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LA PRISON, HAUT LIEU DU MAL FRANÇAIS ! (2)
L’image est tragique pour notre pays : des surveillants de prison désarmés face aux détenus les plus violents se trouvent maintenant face à des CRS bien équipés qui n’hésiteront pas à les déloger si on leur en donne l’ordre. Le mot « ordre » prend ici un sens grotesque et paradoxal puisqu’il exprime le désordre qui règne dans notre pays que les utopies et la démagogie de la gauche comme la lâcheté de la prétendue droite ont depuis longtemps mis cul par-dessus tête.
L’État est devenu une nounou obèse débordante d’assistance et qui préfère, en outre, offrir des niches douillettes à ses favoris inutiles plutôt que de remplir ses vraies obligations. Au premier rang de celles-ci figure, bien évidemment, la Justice. Les dépenses, dans ce domaine, sont deux fois plus faibles par habitant qu’en Allemagne ! Celle-ci consacre 146 euros à la Justice par habitant, la France 72, mais le Royaume-Uni 155 ! Le nombre de ses juges est dramatiquement insuffisant, avec 10 juges pour 100.000 habitants, quand la moyenne européenne est à 21 ! Insuffisamment nombreuse et mal équipée, notre magistrature est donc l’une des plus lentes. Un jugement prend en moyenne 304 jours contre 19 au Danemark et 91 aux Pays-Bas. C’est ce qui explique la surcharge des maisons d’arrêt saturées par les détentions provisoires et, paradoxalement, le nombre de décisions d’incarcération non appliquées par manque de place. La Justice pénale est prise en étau entre la gestion hôtelière du parc pénitentiaire et la politisation gauchiste d’un certain nombre de magistrats. Le résultat est aberrant : bien des séjours en prison sont trop longs, mais beaucoup de condamnés demeurent en liberté.
L’idéologie « progressiste » qui domine dans les médias en profite pour glisser sa désinformation. Les prisons seraient surpeuplées parce que la Justice condamnerait trop à la détention. C’est le mythe du « tout carcéral ». En fait, le taux d’occupation français est excessif non parce qu’on enferme trop, mais parce qu’on n’a pas construit suffisamment de cellules. La comparaison avec l’Allemagne est éclairante : il y a, outre-Rhin, 95,8 détenus pour 100.000 habitants et un taux d’occupation de 98,7 %. En France, c’est 91,6 détenus pour 100.000 habitants, mais un taux d’occupation de 114,8 % en 2016. Le verre déborde non parce qu’on y verse trop d’eau, mais parce qu’il est trop petit. L’usage de peines de substitution ne doit pas être un artifice pour faire baisser les taux d’occupation mais un dispositif lourdement encadré.
Est-ce dans cet esprit qu’on recourt au gadget du bracelet électronique ? Évidemment, non ! L’un des assassins du père Hamel en portait un !
De même, l’utilisation des travaux d’intérêt général, auxquels j’avais consacré un rapport, demande un encadrement méticuleux et exigeant dont la Suisse donne l’exemple. L’idée que la privation de liberté constitue la totalité de la peine qui doit être vécue dans la dignité, voire le confort, est une stupidité. Elle conduit à son contraire, à des détenus provisoires dormant sur des matelas à même le sol, à cinq dans une cellule, tandis qu’ailleurs, un condamné passe son temps devant la télévision, avec bientôt le téléphone ! J’estime qu’en dessous de six mois de condamnation, les TIG devraient systématiquement remplacer la détention.
La revalorisation du personnel pénitentiaire est une priorité. L’exemple de Singapour est intéressant. Il procède du concept de « Total Defence » qui intègre tous les services de sécurité intérieure. Tous protègent les citoyens et doivent être animés du même esprit. C’est ainsi que policiers, pompiers et gardiens de prison reçoivent une année de formation commune. Bien évidemment, cela passe par une augmentation des traitements qui rendra ces professions attirantes. Actuellement, 70 % des candidats au concours des surveillants de prison ne se présentent pas : on ne se fait pas tuer pour 1.400 euros par mois. Toute agression contre un membre de ce corps unique devrait être sanctionnée avec une sévérité extrême.
Les solutions existent. Elles sont hors d’atteinte en raison de la situation budgétaire du pays, de l’idéologie qui y règne, des mauvaises habitudes dont on ne veut pas se défaire et, plus encore, par un manque total de courage politique.
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Tranquillement, Macron explique au Royaume britannique qu'il n'y a pas de démocratie en République française
Dans un entretien à la BBC diffusé dimanche, Emmanuel Macron estime que les Français auraient "probablement" voté pour une sortie de l'UE, s'ils avaient eu le même choix que les Britanniques.
Dans le cadre du sommet franco-britannique auquel il a participé jeudi dernier, Emmanuel Macron a accordé une interview à la BBC. Le chef de l'Etat revient ainsi sur le Brexit qui sera effectif en mars 2019. Et alors qu'il évoque le "risque" d'un référendum où un peuple doit simplement choisir entre "oui" ou "non" dans "un contexte très compliqué", le journaliste lui demande si le vote des Français aurait pu être le même que celui des Britanniques en 2016. "Oui", lâche le Président, qui semble toutefois hésiter.
