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  • L'inutile violence des Black Blocs

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    Le billet de Patrick Parment

    On pourrait souscrire au combat anticapitaliste des Black Blocs si d’aventure leur violence débouchait sur une prise de pouvoir. Or, c’est loin d’être le cas. La violence fasciste comme celle des nazis dans les années 1920 a débouché sur une prise de pouvoir parce qu’elle reposait avant tout sur le soutien du peuple. On omet trop souvent de rappeler que Mussolini comme Hitler ont pris le pouvoir le plus légalement du monde.

    La situation est tout autre aujourd’hui et ces nigauds de Black machins qui rêvent de je ne sais trop quel lendemain qui déchante sont très en retard sur la violence qu’exerce le libéralisme sur le corps social. Et l’apparent régime démocratique qui nous gouverne masque mal la réalité ploutocratique de ce pouvoir.

    Cette violence sociale a d’autant plus de facilité à s’exprimer que la société de consommation a détruit la solidarité des communautés naturelles et l’homogénéité du peuple. Au sein d’un paysage social littéralement dévasté, fragmenté et en partie communautariste, le libéralisme a tout lieu d’imposer sa loi d’airain.

    Le vrai problème, ce n’est pas la violence aussi désuète qu’inutile des Black machins, c’est de savoir comment, au sein de cette société dite libérale, un peuple reprend son destin en main.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Lier le versement des fonds européens au respect des valeurs européennes ? Il ne va plus rester grand monde

    6a00d83451619c69e20223c847fc2e200c-800wi.pngD'Olivier Bault sur Réinformation.tv :

    "La Commission européenne, soutenue par certains pays (France, Allemagne, Italie…) s’apprête à provoquer une nouvelle crise majeure dans l’UE. [...] Il s’agit pour la Commission européenne non élue de lier le versement des fonds européens dans le cadre du budget pluriannuel qui sera décidé pour les années 2021 à 2027 au respect de l’état de droit et des valeurs européennes.

    La Commission va faire connaître la version définitive de ses propositions lors du lancement officiel des discussions sur le prochain cadre budgétaire le 2 mai prochain. Un tel pouvoir arbitraire pour les instances européennes n’étant pas prévu dans les traités européens, ceux-ci sont contournés en expliquant qu’il s’agira par exemple de suspendre le paiement des fonds européens aux pays où l’indépendance de la justice ne sera pas garantie et ou l’on ne peut donc pas être sûrs que ces fonds ne seront pas dévoyés par des politiciens corrompus. Qui pourra juger de l’indépendance de la justice dans un pays de l’UE ? Ce pourrait être un vote à la majorité du Conseil européen sur demande de la Commission, une nouvelle instance « indépendante » ou bien la seule Commission. Dans tous les cas, il s’agirait de contourner l’exigence d’un vote à l’unanimité prévu pour imposer des sanctions à un pays membre en vertu de l’article 7 du Traité sur l’UE. Il ne serait plus questions de priver de ses droits de votes un État, qui ne respecterait par exemple pas les « valeurs européennes » de la majorité en refusant d’accueillir son quota d’immigrants, mais de le faire chanter en lui supprimant les fonds. Les premiers visés sont bien entendu les pays de l’ex-Europe de l’Est qui sont aujourd’hui les premiers bénéficiaires des fonds de cohésion. Néanmoins, d’après la commissaire Jourová, qui répondait en février aux objections du ministre des Affaires étrangères polonais, les agriculteurs français pourraient tout aussi bien se voir privés des subventions agricoles en cas de victoire du Front national aux élections. Il s’agit donc bien, sans changer les traités, de donner aux instances européennes un pouvoir arbitraire visant à limiter la démocratie et la souveraineté des nations.

