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Si face à la police les révolutionnaires se présentent pour l’heure faibles, désarmés, inorganisés, fichés, ils ont sur elles cet avantage stratégique de n’être le moyen de personne, de n’avoir aucun ordre à maintenir et de ne pas être un corps. Nous autres révolutionnaires ne sommes liés par aucune obéissance, nous sommes liés à toutes sortes de camarades, d’amis, de forces, de milieux, de complices, d’alliés. Cela nous rend à même de faire peser sur certaines interventions policières la menace que l’opération de maintien de l’ordre ne déclenche en retour un désordre ingérable. Si depuis l’échec de l’opération César aucun Gouvernement ne s’est aventuré à expulser la ZAD, ce n’est pas par crainte de perdre militairement la bataille, mais parce que la réaction de dizaines de milliers de sympathisants pourrait s’avérer ingérable. Qu’une « bavure » en banlieue déclenche des semaines d’émeutes diffuses, c’est payer trop cher la licence d’humilier laissée à la BST. Lorsqu’une intervention de police produit plus de désordre qu’elle ne rétablit l’ordre, c’est sa raison d’être même qui est en cause. Alors, soit elle s’entête et finit par apparaître comme un parti avec ses intérêts propres, soit elle rentre à la niche. Dans les deux cas, elle cesse d’être un moyen utile. Elle est destituée.Comité invisible, Maintenant
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LES VOEUX DE CARL LANG, PRÉSIDENT DU PARTI DE LA FRANCE
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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n°495
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PIRE QUE LES « FAUSSES NOUVELLES » : LA DÉSINFORMATION !
Dans un journal de province, Le Progrès du 23 décembre 2017, cet article relatant un fait divers peu banal. Intitulé « Parce qu’il ne faisait pas la prière, ce jeune homme a été agressé au lycée », il explique que le père d’un lycéen de la région de Saint-Étienne a dû répondre devant la justice de manquement à « ses obligations d’éducation » parce que son fils avait, depuis cet incident, déserté son établissement. Heureusement, il a été relaxé !
On se doutait bien que l’agresseur n’était pas un chrétien ni un juif qui aurait voulu convertir par la force un de ses condisciples. Les propos de l’avocat de la victime sont sans équivoque : « Parce qu’il ne mangeait pas halal, parce qu’il ne faisait pas la prière, ce jeune homme a été agressé au lycée. »
Tout empreints des mises en garde récentes de notre Président contre les « fausses nouvelles », allons vérifier si ce fait divers insolite est repris dans d’autres médias, tout en sachant que ce n’est pas une preuve de la vérité du fait : comme Fontenelle l’a si bien montré dans l’épisode de la « dent d’or », les plus savants peuvent disserter à longueur de temps sur de fausses rumeurs. Mais, hormis quelques sites qui, apparemment, ne sont pas la tasse de thé d’Emmanuel Macron, aucun média ne s’en est fait l’écho.
Certes, l’élève devait avoir d’autres problèmes personnels, qui peuvent expliquer son refus de réintégrer son lycée. Mais, à coup sûr, cette agression fut la goutte qui fit déborder le vase. Et puis, il ne s’agit que d’un fait divers dans une ville de province : personne, en dehors du journaliste local, n’a souhaité lui donner d’importance, soit pour ne pas trop attirer l’attention sur un établissement qui n’a pas mauvaise réputation, soit pour éviter que des esprits forcément malintentionnés n’alimentent ce qu’on appelle, de manière impropre, l’islamophobie.Il n’empêche qu’on peut se demander ce qui se serait produit si quelque élève, catholique pratiquant, avait tabassé un condisciple musulman sous prétexte qu’il ne suivait pas les rites de sa religion.
Les conseillers de Macron devraient lui mettre cet exemple sous les yeux : il montre de façon concrète qu’il y a pire que les « fausses nouvelles » qu’il a dénoncées. Ces fausses nouvelles, on peut la plupart du temps les déceler, pour peu qu’on ait acquis un minimum d’esprit critique.
Mais la désinformation est un procédé bien plus redoutable pour répandre le mensonge, bien plus efficace pour normaliser les esprits. Par la sélection des informations, l’omission de l’une au bénéfice de l’autre, les commentaires orientés sans contradiction, on abuse les lecteurs ou les auditeurs. Il est du devoir d’un journaliste, du plus obscur jusqu’au plus renommé, de toujours vérifier ses sources et de ne jamais occulter telle ou telle information susceptible de contredire son opinion.
