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  • CHEYENNE-MARIE CARRON: Cinéaste de l’insoumission

    Pierre-Emile Blairon
    Ex: http://metamag.fr
    La bataille des régionales aura pour enjeu important la question des subventions attribuées au secteur culturel, là où la droite, suivie de la gauche, sont intervenues pour largement subventionner nombre d’associations dont la vocation consiste à détruire les structures traditionnelles, culturelles et artistiques de notre pays au détriment de créateurs, artistes, écrivains, cinéastes, revues, groupements de préservation de nos racines et traditions qui constituent les fondements même de notre avenir. Cheyenne-Marie Carron est, parmi de nombreux autres, l’exemple vivant de cette injustice et de ces dysfonctionnements.
    Cheyenne-Marie Carron est devenue cinéaste par insomnie, comme beaucoup d’entre nous sont devenus cinéphiles : en regardant les films diffusés dans le cadre de l’émission télévisée Le cinéma de minuit, émission créée par Claude-Jean Philippe et Patrick Brion le 28 mars 1976, quelques semaines avant que Cheyenne vienne au monde.
    Cheyenne, curieux prénom qu’elle s’est choisie elle-même, fille adoptive, lorsqu’elle arriva à l’âge de majorité. Prénom emprunté à une tribu amérindienne, qui véhicule dans les tréfonds de nos âmes, les valeurs de fierté, d’insoumission, d’enracinement, de combat identitaire contre l’envahisseur. Ne sommes-nous pas devenus, nous, Européens, des « Indiens » traqués sur leur propre sol, chassés de nos terres et, si l’on y pense bien, par substitution, au bout du compte, par le même envahisseur qui sait si bien organiser son expansion mondiale ?
    Curieux parcours d’une femme au tempérament gai, passionné, mais affirmé, d’une franchise et d’un naturel qui ont désarçonné plus d’un critique cinématographique, l’intellectuel parisien habitué aux palabres feutrées mais néanmoins féroces, de celles qui poignardent dans le dos. Et qui, pour le coup, se sont intéressés de plus près à cet O.C.N.I., objet cinématographique non identifié. Signalons un entretien télévisé mené par une journaliste intelligente de KTOTV, dans son émission Visages inattendus de personnalités, que vous retrouverez sur youtube, et les interviews accordés à Radio Courtoisie.
    Tout le caractère de Cheyenne est contenu dans son prénom. 
    Mais comment, éduquée par une famille catholique « de gauche », en vient-on à devenir une réalisatrice de la mouvance identitaire, catholique et monarchiste, ayant à son actif déjà une demi-douzaine de longs-métrages ? C’est la première question que nous lui avons posée.
    Je ne souhaite pas appartenir à une mouvance quelconque. Je traite de sujets qui me tiennent à cœur, et j’espère que des gens de tout horizons les apprécient. Je suis catholique, car Dieu m’a sauvé, et monarchiste, car une nation a besoin d’un père.
    Et si la mouvance identitaire apprécie peut-être mes films, c’est peut-être que peu d’artistes sont sensibles à cette question. Moi, je suis une enfant de la DDASS et manquer de repères et d’identité, je sais quelle souffrance cela représente. Alors il est possible que bien des jeunes se retrouvent dans mes films, car ils ont peut-être l’impression d’être traités comme des enfants abandonnés, c’est à dire sans racines…
    La plupart de vos films mettent en scène le multiculturalisme qui est le problème principal auquel est confronté notre pays ; c’est parce que le sujet vous touche, ou parce que vous voulez apporter une réponse à un questionnement qui serait le vôtre, ou bien les deux ?
    Pour ma part, bien que mes géniteurs étaient Kabyles, je n’ai qu’une seule patrie, celle où je suis née, où j’ai été pupille de l’Etat, et où j’ai été élevée. Il s’agit de la France.
    Mais mon éducation m’a conduite à avoir regard ouvert sur le monde, ayant été d’une famille qui a adopté des enfants. Et je crois en l’importance de protéger et défendre les cultures et les traditions de tous les peuples, c’est ce que j’ai essayé de proposer dans mon dernier film Patries.
    La presse, dans son ensemble, a fait un bon accueil à vos films, même si on peut considérer qu’ils ne sont pas politiquement corrects ; vous avez une explication à cet engouement ?
    Peut-être parce que mes films sont bons ! 
    Je n’ai pas l’impression de traiter de sujets « politiquement incorrects », mais de traiter de sujets de mon temps. Et je veille à le faire avec humanité, vérité et justesse.
    Quels sont les éléments que vous aimeriez apporter, après une certaine expérience, à votre façon de travailler et de concevoir les films, pour progresser dans votre métier ?
    J’aimerais parvenir à faire des films avec un peu plus de budget, car faire un long-métrage avec 50 000 euros, ça rend les choses très, très compliquées. Je pense avoir gagné mes galons, mais les subventions d’État me sont toujours refusées.
    Vous avez eu beaucoup de mal à trouver des producteurs, ce qui vous a amené à financer vous-même vos films; comment faites-vous ?
    C’est une galère sans nom, mais ça, c’est ma cuisine interne, je ne suis pas sûre qu’il soit utile que je pleurniche publiquement en vous expliquant mes galères. Le spectateur paye sa place au cinéma pour voir mes films, au même prix qu’une superproduction américaine, et il s’en fiche de savoir si j’ai fait mon film avec un millième du budget de la superproduction, et il a raison de s’en ficher. C’est à moi à parvenir à faire du bon travail avec très peu ; c’est peut-être ça qu’on appelle la magie du cinéma.
    Vous tournez actuellement ?
    Non, je ne suis pas en tournage actuellement.
    Parmi vos projets, vous avez mis en chantier un film qui reprend l’une de vos préoccupations majeures, c’est la confrontation des religions ; dans L’Apôtre, cette confrontation concernait deux religions monothéistes, l’islam et le christianisme, mais vous voulez élargir le débat, si l’on peut dire, avec La morsure des dieux ?
    Effectivement, je prépare deux films. L’un qui s’intitulera La Chute des Hommes, et racontera l’histoire d’une chrétienne prise en otage par des djihadistes. Et l’autre, s’intitulera La Morsure des Dieux, qui racontera l’histoire d’un agriculteur français qui se bat pour sauver son exploitation, ce film sera une déclaration d’amour pour la cause pagano-chrétienne. 
    Je suis catholique pratiquante, et j’ai découvert le paganisme il y a peu de temps. Ce nouveau monde, nouveau pour moi, me fascine, car j’y vois non seulement beaucoup de beauté, mais aussi une nouvelle force d’enracinement antérieure à ma religion, et pour cette raison, le paganisme est un trésor à préserver. 

