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  • Que faire ?

    Reprendre le titre d’un ouvrage de Lénine semble quelque peu présomptueux mais appelle surtout à une réflexion profonde. Que faire n’appelle pas ici à la révolution bolchévique mais à tout un ensemble de discussions que chacun a pu ou pourrait avoir dans le cadre de discussions politiques. 
    Sans énumérer tous les thèmes de combat et de participation à la vie publique qui sont nécessaires voire impérieux (immigration, Union européenne, délinquance, nucléaire etc…), le constat par les faits, les discours et la pratique montre bien l’ancrage profond des problèmes dans lequel nous sommes aujourd’hui. C’est la raison pour laquelle de nombreux groupes et partis en France et en Navarre sont présents et militent par tous les moyens mis à leur disposition. C’est aussi la raison pour laquelle un parti comme le Front national bénéficie de scores électoraux encore jamais obtenus depuis sa création, et devenant la première mission du gouvernement : combattre ce parti, même si pour cela, on oublie l’immigration, le chômage, la dette, et tous les problèmes auquel un gouvernement « normal » devrait s’attacher, mais que veut dire normal aujourd’hui… 
    Que faire ? est un appel à notre sens des responsabilités, à notre devoir en tant que Français patriote. Aller dans la rue, manifester, coller, tracter, écrire des pamphlets ou encore pour d’autres prendre conscience des dangers se manifestant par la réalité des circonstances présentes. Cependant, notre plus grand ennemi, à partir du moment où la prise de conscience a été admise (ce qui est un long travail parfois, et qui est malheureusement encore minoritaire), notre plus grand ennemi donc est le défaitisme. Ce dernier se manifeste souvent via des raisons diverses, mais a toujours la même résultante : oui le monde est sale, oui la société est violente et bigarrée, oui les multinationales nous font avaler du poison quotidiennement, et alors, que pouvons-nous y faire ? 
    Très bien, mais alors, devons-nous attendre d’attraper diverses tumeurs pour nous rendre compte que la malbouffe et les OGM nous détruisent biologiquement ? Devons-nous attendre que les vagues (et déferlantes) de l’immigration massive soient une banalité ? Il est trop facile de rester dans son propre confort, de conclure sur une vision pessimiste de la société et de l’homme pour ne plus avoir à se dire que quoi que l’on fasse, il est trop tard
    C’est bien cet ennemi qu’est le défaitisme, souvent ancré au plus profond de nous qu’il faut combattre, comme peut l’être la peur, et qui peut paralyser ou stopper toute réflexion militante. Il est tard, mais il n’est pas trop tard, la situation appelle à l’urgence en effet, le feu se déclare, mais l’incendie peut être éteint. 
    C’est une réflexion naïve et idéaliste dirons certains, peut-être, mais l’ambition n’est pas de tout changer au niveau national, tout au moins dans le cadre d’une vision pragmatique, pourtant la solution est là devant vos yeux : que ce soit en observant les différents groupes politiques qui militent, ou en lisant les œuvres du Comité invisible (qui eux aussi l’ont prouvé par la pratique), le plus important est la constitution d’une commune, de communes si cela est possible (et cela peut l’être au cas par cas). 
    Cela est possible parce que la vision défaitiste est accompagnée d’une réflexion surannée de la société : oui cela serait trop tard si nous vivions dans un Etat proprement constitué : mais réveillez-vous ! Nous ne sommes plus dans un Etat constitué : nous sommes bien sur les papiers en démocratie, mais comme le remarquent la plupart des juristes, il n’y a plus d’Etat de droit en France, nos frontières sont avalées par des grands blocs (financiers ou politiques), et c’est aux membres de la Cité eux-mêmes de se défendre, le pouvoir régalien réservant sa police et son armée à se protéger et non plus à protéger
    Nous vivons aujourd’hui dans ce que Bernard Wicht nomme « les nouvelles féodalités » : ce sont des groupes constitués qui sont aptes à se défendre et à se financer qui représentent les nouvelles entités politiques : multinationales, criminalité souterraine et/ou organisée, groupes de citoyens très aisés. 
    C’est à partir de ce postulat qu’il faut répondre au défaitisme : la constitution des communes par des groupes politiques constitués : que ce soit via des associations, des groupes d’intérêts, via une grande famille, ou encore (et peut-être surtout) grâce à une vision politique commune permettant de garder et sauver ce qu’il est toujours possible de sauver. 
    L’exemple typique, par trop montré par les médias (car un journaliste en 2015 aime ce qui brille et faire de la caricature, bref, c’est un enfant qui a le droit de diffuser sur l’ensemble du territoire…), ce sont les « milices » (gilets jaunes, voisin vigilant etc.). Mais il ne montre pas les villages et villes qui mettent en place le troc et le SEL (système d’échange local), l’accroissement significatif des AMAP, le développement important des monnaies locales, une vision de plus en plus survivaliste parmi la population et la constitution de groupes politiques ou leur accroissement. 
    Tout n’est pas rose aujourd’hui, mais tout n’est pas noir non plus : c’est par l’initiative, l’esprit de vie en communauté, la résilience et l’organisation que ceux qui pourront s’en sortir, ou tout au moins ne pas déchoir en tant que consommateurs dépressifs cosmopolites, s’apercevront bien qu’un combat politique peut toujours est mené dans cette France si souvent malmenée.

