Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 60

  • Valence : si ça n’est pas un attentat, c’est quoi, au juste ?

    Attentat, substantif du verbe attenter, en latin attemptatum, de attemptare : « attaquer quelqu’un ».
    Au volant de sa petite voiture rouge, Raouf El Ayeb, 29 ans, Tunisien d’origine et musulman de religion, a foncé à deux reprises sur les militaires en faction devant la Grande Mosquée de Valence. Il a fallu que ces derniers lui tirent dessus pour l’arrêter. En bon Français, il les a donc attaqués, et commis un attentat. Pourtant, selon toute évidence, on nie que cela en soit un. Pourquoi ?
    Parce que les autorités, malgré l’état d’urgence, passent maintenant leur temps à tortiller du c… et de la bouche afin de nier les évidences. Évidemment, puisque le Président nous l’a assuré dans ses vœux : il nous protège. Ah ! Ah !
    On a d’abord voulu nous faire croire qu’en raison du climat-épouvantable-qui-règne-dans-ce-pays, les factieux d’extrême droite tentant de dresser les citoyens les uns contre les autres, Raouf El Ayeb – qu’on aurait préféré appeler Raoul Le Pen – visait la mosquée. Les pontes de « la communauté musulmane » sont d’ailleurs montés au créneau pour dénoncer cet acte odieux. Sauf que Raouf l’a dit et répété : il ne visait pas la mosquée mais les militaires « qui tuent des gens » (comprenez des civils en Syrie).
    Donc, Raoul étant Raouf, on a tenté de le faire passer pour fou. Pas de bol : il apparaît qu’il est parfaitement sain d’esprit et tout à fait responsable de ses actes. Mieux que cela : il les revendique.
    Tertio : pour nier l’acte de terrorisme (du verbe terroriser), on nous assure que Raouf ne remplit pas la condition sine qua non : la radicalisation. Il n’a pas la barbe, n’est pas fiché par les services de police, et s’il a visionné quelques petits films de Daech, c’était juste une fois en passant parce qu’il avait un moment à perdre en mangeant son sandwich au jambon.
    Tandis qu’il fonçait sur les militaires, Raouf El Ayeb a crié « Allah est le plus grand ». Au juge qui recevait sa confession au bord du lit de l’Assistance publique (merci, la Sécu française), il a déclaré avoir foncé avec sa voiture pour « tuer des militaires parce qu’ils tuaient des gens et [pour] être tué par des militaires ». Que faut-il de plus : une déclaration de candidature au martyre écrite sur papier timbré ? Une vidéo sur les réseaux sociaux à l’attention des « frères » de l’État islamique ?
    Le procureur de la République a donc annoncé la mise en examen du « forcené » (sic) pour « tentative d’homicides sur dépositaires de l’autorité publique ». Pas pour attentat terroriste. Les vidéos de Daech ? « Ce sont des images qui peuvent être tout à fait trouvées par n’importe qui sur Internet », a dit à l’AFP M. Alex Perrin. Ben oui, cher Monsieur, c’est même le but recherché. Conclusion du magistrat : « C’est manifestement quelqu’un qui a agi en solitaire et sans lien particulier avec une mouvance. » Donc l’hypothèse terroriste n’est pas retenue.
    Et ceci explique évidemment cela : oui, Raouf El Ayeb est certainement un solitaire, et si l’on nie l’acte terroriste, c’est justement parce que cela prouve ce que tout le monde redoute : il y a désormais dans la population des quantités de Raouf qui sont prêts à passer à l’acte à n’importe quel moment, sans motif apparent, sans revendication, sans appartenance à un groupe, sans « radicalisation ». Des monsieur ou madame Tout-le-Monde qui ne sont pas fichés et encore moins fichables. Des anonymes, de ceux qu’on défend au nom du « pas d’amalgame », jusqu’à ce qu’ils se transforment en « forcenés »…

    Marie Delarue

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVkppEVVFufzFLwLa.shtml

  • La Corse, le jacobinisme et le principe de subsidiarité

    De Denis Sureau :

    "Les crispations autour de la victoire des nationalistes corses offrent l'occasion de rappeler la vision chrétienne de la subsidiarité.

