Interrogé par les lecteurs du Parisien, François Hollande a déclaré vouloir mettre en place des class group pour les discriminations contre les entreprises comme il l’a déjà fait pour les consommateurs contre l’industrie agro-alimentaire. Cette mesure d’inspiration américaine et très redoutée outre-Atlantique consiste à permettre des actions de justice de façon groupée. Les entreprises fortement tapées au porte-monnaie par la justice n’auront guère d’autre choix que celui de se soumettre. L’effet pervers est déjà prévisible dans une période de crise à fort taux de chômage. Des gens vont se regrouper en communautés d’homosexuels, de femmes, d’Arabes, de Noirs et faire le chantage au racisme, à l’homophobie, au sexisme pour extorquer une embauche ou de l’argent. Car dans les faits, soyons clairs, jamais un patron ne dit qu’il n’embauche pas sur de tels critères, il invoque d’autre raisons si tel est le cas. Il ne pourra donc être que présumé coupable devant la minorité oppressante qui estera contre lui. Une justice déjà saturée par ce genre d’extorsions pénales sera encore un peu moins efficace pour lutter contre les crimes et délits. Une véritable main-mise dans le monde du travail par les dites minorités se fera inévitablement. La majorité se retrouvera un peu plus exclue comme elle l’est déjà dans d’autres sphères. Toute méritocratie sera remplacée par les critères ethniques ou sexuels (il ne faudra plus être bon, mais être de couleur, homosexuel, femme).
Cette idée n’est pas neuve en France, mais poussée depuis deux ans par plusieurs parlementaires de gauche. Elle a fait l’objet de deux propositions de loi. L’une au Sénat de l’élue EE-LV Esther Benbassa, l’autre à l’Assemblée nationale du député socialiste Razzy Hammadi. Le défenseur des droits Jacques Toubon s’est également prononcé pour ces actions collectives à plusieurs reprises. Christiane Taubira avait annoncé sa volonté le mois dernier de légiférer sur cette question.
Comme de nombreuses mesures ces dernières années, elle va dans le sens d’un “vivre sans nous” de plus en plus prégnant.
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Le Pen en tête de partout : Les départementales qui vont tout faire exploser
Le Pen en tête de partout : Les départementales qui vont tout faire exploser
C’est un immense choc électoral qui se profile avec le premier tour des élections départementales : le Front National sera en tête dans l’immense majorité des départements, bien au-dessus de 30%, avec un PS qui sera à moins de 20%, et sera souvent éliminé du second tour, avec la faible participation attendue. Canton après canton, vont se retrouver pour le deuxième tour des duels FN-UMP et des FN-PS, avec des électeurs qui n’ont que fiche des consignes données par les dirigeants des partis.
Ce sera un résultat d’une ampleur jamais connue, avec des élus locaux qui vont partir en live, pétrifiés de tout perdre si ce jeu de massacre politique continue, avec ce gouvernement faits des incompétents immatures. Ça va partir dans tous les sens, et le monde entier saura que le Front National est le premier parti de France.
Le Titanic fonce obstinément et tranquillement vers son iceberg. Quand on se rappelle les cris et les discours après le premier tour de la présidentielle de 2002… Que reste-t-il ? Qu’on fait les leaders politiques ?… Le soir du premier tour, ils seront encore là, les mêmes, pour parler, parler, parler… Oui, tous les virer, c’est de salubrité. -
JT du mercredi 04-03-2015 TVL
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Le site du journal Présent fait peau neuve
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5 mars : conférence de Bernard Antony à Paris
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TVL : Entretien avec Marco Tarchi, politologue italien
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Jean-Vincent Placé admet avoir « raconté n’importe quoi » sur Leonarda !
Jean-Vincent Placé a avoué, les autres le feront-ils ?