  • Maurras, l'homme de la politique, L’homme de la cité par Jean-Baptiste Donnier

    Jean-Baptiste Donnier, Hilaire de Crémiers

    A la demande générale, nous reprenons ici l'intervention de Jean-Baptiste Donnier, professeur des universités - Maurras, l’homme de la Cité - lors de notre colloque du 21 avril dernier à Marseille. Cet exposé tout à fait important a été un moment marquant de cette journée de réflexion sur Charles Maurras. Essentiellement sur sa conception de la nation. Un appréciable instrument d'information ou, selon les cas, de formation. Bonne écoute !  LFAR 

    Réalisation de la vidéo : Paul Léonetti

    colloque Maurras - l'homme de la cité from Lafautearousseau on Vimeo.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/05/18/maurras-l-homme-de-la-politiqu-l-homme-de-la-cite-par-jean-b-6052291.html

  • ALAIN DE PERETTI : LES FINANCES DE L’ISLAM EN FRANCE SONT EXTRÊMEMENT IMPORTANTES GRÂCE AU HALAL. IL SERAIT BON QUE L’ÉTAT Y METTE SON NEZ

    En ce début de ramadan, les grandes surfaces multiplient les campagnes publicitaires en direction de ce marché en pleine expansion.

    Le docteur Alain de Peretti, président de l’association Vigilance Halal, réagit à cette omniprésence commerciale.


    Les grandes surfaces ont compris que le ramadan était un marché rentable…

    Il serait difficile de « louper » le commencement du ramadan compte tenu de l’énorme campagne qui est faite autour de cet événement. Cela confirme ce que je dis d’une façon lapidaire : le halal est la conjonction du mercantilisme et de l’obscurantisme.
    Lénine disait que les capitalistes vendraient la corde pour les pendre. Nous n’avons rien changé depuis la fin du communisme. Il y a effectivement un marché en pleine expansion, il suffit de jouer sur l’obscurantisme d’un islam qui non seulement n’évolue pas, mais en plus régresse, car revient à ses origines du VIIe siècle. Nous ne sommes pas prêts de voir le bout dans ces conditions-là.

    Qu’est-ce qui vous dérange dans le principe du ramadan ?

