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  • Ce que Poutine a dit à TF1 et ce que la chaîne a préféré taire

    Dans un entretien attendu à la chaîne TF1, le président russe Vladimir Poutine a donné franchement son avis sur plusieurs sujets, mais le choix des journalistes de la chaîne surprend, beaucoup de points chauds importants sur le plan international ayant été omis. Qu'est-ce que TF1 a passé sous silence ? Sputnik publie les parties qui manquent.

    Entretien de la chaîne TF1 avec le président russe Vladimir Poutine le 12 octobre 2016 : (la traduction en français est assurée après chaque réponse de Vladimir Poutine)

    Le nom du président russe Vladimir Poutine a été évoqué durant cette dernière semaine en France un nombre assez impressionnant de fois en raison de sa visite annulée à Paris et ce qui a précédé : le désaccord concernant la situation dans la ville syrienne d'Alep et la résolution française sur Alep qui s'est heurtée au veto russe. M. Poutine ne vient toujours pas en France, mais il accepte de parler aux journalistes français de TF1 et leur parle franchement et sans éviter les questions délicates.

    Or, alors que l'intégralité de l'interview en russe se trouve sur le site de TF1, les journalistes de la chaîne ont choisi de diffuser, pour le journal de 20 heures, une sélection de sujets assez chaotique. Certes, ils n'ont pas négligé les thèmes tels que la visite du dirigeant russe annulée à Paris, sa réaction aux accusations de crimes de guerre et les bombardements à l'est d'Alep. Cependant, bien qu'il y ait bien d'autres questions à soulever, la chaîne a vite passé… à ce que Poutine pensait de Donald Trump.

    Donc, le reste de l'interview a-t-il paru moins important aux journalistes de TF1 ? Vladimir Poutine dit savoir qui a frappé le convoi humanitaire près d'Alep, et il dit que ce serait un groupe terroriste et que les États-Unis seraient au courant… Pas intéressant ! Il explique pourquoi la Russie n'est pas responsable de la crise migratoire que l'Europe a subie, en réponse à ces nouvelles idées circulant dans des médias occidentaux depuis quelques temps. Il dévoile une proposition extraordinaire qui a été faite à la Russie pour protéger la route avec des soldats russes ou le convoi humanitaire passera. Il revient sur le dernier cessez-le-feu en Syrie, il explique pourquoi et par qui, selon lui, il n'a pas été respecté. Intéressant ? Assez, si on a envie de connaître le point de vue du président russe sur une question sensible plutôt que savoir s'il aime bien Trump…
    Pour les curieux, Sputnik vous présente les extraits qui ne sont pas parus sur TF1 au journal de 20 heures.
  • Donald Trump : "Les Clinton sont des criminels, rappelez-vous de cela, ce sont des criminels"

  • Des communautés alternatives centenaires : Sol Veritas Lux

    Ex: http://rebellion-sre.fr

    Les mouvances alternatives des années 1970 à 2010 n’ont rien inventé. A l’aube du 20ème siècle, la modernisation de l’Europe sous les coups de l’industrialisation et du capitalisme faisait naître des expériences culturelles et communautaires très particulières. ( article paru dans le Rébellion 42 de juin 2010 )

    Des anarchistes illégalistes, buveurs d’eau et végétariens

    En France, les milieux anarchistes individualistes menaient campagne pour une vie saine, avec la nécessité affirmée de suivre une éthique de vie basée sur la lutte contre l’alcoolisme (véritable fléau social qui garantit au Capital la passivité de la classe ouvrière), la promotion de l’alimentation végétarienne, le refus des règles de l’ordre bourgeois et la mise en place d’une éducation populaire émancipatrice.

    A Paris, avant la Grande Guerre, des associations et des foyers anarchistes (mais aussi syndicalistes et socialistes révolutionnaires) développent de manière pratique ce mode d’existence qui se veut en dehors du système. C’est une affirmation radicale du refus de « participer » aux règles de la société qui trouve un écho particulier chez les anciens partisans de la « propagande par le fait » (c’est-à-dire les anarchistes qui utilisaient le terrorisme et la « reprise individuelle » comme moyen d’action). Militant révolutionnaire accusé par la police d’être un complice de la « bande à Bonnot », Louis Rimbault (1877-1949) fut une farouche figure de cette mouvance. Léo Malet, le meilleur auteur de polar français, connu ce genre de foyer dans les années 1930 et l’évoque dans les aventures de Nestor Burma, son personnage d’ ancien anar reconverti en détective privé.

    Ombres et lumières de Monte Verità

    En Allemagne, le mouvement de « réforme de la vie » prônait la fuite des villes, le retour à la nature comme solution à la crise causée par le mercantilisme grandissant, le végétarisme, le refus de l’alcool et du tabac, le nudisme, les médecines naturelles (notamment les débuts de l’homéopathie), la liberté sexuelle, le mysticisme et la découvertes des spiritualités orientales.

