Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 14

  • Piotr Gliński, vice-Premier ministre de Pologne : "La croix chrétienne symbolise notre culture"

  • Bernard Connolly et l'effondrement des nations européennes


    En 1995, Bernard Connolly, économiste formé à Oxford, est haut fonctionnaire britannique de la Commission européenne. Fonctionnaire de catégorie A4, il touche un salaire de 560 000 francs par an. Dans les immeubles de l’administration de Bruxelles, Bernard Connolly participe à la mise en place de la monnaie unique. Sa mission consiste à suivre l’évolution des politiques monétaires dans les États membres de l’Union européenne et à analyser les implications nationales de la mise en œuvre de l’Union européenne et monétaire. Bernard Connolly est l’un des personnages les mieux placés pour nous parler de l’euro !
    Il rédigea un ouvrage intitulé The Rotten Heart of Europe. The dirty war for Europe’s money (Le cœur pourri de l’Europe. La sale guerre pour la monnaie européenne) qu’il fit publier sans l’autorisation préalable de son autorité hiérarchique. De nombreux extraits de ce livre furent diffusés dans le Financial Times. On reprocha à Bernard Connolly d’avoir révélé les futurs dégâts sociaux qu’occasionnerait l’euro. Il ne devait pas rendre public les objectifs recherchés par les familles oligarchiques à l’origine du projet de l’euro et de l’Union monétaire européenne. "Dès 1995, avant même l’introduction officielle de la monnaie unique, l’auteur conclut que le futur euro est le coeur pourri de l’Europe. La devise européenne est préparée de telle façon qu’elle risque de conduire à un violent conflit franco-allemand. (...) L’auteur mitraille Jacques Delors, les eurocrates, Mitterrand, Helmut Kohl et son entourage, John Major et les euro-enthousiastes britanniques, les politiciens danois, les hommes de Felipe Gonzalez, les responsables italiens, les Irlandais. Il n’est jamais plus en verve que lorsqu’il décrit les hauts fonctionnaires français abominables énarques, et il soigne tout particulièrement l’ancien directeur du Trésor, Jean-Claude Trichet, aujourd’hui gouverneur de la Banque de France, manifestement sa bête noire". (source : La Tribune, 26.06.1996.)
    Il laissait entendre que les hauts fonctionnaires et les experts des différents pays passaient des arrangements les uns avec les autres sans prévenir leurs ministres, que les commissaires de Bruxelles constituaient une nouvelle caste très dangereuse. Mais tout cela ne rappelle t-il pas ce que disait V. Boukovsky lorsqu’il établissait des parallèles judicieux entre l’Union européenne et l’Union soviétique ?
    Bernard Connolly annonce une lutte de pouvoir sans précédent entre l’Allemagne et la France. Les leaders de ces deux pays savent que détenir le contrôle de la monnaie européenne, c’est détenir le pouvoir sur leur propre avenir économique et aussi sur celui du reste de l’Europe.

  • La Suisse : une descente aux enfers

    geneve-suisse-588x330.jpg

    Par Anatoly Livry, philosophe et homme de lettres, auteur de plusieurs livres parus à Paris et à l’étranger, lauréat de trois prix internationaux, russe, américain et helléniste publié depuis 2003 par le Bulletin de l’Association « Guillaume Budé » – géré par l’actuel directeur de la faculté d’Études grecques de Paris 

    Nous avons reçu la dernière publication de Dr Anatoly Livry parue en langue française dans Geopolitika, la revue du professeur Alexandre Douguine, conseiller en géopolitique du Kremlin.

    Ce que des ignares appellent le « progrès civique » n’est en fait qu’une accélération d’une dégradation spirituelle et donc étatique tellement rapide qu’un homme du Système ne parvient pas du tout à la discerner. Sa mise à mort et celle des siens s’opèrent sous ses yeux stupides sans qu’il ait ne serait-ce que l’idée de vouloir y échapper. Dès lors, l’attitude de ceux qui voient et parviennent à prédire le désastre inévitable, agissant donc contre une puissance meurtrière implantée au sommet de nos États, doit consister en une simple éducation des leurs ainsi qu’en de rares tentatives de prévenir les sociétés de leur disparition en espérant que, cette fois-ci, ils seront entendus. Espoir tout à fait vain, il faut l’admettre avec lucidité.

