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POLITIQUE ET ÉCO N°72 - THIERRY GOBET : LA PUISSANCE ALLEMANDE
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Chronique de livre : Guillaume Faye "Comprendre l'islam"
Le retour de l’Islam au premier plan de la scène mondiale est indéniablement l’un des événements majeurs du XXe et du XXIe siècles. Ce dernier est source de polémiques diverses, suscite rejet, parfois haine mais aussi l’inverse. D’un point de vue historique, les royaumes musulmans et l’empire Ottoman furent pendant de nombreux siècles l’ennemi (extérieur) de l’Europe, voyant cette dernière comme terre de conquête. Mais le voilà implanté chez nous depuis maintenant plusieurs décennies à cause des torrents migratoires se déversant sur notre continent ainsi que des politiques dites de « regroupement familial ». Ce phénomène, facilité par de nombreuses complicités, est considéré par certains comme un enrichissement culturel, par d'autres comme une invasion et même parfois comme une conquête, est-il à craindre ? A l’aulne des attentats du 7 janvier 2015 et de la tragédie du 13 novembre 2015, il est, à fortiori, légitime de se poser une telle question. Connaître et comprendre l’Islam s’impose donc comme une nécessité. Le dernier livre de Guillaume Faye qui s’appelle justementComprendre l’Islam arrive ainsi à point nommé.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est au préalable impératif d’apporter quelques précisions concernant quelques-unes des positions et idées défendues par l’auteur. En effet, Guillaume Faye qui fut autrefois, à l’instar d’un Alain de Benoist, l'une des locomotives du GRECE (Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne) est souvent considéré comme, au mieux, un provocateur, au pire un traitre. Au C.N.C. nous préférons mettre de côté les débats passionnels et passionnés pour nous concentrer sur les idées. Et bien que nous souscrivons à certaines d’entre elles, qui relèvent toutefois de l’évidence, d’autres nous posent déjà plus de problèmes. Comment en effet adhérer au libéralisme dorénavant et explicitement soutenu par l’auteur ? A ce titre il est d’ailleurs bon de préciser que Comprendre l’Islam est édité chez Tatamis, les éditions de Jean Robin, qui se définit justement comme un libéral-conservateur (sic). Concernant le positionnement de Guillaume Faye sur la Russie, le lecteur du C.N.C. ne sera pas surpris quant à notre exaspération envers sa « Russolâtrie » et nos doutes sur son concept d’ « Eurosibérie » (concept séduisant mais problématique développé dans son ouvrage L’Archéofuturisme, ouvrage stimulant et vivifiant au demeurant). Mais le point le plus problématique réside dans le philosémitisme pro-sioniste présumé de Faye. Et autant prévenir d’emblée que de ce côté-là les détracteurs de l’alter ego de « Skyman » ne vont pas être déçu à la lecture de ce livre !
Quant à nous, notre position est simple : nous essayons avant tout de prendre de la hauteur sur le sujet. Nous ne suivons pas la monomanie des antisémites carabinés qu'ils soient « nostalgiques » ou « réconciliés » et nous rejetons les partisans d’une quelconque alliance avec le Sionisme et Israël, tactique de plus en plus répandue en Europe et défendue par certains partis ou hommes politiques dans le spectre des droites, souvent poutinolâtres par ailleurs. Si le nombre de juifs à des postes influents ou la politique de l’Etat d’Israël ne sont certes pas les préoccupations prioritaires des Français, à l’inverse de l’immigration, du chômage ou de l’Islam, il convient toutefois de ne pas se voiler la face sur le sujet. Par conséquence nous ne partageons pas du tout certaines affirmations développées par Guillaume Faye dans ce livre concernant les juifs, leur élite et Israël. Les points ayant été mis sur les « i », passons aux choses sérieuses.
Comprendre l’Islam s’articule autour d’une thèse centrale qui veut que l’Islam opère un basculement « archéofuturiste », c’est-à-dire à un retour de l’archaïque dans le présent sous des oripeaux modernes. C’est le cas par exemple de l’Etat Islamique qui combine à la fois l’horreur takfiriste et le sens du spectacle (mise en scène, production vidéographique de qualité, etc.). En revanche, son but est demeuré inchangé : La Loi d’Allah doit s’imposer sur terre dans un régime politico-religieux totalitaire (l’Islam ne reconnait pas la séparation temporelle/spirituelle), le Califat. Cette domination s’opère en trois temps :
1) Le « Dar al-Suhr » où le musulman n’est pas en position de conquête et se sert de la « taqiya » pour tromper son monde en attendant le moment propice pour agir.
2) Le « Dar al-Arb » qui est la conquête en cour (en terme de lutte armée ou démographique).