    Cas emblématique, qui à lui seul incarne les richesses et les ambiguïtés de ce genre d’expérience, la colonie de Monte Verità fut fondée par un groupe issus de la bohème bavaroise. Dans le cadre naturel magnifique du Tessin suisse, une petite communauté d’hommes et de femmes s’installe pour fonder une communauté idéale et libre. Le fils d’un industriel belge, Henri Oedenkoven finance les travaux de création d’une sorte de sanatorium végétarien. Sa femme, Ida Hofmann, professeur de piano, wagnérienne et féministe aura un rôle central dans l’expérience.

    Il s’agissait de créer ce qui était voulu comme un lieu de renaissance et de régénération, de jeter les fondements d’une « nouvelle vie » hors de la structure corrompue du monde en édification. Vie communautaire, alimentation végétarienne et frugale, séances d’héliothérapie (en quelque sorte des bains de soleil, les « colons » vouaient un véritable culte à l’astre solaire) et de gymnastique : Monte Verità fut une apogée du culte du corps retrouvé. Une compagnie de danse séjourna de manière régulière dans les installations de la communauté.

    Très vite, Monte Verità fut un point de rencontre pour des naturistes, des réformateurs sociaux, des militants révolutionnaires (dont beaucoup feront partis des activistes des conseils ouvriers de Bavière après la défaite de 1918), des artistes, des anthroposophes et autres théosophes de toutes les nationalités. Des dissensions se produisirent assez rapidement entre le couple des fondateurs (qui voulait développer l’image de marque de la communauté et créer un centre hôtelier de remise en forme avant l’heure) et la frange la plus radicale de la communauté. Les frères Graser reprochaient les compromis passés avec le système pour faire vivre financièrement le projet. Gusto Graser mènera la fronde et se retira dans une caverne en ermite avec sa femme Jenny Hofmann (sœur d’Ida). Sous l’influence des religions et philosophies orientales, il devient un prophète ambulant d’un panthéisme pacifique. L’écrivain allemand, Hermann Hesse fut très lié à Graser et lui rend hommage dans son œuvre la plus importante, Demian.

    Le choc de la Grande Guerre devait anéantir ses tentatives alternatives, mais d’autres devaient naitre sur les ruines de notre continent. L’expérience révolutionnaire et poétique de Fiume en 1917 sera une autre forme de cette recherche d’une communauté idéale. Mais cela est déjà une autre histoire.

    A lire sur le sujet :

    Nous avons repris pour l’écriture de cet article la mine d’informations représentée par les deux numéros de la revue (DIS)CONTINUITE. Ces deux volumes contiennent plus de 400 pages chacun de textes du courant anarchiste naturien.

    • Naturiens, végétariens, végétaliens et crudivégétaliens dans le mouvement anarchiste français (1895-1938), juillet 1993, 485 p. 16, 80 euros
    • Communautés, naturiens, végétariens, végétaliens et crudivégétaliens dans le mouvement anarchiste français ; février 1994, 485p. 21,30 euros.

    Disponible auprès de François Bochet, Moulin des Chapelles, 87800 Janailhac

    Sur les divers dimensions et aspects du culte solaire, nous conseillons vivement la lecture de la revue Solaria. Publication traitant de la solarité autant du côté scientifique que spirituel, elle est une référence dans le domaine. Abonnent : 2 numéros ( un an ): 12€.

    Contact : Jean-christophe Mathelin, 7 rue Christian Dewet 75012 Paris

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Quand Manuel Valls quitte la mairie d'Evry, les caisses sont vides

    Quand Manuel Valls quitte la mairie, les caisses sont vides. Sa capacité d'autofinancement nette de remboursement a toujours été négative depuis 2001 et entre 2007 et 2012 l'endettement de la ville a progressé de 70%. Entre 2001 et 2012, la pression fiscale sur les ménages de la commune a explosé de 45, 7% et le montant moyen de l'impôt pris sur les foyers imposables frôle aujourd'hui les 2 100 euros annuels (ce qui fait partie des impôts les plus élevés de France pour des villes de taille comparable). Depuis 2007, l'ardoise de la dette de la mairie a pris 40%. Alors que dans une ville de 50 000 habitants, seul le directeur général des services est censé disposer d'une voiture de fonction, la commune a mis 26 véhicules de service. C'est en tout cas ce que notait la Cour des comptes en 2006. En faisant passer les chargés de mission (jusqu'à 50). Les dépenses en personnel ont représenté 791 euros par habitant (soit 50 euros de plus que dans ce type de ville), le recours à des prestataires extérieurs (416 euros par habitant, soit 55% de plus que la moyenne).
    Emmanuel Ratier, Le vrai visage de Manuel Valls

  • La Manif pour Tous beaucoup de monde...une victoire

    Discours de Ludovine de la Rochère : 

    Les 18 millions de famille en France, c'est le premier parti de France

    La deuxième chose est que la jurisprudence selon laquelle une loi sociétale ne s’abroge pas est une invention !