    Il y a maintenant à peine plus de deux ans, dans une publication parisienne qui se révèle aujourd’hui prophétique, j’ai tenté d’alerter ma patrie d’adoption, la Suisse, quant à l’inévitable guerre civile qui la dévastera si la Confédération helvétique continue d’être submergée par des tribus afro-asiates. Voici ce que j’écrivais :

    « C’est la “tactique du voleur chinois” : le criminel entre dans votre boutique et déplace par des mouvements imperceptibles l’objet convoité vers la sortie ; une fois près de la porte, il s’en saisit et se sauve. Or la Suisse a accepté, voire partiellement assimilé sur son sol, des populations issues de pays dépendant depuis des siècles de la culture européenne et germanique. Avec l’Afrique et l’Asie qui s’abattent actuellement sur elle, elle sera désarmée, car elle n’aura aucun moyen pour communiquer avec ces allogènes que les journaux helvétiques du Système montrent, dans un effort de manipulation, nettoyer les chemins suisses avec des râteaux. Quelle image d’Epinal ! Certes, les envahisseurs se tiennent calmes pour l’instant, car, réfugiés statuaires, ils perçoivent le minima social suisse. Il faut qu’en Suisse, l’on soit conscient que ce minima social helvétique surpasse le traitement officiel du chef d’état-major éthiopien ou du président du Mali ! Tant que la Suisse aura la possibilité d’injecter ces sommes monstrueuses – qui, par ailleurs, créent un appel d’air pour des tribus d’Erythrée –, elle connaîtra une certaine paix civile, qui ressemble cependant plus à une anesthésie temporaire. Mais dès que l’argent manquera (car les élites ne font plus confiance aux banques suisses qui ont perdu la guerre financière face aux Etats-Unis) ou dès que se formeront différentes communautés allogènes sur le sol helvétique lesquelles pourront dès lors faire chanter le pouvoir fédéral (regardez les crimes raciaux en France commis quotidiennement dans les zones de non-droit où la police n’ose se rendre), ce sera la fin de la Confédération helvétique ! »

    Or il s’est écoulé un temps insignifiant à l’échelle de l’histoire européenne et ma prévision se révèle totalement exacte : même l’un des pays les plus riches du globe, ne souffrant ni de la monnaie unique ni de la participation dans les soviets dits européens de Bruxelles, ne parvient à nourrir les hordes d’envahisseurs se comportant sur son sol comme sur des territoires conquis, imposant dès lors leur volonté d’une manière de plus en plus insolente, apostrophant les autochtones par le fameux « Vae victis ! » déclamé en dialectes érythréen, kabyle ou albanais.

    À ce stade-là, il suffit de porter notre regard vers la France voisine qui vient d’intégrer les dispositions de l’état d’urgence dans la législation « ordinaire » de la République. Tout comme en France, des enclaves composées exclusivement de populations allochtones verront le jour en Suisse, avec la complicité de quelques élus irresponsables. Ensuite, ces no-go zones se livreront des guerres entre elles, marquant leurs frontières par l’incendie de maisons et de voitures que l’État collaborateur évitera naturellement de comptabiliser dans les frais de l’invasion car le solde du Grand Remplacement doit obligatoirement être positif pour satisfaire les manipulateurs de statistiques (ce qui est un pléonasme). Pour terminer, ces endroits ayant désigné leurs maîtres étrangers par la lutte interethnique deviendront un État dans l’État, influençant la politique nationale suisse (politiques religieuse, financière, linguistique, militaire, culturelle, etc.), tout comme cela se passe dans les nations qui se sont laissé submerger précédemment – la France, la Belgique, la Suède ou l’Italie. In summa, une lutte à mort est menée contre les nations blanches de l’Eurasie par une poignée de créatures étant parvenues au pouvoir planétaire que nul n’ose plus leur disputer, et ce, avec une complicité engagée des pseudo-élites universitaires, surtout de ceux que l’on appelle la « droite » académique subvertie par un trotskysme pratiquant le terrorisme intellectuel depuis plusieurs générations et ayant utilisé pour la démolition des nations indoeuropéennes chaque tendance doctrinale, depuis Foucault jusqu’à Soljenitsyne. Ce que subissent les peuples blancs depuis l’Écosse jusqu’à Vladivostok, ce n’est nullement une attaque religieuse, mais une tentative d’anéantissement raciste – les dieux, nous le savons depuis Xénophane (de Colophon), ne sont que les images des ethnies qui les portent dans leur conscience génétique : « Les Ethiopiens disent de leurs dieux qu’ils sont camus et noirs, les Thraces qu’ils ont les yeux bleus et les cheveux rouges » (21 B 16 DK).