    Autre changement voulu par la Commission, les fonds de cohésion ne dépendraient plus des seuls critères de retard économique des régions bénéficiaires mais aussi à d’autres critères comme l’accueil des immigrants, ce qui permettrait de rediriger vers des pays comme la Grèce, l’Italie et l’Espagne (et, pourquoi pas, la France et l’Allemagne) une partie des fonds qui bénéficiaient jusqu’ici aux pays de l’ex-Europe de l’Est, plus pauvres. Ces nouveaux principes sont proposés dans le contexte d’un budget qui sera réduit de 5 à 10 % par rapport au budget actuel du fait de la sortie du Royaume-Uni de l’UE.

    La bataille autour du prochain budget pluriannuel de l’Union européenne promet donc d’être rude. Si les propositions de la Commission devaient l’emporter, parions que ce ne sera rien par rapport aux futurs conflits que générera la suspension des fonds aux pays à propos desquels des autorités non élues décideront qu’ils ne respectent pas leur propre état de droit ou bien les « valeurs européennes » du type « accueil des migrants » ou bien du type de celles promues par le lobby LGBT. Un tel instrument aux mains de la Commission permettrait en effet à Timmermans, qui s’y est dit favorable, de chercher à imposer le « mariage gay » à tous les États membres de l’UE."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/05/lier-le-versement-des-fonds-europ%C3%A9ens-au-respect-des-valeurs-europ%C3%A9ennes-il-ne-va-plus-rester-grand-.html

  • Jihad : une quinzaine de terroristes ont déjà été jugés et libérés

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    Selon le Centre d’analyse du terrorisme, 93 ressortissants français revenus de la zone irako-syrienne ont été jugés. Parmi eux, une quinzaine ont déjà été libérés.

    La menace terroriste en France est loin d’être écartée. Au contraire. Avec le retour de nombreux combattants sur le territoire, les experts ont alerté sur le risque qu’ils représentent pour la sécurité nationale. Surtout que l’organisation terroriste Daesh appelle ses combattants à frapper l’Occident.

    Lire la suite sur ContreInfo

  • Collomb, l’incapable, par Guy Rouvrais

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    9106-20180505.jpgGérard Collomb est devenu ministre de l’Intérieur uniquement parce qu’il fut le premier socialiste à se rallier à Emmanuel Macron alors même que l’élection de ce dernier restait hypothétique. C’est la récompense de cette promptitude, et nullement quelque compétence que ce soit, qui lui a valu ce poste ministériel régalien, contrairement aux « experts » choisis par le chef de l’Etat pour d’autres maroquins. Pour Collomb, professeur de lettres classiques, c’est sa première expérience ministérielle, lui-même croyait qu’être maire de Lyon constituait son bâton de maréchal. Et voilà ce terne personnage sans envergure propulsé place Beauvau ! Mardi, le maintien de l’ordre à Paris relevait donc de sa responsabilité. Or, une horde de 1 200 émeutiers, des « black blocs », chiffre sans précédent, a dévasté une partie de la capitale. Et la police, soumise aux directives du ministre, a été incapable de les en empêcher. Nous voulons rétablir l’ordre et la paix en Syrie et au Mali et voilà que nous sommes incapables de circonvenir, à Paris, 1 200 casseurs !

    Il n’y avait pourtant pas d’effet de surprise, les syndicats avaient été prévenus par la police de la présence de ces voyous anarchistes. Collomb nous dit maintenant qu’il en attendait 500 – comme d’habitude ! – et qu’ils furent plus du double, laissant entendre que, moins nombreux, il aurait maintenu l’ordre. Qui peut le croire ? Des arrestations préventives n’étaient pas possibles dans l’état actuel de notre droit, nous dit-on. Ah bon ? Quel scrupule ! Des manifestants dans le cadre de la très pacifique Manif pour tous se souviennent, eux, que la police, suivant les directives de Valls, prédécesseur de Collomb, ne se gênait pas pour les interpeller à la sortie du métro au seul motif qu’ils arboraient un sweat-shirt de la Manif pour tous.