    Je ne parlerai pas des reproches que l’on peut faire sur les impacts négatifs de la santé.
    Je rappelle que les dépenses de consommation et de nourriture augmentent de 44 % pendant cette période. C’est dire que ce n’est pas une période de jeûne ni de privation. C’est surtout la grande bourse. Mais ce n’est pas mon propos.
    Le ramadan, c’est le Hallal, c’est-à-dire, en terme musulman, ce qui est permis, autorisé et même obligatoire. Cela sort de cette sourate : «  vous êtes la meilleure des communautés que Dieu a faites parmi les hommes, vous ordonnez le licite et vous interdisez l’illicite ». Cela signifie qu’ils doivent donc obliger le halal et interdire le haram.
    Tout cela, c’est la charia, la loi islamique qui englobe la lapidation de la femme adultère, la peine de mort pour l’apostat et toutes sortes de joyeusetés. La charia est un ensemble juridique totalement incompatible avec nos règles de droit positif telles que nous les connaissons en Occident et plus particulièrement dans les pays européens.
    Dernièrement, Frédéric Saint Clair a écrit un livre nommé « La droite face à l’islam » qui parle de soft power islamique. Personnellement, je préférerais le terme de soft djihad, c’est-à-dire un djihad qui permet d’accoutumer peu à peu la population française non musulmane à la charia.
    Il y a tout cela derrière le ramadan, sans parler non plus des problèmes que cela pose en matière de sécurité au travail.

    Derrière ce marché très lucratif que représente la communauté musulmane par le biais des produits liés au ramadan, il y a toujours un problème de financement assez opaque ?

    C’est plus qu’opaque. Cela permet le financement de l’islam, même s’il y a au passage des poches particulières qui se remplissent, et aussi du terrorisme. Je rappelle en cela les enquêtes d’un journaliste canadien qui a démontré par l’entremise de sociétés de charité islamiques comment cet argent transitait. On peut également citer le procès Holy Land aux États-Unis.
    Dernièrement, j’ai eu le plaisir d’entendre Bariza khiari, une sénatrice La République En Marche d’origine musulmane, dire que les finances de l’islam en France étaient extrêmement importantes grâce au halal et qu’il serait bon que l’État y mette son nez.

    Dr vétérinaire Président de Vigilance Halal
  • La France en guerre laisse l’ennemi en paix

    Celui qui tue au nom d’Allah sait attendrir et culpabiliser l’humaniste benêt qu’il combat. Il lui suffit d’exposer sa communauté en victime : ce statut vaut protection chez les belles âmes. Emmanuel Macron est de celles-là, quand il redoute de nommer l’idéologie islamiste qui excite les égorgeurs. Réagissant à l’attentat au couteau commis samedi soir à Paris (quartier de l’Opéra) par un djihadiste français d’origine tchétchène (un mort, quatre blessés), le chef de l’État s’est contenté en effet de dénoncer un "terroriste". Il a aussi assuré, dans un tweet envoyé depuis sa villégiature de Brégançon (Var) : "La France ne cède pas un pouce aux ennemis de la liberté". Les grands mots cachent souvent des faiblesses. De fait, lundi, Macron a aussi tenu Israël pour seul responsable des 60 morts palestiniens tombés ce jour-là à Gaza sous les balles de son armée. Le Hamas a dû apprécier la condamnation. Ce mouvement terroriste islamiste veut qu’Israël disparaisse de la carte.

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  • « Nous n’autorisons pas les critiques à l’égard des politiques d’immigrations et les arguments qui consistent à restreindre ces politiques » (Monika Bickert, directrice de la politique des contenus sur Facebook)

    Communiqué de Génération Identitaire, 17 mai 2018

    Le 16 mai 2018, Monika Bickert, directrice de la politique des contenus sur Facebook, a, dans des propos rapportés par RTL, détaillé les moyens mis en place par le réseau social pour assurer une meilleure modération des contenus partagés. Expliquant les différents niveaux, elle a assuré que le niveau 3 concernait « les appels visant à exclure ou à isoler une personne ou un groupe de personnes. Nous n’autorisons pas les critiques à l’égard des politiques d’immigrations et les arguments qui consistent à restreindre ces politiques ». Une ambigüité existerait dans les traductions anglaises. Néanmoins, dans les « Conditions Générales d’Utilisation » de Facebook présentes sur leur site internet, on retrouve également ces mêmes propos noirs sur blanc.