"Probablement... Dans un contexte similaire". "Mais notre contexte était très différent. Donc je ne veux pas pas faire le moindre pari, mais j'aurais définitivement combattu très durement pour gagner". "Je pense que c'est une erreur de juste demander 'oui ou non' quand vous ne dites pas aux gens comment améliorer la situation ou leur expliquer comment l'améliorer".
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Nouvelle victoire judiciaire pour l'Agrif
La cour d’appel de Nancy vient d’infirmer très sévèrement l’invraisemblable jugement du tribunal de Briey sur la profanation du cimetière par deux jeunes inspirés par un antichristianisme d’affirmation sataniste. Elle fait droit aux conclusions et à la plaidoirie de Me Jérôme Triomphe, arguant du fait irréfutable d’une volonté idéologique délibérée de profanation anti-chrétienne. Elle juge ainsi :
« la Cour trouve donc dans les faits mêmes des éléments suffisants pour estimer que le comportement, que les mineurs admettent avoir eu, porte objectivement atteinte au respect de l’identité chrétienne et sont dès lors constitutifs d’une faute civile vis-à-vis de l’AGRIF dont l’objet statutaire est précisément de lutter contre le racisme anti-chrétien ».
C'est au moins le 40e procès gagné par l'Agrif.
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Purification raciale antiblanche en Afrique
En moins de 60 ans, l’Afrique est devenue moins diversifiée, la part d’Européens chutant dangereusement…
En 1960, nous avions :
- Pays africains à plus de 20 % de blancs : Afrique du Sud : 21,6 %.
- Pays africains à plus de 10 % de blancs: Sud-Ouest Africain (Namibie) : 11,76 % ; Algérie : 10,2 %
- Pays africains à plus de 5 % de blancs : Rhodésie du Sud (Zimbabwe) : 7,3 %
- Pays africains à plus de 1 % de blancs : Angola : 3,5 %, Rhodésie du Nord (Zambie) : 3,1 %, Swaziland : 2,6 %, Madagascar : 2,1 %, Libye : 2,1 %, Guinée Espagnole (Guinée Equatoriale) : 2,1 %, Bechuanaland (Botswana) : 1,4 %, Sénégal : 1,3 %
- Autres minorités blanches : Mozambique : 0,93 %, Basutoland (Lesotho) : 0,87 %, Congo-Léopoldville (République Démocratique du Congo) : 0,8, Kenya : 0,74 %, Nyassaland (Malawi) : 0,33 %, Tanzanie : 0,28 %, Ouganda : 0,15 %.
En 2017, nous avons :
- Pays africains à plus de 20 % de blancs : néant
- Pays africains à plus de 10 % de blancs: néant
- Pays africains à plus de 5 % de blancs : Afrique du Sud : 8,37 %
- Pays africains à plus de 1 % de blancs : Namibie : 3,05 %, Botswana : 1,3 %
- Autres minorités blanches : Angola : 0,46 %, Sénégal : 0,33 %, Mozambique : 0,3 %, Zambie : 0,25 %, Zimbabwe : 0,18 %, Kenya : 0,15 %
- Pays où la minorité blanche a été éradiquée : Algérie, Libye, Swaziland, Madagascar, Guinée Equatoriale, Lesotho, République Démocratique du Congo, Malawi, Tanzanie et Ouganda.
Comme quoi, la grande re-migration, c’est juste une question de volonté…
Hristo XIEP
http://www.medias-presse.info/purification-raciale-antiblanche-en-afrique/86585/
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Prisons : le casse-tête sans issue ? - Journal du Mardi 23 Janvier 2018
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Macron : « charivari » en perspective
Par Jacques Myard, membre honoraire du Parlement, maire de Maisons-Laffitte, président du Cercle nation et république
Voici le « Billet d’ambiance » que vient de diffuser Jacques Myard, membre honoraire du Parlement, maire de Maisons-Laffitte et président du Cercle Nation et République.
Les bien-pensants, les médias célèbrent avec gourmandise l’activité tous azimuts de Macron-Jupiter, soulignant sa volonté de faire ce qu’il a dit, de faire bouger les choses et de surmonter les blocages de la France. En fait, Macron ne fait pas bouger les choses, il les agite. On est très loin des solutions pérennes, et l’’opinion publique risque fort de vouer aux gémonies le roi de la « com’ » quand elle se sera rendu compte d’une réalité bien éloignée des promesses.
Le président de la République a adopté une politique risquée, consistant à vouloir résoudre « en même temps » :
- L’apprentissage ;
- L’indemnisation du chômage élargie aux professions libérales, sans avoir de financements ;
- La suppression de la taxe d’habitation (TH), sans avoir le début du financement pour compenser les ressources des collectivités privées de cette taxe ; une ministre annonce la création d’un nouvel impôt mais, dès le lendemain, Bruno Le Maire dit le contraire… ;
- La suppression des APL dont le coût est supporté par les bailleurs sociaux qui se retrouvent en équilibre précaire, ce qui va engendrer une baisse de production des logements sociaux. Belle politique de Gribouille !