Jean-Vincent Placé, sénateur de l’Essonne et membre d’Europe Écologie Les Verts, est plutôt connu pour son honnêteté et sa franchise. Il n’avait par exemple pas hésité à quitter le plateau de l’émission « Le Supplément » sur Canal+ après avoir lancé un tonitruant « Je me tire ! ».
Jean-Vincent Placé est aussi un homme pressé d’être reconnu, pressé d’obtenir un poste de ministre qui se refuse pour l’instant à lui. Il est l’inlassable promoteur d’un néo-UMPS qu’il appelle de ses vœux et qui réunirait du centre jusqu’à la gauche de la gauche, le tout évidemment afin de cadrer avec le programme commun de la classe politique médiatique : « combattre » le Front national. Dans cette optique, ses prises de position tranchées lors de l’affaire « Leonarda » apparaissent gênantes et montreraient que l’homme n’est pas un politicien respectable soumis à la discipline collective de la gauche plurielle, mais bien un « perturbateur » ou un « frondeur » en puissance. À l’époque, Stéphane Le Foll, alors porte-parole du gouvernement, avait vu rouge et déclaré : « Annoncer qu’il faut descendre dans la rue, quand on appartient à une majorité, il y a des choses qui étonnent et qu’on ne devrait pas entendre… »
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Les hausses d’impôts, au coeur de l’argumentaire de l’UMP pour les départementales
Lors des élections départementales, la bataille devrait également se jouer sur le font de la fiscalité. Mardi 3 mars, Jérôme Chartier, député du Val-d’Oise, a présenté à ses collègues une note sur les hausses et les baisses d’impôts depuis le début du quinquennat de François Holande. Un travail qui sera relayé sur le terrain par les candidats UMP aux prochaines élections.
Selon ce proche de François Fillon, la majorité socialiste a décidé, depuis la première loi de finance rectificative de l’été 2012, 103 mesures de hausses d’impôts ou de création de taxes et 48 mesures de baisses d’impôts ou de suppression de de taxes. Toujours selon ses calculs, le total cumulé aurait abouti à 9 milliards d’euros de charges supplémentaires sur l’ensemble des entreprises et à 80 milliards d’euros « ponctionnés » sur le pouvoir d’achat directement auprès des Français.
Bataille dans l’hémicycle et sur le terrain
Aussitôt, Jérôme Chartier a relayé cet argumentaire lors de la séance des questions au gouvernement en accusant les socialistes de ne pas faire assez d’économies et de vouloir augmenter les impôts après les prochaines échéances électorales. « Monsieur le député, je vous le dis très clairement, le président de la République l’a dit, le Premier ministre l’a confirmé, il n’y aura pas de nouvelles hausses d’impôts, et celui qui vous parle en sera le greffier », lui a répondu le secrétaire d’Etat au budget, Christian Eckert, qui a assuré que « les dépenses de l’Etat en 2014 ont diminué de 3,3 milliards d’euros par rapport à l’exécution 2013 ».
Mais ce document va être utilisé en dehors de l’Assemblée nationale. Les députés UMP ont eu la consigne de le relayer à de nombreux cadres et candidats aux élections départementales. Ces derniers doivent s’en servir lors de la campagne électorale dans les cantons. Comme lors des municipales de 2014, l’UMP a en effet l’intention d’utiliser l’agument de la fiscalité pour contrer les candidats socialistes à un niveau local. C’est le message qu’a d’ailleurs fait passer Nicolas Sarkozy lors de son entretien au Figaro, lundi 2 mars. « Si vous voulez arrêter l’explosion des impôts locaux, tous les candidats de l’UMP se sont engagés à diminuer les dépenses des départements, à réduire le nombre des fonctionnaires locaux », a lancé le président de l’UMP à ses sympathisants en décrivant un pays « écrasé » d’impôts.