    N’en déplaise à Facebook, la critique de l’immigration est non seulement légitime mais autorisée en France. D’autre part, c’est une opinion largement partagée : rappelons à Monika Bickert que 63% des Français considèrent qu’il y a trop d’immigrés en France (Institut BVA, 07/02/2018). A-t-elle pour projet de censurer ensuite des millions de Français qui ne souhaitent pas voir leur civilisation être détruite par l’immigration massive ?

    Génération Identitaire réclame que la liberté d’expression des opposants à l’immigration soit assurée. La censure dont nous faisons l’objet aujourd’hui nous vise car nous avons été en première ligne avec notre action pacifique dans les Hautes-Alpes. Aujourd’hui c’est nous, demain ce sera vous !

    http://www.medias-presse.info/nous-nautorisons-pas-les-critiques-a-legard-des-politiques-dimmigrations-et-les-arguments-qui-consistent-a-restreindre-ces-politiques-monika-bickert-directrice-de-la-p/91940/

  • Attentat de l'Opéra : ce n'était pas ... un loup solitaire

    Le procureur de la République de Paris, François Molins, a détaillé l'opération terroriste menée par Khamzat Azimov, qui a tué au cœur de Paris :

    • À 20 h 33, il est identifié en train de déambuler avenue de l'Opéra en direction du Louvre. Sa main gauche dissimule un objet.
    • Empruntant soudain la rue Marsollier à 21 h 41, il croise un jeune homme qui marche tranquillement sur le trottoir avant de le poignarder à près de dix reprises dans le dos et de tenter de l'égorger. La victime est décédée sur place d'une hémorragie interne aiguë.
    • Puis l'islamiste blesse grièvement deux personnes, un Chinois en l'attaquant par-derrière rue Saint-Augustin, puis une jeune femme qui se trouvait dans la file d'attente d'un restaurant.
    • Sa lame touche, plus légèrement, au moins trois autres passants qui l'ont entendu crier «Allah Akbar». Sa furie est telle qu'il a brisé la lame de son arme blanche.
    • À la vue des gardiens de la paix, Azimov s'époumone «je vais vous buter», «je vais vous planter». Ciblé par un tir manqué de «Taser», il défie le fonctionnaire qui le met en joue: «Je vais te planter, tire, tire, tire!» et est abattu par un tir de riposte.

    Franco-russe naturalisé en 2010fiché S depuis 2016, Azimov a raté ses études de médecine avant de verser dans une fascination pour Daech, comme en témoignent ses recherches internet sur l'islamisme et la guerre en Syrie. Il a été reconnu par ses parents sur la vidéo d'allégeance à Daech diffusée par l'agence de propagande Amaq.

    Son ami d'enfance Abdoul Hakim A., mis en examen et écroué jeudi soir après quatre jours de garde à vue, présente le même profil inquiétant. À 19 ans, ce Franco-Russe lui aussi fiché par les services antiterroristes depuis 2016, abritait dans son ordinateur le drapeau noir de l'État islamique. La veille de l'attentat, ce complice présumé avait téléchargé une messagerie instantanée et envoyé des chants religieux djihadistes sur son portable.

    Deux femmes, proches du tueur et de son ami, ont été aussi placées en garde à vue.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Un grand entretien avec Philippe Randa sur le site Métamag

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    Source Métamag cliquez ici

    Écrivain, éditeur, chroniqueur politique, Philippe Randa (il est le fils du romancier Peter Randa) dirige le site internet Eurolibertés. Auteur de plus de 112 livres de genres très différents (essais, dictionnaires, études historiques et romans), il dirige depuis une trentaine d’années des maisons d’éditions diffusées sous l’enseigne Francephi (Dualpha, Déterna, L’Æncre). Ancien collaborateur du site Boulevard Voltaire, Philippe Randa donne actuellement des billets pour le quotidien Présent. Il est également sociétaire de l’émission Bistrot Libertés animée par Martial Bild et co-anime avec Roland Hélie l’émission radiophonique hebdomadaire Synthèse (avec Pierre de Laubier et Aristide Leucate). Philippe Randa nous fait l’amitié de répondre aux questions de Métamag. Il vient de publier Une démocratie hors de prix, préface d’Aristide Leucate (Éditions Dualpha).