    Au fil des années, je suis parvenu à créer un séminaire universitaire unique en son genre : en analysant les centaines de dénonciations et d’« expertises » du Conseil national des universités (CNU) français qui, à l’origine, visait exclusivement à faire étouffer dans un microcosme franco-français mes découvertes sur « Nabokov le nietzschéen » (Anatoly Livry, Nabokov le nietzschéen, Paris, Hermann, 2010, 212 p.) et Tête d’Or de Claudel hypostase de Julien l’Apostat (1), j’ai réussi à dresser une généalogie du désastre universitaire européen, allant de l’Institut de France jusqu’aux fonctionnaires hystéro-trotskistes portant le titre de professeur universitaire. Au terme de cet enseignement, j’offre la solution – peut-être unique – pour notre univers héritier de l’hellénisme pagano-chrétien, posant les bases d’une contre-révolution spirituelle salutaire. Il serait peut-être temps que je sois entendu…

    Dr Anatoly Livry 17/01/2018

    Note :

    (1) Anatoly Livry, « Tête d’Or et Hélios Roi, la rupture du Cercle de l’Eternel Retour », Bulletin Guillaume Budé, l’Association d’Hellénistes et de Latinistes françaisresponsable de l’édition : professeur Alain Billault, alors directeur de la Faculté d’Études grecques à Paris IV- Sorbonne, Paris, 2008 – 2, p. 167-193. Exposé effectué dans le cadre du colloque « Écrivains du sacré » organisé par la Faculté de la littérature comparée de Paris IV-Sorbonne où Anatoly Livry fut invité à intervenir par le professeur Dominique Millet-Gérard, membre du conseil d’administration de l’Association Guillaume Budé, en février 2007.

    https://www.polemia.com/la-suisse-une-descente-aux-enfers/

  • LE CONSEIL MUNICIPAL DE STRASBOURG DEMANDE LA FERMETURE DE L'ARCADIA, LE LOCAL DU BASTION SOCIAL !

    25139058_1746493698696017_947280675_o-660x330.jpg

    Steven Bissuel, président du Bastion Social. Cliquez ici

    Le maire socialiste de Strasbourg Roland Ries, ardent défenseur du droit des étrangers, ainsi que ses amis/soutiens demandent la fermeture de l'Arcadia et la dissolution du Bastion Social pour des motifs complètement fallacieux.

    Ces politiques savent que nous faisons le travail qu'ils ont été incapables de réaliser pendant des décennies, bien installés dans leur place grassement payée.

    Ils savent, Roland Ries en tête, que nous sommes la voix du peuple, ce peuple qu'ils font mine d’écouter à l’occasion des échéances électorales afin de renouveler leur mandat. Ils ont peur de notre ascension et ont raison !

    A l’heure où les représentants de la ville de Strasbourg demandent la fermeture de notre local, des espaces d'extrême-gauche comme le Molodoï sont subventionnés à hauteur de 23 000€ par an depuis des décénnies (ce lieu dont les travaux de rénovation ont par ailleurs été financés à hauteur de 500 000€ d’argent public !) avec la complaisance de la caste politique locale. Rappelons au passage que le Bastion Social et son antenne strasbourgeoise sont intégralement auto-gérés tant financièrement que politiquement, et ne fonctionnent qu’avec l’aide et la contribution de ses membres et de ses sympathisants… le tout pour servir le bien commun et agir sur la politique locale !

    Nous sommes l'alternative aux technocrates à la solde du mondialisme destructeur des identités, aux de défenseurs du politiquement correct et aux élites complètement déconnectées des réalités des Français !