    Les discours d'investiture, jeudi 17 décembre, de Gilles Simeoni et surtout celui Jean-Guy Talamoni – car prononcé en langue corse –, les nouveaux présidents respectifs du Conseil exécutif et de l'Assemblée de Corse, ont suscité de violentes réactions d'hommes politiques continentaux : « insultes faites à l'histoire de la France » (François Fillon), « recul de la République » (Florian Philippot), « éclatement de l'espace national » (Jean-Pierre Chevènement). Rien de très étonnant, tant le jacobinisme, expression territoriale de l'égalitarisme,demeure l'un des fondamentaux de l'appareil idéologique d’État. On se souvient de la décision du Conseil constitutionnel en 1991 niant l'existence du « peuple corse ».

    Plus surprenant est de voir Madeleine de Jessey (porte-parole de Sens commun) agiter le spectre de « la désunion nationale », et prendre la défense de « l'indivisibilité de la République ». En effet, la jeune militante catholique semble ignorer que c'est le principe de subsidiarité – et non d'égalité – qui est le principe d'organisation de l'enseignement social chrétien, celui qui doit structurer la société : ce qui peut être réalisé à un certain niveau ne doit pas être réalisé par le niveau supérieur. Il n'est pas facultatif dans la mesure où il relève de la justice, laquelle consiste à rendre à chacun ce qui lui est dû, et sa méconnaissance porte atteinte aux libertés de l'homme et de ses communautés d'appartenance :groupes, associations, réalités locales et territoriales, organisations professionnelles, etc.

    C'est pourquoi les papes ont promu un certain fédéralisme, tant au niveau infranational que supranational. Une organisation subsidiaire a le mérite de concilier à la fois le respect des différentes communautés, avec leurs richesses spécifiques (notamment linguistiques), et la poursuite d’un bien commun transcendant les parties. L’Eglise a toujours défendu tant les droits des minorités régionales. Pie XII :

     « il n'y a pas place pour l'oppression, ouverte ou dissimulée, des particularités culturelles et linguistiques des minorités nationales » (Noël 1941).

    Jean XXIII : 

    « Il nous faut déclarer de la façon la plus claire que toute la politique visant à contrarier la vitalité et l’extension des minorités est une faute grave contre la justice, une faute encore plus grave lorsque, en agissant ainsi, elles se proposent de les faire disparaître. Au contraire, rien qui ne soit plus conforme à la justice que l’intervention des pouvoirs publics en vue d’améliorer les conditions de vie des minorités ethniques, spécialement en ce qui concerne leur langue, leur culture, leurs coutumes, leurs richesses et leurs entreprises économiques » (Pacem in terris, n. 95-96).

    Jean Paul II a condamné à son tour la logique bureaucratique de l'État de l'assistance qui prive la société de ses responsabilités (cf. Centesimus Annus, n. 48). La subsidiarité dissout les problèmes artificiels produits par le jacobinisme."

    Michel Janva

  • Le ministère de l’Intérieur tancé pour sa répression policière de la Manif pour tous

    Deux ans après les faits ayant justifié sa saisine, le Défenseur des droits vient de rendre un avis au sujet de la répression policière de LMPT.
    « Mieux vaut tard que jamais », dit le bon sens populaire. Deux ans après les faits ayant justifié sa saisine, le Défenseur des droits vient de rendre un avis au sujet de la répression policière de la Manif pour tous. Et plus précisément d’une de ses adventices, les « Mères Veilleuses » : un collectif de mères de famille qui se contentaient d’occuper l’espace public en silence, sans manifester, crier, ni – faut-il le préciser ? – troubler l’ordre public. Fin 2013, une quarantaine de ces mères de famille se recueillaient auprès du Mur pour la Paix au Champ-de-Mars lorsqu’elles ont été encagées par la police. C’est-à-dire entourées de forces de police qui empêchaient tout mouvement vers l’extérieur. Pour quelle raison ? Les ordres, sans doute.
    La plaisanterie a duré deux heures. Puis les policiers sont repartis comme ils étaient venus. Difficile d’arrêter de si paisibles manifestantes. Mais l’effet psychologique de cet encagement était atteint. D’où la décision de déposer un recours auprès du Défenseur des droits.