    La troisième chose est qu’en revenant sur la loi Taubira, vous ne perdrez pas une voix, pas une seule !

    17h 15 : Une première estimation à 200 000 participants, c'est une magnifique victoire!

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    Cortège 24 - 200 000 manifestants

    Et 24000 selon la police... !

    Il y eut aussi des appels au meurtre et à l'attentat contre des familles de France : 

    Voir la suite et la fin...?

  • Le grand direct de la manif pour tous (actualisez votre page).

    Banderole - Non à la fabrication d'orphelins

    Des milliers et des milliers de manifestants sont présents. L'heure n'est pas au décompte, mais bien au constat : la famille mobilise les Français !  

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    D'autres ici 

  • Auto électrique : la grande arnaque

    Alors qu’on appelle le contribuable à se serrer la ceinture pour combler les déficits publics, l’Etat va dépenser des dizaines de milliards d’euros pour développer la voiture électrique. Une obsession estampillée « transition énergétique » qui oublie totalement le coût financier et environnemental exorbitant de la voiture électrique, et qui vise simplement à maintenir le nucléaire. 
    « La Zoé coûte 21 000 euros, mais avec le bonus à l’achat, elle baisse à 15 000 euros, soit le prix d’une Clio ». L’argument est huilé, le calcul prêt à l’emploi. Vincent Carré, directeur commercial de la gamme électrique de Renault, qui l’expose à Reporterre, le répètera maintes fois lors du Mondial de l’automobile qui s’ouvre aujourd’hui à Paris. Zoé ? Le modèle électrique phare du groupe automobile. 
    Avec l’appui massif du gouvernement et du lobby nucléariste : la voiture électrique sera « La voiture de demain en France » selon le ministre de l’économie Emmanuel Macron. 
    Le ministre de l’économie a donné un nouveau coup d’accélérateur au dispositif : une prime de reconversion de 3.700 euros peut s’ajouter à la subvention existante de 6.300 euros, portant ainsi le total du bonus à 10.000 Euros. Et l’augmentation sensible des bornes de recharge électrique, avec un objectif de 16.000 en France d’ici la fin de l’année 2014, en vue d’atteindre les sept millions d’ici 2030. Aux frais de l’Etat, donc du contribuable, appelé par ailleurs à se serrer la ceinture pour combler les déficits publics. 
    La loi de transition énergétique : dites plutôt, la loi de l’auto électrique 
    Le projet est au cœur de la loi sur la transition énergétique, soumis actuellement au vote des députés, qui réjouit l’entreprise Renault, dont l’électrique est un pilier de la stratégie : « La confirmation des aides d’Etat et le niveau d’infrastructures appelées à être développées doivent nous permettre de sortir du marché de niche », dit Vincent Carré. Alors que le parc électrique français représente aujourd’hui 20 000 véhicules, Renault espère franchir rapidement le palier des 100 000 véhicules électriques par an. 
    Mais pour Lorelei Limousin, chargée de mission au Réseau Action Climat (RAC), « il y a une focalisation excessive sur la voiture électrique, alors même que le sujet n’a pas émergé dans le Débat National sur la Transition Energétique. Il n’était pas question de la voiture électrique dans les recommandations qui en sont issues ». 
    L’attention portée aux véhicules électriques tranche d’autant plus que le transport est totalement oublié par la loi, qui est muette sur le report modal ou les transports en commun. 
    En réalité, une première loi est passée dans le silence de l’été, le 4 août dernier : elle vise à faciliter « le déploiement d’un réseau d’infrastructures de recharge de véhicules électriques sur l’espace public » (Voir ici le texte de la loi n°2014-877). Celle-ci exempte de toute redevance l’Etat lors de l’installation des bornes. « C’est une loi d’exception pour favoriser au plus vite le développement de la voiture électrique » dénonce Stéphane Lhomme, directeur de l’Observatoire du nucléaire. 
    Un empressement qui fait d’ailleurs l’impasse sur les études d’impact : « Un amendement a été déposé pour demander l’évaluation des impacts de la voiture électrique, mais il a été refusé par Mme Royal au motif que le réseau n’était pas assez développé pour qu’on puisse les mesurer… On fonctionne complètement à l’envers », constate Lorelei Limousin. 
    « Un gouffre financier » 
    Il s’agit en fait d’un passage en force, juge Stéphane Lhomme : « Avec les sommes astronomiques mises en jeu, cela mériterait un grand débat de société ». Car le dispositif coûte cher : 42 milliards a minima. En juillet, Reporterre avait révélé les hésitations troublantes de la ministre de l’Écologie sur le coût de la mesure et son financement, en particulier celui de l’installation des bornes de recharge. Si la fourchette d’estimation reste large à défaut de clarification depuis – entre 5 000 et 20 000 euros la borne – le coût global pourrait s’alourdir au gré des évolutions techniques dans les prochaines années : « Le risque d’obsolescence est important sur ce genre de technologie », note M. Lhomme. 
    Rien ne semble par ailleurs garantir l’amortissement des investissements. Au début de l’été, un rapport de la Chambre régionale des Comptes d’Aquitaine révélait la mauvaise expérience du véhicule électrique en Poitou-Charente à la fin des années 2000, au moment où Ségolène Royale présidait le Conseil Régional. 
    Outre les critiques quant à une gestion opaque des aides, le rapport mettait en relief le « gouffre financier qu’a creusé le soutien ‘‘important et inconditionnel’’ de l’ancienne présidente du Poitou-Charentes », alors que son projet s’est soldé par la liquidation de la PME en mai 2012… 
    Mais côté constructeur, on défend le soutien de l’Etat dans une filière qui représente quatre milliards d’euros d’investissement au total, chez Renault : « C’est une technologie produite en France, qui sert donc l’économie nationale. Les aides publiques vont relancer le secteur industriel et créer de l’emploi », assure Vincent Carré. 
    L’augmentation de la consommation d’électricité ? 