  • Le retour des nations ?

    Ex: http://zone-critique.com

    Dans son essai intitulé Le Mur de l’Ouest n’est pas tombé, Hervé Juvin analyse l’impérialisme américain et tente de rétablir l’idée de nation comme seule unité politique stable.

    La crise financière de 2008 n’a rien changé. L’argent roi n’a pas été déchu de son trône. Hervé Juvin montre comment l’économie et la finance dictent les mouvements de nos sociétés aujourd’hui. L’impératif de croissance entraîne la destruction des fonds marins, l’explosion des ressources alimentaires et le mal-être social en Europe.

    Il pointe un paradoxe : alors que nous vivons dans des pays développés parmi les premières richesses mondiales, où la production de biens est abondante, les individus vont bientôt être obligés de travailler jusqu’à 70 ans et disposent de moins en moins de libertés.

    De quelle liberté d’expression un salarié dispose-t-il face aux riches actionnaires d’une entreprise, quand il a contracté un crédit sur trente ans et une famille à nourrir ? Aucune.

    L’économie contrôle les cerveaux et les estomacs

    La financiarisation de l’économie, l’augmentation des revenus du capital face à ceux du travail (les dividendes augmentent nettement plus vite que les salaires depuis trente ans) ont eu raison de la libertés des citoyens.

    Pour Hervé Juvin, l’économie et le capital décident de tout et ont même jeté leur dévolu sur le vivant. Des milliards de dollars sont investis dans les matières premières alimentaires, font grimper les prix et peuvent provoquer des famines dans les pays pauvres qui ne peuvent pas suivre cette inflation.

    Plus dangereux pour l’avenir de nos sociétés, les intérêts financiers contrôlent les savoirs. La connaissance est devenue une marchandise. Le web, créé pour offrir un accès universel au savoir, est en train de se privatiser, de se monétiser, comme Google qui vend le référencement des mots comme des espaces publicitaires aux entreprises, dégradant ainsi la diversité du langage. Seuls les plus riches peuvent accéder aux savoirs les plus évolués et se payer des inscriptions dans les grandes écoles (100 000 dollars l’année pour Harvard, 60 000 dollars l’année dans les meilleures écoles primaires chinoises.)

