Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 10

  • [Vidéo] Marine Le Pen s’exprime au sujet des gilets jaunes

    Marine-Le-Pen-profession-de-foi-600x352.jpg

    Découvrez cet entretien du 23 novembre 2018 avec Marine Le Pen, présidente du Rassemblement National.

    Pour RT France, elle revient sur la deuxième journée de mobilisation des Gilets jaunes partout en France ce 24 novembre.


    https://fr.novopress.info/212745/video-marine-le-pen-sexprime-au-sujet-des-gilets-jaunes/

  • Les revendications des Gilets Jaunes

    Une « délégation » de Gilets Jaunes a été crée, comprenant huit « communicants officiels », pour « engager une prise de contact sérieuse et nécessaire avec les représentants de l’Etat et de son gouvernement », selon un communiqué publié lundi. Après une consultation sur Facebook, la délégation de Gilets Jaunes a adressé « deux propositions principales » au gouvernement: « revoir à la baisse toutes les taxes » et la « création d’une assemblée citoyenne » afin de discuter de la transition écologique, la « prise en compte de la voix des citoyens », l’amélioration du pouvoir d’achat, etc.

    https://www.tvlibertes.com/actus/les-revendications-des-gilets-jaunes

  • Abandon de la réforme des institutions : une victoire pour les gilets jaunes

    Abandon de la réforme des institutions : une victoire pour les gilets jaunes

    Lu dans Le Parisien :

    Selon nos informations, une grande partie des sénateurs, de droite, du centre et de la gauche, tous dans l’opposition à Emmanuel Macron, milite pour que ce projet phare du président soit repoussé sine die. […] Baisse du nombre des parlementaires, limitation du cumul des mandats dans le temps, dose de proportionnelle… Déjà reportée en juillet pour cause d’affaire Benalla, cette réforme reste inscrite à l’agenda parlementaire, dès le 19 janvier, à l’Assemblée nationale où il n’est pas question de la reporter – La République en Marche et le MoDem y sont majoritaires -, puis en mars à la Haute assemblée.

    Dans l’entourage du président LR du Sénat, Gérard Larcher, pourtant très opposé à cette réforme, on déclare « être prêt. » Et pourtant, cette posture officielle camoufle chez le sénateur des Yvelines, une profonde inquiétude. Dégradation du climat politique, défiance croissante vis-à-vis des représentants de la République… Une accumulation de nuages qui incite Gérard Larcher à prêter une oreille attentive aux sénateurs. Et notamment aux avertissements des centristes, indispensables aux Républicains pour constituer une majorité.

    Hervé Marseille mais aussi Patrick Kanner, forts des relais MoDem et ex-PS à l’Assemblée et au gouvernement, ne manquent d’ailleurs pas de distiller leurs mises en garde. Marc Fesneau, ministre MoDem en charge des Relations avec le Parlement, depuis un mois et demi, a déjà fait le tour de tous les présidents de groupe du Sénat. « Il a bien entendu nos réticences », insiste un sénateur centriste. Des hésitations répercutées aussi au plus près des parlementaires de la majorité et des cabinets ministériels.

    Le gouvernement voudra-t-il reporter une nouvelle fois cette réforme présentée comme majeure par le candidat Macron ? C’est l’exécutif qui reste le maître de l’ordre du jour parlementaire. Le Sénat n’aurait comme moyen d’action, que l’obstruction – multiplication des amendements… -, ce à quoi se refusent les sénateurs. Ne leur resterait alors, pour exprimer leur opposition, que le refus de voter les mesures pour lesquelles leur accord est constitutionnellement indispensable (procédure parlementaire ou réduction du nombre de sénateurs). « À charge pour l’exécutif de lancer un référendum », lance Bruno Retailleau. Comme un défi.

    https://www.lesalonbeige.fr/abandon-de-la-reforme-des-institutions-une-victoire-pour-les-gilets-jaunes/

  • Des « policiers en colère » appellent leurs collègues à enfiler un gilet jaune

    Ce dimanche, le « Collectif autonome des policiers d’Île-de-France », né après le mouvement des « Policiers en colère », appellent les agents des forces de l’ordre à se mêler aux gilets jaunes. Dans une publication Facebook effectuée dimanche, ils demandent en effet à leurs collègues d’enfiler le fameux accessoire des manifestants et de se prendre en photo de dos, sur leurs lieux de travail ou auprès de leur véhicule.

    http://www.fdesouche.com/1113267-des-policiers-en-colere-appellent-leurs-collegues-a-enfiler-un-gilet-jaune

  • Politique & Eco n° 193 avec Pierre Jovanovic : Gilets jaunes, dette publique, pouvoir des banques

    1. Révolution ou guerre civile : le résultat de la crise financière ?

    – La République du mensonge
    – Le pouvoir exorbitant des banques
    – Le prix du gasoil un prétexte
    – Pourquoi les Français paieraient-ils pour « sauver la planète » ?
    – Non pas la transition écologique mais la dette
    – Une victoire des réseaux alternatifs face à la destruction du territoire
    – Le pire est à venir, augmentations de janvier, prélèvement à la source, hausse des péages
    – L’écologie une très bonne idée fiscale
    – Le quatrième pouvoir n’existe plus !

