En août 2014, je publiais un article intitulé "La vérité, rien que la vérité et toute la vérité" que je vous invite à relire. Je m'interrogeais au fond sur la capacité des ré-informateurs autoproclamés à ne pas tomber dans les travers qu'ils dénoncent dans les médias du système. Je prenais appui, entre autre, sur le conflit ukraino-russe en tentant d'expliquer qu'il fallait prendre autant de précautions avec les belligérants, quel que soit leur camp, et que les Russes aussi ne sont pas avares en manipulation et autres mensonges. Certains diraient même que c'est une vieille tradition héritée d'une certaine époque, mais ne polémiquons pas davantage à ce sujet.
L'assassinat de Boris Nemtsov, ancien proche d'Eltsine fut encore un grand moment. Pré-programmés par une intense propagande, les pro-occidentaux ont immédiatement pointés du doigt Vladimir Poutine alors que de leur côté les pro-Poutine ont immédiatement pointé du doigt les Occidentaux et en particulier la CIA. Effet miroir. Boris Nemtsov était un oligarque, de ceux qui ont participé à l'instauration du capitalisme sauvage dans le pays dans les années 1990. Nemtsov était un soutien de l'oligarchie pro-occidentale qui gouverne à Kiev et il s'apprêtait, dit-on, à révéler la présence russe au Donbass. La capacité avec laquelle les internautes ont résolu l'affaire, s'appuyant sur des raisonnements sophistiques, est encore une fois impressionnante. Beaucoup pourraient sérieusement songer à faire fortune dans le domaine. Deux photos pixellisées, Google traduction pour comprendre vaguement les articles de la presse russe, et hop, magie, nous sommes en mesure de vous révéler le coupable ! Poutine pour les uns, la CIA pour les autres ! Or il apparaît que dans un cas comme dans l'autre, il y a des raisons objectives de douter de ces versions : Poutine aurait-il intérêt à assassiner un opposant alors que les projecteurs sont braqués sur lui? De son côté la CIA a-t-elle une seule raison d'assassiner un soutien zélé des desseins états-uniens en Russie ? Un peu comme si le FSB allait assassiner Marine le Pen ou Matteo Salvini, pro-russes affichés, pour embêter Valls ou Renzi.... grotesque non ?
Au-delà de tout cela, il faut une nouvelle fois pointer le manque de recul de nos propres rangs, ralliés massivement au poutinisme quand le système s'est rallié de son côté au charlisme. Pour les pro-Poutine, le fait de s'interroger sur l'implication du président russe est mentalement inconcevable ! Non, Poutine n'a rien fait ! Poutine est une blanche colombe porteuse de paix et d'amour ! Ce sont FORCEMENT les services secrets occidentaux ! Puisque comme vous le savez désormais par une lecture active de la ré-infosphère, ce sont TOUJOURS les services secrets occidentaux : CIA, MI6, Mossad, ... ce n'est JAMAIS la faute des russes ou des musulmans (sauf quand le pro-russe est un identitaire). Face à un tel manque de recul et de discernement, on se demande ce qu'il reste de la crédibilité d'une bonne partie de la ré-infosphère. Moi, en ce qui me concerne, je la considère désormais comme aussi peu fiable que la presse officielle à de rares exceptions (comme Breizh-Info que je salue au passage).
Une chose est certaine en tout cas, au C.N.C. nous ne sommes pour rien dans l'assassinat de Boris Nemtsov, pas plus que nous sommes responsables de la famine en Ethiopie. Cette piste peut donc être immédiatement écartée par les enquêteurs du Kremlin qui vont travailler avec sérieux et transparence, nous n'en doutons pas .
Autre front sur lequel la ré-infosphère se déchaîne : le Moyen Orient. Alors que je m'apprêtais à préparer tranquillement mon petit déjeuner et à déguster un excellent miel d'un producteur local, je me suis connecté sur un réseau social bien connu le temps que mon pain grille et je suis tombé (oui c'est un peu l'effet que cela m'a fait) sur une information capitale : le saccage du musée de Ninive est un faux grossier ! Stupeur ! J’ai alors senti ma main se resserrer sur la souris de mon ordinateur et j’ai cliqué sur le lien d'un site dont je n'avais, jusqu'à présent, jamais entendu parlé. Première remarque, le titre de l'article indique que c'est « un faux GROSSIER ». Comprendre : si tu y crois t'es vraiment un gros bouffon, mec. Bon alors, admettons que je sois un gros bouffon, je vais donc lire l'article en m’accommodant de mon QI de bulot et tâcher d'être convaincu par celui-ci.