    Rémy Valat : Une question me vient automatiquement à l’esprit : après avoir écrit autant de livres, comment se fait-il que nous n’ayez aucune visibilité sur les grandes chaînes télévisées ou dans les grands quotidiens ? Seriez-vous l’auteur le plus censuré de France ? Un mal-pensant parce que trop non-conformiste ?

    Philippe Randa : Je n’ai pas le culte de la victimisation et soyons honnête, pourquoi des médias avec lesquels, généralement, je ne suis pas tendre, me dérouleraient-ils un tapis rouge ? Ils ne sont pas plus masochistes que je ne pense l’être… Je ne hante pas les « grands médias » comme vous dîtes, et alors ? D’une part, on vit très bien sans médiatisation et à une époque où ces « grands médias » perdent continuellement de l’audience par manque de crédibilité, ça ne me semble pas si dramatique que ça… D’autant que j’ai tout de même la chance de pouvoir m’exprimer très librement à la fois sur nombre de sites internet (Synthèse nationale, Métamag), dans les colonnes du quotidien Présent et bien évidemment dans les différents supports du groupe Libertés… Je dirige depuis deux ans le site de la réinformation européenne EuroLibertés dont les articles – entre autres les miens, donc – sont énormément repris sur différents sites européens francophones (Les Observateurs.ch) ou traduits… Si on cumule toutes ces audiences, je me considère comme un auteur censuré extrêmement diffusé, non ? Quant à être ou avoir été « l’auteur le plus censuré de France », cela vient d’une campagne internet du journaliste Jean Robin qui avait comparé le nombre de livres écrits de certains auteurs avec leur présence sur les grands médias : j’arrivais (largement) en tête de ces auteurs incontestablement bien peu (euphémisme !) invité… Cette campagne a été assez bien relayée et à une époque comme la nôtre où la victimisation est pour certains la qualité suprême s’il en est, je me suis donc retrouvé, très ponctuellement, au top d’une certaine notoriété internet… qui m’a plutôt amusée !

    Vous avez commencé votre carrière comme romancier ; pourquoi avoir évolué de la science-fiction et du polar vers la politique et l’édition ?

    Je répondrais volontiers que j’ai d’abord été romancier pour faire « comme papa » et que tout naturellement, à cause de mauvais penchants politiques et d’occasions trop belles pour un larron comme moi, j’ai sévis différemment… Disons que j’ai commencé dans mes jeunes années par régler leurs comptes aux bandits et extraterrestres malveillants et qu’ensuite, je m’en suis pris aux malfaisants de la vie politique… C’est vrai que les premiers – criminels et monstres venus de l’espace – étaient nettement plus sympathiques que les seconds – politiciens et mondialistes… Et puis, peut-être aussi qu’à l’époque, j’avais un peu fait le tour de la littérature populaire et que passionné depuis toujours d’histoire et de politique, ceci explique cela… avec également des rencontres qui n’y ont pas été étrangères ; pour l’anecdote, c’est Emmanuel Ratier qui m’a convaincu de collaborer à Minute et Roland Hélie qui m’a présenté à Jean-Pierre Stirbois, alors secrétaire général du Front national, qui m’a ouvert les colonnes de National Hebdo… Et si parallèlement, je me suis lancé dans l’édition, c’était d’abord pour rééditer deux livres qui me tenaient à cœur : Les copains de la Belle étoile, le premier roman de Saint-Loup sur les auberges de jeunesse avant-guerre… et L’écrivain, la politique et l’espérance de Jean Mabire (que j’ai réédité sous le titre La Torche et le glaive) : avant d’y parvenir, j’avais édité ou réédité plusieurs autres titres et ensuite, comme ça a marché, j’ai continué… Il est très difficile de lancer une activité qui réussisse, mais parfois difficile de l’arrêter ensuite. Comme je peux assurer toutes mes activités de chroniqueurs, d’écrivain et d’éditeur, j’en profite et ne vais sûrement pas me plaindre…

    Vous avez dirigé un collectif d’auteurs et édité une série de trois volumes intitulée L’islamisation de la France. Fantasme ou réalité… Les tragiques événements qui ont endeuillé récemment la France appellent en effet à réfléchir sur cette question. Pourriez-vous nous apporter des précisions sur ces publications, ses contributeurs et son apport sur la compréhension du sujet ? Quel a été l’accueil des médias au moment de leur parution ?