    La facture pourrait encore s’alourdir si l’on en croit les derniers travaux sur le coût du nucléaire qui annoncent la hausse du prix de l’électricité : « Que ce soit à travers le grand carénage des centrales ou par l’introduction de l’EPR, il y aura un renchérissement du prix de l’électricité dans les prochaines années », estime Benjamin Dessus, ingénieur et économiste président de Global Chance. 
    Le développement du parc automobile électrique n’implique-t-il pas, à terme, une augmentation de la consommation d’électricité ? Chercheur à l’IDDRI, Andreas Rüdinger tempère : « Développer la voiture électrique ne va pas forcément mener à une électrification à outrance. En partant de la consommation actuelle d’une Renault Zoé (12 kWh/100km) et à raison d’une distance moyenne de 15 000 km par an, mettre dix millions de véhicules électriques sur les routes en France [soit environ un tiers de l’ensemble du parc automobile estimé à 35 millions de véhicules, ndlr] à l’horizon 2030, cela représenterait une consommation d’électricité de 18 TWh sur l’année. Soit, en volume, moins de 4 % de notre consommation totale d’électricité actuelle (500 TWh) ». 
    L’objectif politique affiché étant de deux millions de véhicules électriques d’ici 2020, l’effet reste donc marginal en termes de consommation d’électricité. L’impact, toutefois, serait beaucoup plus conséquent sur le réseau de distribution, « avec des risques de pointe qui pourraient considérablement perturber le réseau », selon Benjamin Dessus. 
    Le constructeur dénonce cette approche : « On joue souvent sur la sidération en imaginant des scénarios anxiogènes où toutes les voitures se brancheraient au même moment. L’enjeu, c’est la recharge nocturne, car la nuit, nous avons une disponibilité d’électricité colossale et le réseau électrique est largement capable de supporter la demande, affirme Vincent Carré. Et avec une autonomie d’au moins 150 kilomètres alors que 40 % des voitures en Europe font moins de 100 kilomètres par jour, on ne rechargera pas quotidiennement ». 
    La controverse reste ouverte. Avec des durées de rechargement à domicile de huit à dix heures, d’aucuns craignent des moments de pointe sur le réseau, à l’heure du retour du bureau ou le week-end. « A l’image de ce qui se passe déjà l’hiver avec le chauffage, compare Stéphane Lhomme. La solution serait alors la même : on rechargerait alors avec de l’électricité venue d’Allemagne et produite par… du charbon »
    Le mythe de la voiture propre 
    En plus d’alourdir la balance commerciale française, l’argument remet en cause celui que ressassent les industriels : « La voiture électrique est la seule solution en main pour réduire les émissions de CO2. Elle est rapide à mettre en œuvre, et même en période d’austérité, ce n’est pas à vous que je vais apprendre qu’il ne faut pas attendre pour s’attaquer à ce problème ! », nous assure à nouveau Vincent Carré. 
    L’idée d’une voiture neutre en CO2 a pourtant été battue en brèche. En novembre 2013, une étude de l’ADEME analyse les émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble du cycle de vie de la voiture électrique. Le résultat est marquant : une voiture électrique « rentabilise » son impact CO2 à partir de 50 000 km en France, et de 100 000 en Allemagne – une différence qui s’explique par l’alimentation électrique au charbon, à hauteur de 44 % outre-Rhin. 
    Nouveau calcul : « Cela revient à une moyenne de 15 kilomètre par jour, 365 jours par an, pendant 10 ans. En dessous, la voiture électrique est moins efficiente en CO2 qu’une voiture thermique », dit Stéphane Lhomme. Avec l’Observatoire du nucléaire, il a récemment obtenu du Jury de déontologie publicitaire le retrait des adjectifs « propres », « vert » ou « écologique » qu’utilisaient les constructeurs automobiles pour qualifier la voiture électrique. 
    Aucun plan de recharge électrique sur un réseau d’énergies renouvelables n’est pour l’heure prévu. Pourtant, comme le note France Nature Environnement dans une récente étude sur la voiture électrique, la clef de l’impact environnemental de la voiture électrique réside dans la production d’électricité. « Dès lors que tout est en place pour l’alimenter par le réseau ERDF, la voiture électrique est celle du nucléaire et donc comptable de toutes les pollutions associées à cette énergie », explique Stéphane Lhomme. 
    Mais pas seulement : la batterie, très consommatrice en lithium, participe du développement de la consommation de ce métal. Or, l’extraction de l’« or blanc » est la cause de nombreux ravages environnementaux et sociaux, tel que l’a récemment montré l’enquête de Reporterre, tandis qu’« on ne sait toujours pas comment on recycle le lithium, et qu’une usine-pilote vient seulement d’ouvrir en Allemagne, plus de vingt ans après le début de sa commercialisation en France », appuie Camille Lecomte des Amis de la Terre. 
    Pour Stéphane Lhomme, « on a simplement délocalisé la pollution. Mais on peut faire les mêmes critiques à la voiture électrique qu’aux voitures thermiques. On remplace la peste par le choléra ». 
    Une délocalisation qui renforce la fracture sociale : « Le riche qui possède sa voiture électrique ne pollue plus là où il conduit, essentiellement en milieu urbain, mais avant, là où il produit son électricité, chez les pauvres », dit Stéphane Madelaine, professeur en mécanique et engagé dans le Parti pour la Décroissance. 
    Un cheval de Troie du lobby nucléaire ? 
    « Une bêtise », pour la député EELV Barbara Pompili, « une affaire qui ne tient pas debout, on est hors du rationnel », pour Benjamin Dessus, la voiture électrique soulève l’opposition des écologistes de tous bords. Bernard Laponche y voit lui une « rouerie », qui consiste à entretenir savamment l’assimilation de la transition énergétique au seul enjeu de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. 
    « En France, on a branché la transition énergétique uniquement sur l’idée de ‘‘civilisation bas-carbone’’. Pourtant, l’enjeu est plus large : il s’agit de sortir des fossiles, mais aussi du fissile », rappelle Benjamin Dessus. 
    Alors que la France observait ces dernières années une diminution de la consommation d’électricité, la voiture électrique apparaît comme un moyen de freiner cette diminution, voire de l’inverser. Pour Stéphane Madelaine, c’est « une filière qu’on développe de manière absurde afin de maintenir l’industrie nucléaire ».