    Au demeurant, il y a une loi en vigueur depuis 2011 interdisant « la dissimulation du visage dans l’espace public » qui ne s’applique pas qu’au voile islamique. Sur cette base-là, il était possible d’interpeller, en amont, les cagoulés, dès qu’ils mettaient la cagoule. Il y avait, parmi ces barbares gauchistes, nombre d’étrangers, des Allemands, des Néerlandais, etc., que le contrôle de nos frontières, voire leur fermeture, aurait permis d’empêcher de pénétrer sur notre territoire, la plupart étant déjà fichés. Mais le dogme européen de la libre circulation des personnes nous l’interdit, nous devons laisser notre porte ouverte aux voyous venus d’ailleurs.

    Les policiers et les gendarmes mobiles ont dû attendre les ordres pendant 45 minutes avant d’intervenir, laissant ainsi aux émeutiers le temps d’accomplir leurs exactions. C’est pourquoi l’annonce par Gérard Collomb que la prochaine fois – car prochaine fois il y aura – il déploiera davantage de policiers n’a aucun intérêt si c’est pour qu’ils restent l’arme au pied un long moment en attendant le feu vert d’en haut. On dit que le chef de l’Etat – en Australie à ce moment-là – ne voulait pas voir d’images de membres des forces de l’ordre matraquant les pseudo-« manifestants ». Il a vu d’autres images, bien pires, quoiqu’il ait autre chose à faire, a-t-il dit, que regarder la télévision. Peut-être aura-t-il le temps, entre deux voyages, de demander la démission d’un ministre de l’Intérieur fidèle mais incapable.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 3 mai 2018

    https://fr.novopress.info/

  • "INTERNATIONALISTES", "ALTERMONDIALISTES", "MONDIALISTES" : LEURS OBJECTIFS SONT LES MÊMES !

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    Aujourd'hui, le choix est simple : soit on accepte le mondialisme avec tout ce que cela représente, à savoir la destruction des nations, des civilisations et des identités... soit on le refuse et on se bat aux côtés des nationalistes et des identitaires.

    Les gauchistes, rebaptisés "black bloc", veulent finalement exactement les mêmes choses que les tenants de la finance apatride puisqu'ils préconisent eux aussi la destruction des nations et le brassage généralisés des populations. Ils ont aussi une particularité, c'est qu'ils sont totalement manipulés puisqu'ils servent benoitement, en se livrant à une violence inconsidérée, les intérêts du pouvoir en place.

    De plus, la grotesque campagne menée depuis quelques jours par les média et certains politicards sur le retour style Mélenchon visant à assimiler les courageux militants identitaires qui ont dénoncé récemment, dans les Hautes-Alpes, l'incapacité (ou le manque de volonté) du gouvernement d'arrêter l'immigration clandestine aux casseurs parisiens, montre la duplicité des valets du Système.

    Il n'y a que les naïfs pour voir en Mélenchon et sa clique les "insoumis" qu'ils prétendent être. Comme toujours ces prétendus révolutionnaires ne sont que les petits serviteurs de la finance. "Casseurs altermondialistes", "insoumis internationalistes" ou "banquiers mondialistes", leurs objectifs sont les mêmes.

    L'un des premiers devoirs de l'Etat nationaliste et populaire que nous voulons édifier sera de dissoudre toutes ces bandes de thuriphéraires de l'anti-France.

    Synthèse nationale

    Tract à imprimer et à diffuser cliquez ici

  • Ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent

    caspar-david-friedrich.jpgBruno Gollnisch évoquait dans sa toute récente vidéo d’actualité la censure par le ministère des Armées du site de son ex collègue à l’université de Lyon, le très réputé africaniste Bernard Lugan, les ordinateurs de nos militaires ne pouvant plus accéder à celui-ci. Il est reproché à M. Lugan non pas la mise en ligne de fakes news mais au contraire la véracité de ses analyses. Dans le même ordre d’idée, c’est la page Facebook de Génération Identitaire (GI)  qui vient d’être fermée arbitrairement et sans autre forme de procès, sous les applaudissements des très liberticides commissaires politiques de la Licra… et de Frédéric Potier, délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT. Comme l’a relevé le salon beige   le 2 mai, l’action de GI au col de l’Echelle scandalise nos politiques et nos médias… mais  nos  autorités morales  ont été beaucoup plus discrètes, voire aphones,  sur le viol il y a quelques jours  d’une octogénaire à Lyon par  un immigré clandestin maghrébin.

