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  • Le Front républicain ou le suicide de la droite

    Ebranlé par le résultat électoral de dimanche, le Système jette ses derniers feux dans la bataille. Chacun, LR et PS, joue sa survie.

    Au petit jeu pervers du « Front républicain », une nouvelle fois, la droite signe sa défaite. La grande comédie socialiste du sacrifice héroïque sur l’autel des valeurs républicaines est juste une entourloupe élyséenne de plus. Hollande est bien le digne successeur de son maître Mitterrand.

    La gauche sacrifie des régions où elle ne pouvait gagner ; en retour elle met la droite sous pression en exacerbant ses contradictions internes entre son pôle centro-juppéiste et son pôle droitier que tente d’incarner Nicolas Sarkozy. Dès la semaine prochaine, les règlements de compte au sein de l’ex-UMP vont être sanglants. Il n’est pas sûr que le parti puisse y survivre.

    Hollande toujours dans la course

    En revanche, François Hollande vient de sauver ses chances en 2017. A l’exception du Grand Est, les élus et candidats socialistes se sont sacrifiés sans discuter pour ménager l’avenir présidentiel de l’hôte de l’Elysée. Le PS a pu consolider son socle électoral autour des 23%, un étiage qui permet encore d’espérer une place au deuxième tour en 2017, face à une droite ravagée par les divisions. On verra, dimanche soir, si les électeurs de gauche ont bien suivi la logique sacrificielle de leurs représentants…

    Tout est encore possible, et il ne faut pas se tromper de diagnostic, le grand perdant des régionales est bien la droite conduite par Nicolas Sarkozy.

    La logique du Front républicain est stratégiquement mortelle pour la droite. Il y avait quelque chose d’absolument surréaliste à voir Xavier Bertrand dimanche soir affirmer, comme premier commentaire aux résultats de sa région, que 60% des électeurs nordistes avaient choisi de voter contre le FN !

    Une lecture à contre-courant du sens de l’histoire, alors que toutes les études d’opinion montrent que les frontières idéologiques sont de plus en plus poreuses entre les électeurs des Républicains et ceux du Front national. La vraie lecture politique est, bien évidemment, de considérer que 60% des électeurs ont rejeté l’héritage socialiste d’une région emblématique de la gauche. Les dirigeants de la droite ne pourront maintenir indéfiniment une telle tension contradictoire entre la carte idéologique de leurs électeurs et la carte politique qu’on leur impose.

    En mélangeant voix de droite et voix de gauche contre le Front national, les partis de la droite dite classique font violence aux sentiments profonds de la majorité de leurs électeurs. Ce jeu à contre-emploi permettra, peut-être, à cette droite d’engranger quelques gains à court terme – les résultats dans le Nord s’annoncent très serrés – mais il boucle définitivement sa défaite idéologique, et donc politique.

    Dès lundi, et quel que soit le nombre de régions gagnées ou non par le FN, il sera évident aux yeux de tous que, dans la nouvelle configuration politique de la France en vue de 2017, la seule vraie opposition de droite est désormais le Front national de Marine Le Pen.

    Didier Beauregard, 9/12/2015

    Voir aussi LE BILLET de Polémia, du 10/12/2015, en page d’accueil en bas de la colonne de droite.

    http://www.polemia.com/le-front-republicain-ou-le-suicide-de-la-droite/

  • Nantes : Une grande fête du livre à ne pas rater ! C'est demain ...

     L’URBVM [l’Union Royaliste Bretagne Vendée Militaire] et le CRAF [Centre Royaliste d'Action Française] auront un stand. N'hésitez à les rejoindre !

    Source : URBVM

  • Une passion pour le second tour

    Tout semble, par certains côtés, inédit mais en même temps tout se raccorde à une longue histoire dans ce nouveau tour de scrutin qui se déroulera le 13 décembre. Il reste à peine 3 jours, 72 heures, passionnons-nous pour ce second tour, que diable !