  • Le grand direct de la manif pour tous (actualisez votre page).

    (Cliquez sur les photos pour les agrandir)

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    14h15 : La famille, une cause qui dépasse les frontières : 

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    Des élus et des personnalités arrivent : 

    mise à jour ici

  • Regard écologique sur l’islam et les Arabes

    Tant l’islam que la civilisation arabe dont elle est une des composantes, ou le type arabe, ne sont pas adaptés au climat européen. En revanche, la posture écologique de l’islam est à étudier avec toute l’attention qu’elle mérite.

    Introduction

    La question de la compatibilité de l’islam dans la République est au cœur du débat politique. Tout le monde répond affirmativement, du PC au FN. Effectivement, si la République garantit la liberté de conscience et de religion, la réponse s’impose. Dans le même esprit, alors, l’animisme des Papous est compatible avec la République. Mais, les Papous seraient-ils vraiment adaptés à nos modes de vie si on les déportait ici, comme les populations maghrébines, hier ? Formulée différemment, cette question n’engendre pas une réponse aussi catégorique. La question pourrait être alors : Des individus issus du monde arabe sont-ils compatibles avec l’Europe ? Ou, plus écologiquement, des individus issus d’ethnies adaptées à des climats arides sont-ils compatibles avec des sociétés bâties dans des climats tempérés ?

    Notons d’emblée que le morphotype européen est associé au christianisme romain ; le morphotype arabe est associé à l’islam. Certes, des Européens sont musulmans, généralement issus des Balkans, mais peu nombreux, et des Arabes sont chrétiens, mais pas nombreux, eux non plus. Initialement, d’ailleurs, le christianisme s’était développé au sud de la Méditerranée, mais fut éliminé par l’islam. La question alors est formulable ainsi : l’islam est-il meilleur que le christianisme ou bien simplement plus adapté aux conditions écosystémiques prévalant là où il a triomphé ?

    Porter un regard écologique sur cette question permettra de nourrir la discussion.

    La conclusion serait que le type arabe est inadapté au climat européen. En l’état, il amplifierait la crise environnementale s’il y prospérait. L’islam envisagé comme la religion dominante du monde arabe ne serait donc pas plus adapté aux territoires européens. En revanche, s’inspirer de l’islam serait peut-être une issue pour un territoire en pleine crise écologique, mais au même titre que de s’intéresser à d’autres religions allant du bouddhisme asiatique à l’animisme africain, ou le christianisme orthodoxe, aucune d’entre elles n’ayant promu le matérialisme et l’individualisme comme l’Eglise de Rome et ses ramifications l’aurait fait.