    Dans ce climat de répression des vérités dissidentes à la pensée unique, le secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement et délégué général de LREM,  Christophe Castaner,  reprend les vieilles recettes bien démagos  du président Giscard d’Estaing pour annoncer qu’il entend s’inviter chez les Français – le casting ne devra bien  sûr rien au hasard.  Il souhaite avec ce coup de com’ dit-il,  « prendre le pouls du pays ». Mais M. Castaner  a avoué au Figaro  qu’il partait pour ses «trois jours d’immersion, à l’écoute des Français » avec déjà la réponse à ses questions : « La situation de la France mi-2017 était celle d’une fracture intégrale. Ces fractures ne sont pas nouvelles, et on ne les a pas radicalisées. Au contraire, notre pays va mieux (…).  Les Français expriment des impatiences, mais cela ne ressemble pas à la violence dont on nous parle », a t-il expliqué. Impatiences ? On a décidément le sens de la litote ou de l’euphémisme chez les macronistes….

    Violente impatience, ou violence  tout court  qu’Emmanuel Macron  a reproché pour le coup aux mélenchonistes depuis l’Australie,  rapporte encore Le Figaro  Le chef de l’Etat réagissait  aux dégradations, incendies  et destructions  qui ont émaillé le défilé syndical parisien du 1er mai : « Je n’ai aucune indulgence pour la grande violence ou les tenants du désordre, a-t-il fustigé, évoquant notamment des  pyromanes indignés.  Je pense qu’il y a beaucoup de gens qui veulent rejouer la partie démocratique, ils n’ont jamais accepté la défaite (…). Ils aiment la démocratie quand ils gagnent , a-t-il glissé, s’en prenant implicitement à La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon(…). Mélenchon dit que ce sont des casseurs d’extrême droite (celui-ci a ensuite confessé son erreur, NDLR): faux. Il ne faut pas travestir la réalité. C’est l’extrême gauche », a noté M Macron.

    Pour être tout à fait honnête, il s’agit tout de même de relever, comme l’ont fait  les spécialistes de l’ultra gauche , que les racailles  Black blocs, héritiers directs des casseurs des années 70-80, et comme eux, aujourd’hui encore plus qu’hier, sans assise populaire,  n’ont aucune sympathie pour LFI et Mélenchon. Hostilité,  animosité qu’ils vouent aussi aux  syndicats pour les mêmes raisons – à l’exception peut-être tout de même de la CNT … - qu’ils accusent de castrer, d’encadrer, de contrôler  pour la rendre impuissante la  contestation radicale du capitalisme. Cette mouvance anarchisante par essence, sans structure bien définie, est composée d’activistes  et non  de militants (terme qu’ils abhorrent du fait de leur détestation  des partis et des embrigadements), et est idéologiquement plus proche de l’internationale  situationniste (auto-dissoute en 1972),   d’un Guy Debord,  que de l’extrême gauche trotskyste ou léniniste classique. 

    Ajoutons que les  critiques à gauche  d’un Mélenchon ou d’un Philippot  sur l’incapacité de ce gouvernement non décisionnaire,  puisque  les réformes qu’ils promulguent (loi travail, réforme de la SNCF…)  sont pilotées, imposées  depuis Bruxelles,  et donc sans marge de manœuvre  pour  négocier avec les syndicats,  sont assez fondées. Comme le sont  aussi les analyses qui font remarquer que le verrouillage de l’Assemblée par une forte majorité de députés godillots LREM, l’absence à gauche (pour l’instant?) d’une opposition forte et dynamique au macronisme,  conduit les plus désespérés et énervés vers les plus enragés, vers la radicalité, la marginalité violente. Phénomène préoccupant qui n’est pas sans  rappeler celui qui a émergé dans l’Italie des années 70, celles  des sombres « années de plomb ».  Vu de (l’extrême) droite  et pour ceux que cela intéresse,   il est loisible de  lire avec intérêt  sur cette période (de grande manipulation)  les  témoignages d’un  Giorgio Freda ou d’un  Gabriele Adinolfi…

