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  • Journal du Mardi 4 octobre 2016 - Société / Le mondial de l’auto dans la ville anti-voiture

  • La Xe Journée de Synthèse nationale en photos (1ère série) :

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  • Cette haute finance qui veut toujours plus d’immigrés

    La responsabilité de la haute finance et du grand capital dans la crise de l’immigration est un sujet sur lequel il faut insister. 

    Une illustration vient s’ajouter : la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB) a lancé vendredi un guide pratique à l’attention des employeurs qui veulent recruter des réfugiés ou demandeurs d’asile. Les chômeurs ne manquent pourtant pas en Belgique et on peut légitimement se demander pourquoi un pays qui ne parvient pas à offrir de l’emploi à tous ses nationaux devrait permettre que les entreprises présentes sur son territoire favorisent l’embauche d’immigrés, qui plus est arrivés illégalement. A moins d’avouer officiellement que c’est une politique de préférence étrangère qui est menée, confirmant ainsi la notion de grand remplacement.

    Pour en revenir à ce guide publié par la FEB, il aborde l’immigration avec des questions telles que « Les entreprises n’ont-elles pas des bâtiments pour loger les réfugiés ? « , « Super ! de la main-d’œuvre à disposition : peut-on les employer directement ? « , « Nos employés veulent faire quelque chose pour les réfugiés : que pouvons-nous organiser ? « . Autant dire que cela bon la propagande en faveur de l’immigration et du multiculturalisme.

    http://www.medias-presse.info/cette-haute-finance-qui-veut-toujours-plus-dimmigres/62033

  • Big Brother et la Syrie

    Le 9 septembre, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d’État américain John Kerry  avaient trouvé un accord  sur un plan de règlement du conflit syrien et une trêve des combats… vite remise en cause par de multiples violations  du cessez-le-feu. La  reprise des hostilités  du régime syrien et de ses alliés russes et iraniens pour reprendre le contrôle de la ville d’Alep auront eu raison de cet accord. Hier, le porte-parole du département d’État, John Kirby, a déclaré que les États-Unis suspendent leur participation aux discussions bilatérales avec la Russie lancées pour garantir le cessez-le-feu, les Russes étant accusés d’avoir bombardé et détruit le plus grand hôpital d’Alep-Est. Moscou a assuré peu après «regretter» cette décision des Etats-Unis.  S’il est reproché  aux Russes de ne pas faire de différence de «traitement» sur le terrain entre rebelles dits modérés et djihadistes, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à retourné le compliment aux Américains ces dernières semaines. Il a pointé leur incapacité à séparer le bon gain de l’ivraie, en l’espèce les groupes de combattants «raisonnables», minoritaires par rapport aux miliciens de la branche syrienne d’Al-Qaïda  (Front Fateh al-Cham ex Front al-Nosra) qui se servent à Alep des civils comme boucliers humains et les empêchent  de fuir.

    Jordan Shilton sur le site WSWS, le 29 septembre le rappelait, «al-Nosra a été accusé d’atrocités répétées. En juillet, Amnesty International a indiqué que le groupe avait procédé à une vague d’enlèvements, de tortures et d’exécutions sommaires dans les provinces d’Idlib et d’Alep. D’autres groupes rebelles impliqués dans des crimes de guerre comprennent Ahrar al-Sham, Mureddin Zinki, le Front du Levant et la Division 16, dont certains sont soutenus directement par les États-Unis.»

    Entendons-nous bien, Bruno Gollnisch n’a jamais prétendu que le régime Syrien, et son président étaient exemplaires, sans tâches et sans reproches. Mais la volonté de diaboliser Damas et ses alliés, qui s’apparente  aussi comme une diversion des «occidentaux» pour occulter leurs propres turpitudes,  ne doit pas occulter une réalité géopolitique autrement plus complexe.

