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  • «Supplément aux entretiens de Georges Albertini», de Morvan Duhamel

    Note de lecture de Camille Galic, écrivain, journaliste, essayiste.

    ♦ A l’instar de Marine Le Pen qui se dit « pas gaulliste mais gaullienne », beaucoup de ceux qui ne l’ont pas connue idéalisent la première présidence de la Ve République, quand souveraineté aurait rimé avec intégrité. A ceux-là on conseillera la lecture des entretiens que l’homme d’influence que fut Georges Albertini eut trois décennies durant avec de très hautes personnalités, particulièrement bien informées, des années 1950 jusqu’à sa mort en 1983 et que Morvan Duhamel, son plus proche collaborateur à la revue Est & Ouest, retranscrivait fidèlement.

    Trois volumes ont ainsi déjà été publiés aux éditions Amalthée,Entretiens confidentiels de Georges Albertini, Les Ecrits en prison de Georges Albertini et En mission pour Georges Albertini déjà recensés ici (1). Supplément aux entretiens de Georges Albertiniclôt le cycle.

    Comme pour les précédents volumes, on ne mettra pas en doute la fidélité du scribe ni celle d’Albertini lui-même dans la relation des propos qui lui étaient tenus lors de ses innombrables rencontres. Mais ses interlocuteurs étaient-ils tous fiables ? Sachant qu’il était très répandu et très consulté dans les cercles dirigeants, ne cherchaient-ils pas à l’influencer, voire à l’intoxiquer afin de régler de sombres comptes avec d’autres ministres, d’autres décideurs ? Sans doute, mais Albertini, ancien second de Marcel Déat, dont Le Monde écrivit après son décès qu’il « fréquenta, connut, conseilla, guida presque toutes les personnalités politiques de premier plan entre 1940 et 1981, organisa des campagnes électorales, fit écrire des centaines d’articles, prononcer des dizaines de discours, exerça le pouvoir par gens célèbres, interposés » n’était pas un naïf. Il savait distinguer le bon grain de l’ivraie dans les confidences et même secrets d’Etat qu’il recueillait.

    De la Résistance au grand banditisme

     Cela transparaît dans les chapitres portant sur l’OAS, l’enlèvement du colonel « factieux » Argoud à Munich et l’enlèvement à Paris puis l’assassinat de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka, où l’on retrouve d’ailleurs les mêmes personnages (douteux), certaines des barbouzes – souvent des repris de justice s’étant, tel le gangster Jo Attia, refait une virginité dans la lutte contre l’Organisation Armée secrète – ayant participé plus tard à l’élimination définitive de Ben Barka. L’on retrouvera même quelques-uns d’entre eux dans l’instrumentalisation du meurtre en septembre 1968 du truand et gigolo serbe Stevan Markovic, garde du corps d’Alain Delon lui-même en cheville avec le Corse Marcantoni, « passé de la Résistance au grand banditisme ». Une affaire sordide dont on n’a jamais connu le fin mot (non plus que du rapt de Ben Barka) mais qui allait être utilisée par les gaullistes de gauche René Capitant, alors garde des Sceaux, et Louis Vallon pour barrer la route de l’Elysée au premier ministre Georges Pompidou. Une tentative vaine : ulcéré de voir le nom de son épouse Claude indûment mêlé par certains plumitifs à cette affaire sur la seule parole d’un autre voyou et indicateur serbe, Pompidou riposta par la « Déclaration de Rome » (janvier 1969) où il se portait ouvertement candidat à la succession de Charles De Gaulle. Ce qui eut pour effet de rassurer les Français qu’effrayait la prédiction du général : « Moi ou le chaos. » Sans la présence rassurante de Pompidou dans la coulisse, le « non » l’aurait-il emporté au référendum constitutionnel d’avril 1969, ce qui entraîna le départ immédiat de De  Gaulle ?

    Point commun de plusieurs des dossiers faisant l’objet de ces Entretiens : la porosité entre grande truanderie, services secrets (notamment le SDECE, que Pompidou fera réformer en 1970 par Alexandre de Marenches) et haute politique, sur fond de trafics d’héroïne – la fameuse French Connection – finançant entre autres des opérations inavouables et contraires à l’honneur d’un Etat se voulant de droit. En novembre 1972, Albertini relate ainsi que, selon Michel Poniatowski mis au parfum par les Américains, un certain nombre de hiérarques gaullistes seraient les « banquiers de la drogue ». Parmi eux, l’ancien résistant Joseph Comiti, député des Bouches-du-Rhône très lié aux milieux barbouzards et plusieurs fois ministre, et Achille Peretti, lui aussi ancien résistant entre autres créateur du réseau Ajax, député-maire de Neuilly avant Charles Pasqua et président de l’Assemblée nationale de 1969 à 1973 avant de siéger au Conseil constitutionnel jusqu’à sa mort subite en avril 1983. Or, « les agents américains auraient noté à maintes reprises que les trafiquants corses arrêtés par leurs services seraient pratiquement tous en possession de certificats de résistance établis par Achille Peretti ». Simple solidarité insulaire ou implication plus profonde ?

    Simone Veil, Holocauste et le désert médical

    Autre fréquentation intéressante pour Albertini, celle d’Alice Saunier-Seité, ministre des Universités sous Giscard et connue pour son franc-parler. Déplorant que la presse soit « achetée, aux ordres » – une situation qui n’a fait qu’empirer : lire Les médias en servitude (2) et La Tyrannie médiatique de Jean-Yves Le Gallou (3) –, elle se demande « comment les gens peuvent continuer à gober tout cela ». De même n’est-elle pas tendre pour sa collègue Simone Veil qui, ministre de la Santé et donc chargée de la réforme des études médicales, voulait « réduire de 3.000 en un an le nombre de diplômés ». Mme Saunier-Seité obtint que « la réduction intervienne en deux ans et porte seulement sur 2.000 étudiants » mais, quatre décennies plus tard, la France continue de payer très cher ce numerus clausus trop radical à l’origine de l’actuel « désert médical » imposé par la « mère » de la loi dépénalisant l’avortement avant de quitter le gouvernement pour conduire la liste de la droite aux élections européennes de 1979 où sa liste recueillit 27,7% des suffrages.

    Il est vrai que rien n’avait été négligé pour ce succès. De retour d’un déjeuner avec Mme Saunier-Seité le 14 mai 1979, Georges Albertini confie ainsi à Morvan Duhamel : « Selon Alice, l’interview de Darquier de Pellepoix (4), puis l’affaire du film Holocauste, n’auraient été montées que pour assurer sa publicité » – celle de Simone Veil, rescapée d’Auschwitz mais qui, rappelle Morvan Duhamel dans une note, « n’est jamais allée jusqu’à se présenter en témoin de l’existence et du fonctionnement de la moindre chambre à gaz homicide dans les camps de concentration où elle a séjourné ».

    Disciple de Georges Albertini, qui avait été très lié au défunt résistant, déporté puis député socialiste Paul Rassinier qui, le premier, mit en doute certains mythes de la Seconde Guerre mondiale, M. Duhamel livre un intéressant éclairage sur Oradour et s’intéresse à l’existence et au fonctionnement des chambres à gaz homicides dans un ultime chapitre, intitulé « Naissance d’une religion » mais que l’article 24 bis de la loi de 1881 sur la liberté de la presse nous interdit d’aborder ici.

    Camille Galic, 4/01/2016

    Morvan Duhamel, Supplément aux entretiens de Georges Albertini, éditions Amalthée 2015, 210 pages avec index.

    Notes :

    1. Entretiens confidentiels de Georges Albertini
    Ecrits en prison de Georges Albertini
    En mission pour Georges Albertini
    2. Les médias en servitude

    3. Disponibles à La Boutique de Polémia

    4. En octobre 1978, sous le titre provocateur « A Auschwitz, on n’a gazé que les poux », L’Express publia une interview de Louis Darquier de Pellepoix, ancien commissaire aux questions juives alors largement octogénaire et assez diminué, qui provoqua une énorme vague d’indignation relayée et amplifiée par Simone Veil. A noter que celle-ci serait toujours la troisième « personnalité préférée des Français » (après le chanteur Jean-Jacques Goldman et l’acteur sénégalais Omay Sy) selon le « Top 50» publié le 28 décembre 2015 par le Journal du dimanche.

    http://www.polemia.com/supplement-aux-entretiens-de-georges-albertini-de-morvan-duhamel/

  • LA PRISE DE ROME PAR LES GAULOIS, PAR DOMINIQUE BRIQUEL

    La prise de Rome par les Gaulois, en 390 avant J.C., n’est pas une légende. Mais la tradition historique n’aurait-elle-pas amplifié cet événement ? Les récits transmis sur les oies sacrées du capitole, l’épée de Brennus, l’incendie de Rome, seraient-ils, eux, légendaires ? Quel vieux schéma mythique aurait transfiguré la réalité ?

    Avec Dominique Briquel, correspondant de l’Académie des inscriptions et belles lettres, auteur de La prise de Rome par les Gaulois, lecture mythique d’un événement historique.

    Source : CANAL ACADEMIE

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    Comme l’indique le sous-titre, l’ouvrage ne revendique aucune perspective historique, mais se veut une analyse dans une perspective comparatiste des récits faits par les auteurs antiques – essentiellement Tite-Live et Plutarque – d’un épisode qui traumatisa durablement les Romains.

    De ces événements, nous ne pouvons que supposer le déroulement réel : profitant de leur supériorité militaire, qui en faisait aussi des mercenaires recherchés, les Gaulois ont vraisemblablement mené un raid pour obtenir une rançon, dont la tradition fixe le montant à mille livres d’argent ; malgré les enjolivements postérieurs, il paraît probable que les Romains aient bien payé cette somme, peut-être pour éviter que la Ville soit brûlée, puisque les fouilles archéologiques n’ont révélé aucune trace de l’incendie que les auteurs antiques se sont plus à évoquer.

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  • Non, décidément, M. le Président, nous ne sommes pas fiers de vous

    Même au niveau rhétorique, M. Hollande n’est pas à la hauteur.
    Dans les vœux du Président, qui se voulaient pleins de la gravité nouvelle qui est désormais son gilet de sauvetage jusqu’en 2017, on sentait bien l’effort des communicants pour hisser François Hollande au niveau rhétorique qu’exigerait la situation.
    Et il est vrai qu’il était bienvenu de regarder 2015 comme une « année terrible ». Mais la belle référence hugolienne était aussitôt neutralisée par ce fameux « salon Napoléon III » dont on nous rebattait les oreilles depuis le matin. Napoléon le Petit nous parlant d’année terrible, c’était à y perdre son catéchisme républicain… Et puis, on se demandait comment M. Hollande qualifierait 2016, pour ces derniers vœux, l’an prochain, au cas où cette nouvelle année serait encore plus « terrible » que 2015…
    Et, en effet, l’hypothèse était étayée par les mots du Président lui-même, et son « Je vous dois la vérité » nous préparant à d’autres attentats. Sauf que l’effet en était dévastateur. Car la vérité, nous aurions aimé l’entendre dans les vœux de l’an dernier, quand nous écrivions : « M. le Président, il est temps de parler ou de partir. » Vous vous souvenez, ces vœux prononcés assis, devant un immense bureau… vide. Donc, pour ses quatrièmes et avant-derniers vœux, le Président nous devait (enfin) la vérité.
    Mais l’effet en était d’autant plus dévastateur que, derrière cette formule, il y avait, en grandes lettres subliminales, le « Mon devoir est de vous le dire », les mots de Marine Le Pen dans son discours du 14 novembre… Ainsi, quand M. Hollande semble prendre un peu de hauteur dans le discours, c’est celui de Marine Le Pen qui émerge.
    Et M. Hollande a tendance à se servir de plus en plus souvent dans la besace décidément bien garnie de Mme Le Pen : outre cette déchéance de nationalité dont il ne maîtrise plus le destin, il y a donc ses mots qui remontent dans son nouveau discours. Et l’un des plus beaux – la patrie – qui, jusqu’à ce 31 décembre 2015, n’avait pas eu l’honneur de trôner dans les vœux de M. Hollande. Comme pour se rattraper, il lui infligea la torture de sa figure de style préférée (et qu’il faudra désormais proscrire dans tous les manuels de communication politique) : l’anaphore « La patrie, c’est… Et la patrie, elle…, etc. » Et la magie ou la force du mot se dissipait…
    Enfin, il y eut ce paternel « Français, je suis fier de vous ! » Et plus que l’image du père, c’est celle du manager d’une entreprise ou d’un entraîneur sportif félicitant son équipe qui se dégageait. À cause du ton, de la voix, de l’élocution. De l’inadaptation du personnage à la fonction. Toujours ce même aplatissement trivial.
    Non, décidément, M. le Président, nous ne sommes pas fiers de vous.

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVkppEpukTtFKDIJA.shtml

  • « Marchandiser la vie humaine » : un plaidoyer pro-vie et anti GPA de Maria Poumier

    Voici un article proposé par un lecteur :

    6a00d83451619c69e201bb08a7bd91970d-320wi.pngPeu de gens, trop peu, connaissent Maria Poumier.

    Parce que le monde politico-médiatique est friand d’étiquettes, par paresse intellectuelle ou plus sûrement par volonté de formatage, on subit systématiquement les clivages manichéens imposés par la bien-pensance qui nous gouverne...

    Etre « de droite » c’est évidemment être réactionnaire, promoteur du « repli identitaire », du nationalisme, de la cellule familiale et classiquement être considéré comme aigri....voire pire, être religieux, donc « intolérant »... Etre « de droite » c’est être hostile à toutes les « avancées de la société civile» : avortement, mariage gay, gestation pour autrui, etc...

    Osons la caricature médiatique : c’est être « sympathisant LMPT »....

    Etre « de gauche » c’est évidemment être un individu ouvert sur le monde, militant du féminisme, promoteur du multiculturalisme, s’affichant ostensiblement antiraciste, se déclarant affranchi des structures familiales anciennes – pour ne pas dire antiques – et proche sinon propagandiste des milieux LGBT et de la théorie du genre.... C’est être un individu «tolérant»,donc un laïciste impénitent.

    Osons la caricature médiatique: c’est être un « individu de progrès », « tolérant », adepte du « vivre ensemble »....

    Depuis des décennies et singulièrement plus depuis le tournant du siècle, les positions se sont durcies après la reconnaissance du mariage gay, surtout à cause des provocations du grand manitou de la GPA, Pierre Bergé :

    « Nous ne pouvons pas faire de distinction dans les droits, que ce soit la PMA, la GPA ou l'adoption. Moi je suis pour toutes les libertés. Louer son ventre pour faire un enfant oulouer ses bras pour travailler à l'usine, quelle différence ? C'est faire un distinguo qui est choquant ». (Déclaration de Pierre Bergé, publiée le 16 décembre 2012 sur le site du Figaro.)

    Cette déclaration révoltante a amené des gens de tous bords et de tous horizons politiques à s’interroger sur les paramètres éthiques et sociétaux et sur la dangereuse dérive mercantile qui se dessinait à partir des perspectives ouvertes par la « volonté de banalisation de la procréation homosexuelle », en matière de trafics internationaux d’ovocytes ou de mères porteuses.

    Maria Poumier est de ceux-là...

    Universitaire, hispanisante, c’est une femme de gauche, je dirai même d’extrême gauche :

    «  à dix-sept ans j’ai ressenti l’assassinat du Che comme un sacrifice extraordinaire qui exigeait, tout simplement, que l’on suive ses traces. Je suis allée offrir mes services à la révolution cubaine, et j’ai enseigné à l’université de La Havane plusieurs années, jusqu’en 1979 » (sic !)

    Proche ensuite de Roger Garaudy, Maria Poumier, devenue enseignante à Paris VIII va militer pour ouvrir sur le monde les tenants du dogmatisme marxiste, et comme Roger Garaudy elle va se retrouver marginalisée dans son propre camp, en butte à la haine des milieux marxistes purs et durs et des étudiants juifs...

    C’est sans doute pourquoi le livre qu’elle vient de rédiger a autant d’importance : « Marchandiser la vie humaine »

    Loin de tout dogmatisme existentiel (elle qui les a tellement combattu toute sa vie) nous livre une réflexion profonde sur toutes les questions associées à la reproduction artificielle et à tous les trafics qu’elle génère.

    Loin de s’opposer aux courants pro-vie, ou de négliger les aspects religieux de ces questions, elle les évoque de manière très approfondie et n’hésite pas à se référer même... au Salon Beige !

    Ce livre est donc une synthèse d’autant plus précieuse qu’elle émane d’une personnalité forte provenant du monde qu’il est convenu d’appeler chez les pro-vie « nos adversaires »...

    C’est une étude très documentée sur le plan historique, juridique, sociologique...simplement humaniste.

    S’il nous prouve une chose c’est que les clivages idéologiques ne se situent pas là où certains - trop simplistes dans leur vision - le supposent...

    Cet ouvrage est complété, en seconde partie, d’une série de textes de fond sur des aspects techniques, notamment philosophiques, juridiques et sociologiques rédigés par des gens venus des mêmes horizons tels :

    • Françoise Petitdemange, auteure de « La Libye révolutionnaire dans le monde (1969-2011) » médiatiquement méconnue pour avoir dénoncé ce qu’étaient les enjeux géopolitiques de la guerre lancée pour balayer Muammar Gaddhafi et détruire son pays…
    • Lucien Cerise, auteur de « Gouverner par le chaos – Ingénierie sociale et mondialisation », dénonçant aujourd’hui le niveau de propagande, de désinformation et de répression du monde qui nous gouverne... Lucien Cerise est aujourd’hui militant nationaliste bien qu’issu de l’extrême gauche et du syndicalisme...
    • Francis Cousin, est l’auteur de « L’être contre l’avoir » où il analyse"l’enfermement consommatoire dans la bêtification de la marchandise"(sic !)...

    Il nous avertit ici des dangers du « façonnement de l’histoire à sens unique : celle du terrain où le citoyen est indistinctement et toujours hors sol et privé de toute autre identité que celle du fétichisme marchand se parlant sans discontinuer à lui-même ».

    On n’est pas plus clair pour dénoncer le déracinement dont seront victime les enfants marchandisés !

    Au total, nous disposons là d’un ouvrage complet sur la question mercantile, qui associe aux données d’actualité les plus récentes des réflexions philosophiques et sociologiques de très grande qualité. C’est aussi un hallucinant petit tour du monde de la marchandisation dans près de 25 pays. Un ensemble très « politiquement incorrect » qui apportera à beaucoup de militants pro-vie des éléments de réflexion et des arguments que la littérature habituelle qui est consacrée à ces questions ne développe pas suffisamment lorsqu’elle les évoque...

    Pour finir, au-delà des références religieuses notamment à Saint Joseph, artisan de la famille, évoquées par Maria Poumier, nous laisserons le dernier mot à Françoise Petitdemange qui a si bien vu comment la marchandisation de l’enfant s’inscrit dans la mondialisation :

    « La société mondiale voudrait s’anéantir psychiquement, en attaquant les premiers points de repère qu’un enfant puisse avoir à l’aube de sa vie, et physiquement en saccageant l’intimité du corps et du psychisme de chaque individu, qu’elle ne s’y prendrait pas autrement »

    Un livre indispensable donc pour mieux comprendre et surtout faire mieux partager les enjeux de notre combat !

    Michel Janva

  • Allemagne : une centaine de femmes agressées sexuellement par des foules d’immigrants dans le centre de Cologne pendant la Saint-Sylvestre

    « Environ un millier de migrants apparemment originaires de pays arabes se sont amusés pendant le réveillon dans le centre de Cologne en Allemagne en lançant des feux d’artifice dans la foule et en assaillant sexuellement les femmes allemandes qui avaient le malheur de se trouver là.
    Cette information politiquement incorrecte commence à faire surface comme ici et ici en allemand dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung etici en anglais sur le site Breitbart.
    Au moins 90 femmes ont été victimes d’attouchements et de menaces de viol et/ou de vêtements et sous-vêtements arrachés par les jeunes hommes visiblement fraîchement arrivés en Allemagne. Outre les dizaines d’agressions sexuelles, il y a eu de nombreuses agressions avec vols perpétrés par ces groupes de « migrants » pendant la nuit du réveillon. Des femmes ont aussi été violées à la gare cette nuit-là. Pour le syndicat de police allemand cité par le Frankfurter Allgemeine Zeitung, « c’est une dimension complètement nouvelle de la violence. Quelque chose que nous ne connaissions pas. » »

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • [version longue] 2016 : une crise économique pire qu'en 1929 (O. Delamarche, O. Berruyer, F Lordon )

  • Les terroristes du 13 novembre étaient bien drogués au Coran

    Les résultats des expertises toxicologiques effectuées sur les neuf terroristes du 13 novembre et sur la cousine d'Abdelhamid Abaaoud montrent qu'ils n'avaient pas consommé de drogue ou d'alcool.

    En revanche ils étaient drogués au Coran, avec par exemple la sourate 8 :

    • 8.39. Et combattez-les jusqu'à ce qu'il ne subsiste plus d'association, et que la religion soit entièrement à Allah. Puis, s'ils cessent (ils seront pardonnés car) Allah observe bien ce qu'ils oeuvrent.
    • 8.57. Donc, si tu les maîtrises à la guerre, inflige-leur un châtiment exemplaire de telle sorte que ceux qui sont derrière eux soient effarouchés. Afin qu'ils se souviennent.
    • 8.60. Et préparez [pour lutter] contre eux tout ce que vous pouvez comme force et comme cavalerie équipée, afin d'effrayer l'ennemi d'Allah et le vôtre, et d'autres encore que vous ne connaissez pas en dehors de ceux-ci mais qu'Allah connaît. Et tout ce que vous dépensez dans le sentier d'Allah vous sera remboursé pleinement et vous ne serez point lésés.
    • 8.65. O Prophète, incite les croyants au combat. S'il se trouve parmi vous vingt endurants, ils vaincront deux cents ; et s'il s'en trouve cent, ils vaincront mille mécréants, car ce sont vraiment des gens qui ne comprennent pas.
    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/01/les-terroristes-du-13-novembre-%C3%A9taient-bien-drogu%C3%A9s-au-coran.html
  • Qui veut quitter la Sécu (et le RSI) en 2016?

    « Quitter la Sécu » est devenu, assez curieusement parce que rien ne l’explique facilement, une idée de plus en plus répandue auprès d’un certain nombre d’assurés. Certes, les méfaits toxiques du RSI encouragent les indépendants à chercher une issue de secours pour échapper au désastre. Mais en dehors de cette visée immédiate, c’est bien le principe même de la liberté d’affiliation qui est de plus en plus revendiqué.

    Voici un petit tour d’horizon des mouvements qui livrent une guerre à l’obligation d’affiliation.

    La Sécu et Claude Reichman

    Historiquement, le combat pour la « libération de la protection sociale » fut porté par Claude Reichman, par ailleurs engagé politiquement sous une étiquette libéral-conservateur qui le conduisit à soutenir l’Union Patriotique, dans la mouvance de Jean-Marie Le Pen. Chirurgien-dentiste de son état, Reichman a surtout acquis une notoriété grâce à son Mouvement pour la Libération de la Protection Sociale (MLPS), qui combat activement l’obligation d’affiliation à la sécurité sociale.

    Dans la pratique, la stratégie de Reichman repose largement sur des actions individuelles d’assurés qui tentent de faire valoir leur droit à quitter la sécurité sociale devant les tribunaux auprès desquels ils sont régulièrement condamnés.

    Le MLPS ne pratique ni l’action de groupe (difficile à réaliser dans ce domaine) ni la saisine des cours européennes. Une certaine opacité règne sur l’effectivité de son action.

    Reichman a néanmoins marqué la lutte contre l’affiliation obligatoire à la sécurité sociale en arguant de la fin de ce monopole du fait du traité de Maastricht.

    Le mouvement des libérés contre la Sécu

    Dans le sillage de Claude Reichman a pris forme une sorte de collectif de fait appelé le Mouvement des Libérés. Ce regroupement d’assurés engagés dans un processus d’émancipation vis-à-vis de la sécurité sociale donne des conseils sur la meilleure façon de « sortir de la Sécu » et publie des témoignages de cotisants qui ont suivi ce chemin.

    D’une certaine façon, le Mouvement des Libérés a la physionomie d’une coordination syndicale telles que certaines sont apparues dans les années 90. Plutôt que de s’organiser de façon rigide autour d’une structure hiérarchisée, ce mouvement privilégie le recueil des bonnes volontés et l’action concrète de terrain.

    L’un des enjeux du mouvement consiste désormais à faire reconnaître le caractère mutualiste de la sécurité sociale française, afin de la rattacher à la directive assurances de 1992, affirmant l’application du principe de libre concurrence dans ce secteur. 

    L’alliance des professions de santé face à la Sécu

    Ce combat pour une reconnaissance du statut mutualiste à la sécurité sociale française est désormais mené parallèlement par un syndicat au sens de la loi de 1884 appelé l’alliance des professions de santé. De création récente, ce mouvement très actif vient notamment de déposer une plainte auprès de l’Union Européenne pour violation de l’article 258 du traité.

    Cette procédure est inspirée de l’arrêt BKK (2013) de la Cour de Justice de l’Union, qui répond à une question préjudicielle allemande, dont la conclusion est la suivante:

    la directive sur les pratiques commerciales déloyales doit être interprétée en ce sens que relève de son champ d’application personnel un organisme de droit public en charge d’une mission d’intérêt général, telle que la gestion d’un régime légal d’assurance maladie.

    Pour l’APS, cette décision préjudicielle consolide le raisonnement selon lequel la nature mutualiste de la sécurité sociale française oblige à respecter les principes de libre concurrence et rend impossible le monopole de l’affiliation tel qu’il existe. L’intérêt de l’APS est de joindre, à ces contentieux « traditionnels », une vision plus large de réforme en matière de santé publique qui risque de « mordre » sur le syndicalisme médical historique.

    Article en intégralité sur Eric-verhaeghe.fr via Business Bourse

    http://lesmoutonsenrages.fr/2016/01/05/qui-veut-quitter-la-secu-et-le-rsi-en-2016/#more-90819

  • Sa Majesté Mensonge

    ♦ Le Roi Mensonge n’est plus simplement l’instrument de la politique : il en est devenu l’essence

    J’aime les anecdotes. Parfois, une anecdote, c’est comme un cache-œilleton : c’est large comme une piécette mais, quand on la soulève, on découvre un monde.

    Il y a quelques jours, je me disposais à descendre la rampe d’accès au parc de stationnement Italie. Un agent de sécurité, aimable et embarrassé, freina ma progression et me demanda « si cela ne m’ennuyait pas d’ouvrir le coffre de ma voiture ».

    Je déférai bien volontiers à sa requête. Disons tout de suite que dans mon coffre de voiture, l’ordre ne règne pas. Ce jour-là, entre les sacs fournis par les magasins, quelques paquets cadeaux et l’outillage de base, c’était plutôt l’enchevêtrement. Plein de bonne volonté, le garde passa un détecteur au-dessus d’un monceau de sacs ; mais son arme de dissuasion ne lui dit rien. Souriant et soulagé, le préposé, avec une courbette, me laissa poursuivre mon périple vers le monde souterrain. Le détecteur de métaux était sans doute d’un naturel conciliant – ou particulièrement bien élevé : ni le cric, ni la pelle pliante, tous deux faits d’acier, ne purent l’émouvoir.

    L’émotion se mit pourtant de la partie, de manière inattendue, et c’est moi qui l’éprouvai.

    La scène n’avait pas duré cinq minutes et on serait tenté de la qualifier d’anodine. Et voilà qu’elle ouvrait grandes les portes d’un abîme : ce gardien aimable et gêné devenait le cerbère innocent d’un Hadès. Cet Hadès, c’est notre société sur laquelle règne en maître absolu le roi Mensonge. Le Mensonge despote, totalitaire. Le mensonge que rien ne tempère, le mensonge protéiforme qui guide nos vies et aspire à rendre nos pensées dociles.

    Le Roi Mensonge qui n’est plus simplement l’instrument de la politique mais qui en est devenu l’essence

    Ce que j’aperçus d’abord derrière le gilet fluorescent de l’agent de sécurité, ce fut la dépense faramineuse exposée pour rien par des commerçants parfaitement conscients de l’inanité de la mesure mais qui considéraient « ne pas pouvoir faire autrement ».

    Et on les comprend ! L’exemple vient de haut.

    Si l’on considère les régiments entiers de jeunes militaires déployés par groupes de trois devant les synagogues et les écoles confessionnelles, pense-t-on sérieusement que leur présence ait quelque chance d’empêcher les actes terroristes ou même de les dissuader ? La seule conséquence concrète de leur présence, c’est de les exposer eux-mêmes à un grenadage ou à une mitraillade qu’ils ne peuvent pas voir venir et auxquels ils ne peuvent répondre.

    Ces déploiements relèvent uniquement du mensonge d’Etat que l’on appelle « communication » : il s’agit de faire croire à la population qu’elle est protégée. « Dormez tranquilles, bonnes gens, la garde veille ! ». C’est, pour être vulgaire, beaucoup plus coûteux que les vigiles des centres commerciaux, mais il est vrai que c’est le contribuable qui paie.

    La machine à réfléchir une fois lancée, elle ne s’arrête plus : je me rendis compte que ces mensonges-là ne sont que de l’écume.

    Chacun d’entre nous vient, sans nécessairement s’en rendre compte, de consacrer une partie de ses ressources à payer la note pharaonique d’une tout aussi pharaonique opération de com’. On ne sait pas encore combien ça a coûté au juste, mais n’ayons aucun doute : on le saura.

    L’artillerie lourde médiatique pilonne depuis des mois. Les accents en furent goebbelsiens. Qui n’a pas entendu, deux cents fois et plus, les clowns tristes des chaînes de grosse télé dans leur numéro de perroquets savants « sauver la planète ! sauver la planète ! sauver… ». Entrez-vous bien ça dans la tête !

    Sans rire, sans frémir, sans fléchir. Alors que les moins informés d’entre nous savent que les objectifs annoncés par le Monsieur Déloyal de ce cirque dénommé COP 21 ne peuvent pas être tenus, ne le seront pas, que c’est arithmétiquement inconcevable, simplement parce que la Chine et l’Inde ont déjà annoncé la couleur, et que leur seule « contribution » suffit à rendre vaines les déclarations de décembre 2015 :

    – mais que, de surcroît, tout porte à croire qu’elles ne seront pas les seules à s’asseoir sur les « accords » pris ;

    – mais qu’en outre à peu près tout le monde sait que ça n’a pas d’importance objective, parce que la condamnation du CO2 comme prétendu facteur majeur du réchauffement est bidon ;

    – que, d’ailleurs, dans les « démonstrations » des prêtres du réchauffement, à peu près tout est bidon, et que les scientifiques sérieux le savent et le disent depuis longtemps ;

    – qu’une éminente femme politique française, qui sait de quoi elle parle, traite de « connards » ceux qui ne communient pas dans la religion réchauffiste ne change rien à l’affaire. Car de toute évidence, à l’Académie des sciences de Paris, les « connards » foisonnent, particulièrement chez les géophysiciens. Et cette déclaration démontre seulement la permanence du principe de sophistique selon lequel le recours à l’injure est l’ultima ratio de ceux qui n’ont pas d’argument ;

    – que le GIEC n’est pas un « groupe d’experts » ; qu’il a été pris en flagrant délit de mensonge sur plusieurs sujets (notamment la courbe en « crosse de hockey », que le GIEC lui-même a renoncé à soutenir, mais qui a été un des déclencheurs du grand cirque intergouvernemental planétaire) ;

    – que le réchauffement, effectivement observé depuis la moitié du XIXe siècle, est le seul qui soit réellement prouvé, puisque les mesures systématiques de température n’étaient pas pratiquées auparavant ; que d’ailleurs il connaît une pause depuis 15 ans mais que personne n’en parle ;

    – , compte tenu des multiples variables qui influent sur l’évolution des climats (dont une partie seulement est connue et d’ailleurs imparfaitement analysée), il n’y a à peu près aucune probabilité que les émissions de gaz carbonique soient à l’origine de ce réchauffement, et surtout pas qu’elles en soient le facteur unique ;

    – que le principal « gaz à effet de serre » ayant une influence sur l’atmosphère terrestre, c’est la vapeur d’eau !

    – qu’en conséquence, la représentation théâtrale mondiale qui s’est tenue à Paris s’est terminée sur un mensonge au premier degré…

    …Mais qu’en ciblant 2050, nos gouvernants appliquent sciemment la célèbre formule de Keynes « A long terme, nous serons tous morts ».

    Il est clair que Sa Majesté Mensonge ne règne pas seulement sur notre pays, mais qu’il établit, de plus en plus évidemment, sa dictature sur la planète. L’expression la plus globale (nous sommes passés du « particulier » de l’anecdote au « général » de la dictature mondiale du mensonge) en est la thèse de la « mondialisation heureuse ».

    Les propagandistes des dictatures se réfèrent volontiers au principe « Plus c’est gros, plus ça passe ». Il semble bien qu’à cet égard une évolution soit en marche. Et que, n’en déplaise à nos Propagandastäffel contemporaines, la thèse de la mondialisation heureuse passe moins bien auprès des peuples.

    Mensonge des mensonges, la mondialisation heureuse, suivie de ses déclinaisons (comme par exemple « l’Europe ou le déclin »), provoque désormais la perplexité des peuples. Chômage endémique, migrations invasives, concurrences déloyales, ce sont les peuples qui en font l’expérience et qui en souffrent dans leur quotidien.

    Et quand leurs soi-disant « élites » viennent leur dire « mais non, c’est seulement une impression (souvenez-vous du « sentiment d’insécurité »), vous ne souffrez pas vraiment, vous angoissez à tort, ça va aller beaucoup mieux bientôt, nous vous emmenons vers un avenir radieux, ceux qui disent le contraire sont des populistes », les peuples, qui voient bien, eux, le contraire sur le terrain, commencent à se demander « Mais pourquoi nous mentent-ils ? Pourquoi persistent-ils à nous prendre pour des crétins ? »

    D’ici à ce qu’ils se posent la bonne question, c’est-à-dire « A qui profite le crime ? » il n’y a qu’un pas. Et d’ailleurs certains Etats l’ont déjà franchi et les frontières ressurgissent.

    Le Roi Mensonge, menacé, résiste : « Ne faites pas cela, malheureux ! Vous allez vers l’appauvrissement ! La libre circulation de tout et de tous, c’est la condition de la prospérité ! ».

    Insolents, les peuples ne tarderont pas à répondre : « La prospérité peut-être, mais de qui ? Ce que nous voyons, nous, c’est la libre circulation de guerres dont nous ne voulons pas et qui nous sont étrangères ; ce sont nos emplois délocalisés là où ça vous coûte le moins cher ; ce sont nos rémunérations drastiquement tirées vers le bas par des migrants clandestins et des « travailleurs détachés » ; c’est notre protection sociale – issue de solidarités internes – amputée au bénéfice de non-cotisants et mise à mal par la réduction de ses ressources ; ce sont nos enfants et nos cerveaux qui fuient à la recherche d’emplois qualifiés que leur pays ne leur offre plus. Et tout cela au bénéfice de qui ?

    Et le Roi Mensonge de répondre : « Mais, inconscients, si vous fermez vos frontières, vous importerez plus cher et vous n’exporterez plus autant ! ».

    Les peuples réfléchiront et diront probablement : « C’est vrai, mais… »

    Mais à qui ferez-vous croire que des frontières maîtrisées empêcheront les marchands de continuer à s’entendre de part et d’autre ? que les produits et services d’excellence cesseront d’être convoités achetés et vendus ? Mais surtout, pensez-vous vraiment que la baisse réelle de notre « pouvoir d’achat à l’étranger » ne vaille pas la peine d’être choisie quand l’alternative n’est autre que la baisse de notre pouvoir d’achat tout court ? Que, contraints de toute façon de choisir, nous optons pour un retour à un nouveau modèle de consommation, avec un renchérissement (peut-être) des gadgets en plastique bourrés d’électronique orientale, avec l’ardente obligation ––mais avec l’opportunité – de reconstituer un tissu productif, avec – n’ayons pas peur des gros mots – un retour à davantage d’autarcie.

    L’alternative serait-elle même entre deux processus d’appauvrissement relatif, ne devrions-nous pas considérer qu’une austérité accompagnée de la maîtrise de notre destin est un meilleur parti à prendre que celui de la fusion de notre pays dans une grande misère mondiale partagée, pour le plus grand, mais pour le seul, profit d’une super-classe mondiale, définitivement dominante ?

    Voilà ce qu’à peu près pourraient répondre les peuples au Roi Mensonge, qui ressemble fort à ce que doit être l’âme, déjà damnée, de ces élites qui les trahissent.

    Julius Muzart, 4/01/2016

    http://www.polemia.com/sa-majeste-mensonge/