    Dans ce climat délétère, la ferme et franche révolution patriotique, mais pacifique et démocratique, prônée par le FN, celle des peuples et des nations d’Europe qui recouvrent la maîtrise  de leur souveraineté, de leurs libertés,  le contrôle de leur destin économique, social, identitaire,  est le seul  moyen de sortir par le haut, de répondre aux crises et aux menaces actuelles.

    Sur le site atlantico l’historien Edouard Husson, s’arrête sur le 1er mai de Marine Le Pen et des partis nationaux européens  à Nice. Il voit dans cette réunion la volonté de la présidente du FN de préparer d’ores et déjà les élections  européennes de 2019, de  «  redonner corps à l’idée qu’elle est la première opposante à Emmanuel Macron. Au moment où Mélenchon est peu audible face aux syndicats et aux manifestations, Marine Le Pen utilise le thème européen pour développer un discours d’opposition politique maximale. Il est très probable que Laurent Wauquiez sera en position de faiblesse, puisqu’il ne sera pas assez européiste pour la gauche des Républicains et pas assez souverainiste pour ceux qui souhaitent l’union des droites dans son camp. Il risque d’être pris en étau entre Macron et Marine Le Pen. Cette dernière a sans doute un seul objectif, implicite, lors des élections européennes, réduire Wauquiez à l’insignifiance. Cela lui faciliterait la préparation de la présidentielle. » Objectif qui est surtout, et de prime abord,  de fédérer, de libérer  toutes les énergies qui à droite, hors des oukases de sa composante macrono-compatible  et/ou mondialiste, entendent  faire alliance avec l’opposition  nationale pour bâtir  une alternative politique gagnante.

    Un mot encore sur un  commentaire  de M. Husson,  pour le moins polémique,  quand il affirme que  « le caractère peu recommandable de certaines composantes du rassemblement (des partis européens alliés au FN, NDLR)  se reflète dans le terme  helléno-chrétien  utilisé par la présidente du Front National ; elle n’ose pas dire  judéo-chrétien  là où se pointent le FPÖ post nazi ou le Vlaams Block compagnon de route de l’occupant durant la Seconde Guerre mondiale » - précisons que le Vlaams Block n’existe plus depuis 2004,  il s’appelle désormais le Vlaams Belang. 

    Ce sont là des fariboles, des raccourcis, des  affirmations qui ne correspondent pas à la réalité. Notre blogue lui même utilise le terme « hélleno-chrétien » non par une quelconque  hostilité envers les  juifs  mais parce que  les racines spirituelles, morales de notre civilisation européenne ne sont pas  uniquement à chercher  dans la Bible. Elles puisent aussi dans l’humus du  monde antique, grec notamment,  où s’est élaboré   une  vision du cosmos, esthétique,  de l’homme, de la cité,  du sacré qui  a également profondément nourri  ce que nous sommes nous , Français et  Européens.

    Dans cet âge de fer, formidablement incertain et lourd de dangers,  le rappel  des qualités et de la force du   génie Hellène  relève aussi d’une saine pédagogie: «  Dans l’ordre de l’esprit comme dans celui des rapports humains, la Grèce archaïque et classique, illustre bien le mot de l’un de nos poètes: ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent. Aux yeux des Grecs en effet, la qualité majeure de l’homme n’est pas l’intelligence, chez eux si répandue, mais le courage dont le nom dans leur langue, arété, comme virtus en latin, a pris le sens général de vertu » (François Chamoux, La civilisation grecque). Alors,  efforçons nous d’être vertueux!

    https://gollnisch.com/2018/05/04/ceux-qui-vivent-ce-sont-ceux-qui-luttent/

  • UN AN APRÈS LE DÉBAT AVEC EMMANUEL MACRON : MARINE LE PEN PEUT-ELLE ENCORE REBONDIR ?

