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  • Éric Zemmour évoque la “fracture croissante” au sein du catholicisme européen

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    Le très conservateur État régional allemand de Bavière est au cœur d’une polémique après sa décision d’imposer des crucifix dans les halls d’entrée de ses bâtiments publics en signe de “reconnaissance de son identité”.

    Aujourd’hui, quand le ministre-président de la Bavière annonce qu’il va mettre les mêmes crucifix dans tous les lieux publics, c’est l’archevêque de Munich lui-même qui dénonce cette décision.
    Si l’Église ne défend pas le symbole de la religion chrétienne, qui le fera ? Est-ce que les pays musulmans enlèvent le croissant de leurs drapeaux ? Est-ce qu’Israël enlève l’étoile de David du sien ?

    Le paradoxe est que les crucifix dans les lieux publics choquent beaucoup plus les laïques que les musulmans. La plupart d’entre eux considèrent que l’Europe est une terre chrétienne, comme les pays arabes sont une terre musulmane.

  • Ces catholiques qui ont peur du conflit

    6a00d83451619c69e20224df2f9a4a200b-200wi.jpgExtrait de l'éditorial de Philippe Maxence dans l'Homme Nouveau, à propos du discours d'Emmanuel Macron aux Bernardins :

    "[...] Connu comme le pape du ralliement, Léon XIII n’a eu pourtant de cesse (cf. l’encyclique Diuturnum) de dénoncer le « droit nouveau » issu de la modernité et de sa traduction politique qu’est la Révolution française. Parce qu’hégémonique, ce « droit nouveau » a- t-il rendu illégitimes et caduques toute contestation et toute opposition à ce qu’il est et à ce qu’il représente ? À vrai dire, la question n’est même pas posée par les représentants actuels du catholicisme et c’est là tout le problème.

    Alors que l’on se gargarise facilement aujourd’hui de paroles et de gestes considérés comme « prophétiques », pourquoi n’entendons-nous toujours pas cette forte parole du pape Léon XIII : « Les théories modernes sur le pouvoir politique ont déjà causé de grands maux, et il est à craindre que ces maux, dans l’avenir n’aillent jusqu’aux pires extrémités. »

    Nous y sommes et à plus soif ! D’où la simple question : à quand la réévaluation de notre rapport au « droit nouveau » et à ses conséquences ? À bien considérer, il y a là une tâche bien plus urgente que de recevoir le Président de la République, avec le risque de tomber non seulement dans une action de récupération mais plus encore d’intégration-dilution dans la République idéologique.

    Sous prétexte de réalisme, nous ne cessons de redire que nous sommes minoritaires. Et, c’est exact ! Pour autant, ce constat doit-il entraver tout combat en faveur de la vérité ? Et l’idée même de combat ? Croyons-nous encore seulement que la vérité existe et qu’elle n’a rien à voir avec le consensus ? Déjà Péguy pouvait écrire en son temps : « Parce qu’ils n’ont pas le courage temporel, ils croient qu’ils sont entrés dans la pénétration de l’éternel. » Depuis longtemps maintenant, nous sommes en fait des dhimmis de la modernité et de la laïcité. Nous espérons encore ne pas connaître une autre « dhimmitude ». Mais éviter l’une n’empêche nullement de sortir de l’autre."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • ALEXANDRE LANGLOIS : LES CONSIGNES DONNÉES À NOS COLLÈGUES CRS ONT ÉTÉ - « S’IL Y A DE LA CASSE, LAISSEZ CASSER… »

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    Après les violences de mardi en marge des défilés de la fête du Travail, l’heure est aux interrogations : qui sont ces fameux Black Blocs ? Comment un rassemblement de 1.200 personnes connues pour leur grande violence a-t-il pu échapper aux services de renseignement ?

    Au vu des consignes qui ont été données aux forces de l’ordre, Alexandre Langlois soupçonne un laisser-faire selon la méthode bien connue de décrédibilisation des mouvements s’opposant aux réformes du gouvernement : les casseurs sont les idiots utiles qui détournent l’attention du débat de fond.

    Paris a été mis à feu et à sang à l’occasion du traditionnel défilé du 1er mai avec la présence d’un millier de militants Black Blocks situés à l’extrême gauche.
    Comment cela a-t-il pu se produire ?