    La libido sciendi (le plaisir désintéressé du savoir), qui a rendu possible les grandes inventions du XIXe siècle, a laissé la place à une recherche et une innovation totalement soumises aux intérêts financiers et industriels.

    La libido sciendi (le plaisir désintéressé du savoir), qui a rendu possible les grandes inventions du XIXe siècle, a laissé la place à une recherche et une innovation totalement soumises aux intérêts financiers et industriels.

    Les chercheurs, s’ils ne veulent se faire éjecter du milieu scientifique, n’ont pas intérêt approfondir leur travail sur les dangers des OGM pour la santé. Ces recherches seraient un frein à la croissance.

    Les droits de l’individu, couverture du marché

    Pour Hervé Juvin, ce modèle de société où l’argent et le marché sont rois a été imposé par les Etats-Unis et sont une forme de leur impérialisme. Le pays de la conquête de l’Ouest (rendue possible avec le génocide des Indiens, précise l’auteur) promeut des valeurs universelles de libertés individuelles et des droits de l’homme, pour inonder le marché mondial de ses produits et tenter de continuer à dominer le monde, via ses grandes entreprises multinationales.

    C’est notamment l’objectif du traité de libre-échange entre l’Union européenne et le pays de l’Oncle Sam, actuellement en cours de négociation, qui vise à créer un grand marché transatlantique. Hervé Juvin explique que sous un voile de liberté et d’ouverture, se joue une grande guerre économique. Les Etats-Unis défendent avant tout l’intérêt de leur nation et n’hésitent pas à faire payer de lourdes amendes aux entreprises étrangères sur leur sol comme la banque française BNP Paribas, condamnée à payer 9 milliards d’euros, pour avoir violé certains embargos américains.

    L’impérialisme américain se réalise aussi dans le domaine culturel en inondant les marchés des produits US et en faisant barrage à certains produits étrangers, comme les fromages français, lors de confilts commerciaux ou diplomatiques.

    On peut répondre à Hervé Juvin que les Etats-Unis ne sont pas le seul pays à exercer ce type de pression pour préserver ses intérêts et que la Russie de Vladimir Poutine use aussi de l’embargo sur les produits alimentaires pour asseoir ses positions dans le conflit ukrainien et favoriser sa production agricole nationale dans les supermarchés russes.

    La nation, seule unité politique ?

    Impérialisme rimerait aussi avec protectionnisme. Hervé Juvin prend même la Russie comme exemple d’une nation qui défend ses intérêts économiques en protégeant ce qui est aujourd’hui le nerf de la guerre économique : sa dette souveraine. Il explique qu’à son arrivée au Kremlin, Vladimir Poutine a nationalisé la dette russe, pour la retirer des marchés financiers, ce qui expliquerait son taux actuel très bas : 17% du PIB.

    Pour faire tomber le “mur de l’Ouest” et sortir de la crise de l’économie mondialisée, Hervé Juvin propose le retour des nations sur l’échiquier, et notamment en Europe.

    Selon lui, une nation plus unie mettrait fin à la crise des identités qu’entraîne le multiculturalisme occidental. Il prône avec enthousiasme le modèle du royaume du Bhoutan, classé comme l’un des pays les plus heureux au monde. Son bonheur, il le doit à son unité culturelle et religieuse et à sa fermeture à l’intégration de toute diversité dans sa culture. L’unité d’une nation offre au monde une diversité de cultures stables, plus riches que la culture mondiale uniforme que les Etats-Unis diffusent depuis le siècle dernier. Mais on peut se demander pourquoi la seule diversité à protéger serait celle des différentes nations dans le monde, et non pas une diversité de cultures, de religions et d’individus à l’intérieur de la nation.  

    Sur le plan économique, Hervé Juvin montre que l’Etat nation permettrait de soumettre l’économie à un projet de société. Le marché devrait obéir à des règles basées sur des valeurs sociales, environnementales et culturelles de l’Etat qui contrôle ce marché. Elle rendrait possible le passage de l’économie de marché à l’économie politique, au service des intérêts de la société. Mais il étonnant d’observer qu’Hervé Juvin imagine dans son livre une économie politique de l’Union européenne (qui pourrait réguler le marché sur le plan environnemental) et non de la France. Un Etat transnational pourrait donc être bénéfique aux peuples sans être impérialiste ?