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TVL : Perles de Culture n°48 - Relecture de Brasillach
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Français de souche
Ce qu’il y a de choquant dans l’expression “Français de souche”, c’est la polémique qu’elle entraîne dès qu’elle est employée.
Qu’y a t-il de révoltant à nommer cette population ? Elle existe bel et bien. Il nous est parlé chaque jour dans les médias de Français juifs, de Français musulmans, de Français d’origine africaine ou maghrébine, de Français des DOM-TOM etc.
C’est quotidiennement qu’un distinguo s’opère que ce soit pour parler du racisme, de l’antisémitisme, de la discrimination, de l’enrichissement par les immigrés, des revendications musulmanes. Et personne n’en est traumatisé.
Et lorsque François Hollande en use lors du dîner du CRIF( Conseil représentatif des institutions juives de France), on pourrait s’offusquer qu’il jette l’opprobre sur un groupe ethnique afin de dissimuler l’appartenance politique des profanateurs de tombes juives ou que lorsqu’on parle d’antisémitisme, «il faut dire les choses: toutes les violences aujourd’hui sont commises par des jeunes musulmans.» comme le disait Roger Cukierman, le matin même à Europe 1.
Non, c’est sur l’utilisation même de cette expression que l’émoi hurlant médiatique prend le micro.
Il y aurait donc une population innommable, indéfinissable, à cacher ? Et pourquoi ? Qui pourrait expliquer en terme clairs, rationnels ce qu’il y a d’honteux à être Français de souche au lieu de s’indigner de manière confuse ?
Il y a pire que dénigrer une ethnie, une race, un peuple, c’est de les nier, de leur dénier le droit d’exister, d’enlever leur être.
Qui peut se reconnaître néant, rien, inexistant, vivre dans un vide existentiel ? C’est anxiogène, insupportable, littéralement invivable.
C’est cette démarche d’effacement passant par la sémantique qui est répugnante, pour ne pas dire prémices à un possible génocide par vague migratoire, métissage fortement recommandé, possible guerre ethnique sur ce territoire. Après tout qu’est ce que “rien” en moins ? On peut continuer de se regarder dans la glace en lésant ce qui n’existe pas.
Surtout que Français ne veut pas dire métissé jusque l’inexistence, il suffit d’avoir consulté les registres des archives nationales, les cadastres, d’avoir pratiqué la généalogie, d’avoir compulsé quelques livres d’histoire, de s’intéresser quelque peu à la génétique pour connaître l’homogénéité de la France et de ses âmes. Les grandes invasions et les histoires d’amour transnationales n’ayant interféré que de façon anecdotique jusque ces 30 dernières années.
Français de souche est d’ailleurs une concession faite au multiculturalisme, au droit du sol au détriment de Français. Nous avons été contraints par la réalité sociétale de nous définir ainsi. Et, nous n’allons pas, en plus, nous en excuser. A t-on déjà entendu parler de Japonais de souche ? Nous disons un Japonais et nous savons exactement de qui nous parlons.Louis Chaumont
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Dette grecque et guerre en Ukraine font éclater l’Union européenne
Ce que les économistes indépendants ont toujours dit de l’euro se révèle au grand jour : un moule unique inadapté à nos économies diverses.
La crise provoquée par la dette grecque, froidement traitée de façon strictement comptable et financière, a provoqué l’éruption du réel, caché depuis si longtemps : la paupérisation dramatique de la population, et l’émergence d’une coalition politique qui ne surprend que les ignorants. Les Grecs ne peuvent ni ne veulent payer pour des fraudes et des fautes, commises certes par leur oligarchie politique népotique, mais aussi par la Commission européenne. À quand une « class action » de contribuables contre Goldman Sachs, auteur des audits falsifiés des comptes grecs, et/ou contre la Commission qui les avait validés ?
Toujours est-il que, désormais, aux amabilités germaniques proférées l’an dernier quant aux Grecs « incapables et fraudeurs », qui « n’ont qu’à vendre leurs îles… », répondent des imprécations attiques contre les « brutes teutonnes », qui ont été exonérées de payer les dommages de guerre en 1953, et n’ont pas rendu l’argent « emprunté » au Trésor grec sous leur sanglante occupation. Le scénario d’une sortie – ou d’une expulsion – de la Grèce hors de l’euro, voire de l’Union européenne, s’esquisse. Nul ne peut en prévoir les possibles effets domino, ni les conséquences sur la valeur de l’euro, ou même sa survie.
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Les médias occidentaux: marionnettes ou agents inconscients de l’expansion américaine ?
En mars et mai 2014 j’ai été invité à m’exprimer (très brièvement) sur la chaine française LCI, à propos de l’évolution de la situation en Ukraine.