Se battre sur deux fronts
Cette thématique devrait être le nerf de l’affrontement entre l’UMP et le PS. Mais le parti de Nicolas Sarkozy sait qu’il doit batailler sur un deuxième front. Selon les estimations des dirigeants de la rue de Vaugirard, les candidats socialistes pourraient être éliminés dès le premier tour dans plus de la moitié des 2054 cantons. Et les candidats UMP pourraient par contre se retrouver en duel face à frontistes dans 500 à 1000 cantons. « Ce qui nous étonne le plus, c’est qu’ils ont réussi à présenter des candidats presque partout. Dans mon département, ils sont présent dans tous les cantons avec des candidats ouvriers, employés ou agriculteurs. Cela montre une réelle décomplexion », témoigne Philippe Gosselin, député de la Manche.
A écouter les parlementaires qui reviennent de leur circonscription, les militants UMP commencent à sentir que le FN menace directement l’existence de leur parti. Inquiets par la porosité entre les deux électorats, les dirigeants de l’UMP tentent quant à eux de ramener leurs électeurs à la raison en les suppliant de ne pas tomber dans un piège qui serait, selon eux, tendu par les socialistes. « Le PS n'arrête pas de parler du FN. La réussite de l'un entraîne le maintien de l'autre », a lancé Sébastien Huyghe, porte-parole du part, lundi 2 mars. Et ils multiplient les appels au vote utile. « Voter pour le FN au premier tour, c’est faire gagner la gauche au second », a déclaré M. Sarkozy, lundi, avant de dénoncer le système « FNPS ». Un positionnement qui n’est pas partagé par tous. « A titre personnel, je ne place pas le FN et le PS au même niveau », a expliqué la député des Yvelines, Valérie Pécresse, mardi 3 mars, sur France 2.
Matthieu Goar
Le Monde.fr :: lien
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La rencontre avec Bachar suscitée par Fabius
Au-delà du médiatique Jacques Myard, Minute s'est intéressé au sénateur-maire centriste de Laval François Zocchetto, président du groupe UDI-UC au Sénat, véritable cheville-ouvrière du voyage parlementaire à Damas, qui n'a pas pu agir sans l'aval du Quai d'Orsay. Extrait :
"[...] Zocchetto, c’est un grand bourgeois centriste qui avance à pas feutrés. Ce n’est pas un « gugusse » pour reprendre l’expression incroyablement méprisante qu’a employé l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy à l’encontre de ces quatre parlementaires. A chaque crise internationale, François Zocchetto, en tant que président de groupe parlementaire, fait partie des quelques responsables politiques consultés par le premier ministre. Ce n’est pas un aventurier ou un passionné de politique étrangère. Il n’a pas la panoplie du barbouze ou de l’agent secret. Depuis son bureau situé au sud-est du rez-de-chaussée du Palais du Luxembourg, c’est avant tout un important rouage parlementaire français.
Tout cela pour dire que François Zocchetto était l’homme idoine pour monterce voyage de Damas, qui semble relever de la diplomatie parlementaire, semi-publique, et qui marque en fait une tentative de la France de renouer avec Bachar, dont elle a fait une sorte de Grand Satan et de qui elle ne sait plus comment se rapprocher sans (trop) se déjuger… ni se ridiculiser. Dans les manoeuvres géopolitiques en cours, suscitées par la montée en puissance de l’Etat islamique, qui voient les Américains se rapprocher discrètement de l’Iran et de « l’arc chiite » qui court de Téhéran à Beyrouth, ce voyage de Damas était nécessaire pour se rapprocher… du réel. [...]
Il faut maintenant espérer que cette initiative aura des conséquences diplomatiques positives pour une approche raisonnable de la situation syrienne. Les vrais amis du Liban et de la Syrie savent depuis les années 1980 que la famille El Assad est tout sauf recommandable. Mais le danger que représente l’Etat islamique pour la stabilité de cette région et pour les chrétiens d’Orient oblige à trouver un terrain d’entente avec Damas. Peu importe que cela oblige Laurent Fabius, Manuel Valls et François Hollande à quelques contorsions."
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Quand Étienne Chouard rencontre un "antifa" .