3) Le « Dar al-Islam » ou terre conquise par l’Islam et régie par la Charia.Pour Guillaume Faye, le choc civilisationnel (Occident contre monde musulman), la colonisation de peuplement et ses corolaires (grand remplacement du substrat ethnique européen et islamisation culturelle) ainsi qu’un risque terroriste en constante augmentation incarnent indubitablement les dangers liés à l’Islam. Jusqu’ici, le lecteur n’apprendra pas grand-chose car, pour peu que l’on habite dans une ville de taille moyenne ou dans une grande ville, il suffit de sortir de chez soi pour s’en rendre compte très vite. De l’Islam, on n’apprend en définitive pas grand-chose. Aucune explication sur les différences entre Sunnisme, Chiisme ou Soufisme par exemple… Faye, qui se réclame pourtant d’une méthode et d’un esprit que l’on qualifiera de scientifique par facilité de langage, n’étaye quasiment jamais ses affirmations de citations du Coran. Un manque de rigueur se fait sentir tout au long de la lecture du livre accompagné par de nombreuses redites inutiles. N’espérez donc pas comprendre et connaitre l’Islam de façon sérieuse et documentée... Une fois la lecture de Comprendre l’Islam achevée, on réalise que le titre aurait dû être « Comprendre pourquoi Guillaume Faye n’aime pas l’Islam ». Alors oui, les arguments se tiennent et on tombera d’accord à plusieurs reprises avec lui... mais le lecteur voulant se documenter sur l’Islam sera extrêmement déçu. Pour tout dire, ce livre est centré autour de Guillaume Faye. D’une part car sa vision de l’Islam est purement subjective et sert de prérequis, au lieu d’avoir une analyse objective, détaillée et sérieuse suivie d’une critique argumentée. Ensuite, et c’est là où ça devient véritablement n’importe quoi, le lecteur assistant à un réglage de compte en bonne et due forme.
La couverture de Comprendre l’Islam est quasiment la même que celle deComprendre l’empire d’Alain Soral. A la vue des critiques à l’encontre du président d’Egalité & Réconciliation et de Dieudonné, on devine sans peine que ce mimétisme graphique est tout sauf un hommage. Par ailleurs, ces derniers ne sont pas les seuls à être durement écornés dans le livre. L’extrême-droite antisémite en prend pour son grade elle aussi. Et on arrive au gros problème de ce livre, à savoir le parti pris clairement et outrancièrement philosémite de Guillaume Faye qui confère parfois au ridicule. L’islam est comparé de manière récurrente au communisme mais surtout au nazisme. On découvre ainsi que Roger Cukierman, président du CRIF, est une source d’inspiration pour Guillaume Faye! Affirmer que l’Islam et le Nazisme seraient comparables mutatis mutandis tout en citant Carl Schmitt et sa conception de la désignation de l’ennemi tout au long de l’ouvrage est quand même sacrément cocasse ! Le sous-chapitre intitulé « Les juifs face à l’islamisation » aurait pu être écrit par Gilles-William Goldanel ou Meyer Habib. Pire, dans un sous-chapitre concernant la victimisation des palestiniens, Guillaume Faye va jusqu’à affirmer que : « les roquettes tirées sur les bourgs israéliens depuis les zones urbanisées de Gaza avaient pour unique but de faire réagir l’aviation et l’artillerie israéliennes dans l’espoir que, malgré toutes les précautions de Tsahal, des frappes collatérales fassent le plus grand nombre de victimes possibles ». Guillaume Faye oublie volontiers le nombre de résolutions de l’ONU bafouées par Israël mais peut-être que cette organisation de haute-autorité est un repère d’islamistes antisémites pratiquant la taqiya ?
Synthétisons: ce livre est à éviter d’urgence si vous souhaitez comprendre l’Islam. Il ne vous apportera rien de concret. On ne peut pas en dire de même de l’auteur qui aura surement droit à son stand au prochain salon du livre du B’naï B’rith.Comprendre l’Islam est une déception et apparait comme le crépuscule d’un auteur autrefois brillant, maintenant reconverti dans un néo-conservatisme russolâtre et philosémite. Le Μηδὲν ἄγαν (Medèn ágan), cette « juste mesure » opposée à l’hubris et invoquée par Guillaume Faye dans certaines de ses œuvres, est définitivement mort et enterré.
Donatien / C.N.C.
http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/
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2016
Nous sommes en guerre ! J'avais le choix pour vous souhaiter donc un nouvel an militaire entre le défilé du 14 juillet de Fernand Raynaud ou la démonstration d'ordre serré britannique du Crazy Horse, voire un clip sur l'infanterie kurde qui met la pâtée aux Freux du califat-nouveau-est-arrivé.
Sur "Roar" de Katy Perry, ça le fait. Hommage aux femmes armées et mort aux cons ! Immense tâche.
Ça met en joie de savoir que les petits bitards de Molenbeek se font taper par des filles de la montagne à qui ils ne feront pas peur malgré toutes les horreurs qu'ils diffusent dans le monde.
BONNE ANNÉE 2016
AUX FILLES DE L'INFANTERIE KURDE
REINES DES BATAILLESClic contact ?
Institut Kurde de Paris
106 Rue Lafayette
75010 Paris -
Le nouveau gouvernement conservateur polonais en guerre contre la culture « bobo ».
Le nouveau gouvernement conservateur polonais, sous le feu des critiques après le vote d’une loi sur les médias publics, veut « simplement guérir » la Pologne après 25 ans « d’endoctrinement libéral », a affirmé dimanche son ministre des Affaires étrangères, Witold Waszczykowski.