    Sur le site arretsurinfo.ch,  l’analyste politique Guillaume Borel, relayait  l’entretien accordé au journal allemand Kölner Stadtanzeiger  (publié le 26 septembre) d’Abou al-Ezz, un des  chefs  du Front al-Nosra-Front Fateh al-Cham à Alep. «Cette interview confirme un certain nombre d’analyses qui circulaient dans les médias indépendants, notamment en ce qui concerne la collaboration opérationnelle entre le Front al-Nosra et la coalition internationale, mais également la responsabilité des groupes djihadistes dans la crise humanitaire actuelle» en empêchant  notamment l’acheminement des convois humanitaires. «Les déclarations Abou al-Ezz viennent ainsi confirmer une nouvelle fois la fiction de l’existence d’une rébellion modérée. Selon lui, al-Nosra est soutenu militairement par différents pays de la coalition, dont la Turquie et les Etats-Unis »

    En février 2016, poursuit M. Borrel, «un reportage de la chaîne France 2 intitulé  Syrie le grand aveuglement réalisé parmi les groupes djihadistes d’Alep, montrait clairement la logique salafiste à l’œuvre dans les différents groupes djihadistes ainsi que la porosité entre les différentes factions de combattants se revendiquant toutes de la même idéologie. »

    Manlio Dinucci dans un article publié fin septembre dans le journal italien  il manifesto, souligne pour sa part  les  «Opérations psychologiques»  (psyop ) menées par les services secrets états-uniens, des «opérations planifiées pour influencer à travers des informations déterminées les émotions et motivations et donc le comportement de l’opinion publique, d’organisations et de gouvernements étrangers, afin d’induire ou renforcer des attitudes favorables aux objectifs préfixés». «Après cinq années pendant lesquelles on a cherché à démolir l’Etat syrien, en le démantelant de l’intérieur par des groupes terroristes armés et infiltrés de l’extérieur et en provoquant plus de 250 000 morts, maintenant que l’opération militaire est en train d’échouer on lance l’opération psychologique pour faire apparaître comme agresseurs le gouvernement et tous ces Syriens qui résistent à l’agression. Fer de lance de la psyop : la diabolisation du président Assad (comme auparavant Milosevic et Kadhafi), présenté comme un dictateur sadique qui prend plaisir à bombarder des hôpitaux et à exterminer des enfants, avec l’aide de son ami Poutine (dépeint comme un néo-zar de l’empire russe  renaissant de ses cendres)».

    Manlio Dinucci cite  a contrario des  documents accréditant la thèse d’accointances entre les Etats-Unis et  des djihadistes. «Par exemple, le document officiel de l’Agence de renseignement du Pentagone, daté du 12 août 2012 (déclassifié le 18 mai 2015 grâce à l’initiative de Judicial Watch ) : il rapporte que les pays occidentaux, les Etats du Golfe et la Turquie soutiennent en Syrie les forces d’opposition pour établir une principauté salafiste en Syrie orientale, chose voulue par les puissances qui soutiennent l’opposition afin de d’isoler le régime syrien».

    «Cela explique aussi pourquoi le président Obama autorise secrètement en 2013 l’opération Timber Sycamore  conduite par la CIA et financée par Ryad avec des millions de dollars, pour armer et entraîner les rebelles à infiltrer en Syrie (voir le New York Times du 24 janvier 2016). Une autre documentation se trouve dans les emails de Hillary Clinton (déclassifiés number case F-2014-20439, Doc N° C057944983), où, en habit de secrétaire d’état, elle écrit en décembre 2012 que, étant donné la  relation stratégique  Iran-Syrie, le renversement d’Assad constituerait un immense bénéfice pour Israël, et ferait aussi diminuer la crainte israélienne compréhensible de perdre le monopole nucléaire».

    Ces dernières heures, sur la chaîne democracy now, le fondateur de wikileaks, Julian Assange, l’homme qui a révélé l’ampleur de l’espionnage de l’allié  américain à notre détriment,  indiquait que des courriels d’Hillary Clinton avaient  été mis en  ligne sur son portail wikileaks.com.  M. Assange constate que ceux-ci , datant de l’époque ou elle était responsable de la diplomatie dans le gouvernement Obama, prouvent que la candidate à la Maison blanche a encouragé la vente d’arme à l’Etat islamique en Syrie pour faire tomber le régime de Bachar el Assad.

    Le cas de M. Assange, qui paye au prix fort ses révélations,   est d’ailleurs emblématique des méthodes des pseudo défenseurs du droit, de la liberté et des droits de l’homme (à géométrie variable). En févier dernier, Bruno Gollnisch condamnait  la réclusion forcée de Julian Assange et le scandaleux refus de «l’Europe» de lui  accorder l’asile  politique, elle qui  «laisse entrer sur son territoire des centaines de milliers voir des millions de personnes hâtivement qualifiées de réfugiés politiques».