Quand les médias dominants, quand Emmanuel Macron accusent les réseaux sociaux et les sites Internet de répandre de « fausses nouvelles », ils se moquent du monde car eux-mêmes, tout en prétendant informer objectivement, pratiquent la désinformation avec d’autant plus de bonne conscience qu’ils ont la certitude d’avoir raison. Ils nourrissent eux-mêmes la méfiance à l’égard de la presse, à l’égard des médias, publics ou privés, soupçonnés d’être à la solde de l’État ou de grands groupes privés.
Certes, il n’existe plus de ministère de l’Information, mais l’information en France est loin d’être totalement libre. L’expression d’une pensée libérée des préjugés et des lieux communs à la mode se heurte au censeur le plus intransigeant, qui veut imposer sa vérité : la bien-pensance.
http://www.bvoltaire.fr/pire-fausses-nouvelles-desinformation/
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Marche pour la vie, derniers préparatifs
Programme de l'émission de Terres de Missions du 7 janvier sur TV Libertés :
- Marche pour la vie, derniers préparatifs : Terre de missions reçoit, à nouveau, Victoire De Jaeghere, porte-parole de la Marche pour la Vie, qui vient nous informer des derniers préparatifs de la marche du 21 janvier. C'est également l'occasion d'aborder les grandes questions bioéthiques qui vont animer l'année 2018.
- Cyril Brun, rédacteur en chef d'Infocatho, présente ensuite un bilan de l'année 2017 dans l'Eglise universelle, ainsi qu'une perspective pour 2018.
- Enfin, Me Gerbert Rambaud vient parler de son dernier livre "La France et l'islam" au fil de l'histoire, qui permet d'aborder la question "chaude" des relations avec l'islam de manière plus "dépassionnée" et avec davantage de recul qu'on ne le fait ordinairement.
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18 janvier : conférence de Guillaume Bernard à Bordeaux
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LA PERSÉCUTION DES CHRÉTIENS SOUS L’EMPIRE ROMAIN | 2000 ANS D’HISTOIRE | FRANCE INTER
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2017 n'est pas allée dans le sens de la fin de l'Histoire...
L'année qui vient de finir aura au moins apporté deux surprises qui ont un sens : l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, début janvier, et, début mai, celle d'Emmanuel Macron à la présidence de la République française.
Le premier, honni de la classe politique et médiatique du monde entier, était donné perdant jusqu'au dernier moment. Il arrive donc que ces gens-là se trompent ; qu'ils ne voient pas venir l'événement qui démentira leurs prévisions et décevra leur attente, puisqu'ils avaient choisi leur camp et diabolisé le camp adverse.
Trump pour le meilleur et pour le pire n'est rien d'autre qu'un retour du vieux nationalisme américain, égoïste si l'on veut, libéral quand cela fait les affaires de l'Amérique, protectionniste quand ça ne les fait pas. Trump et une large frange de l'opinion américaine, lassée de l'idéalisme d'Obama et de l'universalisme belliqueux du clan Clinton, se sont rencontrés et reconnus dans ce nationalisme simple et brut qui n'a nulle honte à s'affirmer comme tel et se trouve heureux d'avoir rangé ses complexes au placard des hypocrisies, seconde nature des dirigeants américains depuis bien longtemps. Trump est à cet égard tout à fait libéré et l'Amérique, semble-t-il, s'en trouve plutôt bien. Cela ne signifie pas que les conséquences soient forcément bénéfiques pour le reste du monde, par exemple pour l'Allemagne qui n'est plus l'interlocuteur européen privilégié de l'Amérique de Trump ; pour l'Iran après l'abandon de la politique de détente inaugurée par Obama ; pour les Palestiniens depuis que Trump a plus ou moins reconnu Jérusalem comme capitale d'Israël : pour la Chine elle-même, de plus en plus concurrent n°1 des Etats-Unis malgré les protestations d'amitié, en attendant de devenir peut-être un jour, bien plus que la Corée du Nord ou que la Russie, l'adversaire principal de l'Amérique.