J’ai dit, à l’encontre de tout le mainstream médiatique ambiant de l’époque, que la Russie n’avait aucun intérêt à une partition de l’Ukraine, et les européens non plus. J’ai aussi affirmé que les évènements en cours avaient leur source hors d’Europe et plus précisément en Amérique.
Il est vrai que quelques semaines auparavant, la presse russe avait révélé un enregistrement bien embarrassant, repris par le Huffington Post. La secrétaire d’état adjointe (américaine) chargée de l’Europe, Victoria Nuland, et l’ambassadeur des États-Unis en Ukraine, Geoffrey Pyatt, discutaient de la situation chaotique qui s’installait en Ukraine, et madame Nuland a prononcé une phrase pas très diplomatique: Que l’UE aille se faire foutre. Cette phrase résume parfaitement la façon dont Washington manage sa relation avec son allié européen: L’UE n’a pas à donner son avis sur les affaires européennes.Dès le début de cette crise en Ukraine, les rares commentateurs qui ont accusé Washington de déstabiliser la région se sont fait traiter d’agents russes. On entend bien que le journaliste français de LCI qui m’interroge me présente tout naturellement comme: Le point de vue russe, pour ne pas dire la voix de Moscou, rien que ça! Pourtant je ne représente ni la Russie ni la France, je fais seulement partie des millions d’Européens qui s’inquiètent de voir l’Union Européenne transformée en protectorat américain. Je fais aussi partie de ceux qui, dans de nombreux pays, souhaitent un monde multipolaire.
A ma connaissance du reste, LCI n’a pas relevé que le président Barack Obama, qui n’est pas la voix de Moscou, vient récemment de confirmer ce que je disais, en affirmant que l’administration américaine a clairement arrangé le changement de pouvoir en Ukraine. Il confirme ainsi la responsabilité américaine dans la déstabilisation de la région.
Washington semble du reste être passé à la vitesse supérieure dans la volonté de déclencher un conflit en Europe orientale avec la Russie. Le congrès américain discute en ce moment de l’alourdissement des sanctions contre la Russie, et aussi de la livraison d’armes lourdes à l’armée ukrainienne pour qu’elle poursuive ses opérations dites anti-terroristes, qui ont déjà couté la vie à des milliers de civils dans l’Est de l’Ukraine.
Simple effet de prisme et démonstration de l’odieux double standard américain: Imaginons qu’en Russie, en ce moment, la Douma (le parlement russe) soit en train de discuter de la livraison d’armes à longue portée aux fédéralistes de l’Est de l’Ukraine, pour que ces derniers puissent bombarder Kiev. Est-ce qu’il n’y aurait pas une grande indignation dans la pacifique coalition occidentale et internationale?L’ex-secrétaire général de l’Otan Anders Fogh Rasmussen vient d’affirmer il y a quelques jours que les ambitions de Vladimir Poutine vont au-delà de l’Ukraine et qu’il pourrait attaquer un état balte afin de tester la solidarité de l’Occident justifiant ainsi un renforcement historique de l’OTAN à l’est de l’Europe.
Certains analystes américains et certains de leurs collègues européens pensent avoir trouvé une explication à ces comportements supposés qui caractérisent le président russe: Il souffrirait d’autisme, ou plus précisément du syndrome d’Asperger! Très curieusement et alors que c‘est une obscure fonctionnaire du Pentagone qui a fait un rapport dans ce sens il y a plusieurs années, cette information a inondé de façon unilatérale et totalitaire cette semaine la quasi-totalité des médias français sans qu’aucune analyse n’allant pas dans ce sens n’ai la moindre place dans le paysage médiatique.
Cette obsession à vouloir que le président russe ne soit pas quelqu’un de normal est une manifestation de la totale incompréhension de nombre d’acteurs du bloc occidental à accepter l’existence d’un agenda russe qui diffèrent du leur. Ce n’est pas une nouveauté loin de là. Déjà en 1996 des experts militaires américains jugeaient les russes pour la plupart irrécupérables et un fonctionnaire de l’alliance affirmait ne jamais pouvoir s’habituer à Entendre parler russe au QG de l’OTAN. C’est peut être toute cette hystérie qui a finalement contaminé jusqu’à Angela Merkel qui l’année dernière affirmait elle aussi que Vladimir Poutine vivait dans un autre monde.
Tout ça ressemble beaucoup et surtout à une hystérie anti russe dont on doit se demander quels intérêts elle sert.