    L’Europe: une réalité écologique

    Élie Barnavi, historien de l’Occident à l’Université de Tel Aviv et directeur du comité scientifique du Musée de l’Europe à Bruxelles, proclamait que la civilisation européenne, en contraste avec les autres, se caractérisait par trois composantes : la cathédrale, l’université et la commune. Ces propos suscitèrent quelques réactions, notamment dans le monde orthodoxe. Il excluait l’Europe allant d’Athènes à Saint-Pétersbourg. Pour un écologiste, avant d’être le lieu où les humains blancs ont développé une civilisation particulière, l’Europe se caractérise avant tout par un climat ayant engendré des types d’écosystèmes particuliers. La faune y vivant est la même de sa limite nord à sa limite sud. On y trouve des ours, des loups et des renards, personnages centraux des fables européennes de l’Espagne jusqu’à la Russie. Les paysages naturels sont similaires du nord de l’Espagne jusqu’au-delà de Stockholm en Suède. Après, on entre dans les zones arctiques. Il n’y a personne. Au sud commencent les paysages désertiques dominant dans le nord de l’Afrique et l’ouest asiatique.

    Il est délicat de borner un espace, quel qu’il soit, par des frontières strictes, cependant cette réalité européenne s’impose, quelles que soient les classifications envisagées. Pour nous humains, c’est là que vivent des hommes à la peau blanche, car c’est une caractéristique vitale là où l’ensoleillement est réduit. Mais il y aurait une multitude d’autres facteurs à prendre en compte pour singulariser la population européenne d’un point de vue biologique.

    Généralement, les géographes considèrent que trois sous-types de climat dominent en Europe : le climat océanique, le climat méditerranéen, le climat continental ; mais tous trois sont réunis dans la catégorie du climat tempéré se caractérisant, entre autres, par le cycle des saisons et notamment l’hiver où tout entre en dormance. Ces espaces sont compris entre le 60e et le 40e parallèle. Au nord, on trouvera le climat polaire ; au sud, le climat aride. Dans le climat tempéré, chez nous, s’est développé le christianisme ; dans le climat aride, au sud, s’est développé l’islam. La superposition des cartes est éclairante. Se pose alors une question : Cette coïncidence est-elle fortuite ou bien manifeste-t-elle un déterminisme écologique ?

    Où est l’islam ? Où est le christianisme ?

    Le climat aride se caractérise par un ensoleillement important et une pluviosité faible. Au contraire, dans le climat tempéré, le flux solaire est réduit alors que la pluie ne l’est pas. Le cycle des saisons est lui aussi différent. Pourtant, la pointe sud de l’Europe coïncide avec l’extrémité nord de l’Afrique. Un climat dit méditerranéen, plus ou moins contrasté, s’impose alors sur les pourtours du Mare nostrum.

    Néanmoins, le clivage entre le sud et le nord de la Méditerranée est frappant. Certes, le climat méditerranéen construit un pont entre les deux, mais si on s’éloigne un peu vers le nord de l’Europe, et le sud de l’Afrique, il n’y a aucune similitude à envisager. Les manifestations de la vie y sont très différentes. D’un point de vue écologique, cela revient à s’interroger sur les chances de survie d’un dromadaire dans une forêt tempérée ou d’un cerf en climat aride. Ainsi posée, la réponse coule de source. Mais on répondra aussi que nos sociétés sont désormais très artificialisées. Le chauffage central et la climatisation, les forages dans les nappes phréatiques, etc., permettraient à tous de survivre en contravention avec les déterminismes écologiques locaux, notamment les climats ayant engendré les lignées. C’est vrai. Mais pour un écologiste, cette artificialisation est la cause de la crise environnementale et écologique caractérisant notre époque. La limiter à sa juste mesure est son ambition.

    Depuis, cette interrogation sur la viabilité d’une installation durable en dehors de l’écosystème ayant engendré des morphotypes spécifiques et les pratiques sociales associées s’imposent aux historiens s’intéressant aux fameuses invasions « arabes » du VIIe siècle.
    Controverse sur les invasions arabes

    Le discours cosmopolite s’appuie sur les invasions arabes pour justifier leur présence aujourd’hui en Europe. Ainsi, Carcassonne aurait été occupée de 725 à 759 apJC, soit 34 ans. Selon les sources sont utilisés les qualificatifs d’arabes, de maures, de musulmans ou de sarrasins pour désigner les occupants de cette période. Morin et Sarrazin sont des patronymes très répandus en France. Or, les historiens sont de plus en plus dubitatifs sur la réalité arabe. Ils préfèrent désormais penser que ce n’étaient pas des Arabes au sens ethnique du terme, mais des groupes venus de ce qui est devenu le monde arabe depuis (1). Ce monde nord-africain avait été successivement sous tutelle romaine ou wisigoth pendant plusieurs siècles, les Berbères, c’est-à-dire les Barbares, désignant les populations au-delà de la frontière. Or, des groupes berbères sont souvent envisagés d’origine européenne car blancs et parfois blonds, mais d’autres sont très noirs. L’Afrique du Nord a toujours été une zone de transition entre l’Europe blanche et l’Afrique noire. En Afrique du Nord coexistent des stations de ski et des oasis. Les contrastes climatiques y sont très forts et très stables ; ceci est à l’origine de populations aux types ethniques eux aussi très contrastés. La majorité de ces populations a été islamisée, mais postérieurement à la tutelle romaine ou wisigoth. Ainsi, les Kabyles revendiquent avoir été christianisés avant les Européens : saint Augustin, un des Pères de l’Eglise, y est considéré comme un des leurs. Beaucoup étaient juifs, aussi. Confrontés à l’islamisation portée par les Arabes, une manifestation de leur résistance fut l’athéisme.