    Les Etats-Unis, épouvantail et modèle

    Une contradiction essentielle réside dans le Mur de l’Ouest n’est pas tombé. Il pointe du doigt avec pertinence l’impérialisme américain dans l’économie de marché mondialisée. Mais dans le retour des nations qu’il imagine en Europe pour se protéger de tout impérialisme, il s’appuie sur le sentiment national très fort aux Etats-Unis. Si l’aigle américain sort souvent vainqueur d’une bataille économique, c’est parce qu’il sait mettre l’ouverture au marché au service de l’intérêt national. Les Etats-Unis ne défendent pas la liberté pour la liberté mais pour garder leur position dominante dans le village mondial.

    Pour Hervé Juvin, l’Europe et la France devraient donc s’inspirer de ce sentiment national américain pour s’imposer davantage sur la scène économique.

    Même si l’essayiste affirme que la nation est gage de stabilité face aux ambitions impérialistes, il montre implicitement que le sentiment national n’est pas dénué d’ambition colonisatrice pour se conserver. Et que le marché est un moyen de renforcer la nation.

    • Le Mur de l’Ouest n’est pas tombé, Hervé Juvin, éditions PGDR, 271 pages, mai 2015

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2015/12/11/herve-juvin-le-retour-des-nations.html

  • Manuel Valls et la guerre civile : le coup de gueule de Périco Légasse

    « Le FN peut conduire à la guerre civile » a déclaré Manuel Valls sur France Inter. Pour Périco Légasse, le Premier ministre n’est pas habilité à donner des « leçons de morale ».

    Manuel Valls a parlé ce matin de guerre civile ?

    Un peu facile de crier au loup pour sauver les meubles et de prédire le pire pour remonter dans les sondages. Faire peur, en appeler à la panique nationale, quitte à mentir un peu et à trahir beaucoup, pour détourner la colère populaire, c’est la base même du fascisme. Quelle est la politique qui peut aujourd’hui conduire à la guerre civile ? Qui est au pouvoir depuis 40 ans en général et 4 ans en particulier et nous a conduit à la situation actuelle ? Qui s’est essuyé les pieds sur le référendum de 2005 quand 55% des Français avaient voté non à un traité constitutionnel mettant l’Europe sous l’emprise de Goldman Sachs et des marchés financiers dirigés depuis Wall Street ? Qui a réduit l’école de la République à une machine à fabriquer des analphabètes ? Qui a maintenu la suppression du service national pour que l’on ne mesure pas concrètement le niveau d’ignorance de la jeunesse ? Qui a éradiqué la classe paysanne en laissant un syndicat agricole transformer nos campagnes en usines ? Qui a installé sur tout le territoire des cités ghettos où l’en entasse l’immigré pour qu’il ne s’émancipe pas et devienne de la main d’oeuvre bon marché pour le patronat ? Qui a autorisé les grandes surfaces à coloniser les grandes agglomérations et à s’emparer de 90% du marché de la consommation en étranglant les petits producteurs et les artisans créateurs d’emploi ? Qui a autorisé la grande distribution à s’installer dans les centre ville, avec la bénédiction de M. Macron, pour éradiquer les derniers commerces de proximité ?

    On ne peut pas imputer tous ces échecs au seul premier ministre !

    Qui avait dans ses rangs Jérôme Cahuzac au Ministère du budget ? Qui appelle à voter pour les amis de Patrick Balkany et consorts au prix de la démission de ses militants ? Qui fut si proche de Dominique Strauss Kahn en fermant, des années durant, les yeux et les oreilles sur des comportements indignes ? Qui a supprimé les 60.000 places de prison qui devaient permettre à une population carcérale d’avoir des conditions moins inhumaines de détention pour ne pas transformer les cellules en école du crime ? Qui a applaudi l’intervention en Libye avec les intellectuels de gauche pour faire de ce pays le futur Etat Islamique de l’Afrique du Nord ? Qui au lendemain du 7 janvier a refusé de parler d’islamisme pour ne pas stigmatiser une religion ? Qui après le 7 janvier a refusé de rétablir les contrôles aux frontières et dans les aéroports pour ne pas créer un climat d’insécurité ? Qui au lendemain du 7 janvier a refusé d’intervenir dans les mosquées où des imams intégristes prêchent quotidiennement leur haine de la France ? [....]