    Il y a des Français qui ne se rendent pas !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Grand Texte XXXVIII • Charles Maurras : : « Une patrie, ce sont des champs, des murs, des tours et des maisons ... »

    4111902136.pngLe texte de Maurras que nous publions aujourd'hui date de la fin de sa vie. Il est extrait d'un livre - Votre bel aujourd’hui - publié après sa mort. L'époque à laquelle il l'écrit est la France de Vincent Auriol, de la IVe République, des lendemains de la Libération. C'est aussi le temps de son ultime captivité, où il songe à l'avenir de la France et des idées qui ont été la matière de toute sa vie.

    Justement, le texte qui suit nous parle ; il tombe, si l'on peut dire, à point nommé, au moment précis où toutes les composantes du Système s'emploient à nous prêcher, à nous seriner même, en tout cas à nous imposer, les dogmes mondialistes, européistes, immigrationnistes, consuméristes ... Pour construire une France hors sol, une société liquide, multiculturelle et diversitaire, noyée dans le grand marché mondial.

    Maurras oppose à cette « politique » une conception radicalement autre. Il leur oppose la France réelle, fait d'histoire, fait de naissance et, avant tout, dit-il, phénomène de l'hérédité. Ici, nous sommes au cœur du débat d'aujourd'hui. Ce débat est maintenant largement ouvert. En Europe même, les patries ne s'effacent pas, nombre de nations resurgissent, s'opposent au nivellement. Comme sur les autres continents. En ce sens, c'est le triomphe de  Maurras.  Lafautearousseau          

    Charles Maurras, Votre bel aujourd’hui, Paris, Librairie Arthème Fayard, 1953

    « Une patrie, ce sont des champs, des murs, des tours et des maisons ; ce sont des autels et des tombeaux ; ce sont des hommes vivants, père, mère et frères, des enfants qui jouent au jardin, des paysans qui font du blé, des jardiniers qui font des roses, des marchands, des artisans, des ouvriers, des soldats, il n’y a rien au monde de plus concret.

    Le patriotisme n’est pas seulement un devoir. C’est un plaisir. « Pour ma part, disait Ulysse aux bons Phéniciens, je ne sais rien de plus agréable à l’homme que sa patrie. » Il le disait d’un pauvre rocher sur la mer. Comment parlerons-nous de la nôtre ? En est-il de plus belle, plus digne d’être défendue ? Qui, un jour se penchant dans l’embrasure d’une haute colline ou vers quelque vallon ouvrant sur le fleuve et la mer, ne s’est pas arrêté, suspendu, presque sidéré par un chœur imprévu de couleurs et de formes demi-divines ?…

    La patrie est une société naturelle ou, ce qui revient absolument au même, historique. Son caractère décisif est la naissance. On ne choisit pas plus sa patrie – la terre de ses pères – que l’on ne choisit son père et sa mère. On naît Français par le hasard de la naissance. C’est avant tout un phénomène d’hérédité.

    Les Français nous sont amis parce qu’ils sont Français ; ils ne sont pas Français parce que nous les avons élus pour nos amis. Ces amis sont reçus de nous ; ils nous sont donnés par la nature… Rien ne serait plus précieux que d’avoir des Français unis par des liens d’amitié. Mais, pour les avoir tels, il faut en prendre le moyen et ne pas se borner à des déclarations et à des inscriptions sur les murs.

    Certes, il faut que la patrie se conduise justement. Mais ce n’est pas le problème de sa conduite, de son mouvement, de son action qui se pose quand il s’agit d’envisager ou de pratiquer le patriotisme ; c’est la question de son être même, c’est le problème de sa vie ou de sa mort… Vous remercierez et vous honorerez vos père et mère parce qu’ils sont vos père et mère, indépendamment de leur titre personnel à votre sympathie. Vous respecterez et vous honorerez la patrie parce qu’elle est elle, et que vous êtes vous, indépendamment des satisfactions qu’elle peut donner à votre esprit de justice ou à votre amour de la gloire. Votre père peut être envoyé au bagne : vous l’honorerez. Votre patrie peut commettre de grandes fautes : vous commencerez par la défendre, par la tenir en sécurité et en liberté.