Mais le chef du Kremlin, s'il a, à la différence de Trump, des idées politiques et géopolitiques de grande ampleur, n'a pas de complexe non plus dès lors qu'il s'agit des intérêts de la Russie ni de doutes ou de scrupules lorsqu'il s'agit de la gouverner. Ainsi, le politique n'a-t-il pas disparu partout. En tous cas, il n'a pas disparu des deux pays les plus puissants du monde. Y ajouterait-on la Chine ou l'Inde que la remarque vaudrait tout autant. Entre ces grands Etats nationalistes croit-t-on que la compétition se limite à l'économie et à la finance comme la doxa aimerait à le croire ? Alors, que l'on observe les budgets militaires de ces puissances, leur redéploiement opérationnel à travers les points stratégiques du globe, leurs bases, les armements qu'ils y installent, toujours plus nombreux et plus sophistiqués, parfois loin de leur territoire. Rien ne dit que tout cela est investi, déployé pour ne jamais servir. Pour qui croirait à la fin du politique et / ou de l'Histoire, ce ne sont pas des confirmations que 2017 a apportées.
L'improbable élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République n'a pas consacré la fin de ce que nous appelons souvent - comme jadis De Gaulle - le Système. Peut-être même cette élection l'a-t-elle sauvé pour un temps. Mais elle est résultée de l'extrême lassitude des Français envers les présidences guignolesques qui venaient de se succéder, des partis discrédités et même méprisés, des politiciens médiocres et corrompus. Ils ont ainsi consenti, non sans jubilation, en attendant de voir, à ce que tout cela soit pulvérisé et dégagé en un rien de temps et que s'installe à la tête de l'Etat un homme nouveau, un brin étrange, jeune et décidé, d'apparence digne et avantageuse, ayant compris qu'il manque un roi à la France depuis quelques deux siècles et se montrant déterminé à en endosser les habits... Emmanuel Macron a surtout démontré comment l'on prend le pouvoir en France, comment un « coup » peut être tenté et réussi.
Après sept mois, le Système, dans ses fondements, perdure sous Macron, Les bons résultats économiques proclamés partout sont en réalité plus qu'incertains. Sans-doute illusoires. Le terrorisme reste une menace. L'immigration ne diminue pas et selon toute probabilité devrait au contraire grandement s'accroître notamment en provenance d'Afrique, l'inquiétude identitaire des Français, malgré le verbe présidentiel, demeure intense. Les questions dites sociétales continuent de les diviser...
La foi la plus clairement affirmée d'Emmanuel Macron semble être surtout européenne, mais systématiquement fédéraliste, en dépit de l'opposition déterminée de nombre de pays de l'Union et, secrètement, de l'Allemagne. La question des migrants et celle des souverainetés et des volontés identitaires de nouveau fermement affirmées devraient dominer pour longtemps l'évolution de la politique européenne. Elles jouent à l'encontre du projet Macron.
Pour la première fois depuis bien longtemps, les Français n'ont plus honte de leur président mais ils ignorent toujours qui il est, quel est le fond de sa politique. Pourra-t-il rester toujours une énigme ?
On le voit : si l'on était tenté d'accorder quelque crédit à cette fumeuse théorie, 2017 n'est pas allée dans le sens de la fin de l'Histoire.
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Massacre de catholiques en République Démocratique du Congo
Encore une nouvelle signalée par nos confrères de l’Observatoire de la Christianophobie qui ne va pas faire la une des médias et dont François se désintéresse totalement : des catholiques congolais ont été massacrés à la sortie de la messe par les troupes du quasi-dictateur de gauche Joseph Kabila.
Les faits se sont déroulés le dernier jour de l’année 2017 dans un contexte de troubles secouant, comme d’ordinaire depuis la chute du maréchal Mobutu, le plus grand pays d’Afrique. Le premier bilan de cette sanglante Saint Sylvestre est d’une dizaine de morts et 120 arrestations.
L’AED (Aide à l’Eglise en détresse) a recueilli le témoignage du père Apollinaire Cibaka Cikongo, professeur au séminaire du Chirst-Roi à Malole, sis dans la ville de Kananga, province du Haut-Kasaï. Ce séminaire avait déjà été saccagé le 18 février 2017 par les miliciens de Kamwina Nsapu, un groupe rebelle sévissant dans le sud-ouest du Congo et centrée sur l’ethnie Luba. Elle porte le nom de son chef ; Kamwina Nspau, à l’état-civil Jean-Pierre Mpandi, tombé au combat le 12 août 2016.