Qui aujourd’hui pourrait sérieusement imaginer que la Russie ne souhaite ou ait intérêt à attaquer un pays Européen ou un pays de l’Otan? Pourtant, en mars et septembre 2014, j’ai donné deux conférences à Paris, au siège de l’UMP, devant des membres de la droite populaire, et à 6 mois d’intervalle, le même étudiant polonais, (représentant de je ne sais quelle association franco-polonaise) qui s’était assis au même endroit dans la salle, m’a posé la même question: Pensez-vous que la Russie va envahir la Pologne?
On pourrait en rire si ce n’était pas tragique. J’ai posé la question à cet étudiant de savoir qu’est ce qui pouvait lui faire penser ça, il n’a su me répondre. Sans doute vivait-il, et vit-il sans doute encore, dans un autre monde. Un monde défini et modélisé par ce Russia Bashing qui prédomine au sein des soumis médias français.
Et puisque de nombreux médias colportent cette hystérie collective au nom de la liberté d’expression, il ne faudrait pas qu’ils oublient un autre noble aspect de la profession de journaliste qui ne se limite pas à la liberté de publier des caricatures, il y a aussi la recherche de la vérité. Le 17 juillet 2014, l’avion malaisien MH17 a été abattu au dessus de l’Ukraine, 298 personnes ont ainsi été assassinées. Que sont devenues les preuves immédiatement annoncées par les américains qui accusaient la Russie ou les séparatistes pro-russes de l’Est de l’Ukraine? Pourquoi la commission d’enquête internationale est-elle silencieuse depuis des mois?
On aimerait que des journalistes d’investigation arrêtent le Russia Bashing et, par exemple, s’intéressent à ce dossier en tentant d’apporter des faits et non des émotions.
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Le harcèlement médiatique contre le FN
Le Conseil d’Etat a annulé l’élection municipale du Pontet (Vaucluse) de mars 2014 au motif que 17 signatures d’émargement différaient d’un tour à l’autre.
Minute a interrogé l'ex-maire FN Joris Hébrard. Extrait :
"Après un an de mandat, de quoi êtes-vous le plus fier dans votre action municipale ? Qu’est-ce qui semble avoir le plus satisfait les habitants ?
Tout simplement d’avoir tenu nos promesses, du moins toutes celles qui pouvaient l’être en si peu de temps. Nous avons remis des patrouilles de police municipale la nuit, économisé pas moins de 500000 euros en charges de fonctionnement. Un exemple : sur le contrat de maintenance de l’éclairage public, nous avons gagné 120000 euros. Et puis, et surtout, nous avons ouvert la mairie. J’ai été un maire de proximité, qui va à la rencontre des administrés. Ça a l’air tout naturel, mais au Pontet, c’est nouveau. Quand je vois l’accueil sur le marché de la ville, les marques de sympathie, au lendemain de l’annulation, je sais qu’une majorité de la population souhaite que nous revenions aux commandes.
L’annonce de l’annulation du scrutin de l’an dernier a coïncidé avec une polémique à propos de votre directeur de cabinet. Le Lab d’Europe 1 a publié un enregistrement dans lequel on l’entend parler vivement à une élue et se féliciter que l’assassinat d’Hervé Gourdel détourne l’attention d’une affaire locale.
Cet article d’Europe 1 est exemplaire de ce que nous vivons depuis un an. Bien évidemment, qu’il paraisse le jour même du jugement du Conseil d’Etat n’est pas un hasard. Comme toutes les mairies FN, nous sommes soumis à un harcèlement médiatique incessant qui conduit à une déformation permanente des faits. Pour une équipe municipale, c’est très dur. Si des municipalités UMP ou PS subissaient le traitement qu’on nous applique, beaucoup exploseraient en plein vol. Ce harcèlement a conduit certains de nos élus à nous quitter, voire à s’opposer. C’est l’une de ces élus qui a clandestinement enregistré mon directeur de cabinet. Le procédé est méprisable. Mais peu importe. Il est bien évident que nous ne nous sommes jamais réjouis de la mort d’Hervé Gourdel. Bien au contraire, il a été assassiné par des fanatiques dont nous combattons l’idéologie. Nous avons pleinement conscience que l’on nous fait une guerre qui dépasse la politique locale. Au fond, ce qu’on nous reproche, ce n’est pas d’augmenter les effectifs de la police municipale, mais d’avoir une pleine conscience de l’évolution tragique de ce pays et d’être animés d’une totale volonté de résistance."
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Les 100 jours de Jean-Claude Juncker
Né en 1954, Jean-Claude Juncker s’engage en politique à 20 ans, au sein du Parti populaire chrétien social (CSV). En 1984, il est élu pour la première fois au Parlement luxembourgeois, puis occupe à compter de 1989 divers postes de ministre. Sa carrière européenne commence vraiment lorsqu’il accède à la présidence de l’Eurogroupe – la réunion mensuelle des ministres des Finances de la zone euro – en 2005. Il y reste jusqu’en 2013.