    Le patriotisme n’a pas besoin d’un idéal, socialiste ou royaliste, pour s’enflammer ; car il naît de lui-même, du sang et du sol paternels. Ce qu’il faut saluer, c’est le suprême sacrifice de la vie fait sur le sol qu’il s’est agi de défendre. Ce sol sacré serait moins grand, moins cher, moins glorieux, moins noble et moins beau si les Français de toute origine et de toute obédience n’y payaient pas en toute occasion nécessaire la juste dette de leur sang. Plus haut que l’armée et que le drapeau, plus haut que la plus fière conscience de la patrie, vit la patrie même, avec les saintes lois du salut public. Ce sont elles qui font consentir à de durs sacrifices pour défendre l’intégrité du reste et préserver son avenir. Qu’elle vive d’abord ! »  

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • L'étatisation sans fin du modèle social

    6a00d8341c715453ef01b7c9483d94970b-320wi.jpgLe 24 août 2017 le chef de l'État s'exprimait devant la communauté française de Bucarest. Et en cette occasion on l'entendit proférer un lamento bien familier. "Les Français, croit-il savoir, détestent les réformes." Décidément, ce pays "n'est pas réformable".

    Un tel type de jugement, maintes fois répété ne doit pas être interprété de la même manière suivant celui qui l'énonce. S'il émane d'un dirigeant en exercice, d'un technocrate de Bercy attaché à ses propres privilèges et qui s'emploie à les protéger en détournant le sens des réformes, ou s'il vient d'un simple manant contribuable corvéable à merci il ne s'agit pas de la même chose. Hélas, désigner ce dernier interlocuteur comme un citoyen revient peut-être à entretenir de dérisoires illusions quant aux pratiques de notre démocratie.

    On ne saurait objectivement dire en que Macron n'aurait fait, depuis son élection que promettre des réformes, comme une gourmandise proposée mais qui ne sera jamais consommée. Car, évidemment, tout texte de loi, bon ou mauvais, peut être assimilé à une démarche réformatrice : il tend à changer quelque chose.

    D'un tel point de vue, le pouvoir actuel, assis sur une confortable majorité parlementaire, a initié des changements, quant à l'économie et aux institutions sociales, au moins dans 6 directions en 18 mois.

    Les flatteurs ne manquent pas d'applaudir.

    On pardonnera au libre chroniqueur de ne pas se considérer comme obligé de se compter parmi eux.

    Car la vraie question demeure celle de la pertinence des évolutions amorcées.

    En fait, toutes les décisions prises vont dans le sens de l'étatisation. La ligne de plus grande pente de l'action gouvernementale, fiscale et législative, depuis des décennies, ne se démentit pas.

    Premier exemple : la petite manipulation fiscalo-comptable sur la CSG, alourdie de 1,7 point, illusoirement compensée par des baisses de cotisations échelonnées dans le temps. Cette décision, de longtemps annoncée pendant la campagne présidentielle, ne fait que prolonger jusqu'à son achèvement, le plan Juppé de 1996 et son basculement des cotisations d'assurances sociales vers l'impôt. La mainmise de Bercy sur l'assurance maladie est ainsi désormais totale.

    Les autres exemples relèvent de la même farine.

    Ainsi l'apprentissage reste toujours conçu comme une sorte de sous-traitance trop tardive de l'Éducation nationale. Cet immense ministère gère une énorme institution étatique. Celle-ci n'est pas seulement gangrenée depuis les années 1990, non plus même par la vieille FEN devenue UNSA, qui était socialiste, mais par la FSU d'obédience néocommuniste. S'employant à dénigrer systématiquement l'entreprise, elle ne cherchera jamais à former des travailleurs employables dans l'économie, mais ce qu'elle appelle des citoyens, c'est-à-dire des téléspectateurs, des électeurs, et des militants formatés à gauche.

    Il est certes permis d'entrevoir certaines dispositions et déclarations positives de la part du ministre Blanquer. Mais dans la pratique on ne change pas l'article L131-1 du Code de l'éducation qui dispose que "l'instruction est obligatoire pour les enfants des deux sexes, français et étrangers, entre six ans et seize ans."

    Outre la fourchette d'âge, que faut-il entendre par "instruction"? On ne touchera pas à l'obligation scolaire jusqu'à 16 ans, pas plus que la fameuse réforme du Code du travail ne touche aux 35 heures.