    La suite sur Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Manuel-Valls-et-la-guerre-civile

  • Zemmour : La France « est malheureuse, elle ne sait pas où elle habite »

    Modèle familial, déclin de la politique, immigration, Europe, évolutions sociale… Alain Duhamel et Eric Zemmour confrontent leur vision de la France. Un débat de bon niveau loin des outrances verbales qui font le buzz et empêchent de comprendre les enjeux actuels.


    Éric Zemmour et Alain Duhamel ont confronté… par rtl-fr

    http://fr.novopress.info/

  • Où sont passées les convictions de Bruno Retailleau ?

    Interrogé hier sur Radio Fidélité, Bruno Retailleau, candidat LR dans les Pays de la Loire, s'est exprimé sur le soutien de la région au Hellfest, au Planning Familial et au Pass Contraception.

    Bruno Retailleau ne supprimera pas le Pacte prévention Contraception pour les mineurs, tout en y incluant les parents d'élèves. Pascal Gannat (FN) le supprimera car cela relève de la responsabilité des parents.

    Hellfest : Pascal Gannat maintiendra les subventions si les groupes satanistes n'y viennent plus. Bruno Retailleau maintiendra les subventions à condition qu'il n'y ait pas de débordement.

    Attaqué par le candidat socialiste à propos du Planning familial, Bruno Retailleau tient à préciser qu'il n'a jamais dit qu'il arrêtera le soutien au Planning familial !

    L'extrait est à retrouver en fin d'émission (vers la 57e mn) lors des questions auxquelles les candidats doivent normalement répondre par oui ou par non.

    Cela n'empêche pas Sens Commun à appeler à voter pour lui en écrivant notamment :

    "Je peux vous assurer que Bruno Retailleau n’a jamais rien lâchésur sa vision de la France ainsi que sur celle de la famille et qu’il sera intraitable sur ce point."

    Au vu de l'entretien à Radio Fidélité, il est permis d'en douter.

    L'autre argument de Sens Commun est plus politicien :

    "soit vous ne votez pas Bruno Retailleau et, comme le FN ne pourra pas gagner, vous prenez le risque de conserver cette gauche sectaire au pouvoir avec laquelle nous ne partageons rien."

    Dans la même logique, si Sens Commun n'est pas sectaire et souhaite virer la gauche, il lui serait naturel d'appeler à voter pour Louis Aliot dans le Sud, où le candidat LR Dominique Reynié (qui n'est certainement pas pro-famille) n'est pas en mesure de l'emporter.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Reportage dans un meeting FN : Une jeunesse éclatante

    8502P1.jpg(Présent 8502)

    Dès 17 h 30, une file importante a déjà pris forme dans un froid mordant devant la salle Wagram. Pour le seul meeting FN de l’entre-deux tours, Marine Le Pen a réuni à Paris l’ensemble des têtes de liste régionales dans une ambiance enflammée. Et familiale quand apparaît Marion sous un long tonnerre d’applaudissements et que la salle entonne un « Joyeux anniversaire » à 1 500 voix pour ses 26 ans le 10 décembre. C’est la jeunesse éclatante de ces têtes de liste arrivées en tête dans six régions qui saute d’abord aux yeux sur ces écrans géants. Le renouveau qu’ils incarnent même physiquement, face au vieux système moisi.
    Dès la porte d’entrée, l’accueil est chaleureux pour Présent : « Je vous lis tous les jours », nous déclare la jeune femme qui nous remet nos badges de presse. « Présent d’abord », nous sourit Nicolas Bay en répondant à nos questions sous le nez d’Europe 1, tandis que Louis Aliot nous salue avec amitié.