    Cela a pu se produire parce que les consignes de la Préfecture de police étaient de laisser casser. Ce sont les consignes que nos collègues CRS ont reçues en début de journée : « s’il y a de la casse, laissez casser ».
    Ce ne sont que des suppositions, mais on peut considérer qu’une fois de plus les mêmes techniques que celles employées pour la manifestation de la loi travail ou encore plus intérieurement sur les Manifs pour tous. Il s’agit de discréditer tout mouvement contraire à ce que le gouvernement souhaite faire passer en laissant les casseurs et des idiots utiles faire leur action afin de détourner l’attention. Cela évite ainsi d’avoir un débat de fond.
    Concernant la manifestation d’hier, les services de renseignements avaient été précis. Ils savaient qu’il y aurait plus de personnes de ce type que d’habitude en tête de cortège. Aucune mesure n’a été prise en conséquence pour les intercepter avant qu’elles ne se rassemblent en un groupe de 1200.

    Vous critiquiez encore récemment l’utilisation politique de la Police.
    Est-on encore dans ce cas de figure là ?

    Ici, cette utilisation serait indirecte. Pour la com politique, on n’utilise pas la Police.
    Une fois de plus nos collègues sont contraints de subir des attaques de personnes présentes dans une manifestation illégale. Quant aux manifestants, ils ne peuvent pas faire passer leurs propositions et leurs revendications, car elles sont détournées sur des sujets de violences et des images-chocs.
    Une fois de plus, la police n’est donc pas utilisée pour l’intérêt collectif, mais pour des besoins de communication.

    On a du mal à comprendre comment un rassemblement de 1200 militants connus pour leur violence aurait pu échapper aux renseignements ? Il ne peut y avoir qu’une volonté délibérée de laisser faire…

    Il y a forcément une volonté. On ne peut pas laisser une situation comme celle-là se dérouler. Les services de renseignements avaient très clairement défini qu’ils seraient beaucoup plus nombreux que d’habitude. La note était sur le bureau du préfet de police la veille de la manifestation.
    Comme la plupart des manifestants sont clairement identifiés, on pourrait les interpeller par petits groupes, car ils n’arrivent pas à 1200 en bloc. Cela n’a pas été fait.
    Une fois de plus les consignes sont claires. Elles n’ont pas changé depuis des années. Le président de la République a été formé à l’école de monsieur Valls et de monsieur Hollande qui avaient une sacrée longueur d’avance dans ce détournement des missions.

    Ces Blacks Blocs seraient des groupes d’extrême gauche pour les uns et, pour Jean-Luc Mélenchon, ils seraient plutôt une agitation de gens venus de l’extrême droite.
    D’après vous, qui sont ces militants ?

    C’est très difficile à savoir. C’est un amalgame de plein de choses. Le plus gros bataillon serait des gens du mouvement anarchiste autonome anti-fa. Mais, il y a aussi des jeunes des quartiers défavorisés qui veulent se donner de l’adrénaline. Parfois, on y retrouve des hooligans étrangers, car ils savent qu’en France, il est permis de tout casser alors que ce n’est pas possible dans leur pays.
    De façon générale, ce sont surtout des gens des bords extrêmes de la manifestation en cours. Pour les manifs pour tous, c’était plutôt des personnes des blocs identitaires.
    Malheureusement, à chaque fois, ce sont des idiots utiles qui ne font que servir la soupe au gouvernement, car ils détournent le message que les manifestants veulent faire passer.

    Vous êtes à la tête du syndicat VIGI. À l’issue de cette manifestation quelles sont vos revendications ?

    Mes revendications n’ont pas changé depuis trois ans. Dès qu’il y a un trouble à l’ordre public ou un rassemblement illégal, il faut qu’il soit dispersé immédiatement. Cela permet à la fois d’éviter les coups et blessures sur nos collègues et d’agir dans un espace serein, c’est-à-dire face à des petits groupes plutôt qu’à un bloc complètement constitué. Cela évite les dégradations et permet aux gens de manifester tranquillement. Ce contexte rassure et augmente le taux de participation des manifestations.
    Il faut laisser la Police faire son travail et assurer la liberté d’expression sur l’espace public.

     Secrétaire Général du syndicat de police VIGI
  • La France outragée, brisée, martyrisée (Macron se rend à Canossa)

  • Washington joue toutes ses cartes en Syrie

    Le plan diabolique US est de regrouper des forces, turques, kurdes, sionistes, Daech, Nosra, pays arabes pour torpiller la sécurité du pays

    zarei1.jpgSaadollah Zareï, professeur en sciences politiques à l’Université Allameh Tabatabai, a écrit pour le journal iranien Keyhan un article intitulé « Nous et le nouveau complot des USA en Syrie » dont voici ici un aperçu.

    Les États-Unis ont toujours les yeux rivés sur la Syrie et veulent créer une coalition formée de troupes arabes dans la région en vue de concrétiser leur plan de démembrement du pays.