    Tout cela mène à toujours plus d'étatisme.

    L'étatisation du modèle français remontait aux premières étapes de sa fondation : front populaire en 1936, charte du travail version 1941, ordonnances de 1944 et lois d'inspiration communiste votées en 1946, avec presque les mêmes équipes, inchangées, impénitentes, intouchables.

    Les politiciens, depuis plus de 70 ans maintenant, ont piloté nominalement la marche d'un navire essentiellement sous les fourches du ministère des Finances.

    Leur ligne constante aura consisté à aggraver le score et à alourdir l'intervention de l'État. C'est aussi cela qu'on appelle le modèle français.

    Jean-Gilles Malliarakis
  • Retrouvez la Soirée-débat avec Natacha Polony et Elisabeth Lévy du 16 janvier

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • LA PRISON, HAUT LIEU DU MAL FRANÇAIS ! (1)

    unnamed-14.jpg

    Le monde carcéral français est, une fois de plus, en ébullition. La prison est un haut lieu du mal français. Depuis des décennies, plus précisément depuis le court passage de la droite au pouvoir entre 1986 et 1988, et le moment plus succinct encore où elle fut vraiment de droite, les gouvernements français ont renoncé à voir et à mesurer le problème de l’incarcération. Madame Taubira n’a fait que pousser cet aveuglement jusqu’à son paroxysme idéologique. La lâcheté du monde politique et du microcosme au pouvoir, hauts fonctionnaires et communicants, plus préoccupés des carrières que du sort des victimes ou du rétablissement d’une hiérarchie efficace des sanctions, a répondu à deux impératifs : réduire la dépense et obéir à l’idéologie dominante, la culture de l’excuse.

    La prison était donc considérée comme une solution honteuse et trop coûteuse, accusée de tous les maux. On fustigeait, par vagues, sa surpopulation. On critiquait son statut d’école du crime. On surveillait de près ses fautes au travers d’un « Contrôleur des lieux de privation de liberté » en dénombrant les suicides, en pointant les conditions indignes de détention. On cherchait les substitutions à l’enfermement, tellement plus économiques sous prétexte d’être plus humaines. On voulait, avant tout, améliorer le confort de la détention en favorisant la cellule individuelle, en permettant le maintien des liens affectifs et intimes, en songeant, récemment, à faciliter les conversations téléphoniques.

    Les agressions subies par le personnel pénitentiaire, méprisé, insuffisamment nombreux, et surtout coincé entre les détenus difficiles et une hiérarchie détachée de la réalité quotidienne, ont brisé l’écran de protection. Le ministre Nicole Belloubet, hué par les surveillants, a payé pour les petits marquis de notre République, les énarques qui ont traité cette question méprisable avec dédain et dont la caste calamiteuse pour le pays est incarnée par le sieur Macron.

    Il faut d’abord établir les faits : contrairement à ce que disent les médias, la France n’emprisonne pas à tour de bras. Elle est laxiste dans ses décisions judiciaires et plus, encore, dans leur exécution. La surpopulation carcérale ne provient pas d’un trop grand nombre d’incarcérations mais d’un nombre insuffisant de places de détention et d’une lenteur des procédures judiciaires. Si la France était au-dessus de la moyenne européenne pour la sur-occupation, avec 113,4 détenus pour 100 places, en 2015, alors que la moyenne de l’Union européenne était de 94,1, en revanche, son taux d’incarcération est l’un des plus faibles : 98,3 pour 100.000 habitants. La moyenne européenne est de 115,5. Le Royaume-Uni est à 146,4 pour le nombre des détenus pour 100.000 habitants, mais avec un taux de 97,3/100 d’occupation des places. Le calcul est simple : la France punit moins, mais n’a pas assez construit de cellules !