« Comme si le monde ne devait automatiquement aller que dans un seul sens, selon un modèle marxiste – un nouveau mélange de cultures et de races, un monde de cyclistes et de végétariens, qui ne mise que sur les énergies renouvelables et combat toute forme de religion. Tout cela n’a rien à voir avec les racines polonaises traditionnelles », a-t-il martelé.
Au contraire, a-t-il fait valoir, le parti conservateur Droit et Justice (PiS), qui a gagné les élections législatives fin octobre, soutient ce qui intéresse « la majorité des Polonais : les traditions, la conscience de son histoire, l’amour de la patrie, la foi en dieu, en une vie de famille normale entre un homme et une femme ».
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Thibaut de la Tocnaye explique comment réindustrialiser la France
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Le Qatar a acheté une partie du patrimoine français et exige un retour sur investissement
Extrait d'un entretien avec Bouthaina Chaabane, Conseillère politique du président Bachar el-Assad, conduit par Frédéric Pichon, chercheur associé à l'équipe "Monde arabe Méditerranée" de l'université François Rabelais (Tours) :
Avant le conflit, vous étiez souvent présentée comme le visage « sophistiqué » de la Syrie, la face moderne du régime : anglophone, titulaire d'un doctorat de littérature anglaise, rompue aux rencontres diplomatiques avec les grands de ce monde. Beaucoup ont espéré en 2011 que vous feriez défection pour vous désolidariser de la politique menée par Bachar el-Assad. Pourquoi ne pas l'avoir fait et regrettez-vous votre choix ?
Si vous le voulez bien, j'aimerais d'abord revenir sur l'expression que vous avez utilisée, celle de visage « sophistiqué » de la Syrie. Les Occidentaux ont tendance à penser que les gens qui adoptent des comportements semblables aux leurs sont plus civilisés et plus modernes que les autres. Pour moi, au contraire, les personnes civilisées sont celles qui restent fidèles à la terre qui les a vues naître. Qu'y a-t-il de rétrograde à aimer son pays, à le servir, surtout dans les circonstances dramatiques que nous connaissons ? L'Occident a commis une grosse erreur en encourageant les Syriens à fuir le régime. Du reste, ces défections ont été très peu nombreuses malgré la constitution par le Qatar d'un fonds spécial destiné à aider financièrement les candidats à l'exil. J'ai pu mesurer combien cette démarche participait d'une sorte d'aveuglement occidental. L'Occident n'a rien compris à la Syrie, à son peuple et à son histoire. Notre pays a son propre agenda guidé par ses propres intérêts. Il refuse de voir sa politique dictée de l'extérieur. Je sais que mon départ aurait fait plaisir à tout le monde en Occident ; mais, que voulez-vous, ce n'est pas dans ma nature. Et soyez sûr que je n'ai pas choisi la facilité. J'aimerais être considérée comme « moderne », tout simplement parce que je reste déterminée à défendre mon pays et ma famille.
Pourtant, en tant que proche conseillère de Bachar el-Assad, vous faisiez partie de ceux qui soulignaient la nécessité d'entreprendre des réformes. Ces réformes auraient-elles pu éviter la crise qui a éclaté en 2011 ?
Vous avez raison, mais les réformes ne peuvent venir que de l'intérieur. Nous l'avons vu en Libye et en Irak : chaque fois que les médias ou les gouvernements occidentaux ont tenté de promouvoir la démocratie, cela a tourné au fiasco. Les « printemps arabes » se sont mués en « catastrophe arabe ». Quand est venu le tour de la Syrie, les mêmes ont commencé à parler de démocratie, de liberté, de droits de l'homme. Malheureusement, les gens soutenus par l'Occident pour mener à bien cette mission étaient soit des individus qui vivaient hors de Syrie depuis longtemps et qui ignoraient tout du pays, soit des extrémistes auxquels l'idée de démocratie était totalement étrangère. Dans leur esprit, le problème n'était pas politique ; il ne s'agissait pas d'encourager un changement de gouvernement ou de président. En fait, dès le départ, les Occidentaux avaient décidé de briser la Syrie. C'est pourquoi la crise actuelle met en cause la sécurité de notre pays et son existence même. Les tentatives occidentales visant à mettre des pays à terre sous prétexte de se débarrasser de personnages comme Saddam Hussein, Kadhafi ou Bachar el-Assad constituent des ingérences inacceptables, illégales au regard du droit international et teintées de colonialisme. Je ne parle même pas du résultat...
En 2011, la Syrie fonctionnait selon un système de parti unique. Ne devait-elle pas sortir de cette situation archaïque ?