    Sachant que la plupart des lecteurs de cette chronique ont déterminé ce que sera leur vote, en dehors de ceux, fort nombreux, qui choisissent le jour même, on ne cherchera pas à les influencer. Et d'ailleurs dans quel sens ? "D'où parles-tu camarade" ?

    Situons d'abord le cadre général de notre propos : la France s'effondre, depuis de trop nombreuses années. C'est sur ce plan national que doivent se situer la réflexion et l'engagement civiques, en même temps que les intoxications médiatiques et sondagières à désamorcer. Hollandus Communicator siège à Paris, sa nuisance rayonne depuis Paris et il ne s'intéresse qu'à cela.

    Or, aujourd'hui il s'agit, au moins en théorie, des régions.

    La majorité de leurs contours géographiques ont été redécoupés de manière tout à fait arbitraire, par le pouvoir central, contre leurs vœux, contre leurs identités les plus fortes. Leurs pouvoirs restent encore incertains. Les forces en présence, et les gros médias, n'ont hélas guère débattu de ces évidences. Faillite éclatante du système qui nous étouffe et des états-majors centralisés, d'autant plus puissant dans la composition des listes que le système se prévaut de la représentation proportionnelle.

    Tout se révèle donc fort différent d'une région à l'autre.

    La seule évidence qui paraît s'imposer dans chacune met en lumière qu'on ne peut pas avaliser si peu que ce soit la gestion socialiste observable depuis 2012. L'Alsace étant passée à la trappe, partout ailleurs c'est bien de ce bilan catastrophe qu'il faut partir. Sur la démagogie et la médiocrité, certes, le parti socialiste ne détient pas de monopole. Il bénéficie cependant d'une expertise très ancienne, héritée de son grand frère le radicalisme de la troisième république. Nous nous trouvons bien en présence d'un mode de gouvernement. Il a plongé les finances des collectivités locales dans un brouillard opaque. Leurs comptes nous rappellent les usines à gaz du système soviétique à l'ère Brejnev. On y équilibre des subventions par des dotations. Personne ne sait vraiment qui paye, qui encaisse, qui décide, en dehors des bureaux anonymes.

    Ah mais dira-t-on tel ne devrait pas être l'enjeu de la votation qui se rapproche à grand pas.

    Hélas, cet exercice cumule les tares, les absurdités et les règles du scrutin uninominal à deux tours et celles des systèmes proportionnels de listes bloquées. Il se présente aussi comme une première manche de l'élection de 2017.

    Battre la gauche pour sauver le pays devrait servir de viatique à tous ceux qui, à droite cherchent une voie commune.

    Ça ne fonctionnera cependant pas exactement comme ça, et c'est l'héritage de cette invention française, l'élection à deux tours dont j'observe qu'elle a fonctionné jusqu'en 1939, n'étant rétablie qu'en 1958 et dans le contexte d'un régime très particulier où tout s'articule, pour le malheur du pays et le bonheur des bureaux, autour d'un pouvoir résidentiel omniprésent.

    Ceux qui me lisent et cherchent ici un conseil amical, en trouveront un seul. Ils prendront donc le temps dimanche d'aller mettre un de ces énormes bulletins dans une petite enveloppe et choisiront la liste qui leur paraîtra de nature à contrarier le plus les intrigues, les alliances et les prébendes du parti socialiste.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2015/12/une-passion-pour-le-second-tour.html

  • En Suède aussi, l’extrême droite prospère sur le rejet de l’immigration

    L’extrême droite, en Suède, a profité du refus des autres partis de prendre en compte les réticences face à l’immigration.

    L’extrême droite capitalise aussi sur un sentiment d’abandon ressenti dans les petites villes et les campagnes.