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    24ec62c3705f165c45cada17f039cf3b.pngIl y a tout juste un an, entre les deux tours de l’élection présidentielle, le débat qu’on sait opposait Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Depuis, le paysage politique français a connu un bouleversement inédit, avec la quasi-disparition des écologistes, des communistes et des socialistes. L’opposition de gauche est désormais la chasse gardée de Jean-Luc Mélenchon, tandis qu’une grande partie des électeurs et élus de droite ont rejoint La République en marche, les autres tentant vaille que vaille de faire survivre Les Républicains emmenés par Laurent Wauquiez. Et Marine Le Pen ?

    La présidente du Front national, après avoir léché ses plaies, peine manifestement à remettre de l’ordre au sein d’un mouvement qui devrait être prochainement rebaptisé Rassemblement national. Sur sa gauche, elle doit composer avec le départ de Florian Philippot et, sur sa droite, celui de Marion Maréchal-Le Pen. Après le demi-échec des législatives, les élections partielles ont confirmé la tendance à la baisse. Bref, une dynamique s’est objectivement brisée : Marine Le Pen n’incarne plus le même espoir qu’en 2017. Pour autant, elle est toujours là, et bien là ; dans les sondages, tout au moins.

    Certes, celui de l’institut YouGov, commandé par CNews et Le Huffington Post, la place en avant-dernière position, juste devant Manuel Valls, en queue de peloton des personnalités préférées des Français, avec seulement 15 % d’opinions positives, soit trois points de moins que le mois dernier. Pis : seuls 66 % des sympathisants « d’extrême droite » lui maintiendraient leur confiance. Un pourcentage que vient, néanmoins, nuancer un recul de deux points des opinions négatives, qui retombent à 48 %. Et Le Huffington Post de titrer avec gourmandise : « Marine Le Pen au fond du trou après le débat d’entre-deux-tours ».

    Un autre sondage vient pourtant doucher ce bel enthousiasme, celui de l’IFOP, commandé par Paris Match à la mi-avril dernier et déjà commenté en ces colonnes. Là, il n’est plus question de « popularité », notion politiquement très vague, mais d’intentions de vote en cas d’élection présidentielle. Dans toutes les configurations, avec 23 %, Marine Le Pen concourrait de nouveau au second tour, avec même deux points de plus que l’année dernière. Quant à Laurent Wauquiez, il devrait, lui, se contenter de seulement 8 % des suffrages.

    Ce qui signifie que, malgré les turbulences, le Front – ou Rassemblement ? – national demeure incontournable. Ce qui n’a rien d’étonnant, les problèmes ayant contribué à son ascension n’ayant pas disparu par magie. L’autre élément favorable est la stratégie menée par Laurent Wauquiez. D’un côté, il singe le discours lepéniste, ce qui fait fuir les électeurs « modérés » de l’ancienne UMP dans les bras de LREM. De l’autre, il exclut toute velléité d’alliance avec Marine Le Pen, désespérant ainsi sa frange « réactionnaire ». Face, il perd ; pile, elle gagne…

    Dans le même temps, en refusant de condamner en bloc les actuels mouvements sociaux, Marine Le Pen ne perd pas les voix de gauche que Florian Philippot lui avait apportées. En cherchant des alliances à droite, avec Nicolas Dupont-Aignan, mais aussi, désormais, avec Thierry Mariani, elle se taille ce nouvel espace qu’elle n’avait pas pu, ou pas su, trouver durant la campagne présidentielle.

    De son côté, Emmanuel Macron, malgré ses appels du pied aux électorats conservateur, rural et catholique, nonobstant quelques réformes de bon sens – retour de la méthode syllabique à l’école – et un style tranchant agréablement avec celui de ses prédécesseurs, n’en demeure pas moins l’homme stigmatisé par Marine Le Pen lors de ce fameux débat : celui d’une France déterritorialisée et considérée comme simple « open space » pour « start-up » nation.