    Autre défaut majeur : la lenteur de notre système judiciaire. Ce sont les maisons d’arrêt qui accueillent les détentions provisoires et les condamnés à moins de deux ans qui sont surpeuplées. La comparaison avec les Pays-Bas est éclairante : ce premier de la classe a un taux d’occupation de 76,9/100 et un taux d’incarcération de 53,1 pour 100.000… Mais les décisions d’emprisonnement sont de 252, contre seulement 130 pour 100.000 en France parce que la Justice néerlandaise est plus rapide et, loin d’emprisonner moins, emprisonne moins longtemps. En France, non seulement la Justice est lente, mais les exécutions de ses décisions sont plus lentes encore : 100.000 personnes qui devraient être en prison n’y sont pas. Si le laxisme des juges voire le gauchisme de certains peuvent être mis en cause, la triste vérité, c’est surtout que la France ne consacre pas à la Justice les moyens nécessaires. Son budget pointe au 23e rang sur 28 en Europe : c’est une honte ! Aussi, l’augmentation des postes du personnel pénitentiaire annoncée (1.100 emplois sur quatre ans) est-elle un emplâtre sur une jambe de bois. La Justice a besoin d’une révolution et non d’une ou plusieurs réformettes.

    http://www.bvoltaire.fr/prison-haut-lieu-mal-francais-1/

  • Prisons islamisées : vers le blocage total

    chard-12.jpg

    9035-20180124.jpgAlors que quasiment pas un jour ne s’écoule sans que des agents pénitentiaires soient ici ou là attaqués et blessés par des détenus islamistes depuis le 11 janvier et l’agression de trois surveillants de la prison de Vendin-le-Vieil par l’islamo-terroriste Ganczarski (Présent du 16 janvier), leurs syndicats réagissent.

    Dimanche soir encore, deux surveillants de la prison de Longuenesse ont été sauvagement agressés par un détenu armé d’un pied de table métallique. Gravement blessés, ils ont immédiatement été transférés à l’hôpital. Deux jours auparavant, ce sont deux gardiens de la prison de Borgo, où les détenus ont le droit de circuler librement, qui ont été violemment attaqués et blessés à coups de couteau par un détenu islamiste. Témoin de la scène, un de leurs collègues racontera même sur BFMTV comment l’agresseur leur a porté « des dizaines de coups de couteau » avec la volonté flagrante de les tuer et confiera travailler en permanence avec « la peur au ventre ».

    Un sentiment général, rapporté par un autre gardien dans un édifiant reportage récemment publié par Paris Match, sous le titre « Les prisons françaises sous la coupe des islamistes ». En effet, a confié cet agent, « avant, chaque matin, j’avais peur de trouver un gars pendu dans sa cellule », mais maintenant ce que je redoute c’est « qu’on m’égorge, qu’on me décapite, qu’on me plante une lame dans le dos. Au nom de l’islam et de Daesh. Tous les jours, en allant travailler, j’ai cette peur qui me bouffe le ventre ».

    Pour un « Guantanamo à la française »

    Une situation inadmissible, qui a valu au garde des Sceaux de se faire copieusement huer vendredi à Borgo, et face à laquelle les syndicats exigent du gouvernement une réaction ferme. Or, une fois de plus, la réponse de celui-ci n’a pas été à la hauteur.

    Alors que, depuis 2015, le nombre d’islamistes incarcérés a littéralement explosé et que l’on s’attend au retour de centaines de « revenants », pas question un seul instant de créer un « Guantanamo à la française », comme le proposait en 2016 le député LR Georges Fenech. Et encore moins de rétablir la peine de mort pour les terroristes. Pour seule réponse, le ministère a proposé la création de 1 100 emplois de surveillants en quatre ans, « dont une première tranche de 100 emplois dès 2018 », ainsi que de vagues mesures censées améliorer la sécurité des gardiens et un « régime de détention défini » pour les « détenus terroristes et radicalisés ».

    Qualifiant ces propositions de « poudre aux yeux », l’Ufap-Unsa, la CGT-Pénitentiaire et FO-Pénitentiaire ont unanimement rejeté samedi ce projet d’accord et ont appelé à un « blocage total » des 188 établissements en France « à partir de 6 heures lundi ».

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 23 janvier 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Bilan 2017 de la politique immigrationniste en Ile-de-France : 436 000 titres de séjour délivrés

    Voici un extrait du courrier du Préfet de la région d'Ile-de-France, Préfet de Paris et du Préfet de Police, Préfet de zone de défense et de la sécurité de Paris, relatif au bilan 2017 de la politique immigrationniste en Ile-de-France :

    Capture d’écran 2018-01-22 à 20.39.10Capture d’écran 2018-01-22 à 20.40.00

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html