    En Suède aussi, un parti d’extrême droite ne cesse de progresser. Créés en 1988, les Démocrates de Suède (SD) ont obtenu 12,9 % des voix lors des dernières élections législatives, en 2014. Avec 49 députés sur 349, ils sont la troisième force politique du royaume.

    « Une des raisons principales de la progression des SD est que les autres partis politiques n’ont pas pris en compte l’opposition d’une partie croissante de la population à la traditionnelle politique d’accueil des immigrés », pointe Toivo Sjörén, un des responsables de l’institut de sondage TNS SIFO.

    La Suède a mené une des politiques d’accueil les plus généreuses de l’Union européenne, du moins jusqu’aux mesures restrictives adoptées par le gouvernement en novembre. Près de 17 % des Suédois sont nés à l’étranger.

    L’extrême droite vue comme « la seule alternative »

    « Or depuis les années 1980, il existe un courant d’opinion assez fort pour demander qu’on mette un frein à cette politique », explique Andreas Johansson Heinö, membre du laboratoire d’idées Timbro (libéral) et auteur d’une thèse sur « le dilemme d’une Suède multiculturelle ».

    « Si l’un des partis politiques traditionnels émettait des réserves sur le dossier, comme les libéraux au début des années 2000, il ne tardait pas se faire recadrer par les autres », se souvient Toivo Sjörén.

    Composés initialement de néonazis et d’ultranationalistes, les SD se sont assez vite affirmés comme « la seule alternative » à la politique menée, dans le domaine de l’immigration, par les gouvernements successifs, droite et gauche confondues, poursuit Andreas Johansson Heinö.

    Un sentiment d’abandon dans les campagnes

    « Il y a aussi chez leurs électeurs – deux fois plus masculins que féminins et ayant fait peu d’études – le sentiment que les grandes villes, Stockholm en tête, ont abandonné les petites communes et les campagnes », observe la politologue Ann-Cathrine Jungar. Un sentiment alimenté par la fermeture, dans les régions, de bureaux de postes, de commissariats de police ou d’hôpitaux.

    Avec le temps, les SD ont exclu leurs éléments les plus radicaux, devenant plus fréquentables. « Ils sont de plus en plus nombreux à être séduits par le discours antimondialisation de SD », ajoute Ann-Cathrine Jungar. Le 1er décembre, un sondage portant sur neuf mille personnes leur accordait 19,9 % des intentions de vote.

    La Croix :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuuAlkVyAEEGMOkAVz.shtml

  • LRPS n’est pas une fatalité : votons national, populaire et social, votons FN !

    On n’attrape pas l’électeur frontiste, de «droite », ou  tout simplement inquiet des  évolutions démographiques dans de nombreux territoires perdus de la république, avec des formules creuses sur le vivre-ensemble. (Même) Valérie Pécresse l’a compris,  accusée par son concurrent socialiste à la présidence  de la région de  «racisme », au motif qu’elle a agité comme slogan (bien démago dans la bouche d’une immigrationniste de son calibre): «nous ne voulons pas devenir la Seine-Saint-Denis de Bartolone». Bien sûr, aucun Français ne souhaite que l’endroit où il habite ne devienne la Seine-Saint-Denis!  M. Bartolone  le sait parfaitement mais d’un «racisme» l’autre (voir sa prose anti-versaillaise, anti-catho et en creux anti-petit blanc, anti-de souche),  il joue clairement la carte de la mobilisation du  vote ethnique pour s’imposer face à sa concurrente. Electeurs d’origine non européenne qui en général votent peu (la Seine-Saint-Denis est championne de l’abstention), immigrés censés préférer  une gauche très généreuse  en subventions et aides de toutes sortes  à une droite qui l’est (parfois) un peu moins.  Musulmans priés d’oublier le combat hystérique de Bartolone et de ses amis  en faveur du mariage pour tous ou encore la politique étrangère du gouvernement…

    Les  jaunes du Système entrent aussi en lice:  nouvelle mobilisation officielle en date contre l’opposition nationale,  les syndicats  CGT, CFDT, CFTC, Unsa, FSU viennent  d’appeler à voter contre le  premier  parti ouvrier de France, le Front National, pour le deuxième tour des régionales ,  au motif qu’il serait  une « menace pour la démocratie ».  « L’extrême droite est un danger mortel et le FN est son venin » (FSU).  On ne s’étonnera pas de le rejet par  nos compatriotes salariés  des  « centrales » de cette nature,    la France étant le pays développé  avec le taux le plus faible  de syndiqués.

