotiques et sécuritaires qui secoue  la France depuis 1995 voire avant.

    Un homme politique doit avoir le courage de jeter un pavé dans la mare, tant pis si cela heurte la sensibilité de ceux qu’il cherche à ménager. Il doit secouer le cocotier des musulmans en les mettant face à leurs responsabilités.

    Plaider pour la cause de l’islam modéré en faisant croire qu’il est l’otage de l’extrémisme musulman et de l’extrême droite, c’est faire fi de la nature intrinsèquement belliciste et guerrière de l’islam. C’est oublier que Mahomet était un chef de guerre, un malfrat, un assassin, un pilleur, un antisémite, un raciste, un être cruel et un égorgeur.

    M. Valls, en tant qu’homme politique, qu’homme intelligent, ne doit pas ignorer que le péril musulman est le plus grand défi de notre temps, et que les électeurs jugeront les candidats sur leurs capacités à lutter contre l’hydre musulmane.

    Est-ce extrémiste que des Français défendent leur identité contre l’invasion musulmane ?

    Doivent-ils leur tendre le glaive pour se faire décapiter pour être au goût de Valls ?

    Les musulmans ont-ils  le droit d’exiger de la France qu’elle prenne en compte leur spécificité identitaire, les Français ont-ils le devoir de renoncer aux fondements de leur civilisation millénaire et plurielle, à leurs valeurs républicaines incompatibles avec l’islam, à leur laïcité qui fait l’originalité politique de leur pays, leur culture, leur histoire, leur terroir, leur art de vivre, leur âme gallo-romaine, leur héritage judéo-chrétien, la défense de leur patrimoine, pour servir de paillasson aux musulmans ?

    Que connaît M. Valls issu d’une idéologie laïque, de l’islam et son idéologie de conquête négationniste des peuples et des cultures, de ses desseins hégémoniques, de son mépris pour les droits humains et les libertés individuelles, de son suprématisme, de sa volonté d’imposer sa dictature à toute l’humanité, de son appétit cannibale et de sa soif insatiable de pouvoir, pour faire un amalgame aussi irresponsable et indécent entre les musulmans qui veulent détruire la France et les Français qui refusent de capituler devant les menaces de l’islam ?

    Salem Ben Ammar 

    http://ripostelaique.com/m-valls-ce-nest-pas-du-racisme-que-de-defendre-la-france-contre-linvasion-musulmane.html