    Mission possible ou impossible ? Là, n’est plus la question. Ce qui compte assurément, c’est plutôt l’importance qu’a acquise la Syrie d’une part, et le front de la Résistance de l’autre, depuis ces dernières années.

    Les récentes tensions survenues entre les pays occidentaux et l’Iran s’inscrivent aussi dans le brouhaha actuel ; car la sphère d’influence de l’Iran dans la région du Moyen-Orient s’agrandit, ce qui dérange les personnes les plus éprises de ce monde.

    Mais quel est le plan des Américains ? Le plan que poursuit l’armée américaine est basé sur l’idée qu’il ne peut y avoir aucun impact sur le champ de bataille syrien sans une évolution sérieuse. Une évolution qui a besoin, selon eux, de l’engagement solide de six groupes, réunis dans une coalition : la coalition des forces américaines présentes dans les bases en Syrie ; les forces turques déployées en Syrie ; les résidus de Daech en Syrie réunis sous une nouvelle bannière ; les Kurdes syriens ; le régime d’Israël ; les forces symboliques des pays arabes.

    L’objectif principal de cette coalition « hexagonale » est de remodeler le système régnant en Syrie et de torpiller la sécurité du pays.

    Washington envisage de remplacer son contingent militaire en Syrie par des troupes arabes qui constitueraient une « Force de sécurité aux frontières », sur les territoires contrôlés par les Kurdes dans le nord de la Syrie, à la frontière avec la Turquie et l’Irak. Les conséquences de cette action seront multiples :

    1. Contrairement à ce qui a été dit, aucun plan ne prévoit un retrait de Syrie de l’armée américaine, qui compte actuellement environ 3 000 hommes répartis dans dix régions syriennes. Au contraire, il se pourrait même que ses effectifs augmentent.

    2. Les Américains ont exercé ces deux derniers mois une pression énorme sur l’Arabie saoudite et l’Égypte pour qu’elles interviennent directement contre le gouvernement de Bachar al-Assad. L’issue de leur démarche n’est pourtant pas claire. Pour l’heure, l’Égypte regimbe. Pour persuader l’Arabie saoudite, ils ont eu recours à des « options alléchantes » : en acceptant d’intervenir en Syrie, le dossier sur le Yémen s’en trouverait réhabilité.

    Cependant, la question est maintenant de savoir si l’Égypte, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar et la Jordanie enverront leurs forces militaires, même de manière symbolique, en Syrie, comme le prévoit le plan américain. La réponse est claire : ces États ne sont pas en mesure de répondre à une demande des États-Unis par la négative.

    Mais en même temps, nous avons été témoins de querelles au sein de l’administration américaine et des pays arabes à propos de ce nouveau plan.

    La réticence de l’Égypte, entre autres, montre que la réussite du plan est douteuse et que le front de la Résistance pourrait l’emporter.

    En effet, après la libération d’Alep et les victoires successives du front de la Résistance, la donne a changé en l’espace de deux ans, alors que durant cette période les troupes américaines étaient présentes près d’Alep et de Deir ez-Zor.

    3. Les États-Unis estiment que la présence des forces arabes en Syrie est urgente et indispensable à l’envoi de nouvelles troupes. Cette présence éclipserait celle de l’armée US qui se ferait plus discrète et réduirait les dépenses militaires américaines.

    4. La Turquie poursuit deux objectifs stratégiques à travers le plan américain : enraciner sa présence en Syrie et en chasser l’axe de la Résistance. Elle n’est pas contre le retrait des troupes américaines et arabes de la Syrie, mais ne semble pas non plus irritée par leur présence.

    Ankara essaie donc de bénéficier du plan américain et de la présence militaire symbolique de plusieurs pays arabes pour stabiliser et renforcer sa position militaro-sécuritaire en Syrie. Et de la même manière, les Américains se serviront de l’occupation turque d’une partie du territoire syrien dans le nord du pays pour créer une coalition américaine, arabe, turque et même kurde.

    Maintenant, les États-Unis et la Turquie vont tenter leur chance. Les pays arabes n’ayant pas la capacité d’envoyer de nombreux soldats, ils leur restent les derniers éléments de Daech et du Front al-Nosra. Et le front de la Résistance ne devrait pas trop en souffrir.

    presstv.com

    Saadollah Zarei, spécialiste des questions internationales et professeur en sciences politiques à l’Université Allameh Tabatabai. ©Tasnim News

    https://infosdanyfr.wordpress.com/2018/05/04/washington-joue-toutes-ses-cartes-en-syrie/

  • Colloque de l'Action française sur mai 1968 : Jean-François Kahn se soumet à la pensée unique

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    Un communiqué de l'Action française :

    Jean-François Kahn fait marche arrière et refuse le débat à l’occasion de notre colloque du 12 mai intitulé « Mai 68 et le bien commun : utopies, échecs et perspectives », Jean-François Kahn, fondateur et ancien directeur de Marianne, avait accepté de venir répondre à nos questions, s’honorant ainsi de bien vouloir débattre avec l’Action française. 