    Des trotskystes au Medef, pourquoi  tant de haine ? Chacun l’a bien compris, la préoccupation principale de toutes  les forces coalisées  du Système est d’empêcher le FN de faire ses preuves de bon  gestionnaire. en mars dernier, en tête dans 43 départements (sur 98 concernés par les élections), le FN n’avait pas été en mesure de l’emporter  au second tour. Si l’opposition nationale parvient cette fois à franchir l’obstacle, cela achèverait, d’où la trouille de nos adversaires,  de faire tomber les dernières préventions à son endroit, en témoigne la popularité  croissante du Front dans les mairies gagnées en 2014.

    Dans Les Echos, Gilles Ivaldi, chercheur au CNRS et spécialiste de l’extrême droite dit clairement qu’il  est essentiel  dans cette optique  que le FN ne prenne aucune région : « une défaite aux régionales aurait pour effet d’empêcher le parti d’aller plus loin que son traditionnel électorat centré sur les questions d’immigration et de sécurité pour lesquelles le FN a déjà démontré sa légitimité. Mais en 2017, de réels enjeux économiques et sociaux seront posés. Sans un certificat de bonne gestion, que la présidence d’une région aurait pu lui donner, le parti sera privé d’un nouvel argument de vote et restera bloqué dans son rôle contestataire. »

    M. Ivaldi admet donc implicitement que ce certificat de bonne gestion peut, pourrait être décernée au FN, c’est déjà ça…

    Sur son site Slate.fr, Jean-Marie Colombani vend pareillement la mèche : «il est essentiel pour (Marine, NDLR)  de conquérir la région nord, ultime obstacle qui serait alors levé avant de pouvoir envisager la consécration suprême.»Le complice de Jacques Attali ne s’inquiète pas seulement des résultats de « la  grande enquête Ipsos de mai dernier»  sur les «fractures françaises», «selon laquelle85% des personnes interrogées sont d’accord avec la proposition suivante: On a besoin d’un vrai chef en France pour remettre de l’ordre(oui, 85% !). »

    Il dénonce aussi «la stratégie de Nicolas Sarkozy, consistant à surenchérir, a contribué à faire tomber les frontières entre droite et extrême droite, puis à favoriser la porosité entre les deux (à partir de son fameux discours de Grenoble). Il a ainsi facilité le passage d’une part de son propre électorat vers le vote FN, au moins au premier tour… ».

    M. Colombani  prône a contrario « une union nationale » (sic) de la gauche, de la droite et du centre, (qui aurait  c’est vrai le mérite de la clarté…)  ou une grande coalition (contre l’opposition patriotique)  dont personne, à droite comme à gauche, ne veut entendre parler »… pour l’instant. « Ou, à tout le moins,  ajoute-t-il, une véritable entente sur ce que doivent être les lignes rouges pour préserver une identité française qui n’est pas celle de l’extrême droite. » (sic)

    Pourtant comme l’a bien  vu Didier Beauregard sur le site Polemia, « la logique du Front républicain », qu’on l’ étende ou pas à cette union  ou entente pérenne voulue par M Colombani,  «est stratégiquement mortelle pour la droite. Il y avait quelque chose d’absolument surréaliste à voir Xavier Bertrand dimanche soir affirmer, comme premier commentaire aux résultats de sa région, que 60% des électeurs nordistes avaient choisi de voter contre le FN !».