    Lire la suite

  • Conférence Dextra 8 janvier 2016 : Qui contrôle notre monnaie ? Par Ludovic Greiling

    Pour la première conférence de l'année 2016, Dextra a la joie et l'honneur de recevoir Ludovic Greiling, journaliste et écrivain, qui traitera du sujet "Qui contrôle notre monnaie ?
    Nous vous attendons nombreux pour cette conférence au 19 rue Pascal, 5ème arrondissement, à partir de 19 h.
    Pour vous inscrire, cliquez ici

  • Livre : Le Paganisme. Recours spirituel et identitaire de l’Europe

    « Le Paganisme est une Vue du monde

    basée sur un sens du sacré, qui rejette le fatalisme.

    Il est fondé sur le sens de l’honneur

    et de la responsabilité de l’Homme,

    face aux évènements de la vie »


    Paganisme-2-e.jpgEntretien avec Gilbert Sincyr, auteur du livre Le Paganisme. Recours spirituel et identitaire de l’Europe (préface d’Alain de Benoist) par Fabrice Dutilleul

    Votre livre Le Paganisme. Recours spirituel et identitaire de l’Europe est un succès. Pourtant ce thème peut paraître quelque peu « décalé » à notre époque.

    Bien au contraire : si les églises se vident, ce n’est pas parce que l’homme a perdu le sens du sacré, c’est parce que l’Européen se sent mal à l’aise vis-à-vis d’une religion qui ne répond pas à sa sensibilité. L’Européen est un être qui aspire à la liberté et à la responsabilité. Or, lui répéter que son destin dépend du bon vouloir d’un Dieu étranger, que dès sa naissance il est marqué par le péché, et qu’il devra passer sa vie à demander le pardon de ses soi-disant fautes, n’est pas ce que l’on peut appeler être un adulte maître de son destin. Plus les populations sont évoluées, plus on constate leur rejet de l’approche monothéiste avec un Dieu responsable de tout ce qui est bon, mais jamais du mal ou de la souffrance, et devant qui il convient de se prosterner. Maintenant que l’Église n’a plus son pouvoir dominateur sur le peuple, on constate une évolution vers une aspiration à la liberté de l’esprit. C’est un chemin à rebours de la condamnation évangélique, originelle et perpétuelle.

    Alors, qu’est-ce que le Paganisme ?

    C’est d’abord un qualificatif choisi par l’Église pour désigner d’un mot l’ensemble des religions européennes, puisqu’à l’évidence elles reposaient sur des valeurs communes. C’est donc le terme qui englobe l’héritage spirituel et culturel des Indo-européens. Le Paganisme est une Vue du monde basée sur un sens du sacré, qui rejette le fatalisme. Il est fondé sur le sens de l’honneur et de la responsabilité de l’Homme, face aux évènements de la vie. Ce mental de combat s’est élaboré depuis le néolithique au fil de milliers d’années nous donnant une façon de penser, une attitude face au monde. Il est à l’opposé de l’assujettissement traditionnel moyen-oriental devant une force extérieure, la volonté divine, qui contrôle le destin de chacun. Ainsi donc, le Paganisme contient et exprime l’identité que se sont forgés les Européens, du néolithique à la révolution chrétienne.

    Vous voulez donc remplacer un Dieu par plusieurs ?

    Pas du tout. Les temps ne sont plus à l’adoration. Les Hommes ont acquit des connaissances qui les éloignent des peurs ancestrales. Personne n’a encore apporté la preuve incontestable qu’il existe, ou qu’il n’existe pas, une force « spirituelle » universelle. Des hommes à l’intelligence exceptionnelle, continuent à s’affronter sur ce sujet, et je crois que personne ne mettrait sa tête à couper, pour l’un ou l’autre de ces choix. Ce n’est donc pas ainsi que nous posons le problème.

    Le Paganisme, qui est l’expression européenne d’une vue unitaire du monde, à l’opposé de la conception dualiste des monothéismes, est la réponse spécifique d’autres peuples aux mêmes questionnements. D’où les différences entre civilisations.