    C’est avec surprise que nous avons appris le 27 avril qu’il annulait sa venue, nous précisant qu’il était finalement dans l’incapacité de se rendre disponible. C’est avec une plus grande surprise encore que nous avons su que Jean-François Kahn n’a pas livré la même version à certains journalistes lors d’échanges téléphoniques. Paul Laubacher, journaliste à l’Obs, a en effet affirmé au porte-parole de notre mouvement que Monsieur Kahn lui aurait confié n’avoir jamais confirmé formellement sa participation à notre colloque, aurait évoqué des re-lances insistantes de notre part ainsi qu’un quiproquo sur le thème de l’entretien que nous lui avions proposé. 

    L’Action française regrette la mauvaise foi évidente de Jean-François Kahn, qui nous avait explicitement certifié qu’il serait présent. Nous contestons donc ses déclarations à la presse. Nous pensions trouver en la personne de Jean-François Kahn un esprit indépendant et au-dessus de la mêlée, avec lequel nous aurions pu échanger au-delà de sensibilités politiques divergentes. Nous nous étions manifestement trompés et nous étonnons qu’un intellectuel dont la carrière est déjà faite se sente obligé de donner des gages ou des justifications à un quelconque tribunal moral.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Du prétendu antiracisme à l’idéologie totalitaire. Le terrorisme intellectuel existe bien en France. Entretien avec Maître Jérôme Triomphe

    Avec Armel Joubert des Ouches 
    Mardi 13 mars 2017, Me Jérôme Triomphe, avocat au barreau de Paris, était l’invité de l’association « Mémoire du futur » à Rennes. Devant plus de 150 personnes, il a donné une conférence sur le thème « Du prétendu antiracisme à l’idéologie totalitaire ». S’il existe une sorte d’urgence à évoquer ce thème, c’est en raison de l’actualité et notamment la condamnation, en décembre dernier, des Identitaires qui, à Poitiers, avaient occupé le chantier d’une mosquée avant d’étendre leur banderole au sommet d’un bâtiment. Damien Rieu était porte-parole de Génération Identitaires. Directeur de la communication à la mairie de Beaucaire, il a été, comme cinq autres militants, condamné à un an de prison avec sursis et 40 000 euros d’amende.

    Voir la suite et la video

  • Interventions lors du Colloque de l'Institut Iliade (deuxième partie)

    Colloque ILIADE 2018 :

    Rémi Soulié: Les limbes et les larves

    Intervention de Rémi Soulié, docteur ès lettres, critique littéraire et essayiste, lors de la table ronde « Comment se réapproprier notre identité ? » au colloque « Fiers d’être Européens » le 7 avril 2018.
     

    Paul-Marie Coûteaux: De l’identité heureuse 

    Intervention de Paul-Marie Coûteaux, haut-fonctionnaire et homme politique, lors de la table ronde « Comment se réapproprier notre identité ? » au colloque « Fiers d’être Européens » le 7 avril 2018. 

    Gérard Dussouy: Comment se réapproprier notre identité (nos identités) ?

    Intervention de Gérard Dussouy, géographe, professeur émérite à l’Université Montesquieu de Bordeaux, lors de la table ronde « Comment se réapproprier notre identité ? » au colloque « Fiers d’être Européens » le 7 avril 2018.

    Ferenc Almàssy: Comment se réveille un peuple ? Le cas hongrois  

    Allocution de Ferenc Almássy, rédacteur en chef du Visegrád Post, lors du colloque « Fiers d’être Européens » le 7 avril 2018.

    Olivier Dard: La culpabilisation comme arme politique

    Intervention d'Olivier Dard, historien, professeur à l'université Paris-Sorbonne, lors du colloque « Fiers d’être Européens » le 7 avril 2018. « La culpabilisation comme arme politique » (comment on construit une culpabilité collective, sous l’angle épistémologique).
  • François Bousquet : “L’art de la guerre culturelle. Asymétrie et guérilla”

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    Voici l’intervention de François Bousquet, écrivain, rédacteur en chef de la revue Éléments, lors du colloque « Fiers d’être Européens » le 7 avril 2018.