    Aussi, des historiens envisagent désormais que ces populations issues d’Afrique du Nord lors des invasions « arabes » étaient issues de l’Europe, mais qu’elles l’ont rejointe sous la poussée arabo-africaine ayant apporté l’islam. Une forme de remigration de l’époque.

    Donc ce sont, a priori, des Blancs qui convergèrent vers l’Europe au VIIIe siècle. Il est en effet difficile d’envisager que des peuples engendrés par un climat de type désertique/semi-désertique ensoleillé puissent être efficaces militairement dans un climat tempéré où les nuages, l’eau et le froid dominent. Imagine-t-on un dromadaire combattre dans nos contrées ? Il mourrait tout de suite. Il en serait de même pour des humains.

    Pour ceux avançant l’argument des éléphants d’Hannibal traversant les Alpes dans la neige, les historiens répondent que, d’une part, ces éléphants étaient d’une variété d’Afrique du Nord disparue depuis, différente de celles connues à ce jour ; d’autre part, peu survécurent à ces périples. Une grande part de mythologie alimenterait cette vision des Guerres puniques car impossible à réaliser concrètement. L’hiver, les animaux de nos zoos provenant d’Afrique sont abrités dans des locaux chauffés. Sinon, ils meurent. Par pudeur, on n’évoquera pas l’hécatombe que subirent les troupes coloniales issues de l’empire français pendant les hivers de la Première Guerre mondiale en Europe, alors même que le front était calme.

    Ce monde compris entre le 30e et le 40e parallèle est une zone de transition ethnique. Au Nord, entre le 40e et le 60e est le monde blanc. Le christianisme y a prospéré, animé à l’origine par une conception ethnique du chrétien portée par l’Eglise de Rome. L’Europe, le territoire des Blancs, a longtemps été appelée la chrétienté. Au sud, après le désert, c’est le monde noir. Le monde de l’islam prospérant entre le 30e et le 40e parallèle est l’endroit où se côtoient le monde blanc européen et le monde noir africain ; d’où une grande diversité raciale à ces latitudes, unie par une religion d’essence cosmopolite. Israël aussi s’envisage comme un Etat multiethnique : des blonds aux yeux bleus septentrionaux côtoient des très très bruns aux yeux noirs issus d’Afrique, tous unis par le judaïsme. Le monde arabo-perso-turc, lui, a uni des types ethniques divers au nom de l’islam, y compris des Asiatiques à l’Est. En outre, comme les conditions climatiques sont difficiles et les écosystèmes peu productifs, peu d’humains peuvent vivre à ces latitudes, comparativement aux masses européennes d’hier ou aux masses d’Afrique noire d’aujourd’hui. Rappelons que la population algérienne lors de la conquête française était estimée à moins de un million d’habitants, en quasi-voie de disparition, pour un territoire équivalant à quatre fois la superficie de la France européenne. En outre, la remontée vers le Nord de populations à la peau sombre risque à terme de chasser les derniers occupants purement blancs du nord de l’Afrique. Les conflits au sud du Sahara sont emblématiques de ce clivage.

    Islam et écologie

    L’islam s’est développé sur des territoires arides et par conséquent doit être envisagé comme une réponse adaptative à ces spécificités territoriales. Là est le cœur de la pensée écologiste. Conformations et pratiques sociales sont la conséquence d’adaptations aux écosystèmes naturels. En Europe, l’eau ne manque pas. En revanche, le froid de l’hiver tue. Il n’y a rien à manger. Aussi les Européens ont-ils artificialisé leur milieu sans doute jusqu’à l’excès, alors que les Arabes modérèrent cette artificialisation à sa juste mesure. Ainsi, l’islam n’est pas une religion matérialiste. Les arts y sont moins développés que dans la chrétienté. Une conséquence pratique est que les Arabes ne maîtrisent pas la guerre industrielle. Les suprématistes européens ont qualifié cela de retard de développement, alors qu’un regard écologiste y verrait au contraire de la sagesse. L’islam, tout en soulignant la singularité de l’humain dans le cosmos, ne l’en dissocie pas comme ont pu le faire les religions antérieures du Livre. Ainsi, prise au hasard cette courte explication :

    « Le Coran a pour but d’éveiller le respect de la nature créée pour être le lieu de séjour temporaire des êtres humains. Le discours coranique et le prophétique exigent le respect de l’ordre naturel, notamment les animaux, l’eau, les arbres et les plantes. C’est une invitation à la culture écologique, afin de s’imprégner des signes de la Création. Le Coran a permis l’éclosion de la civilisation islamique, de par le fait qu’il ordonne l’harmonie avec le cosmos et les autres êtres vivants et naturels (2). »

    Une des manifestations de cet esprit sont les campagnes de réintroduction d’espèces animales comme l’Oryx d’Arabie ou le lion de l’Atlas décimés par les Tartarin de Tarascon d’hier et d’ailleurs.

    Cet éclairage sur le Coran est à comparer avec cet extrait de la genèse de l’Ancien Testament :

    « Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. »

    Beaucoup de primo-écologistes virent dans ces lignes le fondement du découplage de l’Homme et de la Nature dans les sociétés revendiquant un judéo-quelque chose. La crise écologique en est la conséquence à laquelle se surajoute désormais la crise identitaire. Or, un pieux musulman ne peut envisager sa place que sur le territoire ayant engendré sa lignée. En agissant différemment, il contrarie l’ordre naturel voulu par Allah. Ainsi, le Front islamique du salut (FIS) en Algérie appelait au retour de la diaspora maghrébine sur ses terres natales. Mais depuis il a été éradiqué par les autorités laïques algériennes avec la complicité des autorités françaises, donc sous tutelle US. L’été, aux Etats-Unis, quand on a froid à cause de la climatisation dans une tour sans fenêtre, on allume un chauffage individuel (véridique). Faire pire écologiquement est difficile.

    Conclusion

    Aborder la question migratoire en se focalisant sur une religion n’a aucun sens. Une religion, on en change. En revanche, changer de génome, fruit de milliers d’années d’adaptation à un climat, est impossible. Ces zones climatiques sont la conséquence du mouvement et de l’orientation de la terre par rapport au soleil. Il s’agit d’une temporalité incommensurable à nos sens. Les généticiens estiment qu’une dizaine de générations sont nécessaires pour pérenniser la présence d’un seul gène dans une population (ensemble d’individus semblables). Donc pour les humains, environ deux siècles sont nécessaires pour singulariser un gène spécifique. Or, une population se caractérise par une homogénéité génétique faisant que, à la diversité endogène près, les individus jeunes ressemblent à leurs parents. Force est d’admettre que le type « arabe » est différent du type « européen ». Ce type « arabe » est très diversifié. Vous pouvez rencontrer des individus à la peau plutôt claire et d’autres foncée. Compte tenu des contrastes climatiques des territoires maghrébins ou makréchiens, il s’agit là d’une réponse adaptative spécifique. La conséquence est que l’islam ne s’envisage pas comme une religion ethnique. Donc la question est de savoir si ce qui relève du monde arabe a sa place en Europe, sachant que l’islam est la religion du monde arabe. Rappelons qu’un type humain découplé de son écosystème d’origine a des exigences d’artificialisation supérieures à celles des indigènes, donc plus impactantes environnementalement. Un Africain noir a besoin de plus de chauffage en hiver à nos latitudes qu’un Européen blanc.

    La conclusion est alors que le type arabe, étant envisagé comme le géno-morpho-type adapté à des climats arides, n’a pas sa place dans une Europe au climat tempéré ; au même titre que le type européen issu d’un climat tempéré n’a pas sa place dans un espace dominé par le climat désertique/semi-désertique. En revanche, s’intéresser à l’islam comme une source de jouvence serait salutaire pour nos sociétés matérialistes dont les idéologies dominantes ont abouti aux crises écologiques et identitaires que nous vivons aujourd’hui. Trouver les solutions en nous est notre seule issue, sinon, l’islam et la civilisation arabe pourraient s’imposer sur notre sol, même s’ils n’y sont pas foncièrement adaptés. Mais comme ils sont potentiellement porteurs d’une société éco-vertueuse, cela serait une réponse socio-écosystémique à la crise écologique que notre civilisation engendre et qui menace l’écosphère dans sa globalité. Bordant la Méditerranée, Européens et Arabes ont une lutte commune à mener pour aboutir à l’écosociété. Ces derniers auraient beaucoup à nous apporter si on les envisageait autrement qu’à travers la doxa de notre société en crise identitaire et écologique, l’une et l’autre étant liées.

    Frédéric Villaret

    PS : Personnellement, j’ai beaucoup appris au contact de musulmans ultra-pratiquants, ou en animant les soutenances d’étudiants maghrébins faisant leurs études en France.

    Notes :

    (1) Guerres & Histoire, n°29, p. 47.
    (2) L’Islam et l’écologie : http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/l.html

    http://www.polemia.com/regard-ecologique-sur-lislam-et-les-arabes/