    La place de l’islam dans la société européenne déchaîne les passions et malheureusement, trop souvent, donne l’occasion de dire ou d’écrire n’importe quoi : plus que les pamphlets ou les essais, j’aime les panoramas qui offre aux lecteurs des angles de vue différents – parfois contradictoires, et alors ? – sur un sujet. Et donc, j’ai sélectionné une cinquantaine de contributeurs – écrivains, journalistes, philosophes, acteurs ou observateurs de l’islam – en leur laissant carte blanche pour qu’ils donnent leurs points de vue avec honnêteté sur ce sujet tout de même extrêmement clivant… Personne ne s’est plaint de côtoyer des intervenants qui ne pensaient pas la même chose qu’eux et les commentaires qui ont accompagnés la sortie de ces trois volumes (aux angles assez exhaustifs sur la question : États musulmans, laïcité, athéisme, liberté d’expression, coutumes, mœurs, théologie, politique, djihad, entretiens, témoignages…) ont été parfaitement sereins, si ce n’est même extrêmement favorables. De toute façon, je suis comme mon ami et complice Roland Hélie un homme de « synthèse » : j’accepte les différences de chacun et cherche toujours ce qui peut rassembler plutôt que diviser. Les Français aiment se quereller ; « La France est un pays de guerre civile » répétait avec dépit l’ancien député et directeur de National Hebdo Roland Gaucher ; c’est vrai, mais on peut tout de même espérer changer les mentalités et croire comme Guillaume d’Orange qu’« il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer »… et qui sait si ça ne peut pas changer un jour ?

    Le combat métapolitique a-t-il selon vous de l’avenir ?

    S’il y a bien un combat qui a de l’avenir, c’est le combat métapolitique. Bien plus qu’un programme politique qui ne peut s’appliquer éternellement, aussi excellent soit-il… En France, les quarante dernières années du XXe siècle ont été dominé sous (étouffé par) la Pensée unique post-soixante-huitarde, celle qu’on appelait communément la « dictature intellectuelle de gauche »… qui a littéralement implosé au début du nouveau siècle, d’abord par la qualification de Jean-Marie Le Pen au deuxième de l’élection présidentielle de 2002 (même s’il a ensuite été largement battu, c’est symboliquement énorme), puis par la campagne électorale et l’élection de Nicolas Sarkozy en 2007 (et malgré les reniements idéologiques et les échecs économiques de son quinquennat). Certes, une nouvelle Pensée unique – celle des partisans de la mondialisation, pour faire simple – l’a remplacée, mais dans le même temps, cela a réveillé la conscience identitaire des peuples européens ; bien malin qui peut prédire la suite des événements…

    Comment expliquez vous le dénigrement et les tentatives de criminalisation d’une partie des médias internet de réinformation ?

    J’ai édité une excellente biographie du polémiste Henri Rochefort de Richard Dessens chez Dualpha ; on y découvre qu’au XIXe siècle, figurez-vous, les amendes et les peines de prisons étaient bien plus terribles qu’à notre époque. Ça n’empêchait pas que ruiné, en fuite, en prison ou déporté, tant qu’ils n’étaient que blessés et pas tués (ça arrivait plus souvent qu’on ne l’imagine !), Rochefort et bien d’autres continuaient de défier les Puissants… Quant on a conscience de ça, ce ne sont tout de même pas les insultes, les diffamations et les mensonges de ceux que nous affrontons qui nous ferons perdre le quart d’une demi seconde à se demander si on ne devrait pas plutôt aller planter des choux ou des betteraves à la mode… surtout celle de chez eux !

    Site EuroLibertés cliquez ici

    Site Francephi cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/05/17/un-grand-entretien-avec-philippe-randa-sur-le-site-metamag-6052379.html