    À 20 heures, aux accents d’une musique triomphale et de « Marine présidente » longuement scandés, Marine Le Pen arrive par la salle dans un océan de drapeaux tricolores au milieu de militants qui l’acclament avec ferveur :
    « Dimanche, notre peuple, celui que les élites méprisent, le peuple de France a ébranlé l’oligarchie », lance-t-elle, comparant les performances du premier tour à « l’effondrement du bloc soviétique ». Avant de prononcer le nom de Valls sous les huées. « Il le mérite bien », sourit-elle :
    « Nous avons assisté au suicide collectif de la secte de Solferino, M. Valls s’est autopromu au rang de directeur de campagne de l’UMP. Nous avons les deux clans d’une même mafia politique. Ils se sont réparti les territoires, se partagent les prébendes. Les attentats ont été vite oubliés, remisés pour s’attaquer à des choses plus sérieuses : sauver leurs postes. »

    La présidente du Front national a consacré l’essentiel de son discours aux nombreuses nuisances et pesanteurs d’un système exclusivement résolu à empêcher toute victoire frontiste. Et de dénoncer le « pilonnage médiatique insensé qui est une campagne d’État contre les opposants, orchestrée depuis les palais de la République ». Au passage elle a pourfendu « cet auguste représentant du grand patronat [Pierre Gattaz], un cégétiste aux allures de Peppone [Philippe Martinez, CGT], un millionnaire en K-way expatrié [Dany Boon], un ancien vendeur de petits pois pas très bien conservé [Bruno Bonduelle], quelques artistes inconnus trop heureux qu’on cite enfin leur nom ».
    « Je vous appelle à une espérance active »

    « Ce que craignent nos adversaires si nous arrivons à la tête des collectivités », a ironisé la candidate à la tête de la région Nord-Pas-de-Calais, « ce n’est pas notre échec, c’est notre réussite. »
    Marine Le Pen a appelé les patriotes à être vigilants dimanche dans les bureaux de vote : « Le Premier ministre l’a dit, il faut “tout faire” pour empêcher la victoire du Front national »…

    « Face à ce déferlement classique dans les régimes totalitaires, n’ayez pas peur », a-t-elle affirmé. « Ne vous laissez pas infantiliser ! Ne doutez pas et ne vous démobilisez pas ! Le soleil du renouveau se lève. Je vous appelle à l’espérance, à une espérance active. »

    S’il n’y avait aucune présidence de région emportée dimanche soir par le Front national (seul contre tous les magouilleurs UMPS à la manœuvre), il y aurait quoi qu’ils fassent, des centaines de conseillers – et il est très important qu’il y en ait le plus possible – qui vont entrer dans les assemblées régionales grâce au scrutin proportionnel et peser par leur implantation et leur force d’opposition sur l’avenir et sur le prochain scrutin présidentiel.

    Caroline Parmentier

    http://fr.novopress.info/

  • Bonne nouvelle pour Notre-Dame des Landes : Vinci retire du tribunal des procédures d'expulsion

    Une filiale de Vinci, concessionnaire du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, a accepté le retrait jeudi de procédures d'expulsion visant quatre exploitants agricoles et onze familles habitant sur le site du projet contesté, qui devaient être examinées par la justice.
    La société, Aéroports du Grand Ouest, concessionnaire du futur aéroport déclaré d'utilité publique en 2008, avait délivré des assignations en référé (procédures d'urgence) pour demander l'expulsion immédiate de ces locataires et propriétaires vivant sur la "Zad" - zone d'aménagement différé, rebaptisée "zone à défendre" par les opposants au projet-, sous peine d'une astreinte de 200 euros par jour.
    L'audience avait été fixée rapidement devant le juge de l'expropriation du tribunal de grande instance (TGI) de Nantes statuant en la forme de référé, à la demande d'AGO, qui a expliqué par la voix de son avocat avoir "été contraint par le calendrier opérationnel", l'Etat ayant décidé fin octobre "de lancer les travaux pour le début de l'année 2016".
    Le juge de l'expropriation ayant refusé une demande de renvoi, formulée par les avocats des expropriés et acceptée par Vinci dans une "volonté d'apaiser les consciences", les parties ont consenti à réclamer le retrait de ces procédures du rôle du tribunal, provoquant son désaississement.
    "Nous demanderons une réinscription au rôle au début de l'année 2016, en janvier, en respect du calendrier fixé par l'Etat", a indiqué lors de l'audience l'avocat d'AGO, Tadjdine Bakani.
    "Si AGO persévère, nous nous défendrons. Mais à ce stade, l'affaire est éteinte", a réagi l'un des avocats des expropriés, Erwann Le Moigne, dénonçant une "volonté précipitée de vouloir expulser avant Noël, une décision "absurde, inhumaine".
    Les occupants visés par ces procédures sont des "paysans, locataires et propriétaires historiques, protégés par les accords politiques et la parole du président de la République François Hollande", pris après une grève de la faim des opposants en 2012, a déploré l'Acipa, principale association opposée au projet.
    Quelque 700 personnes, selon la police, accompagnées de six tracteurs, ont répondu à son appel à un rassemblement en fin de matinée devant le palais de justice, "à visage découvert et à mains nues".
    L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, destiné à remplacer celui de Nantes-Atlantique, devait initialement être inauguré en 2017.