Choisi pour prendre les rênes de la Commission européenne à compter du 1er novembre 2014, Juncker est rattrapé cinq jours plus tard par le scandale financier des Luxleaks, faisant état d’accords fiscaux très avantageux passés avec le fisc luxembourgeois au profit de multinationales.
Mais plutôt que de lui coûter sa place, cette affaire incite Juncker à promettre plus de transparence dans ce domaine et à s’engager pour une politique plus “sociale” et “citoyenne”. Il semble néanmoins peu enclin à écouter les opposants au projet crucial de Traité de libre-échange transatlantique (TTIP, ou Tafta), actuellement en cours de négociation avec les États-Unis.
Les cent premiers jours d’un décideur revêtent toujours une part symbolique notoire. D’où l’intérêt de l’accompagner lors de ses déplacements officiels, de ses entretiens politiques et de ses réunions au sein des institutions européennes, comme au cours de moments plus privés. Ainsi se dessinent peu à peu la vision de l’homme et les moyens qu’il déploie pour la mettre en œuvre.
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Avortement : l’Ordre des médecins refuse la suppression de la clause de conscience
Dans un communiqué du 26 février 2015, le Conseil national de l’Ordre des médecins rappelle que la clause de conscience est une disposition fondamentale du Code de déontologie médicale et du Code de santé publique :
« Le Conseil national de l’Ordre des médecins s’oppose à la suppression de la clause de conscience relative à l’IVG et rappelle qu’il s’agit d’une disposition fondamentale prévue par le Code de déontologie médicale et par le Code de santé publique.
Cette clause de conscience est menacée par les dernières recommandations de la délégation de l’Assemblée nationale aux droits des femmes, présentées le 19 février dernier, qui visent à introduire de nouvelles dispositions dans le projet de loi santé. Parmi ces propositions, celle selon laquelle les professionnels de santé ne pourraient plus invoquer la clause de conscience en cas de demande d’interruption volontaire de grossesse (IVG), suscite une vive inquiétude. [....]
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+153% d'entrées d'immigrés clandestins en Europe
Les conséquences de la déstabilisation de l'Afrique du Nord (Libye) et du Proche-Orient (Syrie-Irak) se font sentir sur l'Europe. Les entrées clandestines en Europeont augmenté de 153%, soit plus de 230 000 illégaux en un an. Le Figaro a décortiqué le dernier rapport de l'agence Frontex.
De juillet à septembre 2014, avec plus de 110 000 passages, par terre et surtout par mer, recensés en trois mois, il est entré en Europe quasiment trois fois plus de clandestins que durant le pire trimestre du printemps arabe de 2011.
Les États de l'Union ont signifié 112 362 refus d'entrée aux migrants (-13 %) en 2014. Ils ont également procédé à 157 324 renvois de clandestins (-2 %). Le nombre de séjours illégaux vient de passer la barre historique des 400 000 détectés en douze mois (+21 %). Les demandes d'asile ont dépassé les 470 000 (+38 %), dont près de 70 000 en France.
Et ce n'est pas fini : l'agence Frontex évoque un réservoir de 140 000 migrants syriens en Égypte, qui commencent à affluer.
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Quand le FN mobilisera autant que la Ligue du Nord
J’étais ce week-end à Rome, invité à un colloque sur l’islamisation et l’immigration. J’en ai profité pour assister, dans la foulée, au grand meeting organisé par La Ligue du Nord, sur le thème « Renzi à casa ». Traduction : le président du Conseil italien, dehors !
Je suis encore sous le charme de ces trois heures. D’abord par le nombre de manifestants : 40.000 selon la police, 60.000 selon les organisateurs. Ensuite, les thèmes développés : non à l’Union européenne, sortie de l’euro, assez d’immigration, Lampedusa, cela suffit, halte à l’islamisation du pays. On ne tourne pas autour du pot à la « Lega »…
Quand j’ai entendu le premier intervenant, représentant le monde agricole, je me suis dit : « Ils ont un orateur exceptionnel ! » Puis j’ai entendu les dix suivants et suivantes, tout aussi formidables. Aucun ne lisait son discours, il y avait une force de conviction, une qualité d’élocution, un sens de la harangue populaire que la dictature du politiquement correct n’a pas encore brisés. Ajoutez à cela la beauté de la langue italienne, qui fait qu’on n’avait même pas besoin de tout comprendre pour se laisser bercer par la magie des mots.