    Quand il y a invasion et submersion d’une civilisation par une autre, on appelle cela une colonisation. C’est ce qui s’est passé en Europe, contrainte souvent par la terreur, à changer de religion (souvenons-nous de la chasse aux idoles et aux sorcières, des destructions des temples anciens, des tortures et bûchers, tout cela bien sûr au nom de l’amour). Quand il y a rejet de cette colonisation, dans un but de recherche identitaire, on appelle cela une libération, ou une « Reconquista », comme on l’a dit de l’Espagne lors du reflux des Arabes. Et nous en sommes là, sauf qu’il ne s’agit pas de reflux, mais d’abandon de valeurs étrangères au profit d’un retour de notre identité spirituelle.

    Convertis par la force, les Européens se libèrent. « Chassez le naturel et il revient au galop », dit-on, et voilà que notre identité refoulée nous revient à nouveau. Non pas par un retour des anciens Dieux, forme d’expression d’une époque lointaine, mais comme un recours aux valeurs de liberté et de responsabilité qui étaient les nôtres, et que le Paganisme contient et exprime.

    Débarrassés des miasmes du monothéisme totalitaire, les Européens retrouvent leur contact privilégié avec la nature. On reparle d’altérité plutôt que d’égalité, d’honneur plutôt que d’humilité, de responsabilité, de volonté, de défi, de diversité, d’identité, enfin de ce qui constitue notre héritage culturel, pourchassé, rejeté et condamné depuis deux mille ans.

    S’agit-il alors d’une nouvelle guerre de religion ?

    Pas du tout, évidemment. Les Européens doivent dépasser ce qui leur a été imposé et qui leur est étranger. Nous devons réunifier sacré et profane, c’est-à-dire réaffirmer que l’homme est un tout, que, de ce fait, il est le maître de son destin car il n’y a pas dichotomie entre corps et esprit. Les Européens ne doivent plus s’agenouiller pour implorer le pardon de fautes définies par une idéologie dictatoriale moyen-orientale. Ce n’est pas vers un retour du passé qu’il nous faut nous tourner, gardons-nous surtout d’une attitude passéiste, elle ne serait que folklore et compromission. Au contraire des religions monothéistes, sclérosées dans leurs livres intouchables, le Paganisme, comme une source jaillissante, doit se trouver de nouveaux chemins, de nouvelles expressions. À l’inverse des religions du livre, bloquées, incapables d’évoluer, dépassées et vieillissantes, le Paganisme est l’expression de la liberté de l’homme européen, dans son environnement naturel qu’il respecte. C’est une source de vie qui jaillit de nouveau en Europe, affirmant notre identité, et notre sens du sacré, pour un avenir de fierté, de liberté et de volonté, dans la modernité.

    Lorsque Benoît XVI déclare solennellement que « spirituellement, les chrétiens sont des sémites », cela signifie-t-il pour l’Église que la spiritualité authentiquement européenne n’existe plus ? Ou est-ce que le Vatican estime nécessaire, pour ses relations avec Israël, de rappeler que les racines du christianisme ne se trouvent pas en Europe ?
    Quoiqu’il en soit, Gilbert Sincyr s’est senti « interpellé » par cette déclaration.
    D’où ce livre en réponse, pour démontrer ce qui oppose sémites et européens, dans leurs spiritualités comparées.
    De Stonehenge au Parthénon en passant par Lascaux. D’Odinn à Homère et Athéna, l’auteur nous explique ce qui est spécifique du Paganisme européen, comparé aux valeurs bibliques du Judéo-christianisme.
    Plus généralement il oppose l’esprit du Paganisme européen à celui du monothéisme moyen-oriental.
    La première partie du livre, est destinée aux enfants. Au fil de l’histoire d’Iris, fille de Zeus, nous parcourrons l’Europe païenne pour y découvrir sa spiritualité, alors que Rome entre en décadence.
    La seconde partie est destinée aux adultes. C’est une confrontation entre les conceptions bibliques et païennes, de l’homme et du monde.
    C’est en fait une rébellion contre le totalitarisme, et un appel à la liberté de l’âme.
    Gilbert Sincyr nous invite à retrouver nos valeurs ancestrales, non pas par un retour formel aux Dieux de la mythologie, forme d’expression spirituelle d’une époque passée, mais comme recours à l’esprit qui les a fait naître, et qui nous identifie en tant qu’européens.
    Non, définitivement, selon lui, les Ruropéens ne sont pas spirituellement des sémites. Ils n’ont pas les mêmes valeurs.
    Gilbert Sincyr, ingénieur spécialiste du traitement de l’eau, est diplômé de la faculté des Sciences Sociales de Toulouse. Écologiste convaincu, membre de la SEPANSO (Société pour la protection de la Nature dans le Sud-ouest), il a rejoint le Groupe Paul-Émile Victor avec Haroun Tazieff, Alain Bombard, Louis Leprince-Ringuet, Jacqueline Auriol… et la Fondation Cousteau en 1984. Parallèlement, il a participé au combat des idées pour une Renaissance culturelle et spirituelle de l’Europe, aux côtés des animateurs du GRECE (Groupement de Recherches et d’Études pour la Civilisation Européenne), dont il été Secrétaire Général. Il a fondé le mouvement Synergies européennes et a été Président européen de la Fédération des Activités Culturelles Européennes.
    Pour lui, l’avenir des Européens se trouve dans un recours à leurs valeurs fondatrices, identitaires, non cosmopolites et non libérales.

    Acheter le livre ici

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuVEAZukVlcMJnSnNI.shtml

  • L'Amérique ne recherche-t-elle pas une guerre avec l'Iran?

    par Jean-Paul Baquiast

    Ex: http://www.europesolidaire.eu

    L'Iran, compte tenu de ses liens stratégiques avec la Russie, compte tenu aussi du rôle stratégique que lui permet sa position géographique en bordure des détroits, restera plus que jamais une ennemie potentielle de l'Amérique.
    Un accord de long terme avait été obtenu concernant l'abandon par l'Iran de son programme d'armement nucléaire. Cet accord doit en principe entraîner une levée rapide des sanctions décrétées par Washington à l'égard des entreprises et des personnes impliquées dans des relations commerciales avec l'Iran. Ces sanctions gênent d'ailleurs tout autant les Européens que les Iraniens. Leur levée est donc attendue avec impatience.

    Mais tout se passe comme si les Etats-Unis voulaient continuer à traiter l'Iran comme présentant pour eux une menace militaire imminente. Le Wall Street Journal vient d'indiquer que Washington prépare dorénavant des sanctions à l'égard des firmes et personnes supposées collaborer au programme iranien de missiles balistiques.

    Deux réseaux de telles entreprises et personnes ont été identifiés. Les firmes américaines ou étrangères se verront interdire de mener des relations commerciales avec les entités mentionnées par ces réseaux. Les banques américaines gèleront leurs dépôts.

    L'abus de droit est manifeste, compte-tenu du fait qu'un grand nombre de pays développent de tels missiles, militaires ou civiles, sans vouloir leur confier de charges nucléaires. Pour les autorités américaines, l'Iran serait susceptible d'utiliser ces vecteurs, même sans têtes nucléaires, dans le cadre d'attaques contre les Etats voisins ou en soutien au terrorisme.

    Pour Téhéran au contraire, de tels missiles, dont deux exemplaires ont déjà expérimentés, n'ont que des objectifs défensifs. Il en sera de même des matériels livrés par la Russie. Faut-il rappeler que l'Arabie Saoudite, Israël et quelques autres continuent à menacer l'Iran de raids dévastateurs. Doit-on aller jusqu'à interdire l'Iran la fabrication de valises de voyage, sous prétexte que celles-ci peuvent être utilisées par des terroristes pour transporter des bombes?

    L'Iran n'a pas encore réagit à l'annonce de telles nouvelles sanctions. Mais précédemment l'Ayatollah Ali Khamanei avait indiqué que le maintien de celles-ci serait considérées comme une violation de l'accord sur le nucléaire.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • La France a besoin d’un leader politique sans tache….euH ! c'est quoi la tache rouge sur l'image ? Non aux repris de justice !

    tumblr_o0eijaeuCg1qign31o1_500.jpg