Je sais bien que nous ne vivons pas dans un monde parfait. Il est clair que nous n'avons pas atteint tous les objectifs que nous nous étions fixés, y compris en matière de corruption comme l'a rappelé le président Assad lui-même lors de son discours d'investiture. Mais, en 2012, la Constitution syrienne a été modifiée : le système de parti unique a laissé place au multipartisme ; l'état d'urgence a été aboli ; des élections municipales et législatives ont été organisées. Ces réformes étaient nécessaires et sont absolument capitales. Comme à leur habitude, les Occidentaux ont accueilli ces avancées avec scepticisme. C'est à se demander s'ils sont vraiment intéressés par les réformes. Savent-ils qu'avant la crise la Syrie ne comptait aucun sans-abri, que les infrastructures sanitaires et éducatives fonctionnaient ? Chaque village comptait son école gratuite. Les étudiants allaient à l'université pour à peine 20 dollars par an ! Et, surtout, la Syrie n'avait pas de dette extérieure. C'est un point essentiel qui nous a attiré des haines tenaces. La crise a été un désastre pour le développement du pays... [...]
J'ai passé le tiers de ma vie dans les coulisses du pouvoir, j'ai participé à des conférences internationales, à des négociations pour le processus de paix, à l'Assemblée générale de l'ONU... L'impression que j'en ai retirée, c'est que l'Occident n'a cessé de sous-estimer notre indépendance politique. Or nous avons toujours préservé notre souveraineté, sans dépendre de quiconque. J'ai vécu six ans en Grande-Bretagne, j'y ai passé mon doctorat, j'y ai enseigné. Jamais je n'ai eu la prétention de savoir mieux que les Anglais ce qui était bon pour eux. Les gouvernements français et anglais sont allés chercher des émigrés de longue date installés à Paris ou à Londres et ont décrété qu'ils étaient les représentants du peuple syrien. Franchement, cela ferait rire si ce n'était pas tragique. Même les terroristes armés leur dénient toute représentativité !
Quand je les ai rencontrés à Genève, je n'ai pu m'empêcher de penser : « Mais qui sont ces gens ? Qui représentent-ils sinon les fantasmes de leurs commanditaires occidentaux ? » Lors des pourparlers auxquels j'ai participé, ces opposants ont clairement montré qu'ils ne connaissaient rien à la Syrie et qu'ils étaient sous influence. Un journaliste français a révélé qu'avant de partir à la conférence de Genève ils ont été briefés par Ahmet Davutoglu, le ministre turc des Affaires étrangères de l'époque. Les instructions étaient claires : ne surtout pas parler de la lutte contre le terrorisme (dont on sait aujourd'hui qu'il a été encouragé par les autorités turques) et demander le départ du président ainsi que la formation d'un gouvernement de transition. Le départ du président Assad, c'est décidément une véritable obsession ! Comment dialoguer avec des gens qui se font dicter leur agenda par des pays comme la France ou la Turquie ? Auriez-vous de l'estime pour un politicien français dont les positions seraient soufflées par John Kerry ? Robert Ford, l'ambassadeur américain, a joué ce rôle au début de la crise en manipulant l'opposition. La Turquie également, ainsi que le Qatar qui a torpillé le processus en achetant tout le monde. Ce sont les interférences extérieures qui ont aggravé la situation. Même le vice-président américain Joe Biden l'a admis récemment. [...]
Je vais vous dire une chose : la Syrie a beaucoup perdu dans ce conflit. Elle a perdu ses meilleurs hommes, elle a perdu ses enfants, ses infrastructures, mais l'Occident, aussi, a beaucoup perdu. L'Occident a perdu sa crédibilité. Franchement, comment prendre au sérieux des gens comme Obama, Cameron ou Hollande ? Tant de mensonges ont circulé : on a vendu à vos opinions publiques une opposition dite « modérée » qui s'est avérée collaborer avec l'État islamique ! On a fait taire certains journalistes occidentaux parce qu'ils disaient la vérité. Ces pratiques vont à l'encontre de tous les principes du journalisme. En disant cela, je ne me livre pas à une attaque en règle ; mais, puisque vous me donnez l'occasion de m'exprimer, j'essaie juste d'expliquer à vos lecteurs que la situation est bien plus complexe qu'il n'y paraît et qu'ils ont été floués par les médias. [...]
Nous n'avons pas compris pourquoi la France a adopté une position si extrême. Ce faisant, elle a sciemment encouragé le terrorisme en Syrie. Pour être franche, je n'y vois qu'une seule explication : le Qatar a acheté une partie du patrimoine français et il exige un retour sur investissement. Cette attitude arrogante s'appuie sur des considérations, hélas, bien éloignées de la démocratie ou des droits de l'homme. Je ne pense pas qu'elle reflète l'opinion des Français et, d'ailleurs, nous nous gardons bien de tout amalgame. Les Français sont toujours les bienvenus en Syrie. Personne ne vous dira : « Je vous hais parce que vous êtes français ! » Nous faisons la différence entre le peuple français et le gouvernement français. Mais nous sommes déçus. [...]
Dans son intérêt, la France aurait dû conserver son ambassade en Syrie ne serait-ce que pour se tenir au courant des événements sur le terrain. Cela dit, quand l'ambassadeur de France Éric Chevallier a tenté de convaincre son ministre de tutelle que le rapport des forces était différent de celui qu'on décrivait dans les journaux et que le président Assad n'était pas près de tomber, il n'a pas été écouté ! Tout simplement parce que ce n'était pas le discours qu'on attendait de lui. Ce qui montre bien qu'il y avait un plan et que, selon ce plan, il fallait renverser le président Assad par tous les moyens, sans tenir compte de la réalité. Vous mesurez sans doute le caractère inédit de la situation : un gouvernement qui désavoue son ambassadeur sous prétexte qu'il fait le métier pour lequel il est payé ! Je me souviens très bien qu'en 1996, à l'époque où je travaillais aux côtés du président Hafez el-Assad, celui-ci avait imposé aux États-Unis la présence de la France lors des pourparlers sur le Liban. Washington avait dû accepter à contrecoeur. C'est vous dire combien l'attitude de la France depuis 2011 est totalement en décalage par rapport à ce que nous pouvions attendre d'un pays qui connaît aussi bien la région. [...]"
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2016, année de tous les dangers
La France commémorera cette semaine le premier anniversaire de la tuerie de Charlie hebdo, puis de l’hyper cacher, jalon sur la route menant de la sanglante équipée de Mohammed Merah et aux massacres du 13 novembre.Charlie Hebdo, il n’est certes pas le seul, continue aujourd’hui de filer sans grande intelligence la comparaison entre méchants barbus fous d’Allah et odieux cathos frontistes.Deux familles mises sur le même pied d’égalité qui seraient bien décidées à museler nos libertés françaises. Charlie Hebdo est aussi le vecteur, là aussi un parmi d’autres, du concept d’ islamofascisme. Or comme le notait récemment le politologue Nicolas Lebourg, «ce mot est un non-sens historique et intellectuel, récusé par la totalité des historiens du fascisme. Vouloir assimiler les deux phénomènes ne sert à rien et témoigne d’une incapacité à penser la violence, la radicalité et les sociétés fermées hors des totalitarismes européens du XXe siècle. Ils ne se rapprochent guère que dans leur conception de la société comme un tout organique, autoritaire et hiérarchisé ». Même analyse de son collègue Jean-Yves Camus : «ce qui me frappe chez les essayistes qui utilisent ce terme, c’est leur incapacité à penser un objet qui est le principal totalitarisme contemporain, autrement que par référence à un objet antérieur (…). Je veux souligner deux différences fondamentales entre islam radical et fascisme. D’abord les régimes islamistes s’inscrivent dans la logique du libéralisme économique. Ensuite l’Etat islamique n’a pas pour objectif de forger un homme nouveau mais de revenir à l’homme musulman des origines ».
Il est vrai que même François Hollande est aujourd’hui accusé, jusqu’au sein du PS mais aussi par une partie de la droite, de vouloir attenter au pacte républicain, de s’éloigner de l’homme socialiste des origines, de la doxa progressiste, libérale-libertaire sur la nationalité. Le Chef de l’Etat a ainsi renouvelé lors de ses vœux aux Français, le 31 décembre, son souhait de déchoir de la nationalité française les binationaux coupables de terrorisme, emboitant le pas sur ce thème au FN.
L’Obs a souligné sur son site que certains politiques, favorables à cette mesure, appellent cependant «François Hollande et Manuel Valls à réformer la déchéance de nationalité, sans toucher à la constitution ». C’est le cas de Paul Quilès, l’ancien ministre de François Mitterrand » qui «dans une pétition (…) explique (que) ce projet de révision constitutionnelle ouvrirait la porte à des extensions dangereuses, déjà demandées par l’extrême-droite pour aller beaucoup plus loin».
Le site du magazine rappelle ainsi un tract diffusé lors de la campagne présidentielle de Marine en2012, intitulé Double nationalité : il faut en finir, qui « (proposait) non seulement la suppression de la double nationalité mais aussi la déchéance de leur nationalité française pour les binationaux condamnés pour des faits délictuels ou criminels». Etaient visés ici, comme dans les programmes plus anciens du FN, les binationaux se rendant coupables de crimes particulièrement odieuxcontre les plus faibles (femmes, enfants, personnes âgées, handicapées…), mais aussi les gros trafiquants de drogue.
Plus largement, Bruno Gollnisch rappelle incidemment pour sa part, dans un domaine connexe, que la possibilité même d’expulser dans son pays d’origine un criminel une fois sa peine achevée sur notre territoire fut supprimée par Nicolas Sarkozy lors de son quinquennat.Mais surtout que la question de la déchéance de nationalité envisagée aujourd’hui (a minima) par M. Hollande et une partie des élus de LRPS, ne se poserait pas si l’on ne fabriquait pas à la chaine des Français de papier. Et ce, au nom de l’inique droit du sol, d’un code de la nationalité qu’il s’agirait de réformer à la lumière des défis migratoires de ces dernières décennies…
Autres défis, autres tensions lourdes de menaces, celles qui agitent ces dernières heures deux puissances rivales de longue date, l’Arabie saoudite wahhabite, cet «Etat islamique (Daech) qui aurait réussi» selon la définition qu’en donne Eric Zemmour, et l’Iran chiite. Une hostilité réactivée depuis que le cheikh Al-Nimr, 56 ans, a été exécuté samedi, reconnu coupable de terrorisme, sédition, désobéissance au souverain et port d’armes avec 46 autres personnes en Arabie saoudite.
Le chiite Mohammed al-Nimr, qui avait étudié la théologie plus de dix ans en Iran, était un opposant pacifique mais très critique du régime saoudien. Il défendait avec un grand talent la cause de la minorité chiite vivant en Arabie saoudite allant même jusqu’à proposer son autonomie dans le cadre d’une scission territoriale.
En septembre dernier, à Bruxelles, François Hollande s’était fendu d’une déclaration demandant que l’Arabie saoudite renonce à la décapitation puis à la crucifixion d’un neveu de Mohammed al-Nimr, à savoir Ali al-Nimr, 21 ans, condamné à mort le 27 mai 2014 pour avoir participé à des manifestations du Printemps arabe en 2012. Mais il était resté muet, comme ses homologues européens et les Etats-Unis, sur la nomination de l’Arabie saoudite à la tête d’une descommissions consultatives du Conseil des droits de l’homme de l’ONU !
Dans un communiqué paru dimanche et émanant du ministère des Affaires étrangères, la France a «(déploré) profondément » les « exécutions » commises en Arabie saoudite…Bref, le service minimum tant est grande la volonté de ne pas froisser outre mesure «notre» «allié» saoudien qui joue le rôle trouble que l’on sait en Syrie (et dans nos banlieues). Arabie saoudite de qui on attend toujoursle gros chèque qui doit régler le montant des frégates Mistral que nous avons refusé, au mépris de nos engagements de livrer à la Russie, et achetées finalement officiellement par l’Egypte…
La réaction de l’Iran à ces exécutions a été autrement plus vive. L’Arabie « paiera un prix élevé pour ces politiques » a déclaré le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères, Hossein Jaber Ansari. Téhéran a affirmé que «le gouvernement saoudien soutient d’un côté les mouvements terroristes et extrémistes et dans le même temps utilise le langage de la répression et la peine de mort contre ses opposants intérieurs ».
La manifestation organisée dimanche après-midi devant l’ambassade d’Arabie saoudite à Téhéran à l’appel de la branche estudiantine de la milice bassidji, qui dépend des Gardiens de la révolution,l’unité d’élite des forces armées iraniennes, a dégénéré. L’ambassade saoudienne a été saccagée, le consulat saoudien dans la ville de Machhad (nord-est de l’Iran) a été lui aussi attaqué.
Une quarantaine de personnes ont été arrêtées mais Ryad a aussitôt annoncé, la rupture unilatérale de ses relations diplomatiques avec Téhéran. Le régime saoudien a « donné 48 heures aux membres de la représentation diplomatique iranienne pour quitter le pays». De quoi éloigner encore un peu plus, ce qui n’est pas pour déplaire à beaucoup, la perspective, déjà bien hypothétique d’une coalition internationale regroupant notamment tous les pays de la région, pour lutter contre l’Etat islamique. 2016, année de tous les dangers…
http://gollnisch.com/2016/01/04/2016-annee-de-tous-les-dangers/
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Pourquoi l’Occident ne pourra jamais vaincre la Russie ni lui pardonner
Source : New Eastern Outlook
Traduit par Diane, édité par jj, relu par Literato pour le Saker Francophone
Historiquement et intuitivement, la Russie a combattu pour la survie de l’humanité. Bien sûr, les choses ne sont pas toujours énoncées ou définies dans ces termes. Pourtant, en plusieurs occasions déjà, cet énorme pays a résisté aux forces les plus puissantes et les plus malfaisantes qui menaçaient la survie même de la planète.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le peuple soviétique, en majorité des Russes, a sacrifié au moins 25 millions d’hommes, de femmes et d’enfants pour, à la fin, vaincre le nazisme. Aucun autre pays dans l’histoire moderne n’en a fait autant.
Immédiatement après cette victoire, la Russie, aux côtés de la Chine et plus tard de Cuba, s’est lancée dans le projet le plus impressionnant et le plus noble de tous les temps : le démantèlement systématique du colonialisme occidental. Partout dans le monde, les masses opprimées se sont levées contre la barbarie impérialiste européenne et nord-américaine, et l’Union soviétique était prête à leur donner une lueur d’espoir en même temps qu’un soutien financier, idéologique et militaire important.
Comme un pays opprimé et ruiné après l’autre gagnait son indépendance, la haine de l’Union soviétique et du peuple russe s’est mise à croître dans pratiquement toutes les capitales du monde occidental. Après tout, le pillage de continents non blancs était considéré comme un droit naturel du monde civilisé.
Aux États-Unis et en Europe, des mots comme colonialisme et impérialisme ont rapidement gagné des connotations extrêmement négatives, ou du moins superficiellement. Il aurait été contre-productif d’attaquer, de diaboliser l’Union soviétique pour son soutien aux luttes de libération sur tous ces continents. Au lieu de quoi, des théories sur l’Empire du mal ont été élaborées.
La Russie a toujours été sur le chemin ; un pays colossal qui gâchait les projets brutaux de Washington, Berlin, Londres et Paris – des plans pour contrôler et piller la planète entière.
Mais ce qui était le plus noble étaient ses actes ; et les attaques contre elle d’autant plus insultantes.
La Russie a toujours possédé une énorme capacité à se mobiliser, à mettre en jeu toutes ses ressources pour atteindre un unique but humaniste et profondément moral. Il y a eu quelque chose de sacré dans ses luttes, quelque chose de plus élevé et de totalement indispensable.
« Lève-toi pays immense, lève-toi pour le combat à mort ». C’est ainsi que débute l’un des plus grands chants patriotiques de la Seconde Guerre mondiale. Lorsque la Russie combat, alors tout ce qui compte, c’est la victoire. Aucun prix n’est trop élevé.
Le destin a choisi la Russie pour combattre pour le monde entier. Si vous ne croyez pas au destin, vous ne comprendrez jamais l’âme russe. Cela n’a rien à voir avec la religion – la Russie est principalement anarchiste et athée. Mais elle croit au destin et l’accepte.
En plus, la plupart du temps, la Russie n’a vraiment pas le choix. Elle a été confrontée soit à la victoire soit à la fin de l’humanité. Et lorsque le monde et sa survie ont été menacés, la Russie s’est toujours levée : indignée, effrayante mais aussi extrêmement belle dans son courroux et sa détermination. Elle a combattu avec chaque grain de sa terre, et chaque cœur de son peuple. Elle a presque toujours vaincu, mais à un prix terrifiant, enterrant des millions de ses fils et filles, plongée ensuite dans un chagrin et une douleur indescriptibles.
Et il n’y avait personne à ses côtés pour la consoler. Alors que les incendies continuaient à faire rage, que les larmes ruisselaient toujours sur les visages des mères et des veuves qui avaient perdu des êtres chers, le pays a été couvert de crachats, ridiculisé et humilié par les régimes occidentaux machiavéliques et leur propagande.
Son héroïsme a été dénigré, son sacrifice tourné en dérision. Il a été répété que ses millions de morts pour l’espèce humaine étaient en fait morts en vain.
En contrepartie de ses luttes héroïques, la Russie n’a rien demandé, excepté deux choses essentielles : la reconnaissance et le respect. Elle n’a jamais reçu ni l’une ni l’autre !
Aujourd’hui, encore une fois, la Russie se lève, lançant sa lutte épique contre État islamique ; cette horrible parodie de la religion musulmane – créée et armée par l’Occident et ses laquais régionaux vicieux.
La Russie devait agir. Parce que si elle ne le faisait pas, qui le ferait ? Après des siècles de croisades occidentales et les pratiques colonialistes les plus effroyables, il n’y a presque plus rien du Moyen-Orient, cette merveilleuse partie du monde, qui ne peut qu’être décrite comme l’un des berceaux de notre civilisation. Pillé et humilié, le Moyen-Orient a été réduit à une mosaïque pathétique d’États clients au service de l’Occident. Des dizaines de millions de gens ont été assassinés. Tout a été pillé. Les gouvernements socialistes et laïques ont été acculés et renversés.
J’ai beaucoup travaillé dans cette partie du monde et je peux témoigner qu’excepté l’Afrique, il n’y a pas d’autre région du monde qui soit aussi meurtrie et brutalisée par la rapacité et la barbarie occidentale.
Sans espoir, mortellement blessés et désespérés, deux anciens pays de ceux qui ont récemment souffert le plus – la Syrie et l’Irak – ont approché la Russie pour lui demander de l’aide.
Et la Russie a accepté de les aider.
Oui, bien sûr, j’entends déjà cette cacophonie en provenance d’Europe et d’Amérique du Nord à propos des intérêts de la Russie et de sa sphère d’influence. Parce qu’en Occident, rien n’est sacré ni ne peut l’être. Parce que tout doit être teinté de sombre sarcasme et de nihilisme… Si l’Occident se comporte comme un voyou, le reste du monde doit être peint dans les mêmes couleurs et les mêmes nuances. Après tout, l’Occident n’a pas d’alliés, il n’a pas de sentiments, seulement des intérêts. On me l’a répété, encore et encore, lorsque je travaillais dans des endroits détruits d’Afrique.
Mais je me fiche de savoir ce qu’ils disent à Paris ou Washington. Ce qui compte est ce qui se dit en Irak, en Syrie et au Liban. Et je vais vous dire comment c’est là-bas : si vous allez dans une boutique de coiffeur, là-bas, et que vous dites que vous êtes russe, les gens se lèvent et vous embrassent, et certains pleurent !
La Russie n’attaquera jamais d’autres pays, mais si elle est attaquée, sa colère peut être terrible, surtout si elle est au beau milieu d’une guerre. « Celui qui avec l’épée vient à nous périra par l’épée », a proclamé Alexandre Nevsky, le prince de Novgorod, au XIIIe siècle.
Le bombardier russe récemment abattu au-dessus de la Syrie par l’Armée de l’air turque a accru le danger d’une guerre régionale beaucoup plus étendue.