- La réforme territoriale en région parisienne qui provoque critique sur critique, quelle que soit la solution envisagée ;
- La réforme de la carte judiciaire, sujet très sensible pour les avocats de province qui tirent souvent le diable par la queue ;
- Le défi des migrants illégaux qu’il promet d’expulser alors qu’il est quasi impossible de le faire en raison de la complexité des lois française et européenne ;
- Les prisons et la colère des gardiens face aux intégristes islamistes qu’il faudrait expulser ;
- Les zadistes qui veulent en découdre, forts de leur victoire à Notre-Dame-des-Landes suite à la capitulation en rase campagne de l’État-Macron. Il fallait sauver l’icône Hulot ! Cette décision est catastrophique car elle consacre le non-respect de la loi ;
- La mise au pas de la presse « qui doit être tenue à distance » et la limitation de la liberté d’expression au nom des « fausses nouvelles » ; est-ce une autocritique d’E. Macron ?
- Les travailleurs détachés dont la question reste entière malgré les cris de victoire, car elle ne peut se résoudre dans le cadre des traités qui consacrent la libre circulation des travailleurs au sein de l’Union européenne. Macron-Jupiter va-t-il avaler son chapeau de l’euro-béatitude ?
- En visite en Afrique, E. Macron bat la coulpe de la repentance et qualifie à nouveau la colonisation de crime contre l’humanité. Et de flatter son auditoire en prônant le retour des œuvres d’art africaines, ouvrant ainsi, en totale irresponsabilité et au grand dam des conservateurs de musée, la Boîte de Pandore.
Le prétendu nouveau monde de Macron se déchire au contact rugueux des réalités malgré une « com’ » sans entraves. Mais Macron-Jupiter, toujours dans les nuages de l’Olympe, affirme sans rire qu’il détient sa légitimité de son peuple.
Oyez, bonnes gens, braves sujets, réjouissez-vous d’avoir un tel monarque !
Macron-Jupiter tombera de son piédestal et les Français se rendront compte que la Macronmania est une maladie mortelle, dont ils guériront, en s’en mordant les doigts, dans un beau charivari.
Jacques Myard 19/01/2018
Source : Minurne Résistance
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Pologne - Immigration, catholicité, UE : les dirigeants polonais ont la parole sur TVL
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Deux aéroports pour la réunification bretonne ?
L'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes pourrait bien avoir des conséquences inattendues sur l'organisation territoriale de l'Ouest de la France et en finir avec une injustice historique pour la Bretagne, et il n'est pas impossible que le président actuel et son gouvernement y aient aussi pensé, dans une perspective de long terme et pour, là aussi, refermer un dossier vieux de... plus de deux siècles !
En effet, l'annonce de l'aménagement de l'aéroport de Nantes-Atlantique couplé avec celui de Rennes-Saint-Jacques de la Lande peut aussi être interprétée comme la nécessité reconnue par le gouvernement de former une sorte de duopole aéroportuaire avec les deux villes « capitales » de la Bretagne historique, ducale et parlementaire. Et si cela pouvait constituer l'ébauche d'une politique véritablement conjointe des deux grandes villes, concernée l'une et l'autre par une augmentation similaire et continue de la population avec l'arrivée de personnes, souvent jeunes et appartenant aux classes moyennes, issues de la Région parisienne, et participant de la même logique socio-culturelle, et par des enjeux communs d'aménagement du territoire ?
Resserrer les liens entre les deux villes (et avec l'appoint des autres cités de Bretagne, qui ne doivent pas être négligées), elles-mêmes reliées au cœur actif de la France par les lignes ferroviaires à grande vitesse (ce qui fait de la Bretagne une sorte de « banlieue » de Paris, sans la mauvaise réputation qui colle parfois à ce terme...), est le meilleur moyen de recréer une forte communauté d'intérêts et, pourquoi pas, de renforcer la notion d'appartenance à un même ensemble « régional » d'origine historique, ce que certains nomment « la nation bretonne », forte et belle formule qui ne fait pas peur au royaliste fédéraliste que je suis. L'occasion est belle de réactiver une forme d'identité bretonne autour du patrimoine commun et complémentaire des deux grandes cités, et, en somme, de préparer, pour les années prochaines, une « logique » réunification bretonne. Encore faudra-t-il que les « barons » nantais, défenseurs des artificiels Pays de la Loire, comprennent et acceptent cette opportunité dont certains craindront les conséquences pour leurs pouvoirs féodaux... La République a plus renforcé les féodalités depuis les années Defferre et ses lois de décentralisation que les provinces et leurs libertés légitimes, et cela constitue, il est vrai, un risque politique à ne pas méconnaître ou sous-estimer !
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Message de La Marche pour la Vie à Emmanuel Macron.