  • François-Xavier Bellamy : Claude Bartolone, le racisme autorisé

    Claude Bartolone a accusé Valérie Pécresse de défendre « Versailles, Neuilly et la race blanche ». Le pholosophe et maire adjoint de Versailles François-Xavier Bellamy lui répond.

    Quand je pense qu’il faut encore vous appeler « Monsieur le Président de l’Assemblée nationale »… Vous vous êtes lancé dans cette campagne régionale en conservant l’une des plus hautes fonctions de l’Etat, ce qui a choqué jusque dans votre camp. Ce cumul aurait dû exiger de vous, à tout le moins, un peu de hauteur ; mais il faut croire que vous n’en étiez pas capable.

    Monsieur Bartolone, la France va mal, elle est traversée par des fractures de plus en plus profondes, divisée par une défiance inouïe. Vous le savez, vous le dites. Et c’est donc consciemment que vous avez choisi de creuser ces fractures, d’alimenter cette défiance. En disant de Valérie Pécresse qu’elle défend « Versailles, Neuilly et la race blanche », vous avez choisi de remplacer un débat politique par un conflit de communautés.

    A vrai dire, j’ai hésité à vous écrire ; après tout, ce conflit que vous décrivez, à grand renfort de caricatures périmées, paraît totalement dérisoire. Monsieur Bartolone, entre nous : quand vous mettez en scène l’effroyable danger que « les serre-têtes » représenteraient contre « les bras tatoués », j’espère que secrètement vous avez un peu pitié de vous-même. Ne voyez-vous pas des problèmes plus sérieux ? Des ennemis plus crédibles pour la République ? Venez à Versailles, Monsieur Bartolone ; venez rencontrer 14000 lycéens, 10000 étudiants, l’une des villes les plus jeunes et créatives d’Île de France. Celle qui incarne la French Touch dans le monde de la musique, celle où se forme une nouvelle génération d’architectes, de chercheurs, de parfumeurs, de paysagistes, d’entrepreneurs… Quel cliché délirant a pu vous faire opposer notre ville à « l’Île de France qui fait des start-ups et du hip-hop » ? [.....

    La suite sur Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Francois-Xavier-Bellamy-Claude

  • Preuve par onze mairies frontistes

    Le coup d’œil de Philippe Randa

    Durant la campagne des élections régionales et au soir du Ier Tour, les auto-proclamés républicains ont rabaché que l’arrivée du Front national à la direction d’une Région française, voire de plusieurs, serait dramatique et que les plus démunis de nos concitoyens seraient les premières victimes d’une gestion forcément désastreuse.

    Oui mais ! il y a désormais une réalité municipale qui dément les sinistres augures de ceux qui sonnent ainsi le tocsin : voici un an et demi, onze villes françaises ont porté à leur tête un édile FN ou soutenu par celui-ci. Et dimanche, ces onze villes ont toutes hissées les listes de ce mouvement à la première place. Et ce, avec des scores sans appel : 59,68 % à Beaucaire, 59,36 % à Hénin-Beaumont, 54,26 % à Cogolin, 53,73 % au Pontet… et si le plus « petit » score, celui de Mantes-la-Ville, n’est « que » de 34,41 %, il est à mettre en rapport avec le score régional des listes menées par Wallerand de Saint-Just sur l’ensemble de l’Île-de-France : 18,41 %. Quasiment le double !

    Le quotidien Libération, pourtant peu suspect de sympathie pour les frontistes, a reconnu dans un tweet : « Onze communes FN, onze fois le FN en tête, onze fois le FN plus fort que dans la région. »

    Ce qui est donc le pire pour les états-majors socialistes, républicains, écologistes et Front de gauche, n’est pas seulement de perdre au soir du deuxième tour leur juteux fromage d’élus régionaux, mais surtout de ne pas le récupérer dans six ans…

    (paru dans le quotidien Présent)

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuuAApuuZVIJqtKuVX.shtml