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Eric Zemmour : "Le carton du Front National aux régionales est dû à Daesh et à madame Merkel"
Dans l’émission Paris Première, Eric Zemmour s’est livré, à l’occasion d’un débat sur une éventuelle réorientation du programme économique du FN, à un décryptage politique qui n’a pas vraiment plu à Florian Philippot, actuel numéro 2 du FN :
Eric Zemmour : Vous avez bien compris que cette attaque économique, c’est un prétexte pour vous attaquer. Ce que l’on vous reproche au Front National, c’est d’avoir fait main basse sur un parti en gouroutisant Marine Le Pen (…)
Au Front National, vous êtes détesté, quand on fait des votes, vous arrivez loin non seulement derrière Marion Maréchal-Le Pen mais aussi Louis Aliot et aussi Steeve Briois. Vous n’êtes pas aimé au sein du parti, tout le monde me le dit (…)
Depuis dix minutes, on ne parle que d’économie alors que le carton du Front National aux régionales, que ça vous plaise ou non, est dû à Daesh et à madame Merkel. Vous avez été sauvé par Daesh et Merkel qui vous ont ramené aux fondamentaux du Front National sur l’immigration et l’islamisation.
Florian Philippot : C’est beau comme du Minute...
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Conférence de Jacques Trémolet de Villers
sur Jeanne d'Arc, dans le cadre des mardis de Politique Magazine.
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L'étoile Hillary Clinton pâlit...
La favorite de la primaire démocrate a subi un désaveu dans l'Iowa et devrait perdre dans le New Hampshire. De quoi faire douter ses partisans.
Hillary Clinton a surpris tout le monde lundi soir à Des Moines en prenant la parole à l'issue de la primaire démocrate dans l'Iowa, alors que les résultats du vote n'étaient pas encore complets et que ceux qui étaient tombés la montraient au coude-à-coude avec Bernie Sanders. En effet, à la stupéfaction de sa propre équipe de campagne, elle a déboulé sur l'estrade au beau milieu de la retransmission du discours de victoire de Ted Cruz qui créait l'événement du côté républicain. Et, bousculant le programme prévu, et notamment les discours de Bill et de sa fille Chelsea qui étaient censés intervenir, elle se déclara super soulagée, avant de remercier l'Iowa de son vote, comme si elle était victorieuse et qu'elle avait connaissance de chiffres dont les membres de la presse, dubitatifs, ne disposaient pas encore.
Sans doute cherchait-elle ainsi à prendre son rival de vitesse avant qu'il ne se déclare lui-même victorieux, tant cette annonce aurait été humiliante pour elle, avant sa défaite annoncée dans le New Hampshire acquis à Sanders, alors qu'elle était partie avec 40 points d'avance sur lui au début de la campagne
Mais, après tout, pourquoi pas ? D'autant qu'elle a simplement pris un peu d'avance puisqu'elle a été officiellement déclarée gagnante d'un des scrutins les plus serrés de l'histoire des primaires démocrates le lendemain après-midi avec 49,8 % des voix contre 49,6 % pour Sanders. Et que la stratégie de « c'est celui qui le dit qui l'est », qui n'a rien de neuf, aurait sans doute soulevé moins d'objections chez un homme.
On la soupçonne d'un manque d'authenticité
Sauf que sa réaction ne risque pas d'arranger sa réputation alors que son électorat peine à lui faire confiance en la soupçonnant d'un manque d'authenticité, voire d'honnêteté. Et elle pourrait même confirmer l'impression que le clan Clinton forge ses propres règles sans se plier à la loi commune. Or, c'est notamment cela qui lui a été reproché à propos de ses e-mails qu'elle a préféré gérer depuis sa boîte mail personnelle plutôt que suivre le protocole imposé par la Maison-Blanche pour des raisons de sécurité et de confidentialité.
Bref, Hillary Clinton aurait pu s'abstenir de ce faux pas alors qu'elle apparaît si affaiblie. Elle peine, en effet, à convaincre. Y compris les femmes, qui devaient constituer le socle de son électorat. En effet, les plus jeunes se sont ralliées à Bernie Sanders. Les plus traditionnelles la jugent carriériste. Quant aux féministes de sa génération, qui ont fait sauter le tabou d'un président noir en élisant Obama, elles estiment désormais d'autant moins urgent de faire sauter celui d'une femme à la présidence qu'elles ne jugent plus Hillary Clinton crédible pour défendre la cause des femmes : n'a-t-elle pas soutenu son mari, et donc cautionné ses frasques, sans même chercher à divorcer depuis qu'il a quitté la Maison-Blanche ?
La charge de Carly Fiorina
Enfin, elle ne parvient pas à susciter l'enthousiasme, car elle manque tragiquement d'émotions. Elle est toute en volonté, en compétences, en combativité, et elle apparaît froide, dure et robotisée. Un défaut aussitôt exploité par Carly Fiorina, sa rivale républicaine, qui la décrit comme une femme de pouvoir qui aime en user et en abuser sans comprendre que le peuple aurait besoin, pour le lui confier, de lui faire confiance et donc de la connaître, et qui enfonce le clou en se présentant, au contraire, sous un jour humain et familial en disant qu'à l'inverse d'Hillary elle aime passer du temps avec son mari. Un coup aussi bas que celui de Trump déclarant : « Si Hillary Clinton ne peut pas satisfaire son mari, qu'est-ce qui l'autorise à croire qu'elle pourra satisfaire l'Amérique ? »
De sorte que, tour à tour accusée de ne pas être assez féminine ou pas assez féministe, Hillary Clinton se heurte à une quadrature du cercle dont elle ne parvient pas à sortir.Cécile David-Weill Le Point.fr :: lien
http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVuVkyplAkTEpzncJ.shtml
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ZOOM - Hervé Mariton : candidat à la primaire de la droite et du centre
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L’armée arabe syrienne, appuyée par l’aviation russe, prépare la grande offensive
L’armée arabe syrienne, qui ne disposait pas d’avions de reconnaissance ni d’images satellite, est désormais épaulée par l’aviation russe. Comme prévu, l’action combinée de ces deux forces commence à se faire sentir, un mois après le début de la seconde phase des opérations conjointes. L’essentiel du pays devrait être libéré d’ici la fin mars, y compris Alep. Il semble qu’une troisième phase se prépare au cours de laquelle la Russie et les États-Unis pourraient enfin joindre leurs efforts contre Daesh au Nord-Est de la Syrie.
Conformément à l’accord conclu en vue d’un règlement pacifique de la guerre en Syrie, il a été créé un Groupe international de soutien pour la Syrie (ISSG : International Syria Support Group), qui comprend la Ligue arabe, l’Union Européenne, les Nations Unies et 17 États, dont les États-Unis et la Russie. Le cycle des négociations, qui a pris fin le 29 Janvier 2016 à Genève, n’ayant fait aucun pas en avant, est considéré comme un échec, en raison de l’attitude totalement non constructive de l’Arabie Saoudite, qui ignore la résolution 2254 de l’Onu et continue à soutenir le renversement du président élu Bachar el-Assad par la force [1]. En outre, tous les groupes terroristes composés d’étrangers, armés et soutenus par l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Turquie, qui ont envahi et ruiné la Syrie, veulent être représentés dans la nouvelle formule gouvernementale.
Par conséquent, au cours des six prochains mois, il ne sera conclu aucun accord de cessez-le-feu et l’Onu devra entamer des négociations séparées avec le gouvernement syrien et les représentants des groupes soutenus par l’Arabie saoudite. La position de Riyad est d’autant plus incompréhensible, que la Russie bombarde régulièrement les positions de l’État islamique en faveur de l’Armée syrienne libre (ASL, créée par la France, armée par l’Arabie Saoudite et financée par les États-Unis et la Turquie), et que le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a eu des réunions à Moscou avec des représentants de groupes armés et soutenus par l’Arabie saoudite.
Fondamentalement, les États qui ont financé, armé et introduit en Syrie des groupes dans le but de renverser la République arabe syrienne, espéraient un changement dans l’équilibre des rapports de force pour en tirer parti. Mais ce blocage semble profiter uniquement à l’armée arabe syrienne fortement soutenue par l’aviation russe.
Les bombardements de l’aviation russe ont visé jusqu’ici les dépôts d’armes et de munitions, des installations pour la fabrication d’explosifs, des dépôts de carburant, des parcs automobiles, des centres de commandement et de transmission des groupes armés en Syrie. Cela a eu pour effet la baisse jusqu’à 60-70 % de la capacité de combat des djihadistes, par la pénurie de munitions, l’incapacité à exécuter des manœuvres, de se coordonner et de communiquer entre eux.
Parallèlement à ces missions, les Russes surveillent à haute altitude, 24 heures sur 24, la frontière syrienne avec la Turquie, la Jordanie, l’Irak et Israël, avec des avions de reconnaissance sans pilote. Ils ont ainsi réussi à traquer toutes les colonnes d’approvisionnement des djihadistes et à les neutraliser à 65 % n les bombardant.
Les principales vulnérabilités restent toujours la frontière occidentale de la Syrie avec la Turquie, dans le gouvernorat d’Idlib, sur une longueur de 70 km, et le corridor nord Azaz-Jarablus, d’une longueur de 90 à 100 km, par lesquels affluent, à partir de la Turquie, des armes, des munitions et des recrues pour l’État islamique et d’autres groupes terroristes.
Les bombardements de l’aviation russe ont également eu un effet psychologique sur les caractéristiques des opérations de combat des djihadistes en Syrie, les forçant à arrêter leurs offensives, et ne se préoccuper qu’à défendre leurs positions. Pour être en mesure d’attaquer, les djihadistes doivent créer un rapport de force supérieur à l’armée arabe syrienne, dans certaines directions. Cela n’est possible qu’avec de vastes manœuvres et une concentration des forces, facilement repérables par les avions de reconnaissance russes. Chaque fois que les djihadistes ont commis cette erreur, les bombardiers russes ont réagi rapidement et neutralisé la quasi-totalité des groupes islamistes en mouvement vers la concentration en cours.
Suite à la stratégie mise en œuvre par la Russie, l’armée arabe syrienne a gagné une plus grande liberté d’action, matérialisée par de petites offensives qui ont abouti à la conquête des bastions des terroristes [2]. Le retrait des villes fortifiées par les islamistes a accru la mobilité des unités blindées syriennes qui ont imposé leur contrôle sur les voies de communication situées entre les localités occupées par les djihadistes. Elles ont réussi à encercler de nombreuses localités, soumises à des bombardements de l’aviation russe, avant de déclencher l’offensive terrestre.
Par exemple, la zone du Nord des montagnes turkmènes, dans le gouvernorat de Lattaquié, occupé par des groupes terroristes soutenus par l’Arabie saoudite, la Turquie et les États-Unis, est sur le point d’être libérée par la 103ème Brigade mécanisée de la Garde syrienne. Cela permet la sécurisation globale de la frontière avec la Turquie dans le gouvernorat de Lattaquié et assure à l’armée arabe syrienne, des positions de départ pour l’offensive pour la libération de Jisr Al-Choughour, une porte d’entrée fortifiée dans le gouvernorat d’Idlib. Ce gouvernorat est entièrement sous le contrôle d’environ 12 000 djihadistes appartenant à plusieurs groupes, dont celui d’al-Nosra (branche syrienne d’Al-Qaïda).
Dans le gouvernorat de Deraa, au sud de Damas, la 7ème Division mécanisée syrienne a créé une faille profonde sur un axe nord-sud, encerclant un groupe composé de 1 500 combattants islamistes. Après la libération de l’important nœud de communication de Sheikh Miskeenm, les 12ème et 15ème Brigades de la 5ème Division blindée syrienne ont continué l’offensive pour la conquête de la ville de Nawa. Cette commune est proche du plateau du Golan occupé, qui forme la zone de cessez-le-feu avec Israël. Avec cette manœuvre, l’armée syrienne a initié le mouvement d’encerclement de 9 500 djihadistes combattant dans l’ouest du gouvernorat de Deraa, sécurisant également la frontière avec Israël.
Les deux actions offensives sont des indications claires de la préparation d’opérations terrestres de grande envergure, qui seront probablement lancées en mars. Cette hypothèse est basée sur le fait que, durant la dernière semaine, la Russie a intensifié les missions de reconnaissance, et a doublé le nombre de drones de type Dozor en Syrie dans le but de surveiller strictement les mouvements rebelles.
L’armée arabe syrienne est le seul adversaire de tous les combattants islamistes en Syrie, le plus lourdement armé (avec des véhicules blindés, des mitrailleuses, artillerie lourde, des armes antichars) et avec une grande expérience de combat. La profondeur du territoire occupé par les djihadistes, ainsi que leur capacité de combat diminue exponentiellement, et leur moral, qui est au plus bas, augmente les chances qu’ils soient prêts à se rendre sans combattre.
Par conséquent, la tâche immédiate de l’élimination des groupes islamistes sur la ligne de contact, représente l’objectif le plus difficile pour l’armée syrienne et nécessitera un long moment. Il n’est pas exclu que, pour la neutralisation des points de résistance terroriste, l’armée arabe syrienne reçoive le soutien de détachements indépendants de commandos Spetsnaz ou d’un bataillon mécanisé des forces terrestres russes. Ceux-ci opèreraient avec des transporteurs 8 × 8 Boomerang ou le nouveau blindé T-15 Armata, que les Russes veulent tester en situation de combat. Le T-15 Armata a le même châssis et le même type de blindage que le nouveau char russe T-14 [3]. Une fois passé ce grand obstacle, pour la mission suivante, les troupes syriennes soutenues par l’aviation pourraient réaliser une offensive à un rythme de 20 km par jour dans le sud, l’ouest et le nord de la Syrie.
Prenant en compte les erreurs commises au cours de la première phase de la campagne de Syrie, les Russes ont déployé, de manière permanente, 12 bombardiers lourds Tu-22M3 à la base aérienne de Mozdok en Ossétie du Nord [4]. A partir de cette base aérienne, un Tu-22M3 peut atteindre la Syrie après deux heures et 44 minutes et peut effectuer quotidiennement deux missions de bombardement en Syrie.
Pour protéger ses bombardiers Tu-22M3 durant leur survol de l’espace aérien de l’Irak et le nord de la Syrie —où évoluent les avions de la coalition anti-ÉI dirigée par les États-Unis—, la Russie a déployé à la base aérienne de Hmeymim, l’une des quatre batteries de missiles anti-aériens S-400. Une seconde batterie a été déployée à la base aérienne syrienne de Kuweires, située à 30 km à l’est d’Alep. Dans le cadre de l’offensive de printemps, la Russie va utiliser 64 avions de combat stationnés à la base aérienne de Hmeymim, dans le gouvernorat de Lattaquié (24 Su-24M2, 12 Su-25, 12 Su-34 et 16 Su-30SM). Après l’achèvement du processus de modernisation de l’aviation militaire syrienne, la Russie peut compter sur 66 à 130 avions modernisés syriens (9 MiG-29SMT, 21 Su-24M2, 36 Yak-130, et probablement 64 MiG-23-98) et 112 autres avions syriens non modernisés, mais réparés par les Russes et prêts, de type MiG-21, Su-22M4, et L-39 [5].
Traduction
Avic
Réseau International[1] « Du Communiqué de Genève à la Résolution 2254 », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 21 décembre 2015.
[2] « La situation militaire actuelle en Syrie », par Valentin Vasilescu, Traduction Avic, Réseau Voltaire, 22 janvier 2016.
[3] « Exclusif : les secrets du nouveau char russe T-14 Armata », Valentin Vasilescu, Traduction Avic, Réseau international, 30 avril 2015.
[4] « Les erreurs de la Russie en Syrie », Valentin Vasilescu, Traduction Avic, Réseau international, 28 novembre 2015.
[5] « La Russie modernise les forces aériennes de la Syrie », Valentin Vasilescu, Traduction Avic, Réseau international, 27 janvier 2016.
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Rome, de Romulus à Constantin (Yves Roman) – Histoire d’une première mondialisation
Yves Roman, professeur émérite d’histoire ancienne, est l’auteur de plusieurs ouvrages historiques traitant notamment du Haut-Empire romain.
Dans l’imaginaire collectif, Rome et les Romains sont souvent « résumés » par des clichés. Rome fut fondée par des bergers, des vagabonds, des hors-la-loi, avec une rivalité entre le Palatin et l’Aventin, placée sous les noms emblématiques de Romulus et Rémus, et dans un lieu marécageux. Cela explique le jeu de mots de Cicéron sur « la cité fangeuse de Romulus », un « ramassis » en quelque sorte suivant une idée qui devait être largement répandue en Méditerranée.
Dès l’origine, on peut concéder au populus Romanorum une vue typée, largement caractéristique, identitaire. Sur ces bases, les héritiers des bergers, compagnons de Romulus, allèrent conquérir le monde. Le monde fut alors impérial et, paradoxalement, placé à la discrétion d’une république. Le Sénat et le peuple, pour reprendre les formules canoniques, agissaient de conserve en ce sens. Il restait à organiser le monde. C’est ce que les Romains firent avec opiniâtreté. Cependant, ce ne fut pas sans mal, non à cause de la rébellion des anciens dominés qui devenaient tous les jours davantage les sujets d’unDominus (Maître), selon l’appellation courante du Prince à partir de Trajan, mais à cause de l’instabilité politique au centre, appelée ou non à durer à chaque changement de « règne ». Une « Belle Epoque » finit cependant par arriver, amenant la stabilité avec les Antonins. Le décloisonnement engendré par la conquête sous la République se transformait en mondialisation. C’est cette aventure qu’examine l’historien Yves Roman en ne négligeant pas les aspects culturel, économique et anthropologique.
Rome, de Romulus à Constantin, Yves Roman, éditions Payot, 553 pages, 28 euros
A commander en ligne sur le site de l’éditeur
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La Russie a « des raisons sérieuses » de croire que la Turquie prépare une intervention militaire en Syrie
Les rebelles perdent chaque jour du terrain face à l’armée arabe syrienne appuyée par l’aviation et des troupes au sol russes. La ville d’Alep serait probablement assiégée (voir libérée) si la Turquie ne continuait pas de soutenir les jihadistes dit « modérés ».
L’armée russe a affirmé jeudi avoir « des raisons sérieuses » de croire que la Turquie prépare une « intervention militaire » en Syrie voisine, invoquant l’interdiction la veille par Ankara du survol de son territoire par un avion de reconnaissance russe.
« Nous avons de sérieuses raisons de soupçonner une préparation intensive de la Turquie pour une intervention militaire sur le territoire d’un État souverain: la Syrie », a indiqué le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov, dans un communiqué. Source
Ci-dessous la vidéo d’un bombardement de l’armée syrienne sur des positions « rebelles » aux alentours d’Alep en février 2016.
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L'immigration détruit l'emploi
À tous ceux qui fustigent l’étroitesse d’esprit de ceux qui votent Front National à cause du « fantasme des étrangers qui viendraient piquer leur boulot ».
L'impact de la globalisation sur l'emploi national
La disparition de nos frontières, le refus de toute mesure de protectionnisme et la soumission totale à la logique de globalisation ont aujourd’hui des conséquences néfastes sur l’emploi de nos concitoyens. Pour le prouver, voici quelques exemples très concrets qui sont représentatifs d’une situation générale qui ne va pas en s’améliorant :
- Le deuxième plus grand chantier actuel en France, le terminal méthanier de Dunkerque est submergé de travailleurs détachés. Sur 1 700 employés, seuls 33 % sont Françaisselon La Voix du Nord. (1)
L’Humanité va plus loin : « Une entreprise italienne exploite des dizaines de travailleurs roumains en toute illégalité. Ces derniers effectueraient jusqu’à 60 heures par semaine, pour un salaire effectif de 300 euros par mois. » (2)
- Avant d’être fermés à cause de la concurrence internationale, notamment allemande (pour rappel, en Allemagne, il n’y a pas de SMIC et le recours à la main d’œuvre des pays d’Europe de l’est est très forte), les abattoirs bretons de Gad ont vu une centaine de Roumains venir travailler sur leur site. Pourquoi ? Tout simplement car ils acceptaient des conditions salariales et sociales minimum tout en permettant de ne payer quasiment aucune charge patronale grâce au statut de travailleurs détachés. (3)
- Le milieu des transports routiers est également soumis à une très rude concurrence desconducteurs de l’est. (4)
- Nombreuses sont les délocalisations, causées par le manque de protection contre la concurrence internationale. Quelques documents à ce sujet : « France : la délocalisation, un phénomène préoccupant » de Alima Azang et Arielle Raïssa, analystes à l'École de politique appliquée et à l'Université de Sherbrooke (5) Le Figaro : «Les délocalisations détruisent 36.000 emplois par an» (6)
Et ce ne sont que quelques exemples parmi des centaines de situations similaires !
L'immigration au service des grands patrons
L’immigration a d’abord été un instrument au service des grands patrons permettant d’employer des gens prêts à accepter toutes les conditions de travail pour un salaire bien inférieur à celui exigé par les français.