    Une lecture à contre-courant du sens de l’histoire, alors que toutes les études d’opinion montrent queles frontières idéologiques sont de plus en plus poreuses entre les électeurs des Républicains et ceux du Front National. La vraie lecture politique est, bien évidemment, de considérer que 60% des électeurs ont rejeté l’héritage socialiste d’une région emblématique de la gauche. Les dirigeants de la droite ne pourront maintenir indéfiniment une telle tension contradictoire entre la carte idéologique de leurs électeurs et la carte politique qu’on leur impose. »

     Certes, preuve de l’aveuglement terrible de la Caste, de  nos élites médiatiques, M Colombani écrit encore dans sa tribune: « Daech sera vaincu, le parti de la peur et de l’exclusion pourra alors commencer de refluer. D’autant que les cycles historiques, qui mettent les extrêmes en avant, n’excèdent guère dix à quinze ans. Déjà, ailleurs, le populisme commence à reculer: en Grèce, où le réalisme s’est imposé; en Espagne, où Podemos s’essouffle tandis que s’affirment les voix centristes et libérales; en Italie, où la gauche, alliée à une partie de la droite, parvient à contenir lemouvement Cinq étoiles. Tandis que l’Allemagne s’apprête à sauver l’honneur de l’Europe en accueillant l’essentiel des réfugiés syriens sans qu’il en coûte son leadership à Angela Merkel. L’extrême droite n’est donc pas une fatalité ».

     Jean-Marie  Colombani cite ici des populismes  de gauche, il est vrai en recul,   favorables notamment à l’immigration. Il  feint de ne pas voir (c’est l’hypothèse la plus plaisante pour ses capacités de raisonnement) qu’a contrario les partis dits populistes mais  «identitaires» au sens large du terme,  ont le vent en poupe  dans de très nombreux pays européens. Une  Europe réelle, celle des peuples, note Bruno Gollnisch,   dont le  centre de gravité  politique s’est déplacé  vers les positions, les thématiques de la   droite nationale

    Dans ce contexte, Marine Le Pen, lors de la réunion publique  qu’elle tenait hier soir salle Wagram à Paris avec les têtes de listes régionales frontistes, a lancé un appel aux abstentionnistes. Le FN, nous le savons, dispose d’une réelle réserve de voix chez ces derniers. Marine a  pointé aussi dans les régions concernées  «le suicide politique du PS (qui)  met au grand jour une escroquerie politique, celle de la connivence du PS avec la droite. »

    Vu de droite , sous un autre angle,  Didier Beauregard cité plus haut,  ne dit pas autre chose: «en mélangeant voix de droite et voix de gauche contre le Front National, les partis de la droite dite classique font violence aux sentiments profonds de la majorité de leurs électeurs. Ce jeu à contre-emploi permettra, peut-être, à cette droite d’engranger quelques gains à court terme – les résultats dans le Nord s’annoncent très serrés – mais il boucle définitivement sa défaite idéologique, et donc politique. »

    « Dès lundi, et quel que soit le nombre de régions gagnées ou non par le FN, il sera évident aux yeux de tous que, dans la nouvelle configuration politique de la France en vue de 2017, la seule vraie opposition de droite est désormais le Front National de Marine Le Pen. » Alors dimanche,  votons national, populaire et social, votons FN,  LRPS n’est pas une fatalité, la France peut en guérir!  

    http://gollnisch.com/2015/12/11/lrps-nest-pas-une-fatalite-votons-national-populaire-et-social-votons-fn/

  • Estrosi marchande ses voix

    8501P1.jpgPOLITIQUE (Présent 8501)