    Alors, si Marine Le Pen a perdu quelques cœurs, elle démontre sa capacité à gagner les cerveaux. Lesquels paraissent être, aujourd’hui, plus nombreux qu’hier, toujours à en croire ces mêmes sondages. Pas mal, pour quelqu’un donné pour être « au fond du trou ».

     Journaliste, écrivain
  • Livraisons de S300 russes à Damas ou la subtile diplomatie de Poutine

    Missiles russes sol-air S300  

    3034693255.pngPar Antoine de Lacoste

    La Russie a annoncé il y a quelques jours la livraison de missiles sol-air S300 à l’armée syrienne.

    Au premier abord cette nouvelle est logique : face à la dernière agression américano-franco-anglaise contre la Syrie, le Kremlin décide de renforcer la défense aérienne de son allié afin de décourager toute nouvelle tentation belliqueuse.

    La défense anti-aérienne de la Syrie n’est certes pas catastrophique comme l’a prouvé la destruction en vol de plus de 70 des missiles américains lancés vers Damas et Homs. De plus, chacun a encore en mémoire la destruction d’un F16 israélien en février dernier à la suite d’un énième raid en Syrie de l’aviation de l’Etat hébreu. C’était la première fois depuis trente ans qu’Israël perdait un avion.

    Depuis, celle-ci ne s’y est d’ailleurs plus risquée et la dernière attaque contre une base syrienne s’est faite depuis le Liban, l’aviation israélienne se gardant bien de s’aventurer à nouveau dans le ciel syrien. On notera à ce propos que ces violations répétées de l’espace aérien de ses voisins par Israël n’émeuvent pas beaucoup les pays occidentaux : il semble aujourd’hui acquis qu’Israël se situe au-dessus du droit international…

    La livraison de ces S300 est en fait une vieille histoire. Voilà plusieurs années que Damas les espère et qu’Israël les redoute. C’est d’ailleurs à la demande de l’Etat hébreu que Poutine a accepté à plusieurs reprises d’en différer la livraison. La diplomatie de Poutine est très différente de celle du monde occidental qui ferait bien parfois de s’en inspirer : pas de leçons de morale et les dirigeants ne sont pas classés en bons et en méchants ; il y a des alliés que l’on ne lâche pas, mais on parle avec tout le monde, même à ceux qui attaquent son allié. Nous sommes loin des postures idéologiques des Américains et des Européens.

    Mais aujourd’hui la donne a changé et cette annonce est une réponse envoyée à la coalition. Que les Occidentaux continuent à prendre pour argent comptant toute provocation d’attaque chimique en Syrie doit engendrer une parade. Il serait d’ailleurs intéressant de savoir qui finance ces fameux casques blancs, toujours présents dans les grands moments de manipulation et parfaitement relayés par les medias occidentaux.

    Cela étant, ce n’est pas Poutine lui-même qui annoncé cette livraison, ce qui signifie qu’un différé est encore envisageable.

    Un autre élément important est à noter : les bases russes de Tartous et Hmeimim sont dotées de missiles S400, extrêmement performants. Il n’a jamais été question que les bases syriennes en soient dotées : les Israéliens en feraient un casus belli et donc les Américains aussi. Avec les S300, nous sommes à la lisière.

    Poutine sait jouer aux échecs mais ne veut mettre personne mat, hormis les islamistes bien sûr.

    C’est grâce à cette subtile diplomatie qu’il est aujourd’hui le seul chef d’Etat qui peut parler avec tous les acteurs du dossier syrien. 

    Retrouvez l'ensemble des chroniques syriennes d'Antoine de Lacoste dans notre catégorie Actualité Monde.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Vichy samedi 5 mai, conférence de François Bert au Cercle Gustave Thibon. A ne pas manquer !