La preuve avec ces propos de Francis Bouygues :
Encore aujourd’hui, le MEDEF adore l’immigration ! Selon Marianne, un rapport officiel du Conseil d'analyse économique confirme que « l’immigration [est] souhaitée par le grand patronat pour faire pression à la baisse sur les salaires. » (7)
Selon Libération, « la présidente du Medef, Laurence Parisot, a plaidé pour que la France reste un pays "ouvert" à l’immigration légale. » (8)Une étude de la Banque d'Angleterre datant de 2015 concluait que "l'immigration massive réduit les salaires offerts aux demandeurs d'emploi britanniques" (9)
Le mot de la fin ? Laissons le à George Marchais, secrétaire générale du Parti Communiste, qui, en mars 1980 à la Porte de Pantin déclara devant une foule conquise : « Il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. Il est inadmissible de laisser entrer de nouveaux travailleurs immigrés en France, alors que notre pays compte près de 2 millions de chômeurs, français et immigrés ! » (10)
Pour aller plus loin : « Quand le PCF voulait arrêter l’immigration »
http://www.causeur.fr/quand-le-pcf-voulait-«-arre ter-limmigration-»-18593.h tml
« Immigration : le MEDEF parle la même langue que l’extrême gauche »http://www.bvoltaire.fr/alaindebenoist/ immigration-medef-parle-mem e-langue-lextreme-gauche,3 8810
Sources :
(1) http://www.lavoixdunord.fr/ economie/ terminal-methanier-de-dunke rque-suspicions-sur-des-ia 0b0n2954790
(2) http://www.humanite.fr/bienvenue-dunkerque-son-cha ntier-pharaonique-ses-escl ave-s-300-euros-par-mois-5 80574
(3) http://www.francetvinfo.fr/ economie/crise-en-bretagne/ les-abattoirs-bretons-gad-f ont-appel-a-des-interimair es-roumains_441180.html
(4) http://lexpansion.lexpress.fr/ entreprises/ la-concurrence-roumaine-et- bulgare-inquiete-les-routi ers-francais_1409773.html
(5) http://perspective.usherbrooke.ca/ bilan/servlet/ BMAnalyse?codeAnalyse=1544 /
(6) http://www.lefigaro.fr/emploi/2010/05/27/ 01010-20100527ARTFIG00719-l es-delocalisations-detruis ent-36000-emplois-par-an.p hp
(7) http://www.marianne.net/Immigration-pourquoi-le-pat ronat-en-veut-toujours-plu s_a192252.html
(8) http://www.liberation.fr/futurs/2011/04/16/ le-medef-pour-l-immigration -et-contre-la-prime-de-100 0-euros_729656
(9) http://www.telegraph.co.uk/news/politics/12063052/Mass-migration-driving-down-wages-offered-to-British-jobseekers.html
(10) https://www.youtube.com/watch?v=nsCaoc-FuiA http://www.ventscontraires.fr/2015/12/limmigration-detruit-lemploi.htmlLien permanent Catégories : actualité, France et politique française, immigration, l'emploi, lobby, social 0 commentaire -
Violents affrontements entre agriculteurs et forces de l’ordre dans l’Ouest
De violents affrontements se sont déroulés pendant plus de 4 heures entre agriculteurs et forces de l’ordre à Saint-Lô devant les bâtiments administratifs de la préfecture de la Manche.
Les restes de la manifestation agricole devant la Direction départementale des territoires et de la mer à Saint-Lô dans la Manche. (Crédit photo/ AFP / Charly Triballeau).
La rencontre au sommet entre le président de la République, François Hollande, et celui de la FNSEA, Xavier Beulin, ce mardi matin à Paris n’aura pas réussi à calmer la colère des agriculteurs. Bien au contraire, sur le terrain, la mobilisation s’est étendue à toute la France avec des opérations escargots, comme à Boulogne-sur-Mer avec plus de 500 tracteurs mobilisés ou dans le Tarn-et-Garonne. C’est à Saint-Lô dans la Manche, premier département laitier français, que la tension entre agriculteurs et force de l’ordre a été la plus vive. Environ 250 agriculteurs, venus à bord de 60 à 80 tracteurs avec leurs bennes pleines de détritus, ont participé à une manifestation qui a démarré peu avant midi devant la préfecture de la Manche pour se finir dans une ambiance de gaz lacrymogène plus de 4 heures après devant la DDTM (direction départementale des territoires et de la mer). « L’ambiance a été très tendue parce que le préfet nous a envoyé dès le départ de la manifestation les CRS, indique au Figaro Ludovic Blin, président de la branche laitière de la FNSEA dans la Manche, lui-même éleveur. On attend des mesures à la hauteur de la situation dramatique des agriculteurs. Les gens tirent la langue et le désespoir est à son comble ». Ce dernier déplore d’ailleurs deux suicides d’agriculteurs lors de ces derniers jours dans le sud du département et qui ont été confirmés par les pouvoirs publics. « On a l’impression que le gouvernement n’a rien d’autre à répondre que la force, ajoute Jean-Hugues Lorault, président des JA (Jeunes Agriculteurs ) de la Manche. Cela a mis tout le monde sur les nerfs ». [....]
La suite sur Le Figaro
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Violents-affrontements-entre