    La crainte du Big Brother, de Washington est hélas la plus forte; peur, soumission acceptée ou volontaire,  compromission subie ou assumée au Nouvel ordre mondial , qui rendent d’autant plus perméables les prescripteurs d’opinions  aux opérations de désinformations évoquées plus haut.

    http://gollnisch.com/2016/10/04/big-brother-syrie/

  • Barbara Mazières"Je ne suis pas encartée aux LR mais, le 20 novembre, je voterai quand même"

    Ainsi s'exprime Barbara Mazières dans Présent :

    "Beaucoup d’électeurs de droite ne se sentent pas concernés par la primaire « de la droite et du centre ». Ils considèrent qu’il s’agit de la cuisine interne des LR (ex-UMP). En réalité, l’élection est plus ouverte que cela : elle concerne potentiellement tous les électeurs ou presque. Rappelons que, selon certaines estimations (rapportées par Libération) jusqu’à 10 % des électeurs de François Hollande pourraient participer à cette primaire « de droite », pour y soutenir Alain Juppé. Tout simplement parce qu’ils anticipent que le vainqueur aura de fortes chances de gagner la présidentielle et, à défaut de candidat socialiste, ils veulent pouvoir influer sur le choix du futur président.

    Il semble donc tout aussi logique que les électeurs de droite, non LR, participent à cette primaire pour y porter leurs convictions le plus haut possible : nous nous engageons dans une élection à six tours, deux pour la primaire, deux pour la présidentielle, et deux pour les législatives. Il faut faire de ces échéances autant d’occasions de dire ce que nous pensons.

    Jean-Frédéric Poisson est à présent le seul candidat pro-vie de cette primaire, le seul candidat favorable à l’abrogation pure et simple de la loi Taubira, le seul cohérent avec son engagement catholique. Il est aussi le seul candidat à connaître l’entreprise de l’intérieur : il a un parcours professionnel en entreprise et a d’ailleurs dirigé une PME. Il est aussi le plus proche de la « droite hors les murs » en termes de politique étrangère : « eurosceptique » depuis au moins 25 ans, il soutient les chrétiens d’Orient et récuse la politique absurde des Etats-Unis dans cette région martyre ; et il est favorable à une sortie de l’OTAN.

    Enfin, le vote de conviction sera, dans cette primaire, surreprésenté, et peut créer la surprise. Les « experts » s’attendent en effet à ce que cette primaire réunisse moins de trois millions d’électeurs. 10 % des suffrages, c’est 300 000 électeurs. Si Poisson réunit un chiffre de cet ordre sur son nom, ce sera un coup de tonnerre, car cela signifiera que la droite pro-vie va peser demain, quel que soit le vainqueur des présidentielles. Plus le pourcentage des « gros » candidats sera faible, plus ils seront soumis à la pression de la droite de conviction.

    Face à ces arguments, soutenir que cette élection ne nous concerne pas du tout serait une erreur. Je ne suis pas encartée aux LR mais, le 20 novembre, je voterai quand même."

    Michel Janva

  • Pour le JDD, il ne faut pas traiter Marine Le Pen comme les autres !

    Marine Le Pen risque d’être perçue comme sympathique, c’est intolérable !

    En plus d’être sympathique, drôle, vive, un tantinet grivoise et – ce qui ne gâche rien – agréable à regarder, Karine Le Marchand a du cran. D’avoir estimé nécessaire et indispensable d’inviter Marine Le Pen dans sa nouvelle collection de portraits de femmes et d’hommes présidentiables. Ce qui n’est pas du goût de tout le monde. En particulier de celui du JDD, auquel elle a accordé un entretien.

    Il commençait plutôt bien, cet entretien, avec des questions d’usage. Pourquoi a-t-elle invité, dans « Une ambition intime », exclusivement des politiques pour ne pas parler politique ? Ont-ils accepté facilement de se prêter au jeu ? Et Juppé, qui « n’est pas du genre à se confier », s’est-il livré ? Ensuite, l’air de rien, le journal s’enquiert de savoir quelle personnalité elle aurait préféré.

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