Selon l’ecclésiastique :
« L’armée et la police ont tiré à balles réelles sur des paroissiens pendant la messe, alors qu’ils allaient participer à une marche pacifique du Comité Laïc de Coordination, encadré par des professeurs d’universités catholiques. Ces chrétiens voulaient simplement l’application de l‘accord de la Saint-Sylvestre, conclu en décembre 2016, qui entérinait notamment la non-succession du Président de la République à lui-même pour un 3e mandat (comme écrit dans la Constitution). L’opposition médiatique n’existe pas et l’opposition politique reste très minoritaire à cause de la multiplication des partis. Presque 600 ! Ce qui crée une véritable cacophonie. [L’Eglise] est l’institution la plus crédible du pays et se retrouve en ligne de mire, mais il le faut, car personne d’autre n’ose protester. Cette pression interne contre le pouvoir ne suffit pas. Il faut aussi des pressions externes. Joseph Kabila est arrivé au pouvoir grâce au parapluie de ses parrains occidentaux, de grandes puissances comme l’Inde, la Chine ou grâce à des multinationales, en échange du contrôle des ressources minières du pays. Tant que ces parrains ne bougent pas, il n’y aura pas de sortie de crise. Le monde sait ce qui se passe ici, mais comme notre souffrance est utile au bonheur matériel des autres peuples, il y a un silence intellectuel programmé ».
Le cardinal de Kinshasa Mgr Laurent Monsengwo Pasinya a une nouvelle fois condamné le jeudi 2 janvier les exactions des forces de l’ordre qui ont été jusqu’à tirer des grenades lacrymogènes dans les églises pour intimider les fidèles :
« les actes de « barbarie » commis par de « prétendus vaillants hommes en uniforme, le fait d’empêcher les fidèles chrétiens d’entrer dans les églises pour participer à la messe suivant l’ordre reçu d’une certaine hiérarchie militaire, le jet de gaz lacrymogène pendant la célébration eucharistique dans les différentes paroisses de Kinshasa, le vol d’argent, d’appareils téléphoniques, la poursuite, la fouille systématique des personnes et de leurs biens dans l’église et dans les rues, l’entrée des militaires dans les cures de quelques paroisses sous prétexte de rechercher les semeurs des troubles, les tueries, les tirs à balles réelles et à bout portant sur des chrétiens tenant en mains bibles, chapelets et crucifix, les arrestations des prêtres et fidèles, les atteintes à la liberté religieuse, l’accaparement des ressources, des richesses et le maintien au pouvoir par des méthodes anticonstitutionnelles. Il est temps que la vérité l’emporte sur le mensonge systémique, que les médiocres dégagent et que règnent la paix, la justice en RDC ».
D’autres exactions contre les catholiques ont été signalées dans le pays : deux jeunes ont été tués à la paroisse Saint-Alphonse de Matete, dans l’est de Kinshasa. Coupure internet, déploiement sécuritaire, barrages policiers : les autorités congolaises ont sorti l’artillerie lourde pour étouffer les marches pacifiques des catholiques contre le chef de l’État, malgré l’appel de l’ONU et des chancelleries au respect du droit à manifester. Ces marches ont été organisées par les catholiques congolais, un an après la signature sous l’égide des évêques d’un accord prévoyant des élections fin 2017 pour organiser le départ du président Joseph Kabila. A Lubumbashi (capitale de ce qui fut jadis le Katanga), deuxième ville du pays, deux personnes ont été blessées par balles quand les forces de sécurité ont ouvert le feu alors que des catholiques tentaient de manifester à la sortie d’une messe. Dans un pays majoritairement chrétien, où les habitants survivent avec moins d’un dollar par jour, c’est en pleine prière au cœur des églises que les forces de sécurité ont fait irruption. Selon un paroissien de l’église Saint-Michel au cœur de Kinshasa : « Alors que nous étions en train de prier, les militaires et les policiers sont entrés dans l’enceinte de l’église et ont tiré des gaz lacrymogènes dans l’église » où se déroulait la messe. À la cathédrale Notre-Dame du Congo, à Lingwala, quartier populaire du nord de Kinshasa, les forces de sécurité ont également tiré des gaz lacrymogènes à l’arrivée du leader de l’opposition Félix Tshisekedi, ont constaté des journalistes de l’AFP. Au cours de la nuit, l’armée et la police s’étaient déployées massivement devant les paroisses de la capitale, assurant être informées d’une « distribution d’armes » pour déstabiliser le régime…
Hristo XIEP
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HÉ HÉ...