La Turquie, un pays membre de l’Otan, répand la terreur dans toute la région : de la Libye et de la Somalie à l’Irak, à la Syrie et sur son propre territoire kurde. Elle torture les gens, en assassine beaucoup, y compris des journalistes, elle vole pour des millions de leurs ressources naturelles et propage les enseignements djihadistes les plus extrémistes, principalement soutenus par le Qatar.
J’ai rencontré Recep Tayyip Erdoğan il y a de nombreuses années, au début des années 1990, lorsqu’il était maire de la ville où je léchais mes plaies tout en écrivant sur la manière dont l’Occident détruisait systématiquement la Yougoslavie.
« Parlez-vous le turc ? », m’a-t-il demandé lors d’une de nos rencontres.
« Pas bien, seulement un petit peu » ai-je répondu.
« Mais vous savez parfaitement prononcer le nom de notre parti ! Cela montre combien nous sommes importants. »
Dès notre première rencontre, j’ai su que c’était un mégalomane, un homme plein de complexe d’infériorité et une racaille agressive. Je ne pensais pas qu’il irait si loin. Il l’a fait. À cause de lui, des millions de gens souffrent partout dans la région.
Et maintenant, il a abattu un bombardier russe et envahi l’Irak.
La Turquie a combattu la Russie en plusieurs occasions et a presque toujours perdu. Puis, entre deux guerres mondiales, elle a réussi à survivre uniquement grâce à l’aide que lui fournissait l’Union soviétique. La Turquie devrait réfléchir à deux fois avant de faire les pas suivants.
La Russie ne se contente pas de faire la guerre. Ses combats pour la survie de l’espèce humaine sont à proprement parler une immense œuvre d’art, de la poésie ou une symphonie. C’est difficile à expliquer mais c’est comme ça. Tout est intimement lié.
Abattre le SU-24 russe par derrière est comme s’en prendre aux 25 millions de morts russes de la Seconde Guerre mondiale. C’est épouvantable et c’est imprudent. En Russie, ce n’est pas comme ça qu’on fait. Vous voulez vous battre, alors sortez et battez-vous, face à face.
Mais si vous tuez comme un lâche et si vous envahissez des pays voisins déjà dévastés, vous pourriez un jour vous trouver vous-même confronté non à quelques SU-24, mais à des escadres de bombardiers lourds.
La Russie ne peut pas être vaincue. Il y a à cela de nombreuses raisons. L’une est pragmatique : c’est une superpuissance nucléaire. Une autre est qu’elle combat d’habitude pour de justes causes. Et elle le fait de toutes ses forces et de tout son cœur.
Si ce n’était pas par la Russie, il n’y aurait pas la Planète Terre, du moins comme nous la connaissons. L’Occident et ses États chrétiens fascistes contrôleraient totalement le monde. Les non-personnes, les non-Blancs seraient traités comme des animaux (et même plus mal qu’ils ne sont traités aujourd’hui) : il ne resterait plus aucun contrôle et plus de limites au vol et à la destruction.
Le soi-disant monde civilisé (celui qui construit ses théâtres et ses écoles sur les fleuves de sang et les cadavres des autres) serait en marche vers le contrôle absolu et incontesté de la Planète.
Heureusement, la Russie existe. Et elle ne peut pas être vaincue. Et elle ne sera jamais vaincue. Toutefois, elle ne peut jamais être pardonnée par l’Occident pour se tenir du côté des damnés de la terre.
Andre Vltchek
Andre Vltchek est philosophe, romancier, cinéaste et journaliste d’investigation. Il a crééVltchek’s World, il est un utilisateur de Twitter engagé et travaille en particulier pour le magazine en ligne New Eastern Outlook
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/pourquoi-l-occident-ne-pourra-175848
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La presse ne fait-elle pas que « servir la soupe » à nos élites politiques ?
Nul ne peut complètement échapper au flux des nouvelles propagées par les signaux de fumée de la sphère des communicants zélés.
Je n’ai pas écouté les « vœux » du Président. Il a tant prononcé de paroles incantatoires demeurées dans la nasse des projets oubliés, voire reniés, que comme l’an dernier, je n’ai eu aucun regret à vaquer à d’autres occupations.
Cependant, dans notre société hyper médiatisée bien que souvent mal informée, nul ne peut complètement échapper au flux des nouvelles propagées par les signaux de fumée de la sphère des communicants zélés.
Je lis à la une du premier quotidien d’opinion de France (par le tirage) que « François Hollande veut se poser en président protecteur ». Non, me dis-je ! Mais s’agirait-il d’une blague ?
Lui en gardien de la nation ? Défenseur de qui et de quoi ? De l’emploi ? Galéjade, comme on dit en Provence. Défenseur des Français ? Mauvaise plaisanterie au regard de l’année écoulée et des traumatismes non anticipés et mal corrigés par ce tuteur inconséquent et grotesque, dont la France a souffert. Gardien des institutions ? Immense canular… Il manque tellement de conviction et ses décisions, prises toujours en dépit de la volonté du peuple, sont-elles de nature à insuffler le vent de la nécessaire réforme ?