    À trois jours du second tour, les associations juives appellent à voter Estrosi pour s’assurer leurs subventions. Christian Estrosi avait déjà reçu dès le 1er tour le soutien du recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur qui l’avait qualifié d’« homme de bonne foi » le remerciant d’avoir construit cinq lieux de culte à Nice. Cette fois c’est le CRIF Marseille-Provence, le consistoire israélite et le Fonds social juif unifié qui ont écrit un communiqué commun pour le soutenir et appeler à faire barrage aux listes conduites par Marion Maréchal Le Pen.
    On sait qu’Estrosi achète ces voix en échange de subventions, en plus de celles du PS et de l’Alliance écologiste indépendante. (Cette dernière a reçu l’assurance signée de la création d’un institut pour l’écologie doté de 30 millions d’euros sur six ans). Estrosi a promis au PS une « conférence régionale » pour les conseillers socialistes qui ne siégeront plus à la région. Une sorte de conseil régional parallèle, un entre-soi convenable sans les conseillers FN ! (il a assuré ne pas partager le sentiment de Nicolas Sarkozy, pour qui le vote Front national n’est pas immoral) Et a également promis une augmentation de subventions aux associations de protection animale…

    Complice de l’islam radical

    Le maire de Nice s’est fait une spécialité du subventionnement communautaire dans sa commune avec le soutien, en contravention à la loi de 1905, à la future grande mosquée de la ville. Il a fait voter une subvention « sportive » de plusieurs milliers d’euros à l’association des Jeunes Musulmans de France totalement liée à l’UOIF et partage même l’adresse de sa section départementale à la mosquée de l’Ariane.
    Comme l’a déclaré Marion Maréchal Le Pen dans Présent du 21 novembre : « Je suis très méfiante parce que je sais que la gauche et certains élus de droite entretiennent une relation et une complicité malsaines aujourd’hui avec l’islam radical. Pour la simple et bonne raison qu’ils y voient aussi un vecteur électoral. À partir du moment où ils achètent certains représentants par des contournements de la loi de 1905, par des subventions ou par des permis de construire de mosquées, ils achètent la communauté. Ce dont on parle très peu, c’est l’ensemble des associations humanitaires, sportives, culturelles, qui sont en fait des associations satellites de l’islamisme et notamment de l’UOIF, proche des Frères musulmans, qui pullulent sur le territoire et qui sont autant de courroies de transmission du développement de l’islam radical. Nous avons énormément d’élus aujourd’hui comme Christian Estrosi à Nice qui financent l’islamisme radical avec l’argent public ».

    Comme l’avait rappelé Philippe Vardon, cinquième sur la liste de Marion Maréchal-Le Pen dans les Alpes-Maritimes, Estrosi « favorise l’islam radical à Nice et contribue ainsi au climat qui a fait de notre ville une véritable base de recrutement pour le djihad, une ville aussi où commence à s’installer une police de la charia qui peut reprocher à certains “mauvais musulmans” de vendre de l’alcool par exemple ».

    On continue avec Estrosi ?

    Caroline Parmentier

    http://fr.novopress.info/

  • L'Action Française dénonce le financement de l'islamisme par nos impôts

  • L'antifascisme de confort

    Robert Redeker dénonce dans Le Figarovox les pseudo-résistants bobos, qui résistent surtout pour conserver leurs privilèges, leur entre-soi, loin du peuple, loin de la France du pays réel :

    Unknown"Entre deux dimanches électoraux, à la faveur d'une lame de fond populaire propulsant le Front national aux portes du pouvoir, l'antifascisme de confort est de retour. Il l'est dans les médias, il l'est sur les réseaux sociaux, il ne l'est pas au café du coin. Il l'est dans des groupes humains bien intégrés,bien protégés. Il ne l'est pas dans les classes populaires qui fournirent jadis l'essentiel des troupes de l'antifascisme, quand la chose était dangereuse. Il l'est du côté des éternels donneurs de leçons à la vie facile, il ne l'est pas du côté de ceux qui souffrent. La force du FN tient à avoir réussi à se faire passer pour la voix de ceux qui souffrent, la voix vivante du peuple. [...]"

    Michel Janva