    2. La Ploutocratie règne en maître

    – Paul Volker, ancien conseiller de Reagan : »la ploutocratie s’est emparée du monde »
    – Madoff, le retour via Groupama et Orange Bank
    – JPMorgan et le stock d’or de la Banque de France
    – Madame Goulard, éphémère ministre de la Défense, architecte du rapprochement JPMorgan / Banque de France
    – JPMorgan et la manipulation des cours, JPMorgan et le don au 93
    – La banque Rothschild se sépare de sa « blanchisseuse »
    – Les stress tests de la BCE défavorables pour les 12 principales banques européennes
    – La Grèce vend ses monuments
    – Blackrock, l’institution financière la plus puissante (et la plus méconnue) du monde
    – France : l’Enarchie en question

    Pierre Jovanovic, « nous sommes à l’aube d’une nouvelle révolution 2.0 »

    https://www.tvlibertes.com/pierre-jovanovic-gilets-jaunes-dette-publique-pouvoir-des-banques
  • Gilets Jaunes Acte 3 : appel à une nouvelle mobilisation samedi sur les Champs-Elysées

    Gilets Jaunes Acte 3 : appel à une nouvelle mobilisation samedi sur les Champs-Elysées

    C’est ici.

    Le régime semble dépassé, même s’il a fait dans la provocation. Christophe Castaner a déclaré samedi soir :

    “nous avons l’habitude de gérer des manifestations de plusieurs centaines de milliers de personnes” et “nous avions prévu les débordements sur les Champs Élysées “.

    Alors, gérer une manifestation de 8 000 personnes, même sur les Champs ?

    Les Champs-Elysées sur lesquels le million de manifestants de La Manif Pour Tous n’avait pas pu pénétrer en 2013… Dès 10 heures, 5000 personnes ont pénétré sur l’avenue malgré l’interdiction de la préfecture. Jusqu’au milieu de l’après-midi, plusieurs feux ont été allumés aux abords de l’Arc de Triomphe. La police a répliqué à plusieurs reprises avec des jets de grenades lacrymogènes et en déclenchant son canon à eau pour disperser la foule, sans succès.

    Devant l’une des barricades près de l’Arc de Triomphe, faite de barrières métalliques de travaux, un «gilet jaune» fait résonner la chanson Les Champs Elysées de Joe Dassin dans son sac, en partie couverte par les bourdonnements incessants de l’hélicoptère de la préfecture de police.

    A 16 heures, malgré l’interpellation de 19 personnes, la mobilisation des gilets jaunes dans la capitale ne semblait pas s’éteindre. Tout autour des Champs Elysées, des barricades improvisées se montent, entassement de barrières métalliques très vite enflammées. En difficulté face à ces groupuscules très nombreux et mobiles, les forces de l’ordre peinent à reprendre le contrôle de la situation.

    Voici Jupiter s’adressant à un lépreux :

  • Manif des Gilets Jaunes : D’Ornellas dit avoir vu «de ses propres yeux» les forces de l’ordre laisser passer des groupes clairement identifiables comme casseurs

    Charlotte d’Ornellas sur la manifestation des Gilets Jaunes aux Champs Elysées : « J’ai vu arriver des groupes qui étaient clairement identifiables comme des groupes qui venaient casser, tout de noir vêtus, avec un foulard sous les yeux. Ils passaient, il n’y avait que nous qui les voyions apparemment. On les a clairement laissés passer ! Des canons à eau étaient braqués sur les manifestants, les feux partaient juste à côté, personne n’intervenait sur les départs de feux. Je l’ai vu de mes yeux. Donc il y a eu un laisser-aller sur cette question de la violence, et ça c’est une certitude parce que je l’ai vu de mes yeux. »
    – BFM TV, 25 novembre 2018, 19h14

     http://www.fdesouche.com/1112743-manif-des-gilets-jaunes-dornellas-declare-avoir-vu-de-ses-propres-yeux-les-forces-de-lordre-laisser-passer-des-groupes-clairement-identifiables-comme-casseurs?fbclid=IwAR09xAyuKTQyteNsEGb3wsXT7BQo_TbaSWVko-IWoaz3qXlQzMIz9anERBE

  • Gilets Jaunes : "C'est le peuple trahi qui se révolte !"

  • Populisme : reportage au centre du séisme italien

    Elites technocratiques et classes moyennes déclassées rivalisent dans la défiance réciproque

    Quelques mois après la formation du gouvernement de coalition Lega-Mouvement 5 étoiles, les Italiens sont profondément divisés. Élites technocratiques et classes moyennes déclassées rivalisent dans la défiance réciproque. À L’Aquila, ville du centre de l’Italie ravagée par un séisme en 2009, les habitants se sentent depuis longtemps délaissés par le pouvoir romain. Reportage.

    Steve Bannon a trouvé sa Terre promise. De passage en Italie, l’éminence grise de Trump jubile : « Rome est maintenant le centre de la politique mondiale. Ce qui se passe ici est extraordinaire. Il n’y a jamais eu de véritable gouvernement populiste à l’époque moderne. » À l’issue des élections législatives du printemps qui ont porté le Mouvement 5 étoiles à 32 % et la Lega à 18 %, une coalition inédite gouverne ce pays de plus de 60 millions d’habitants. Sous l’autorité théorique du président du Conseil Giuseppe Conte, professeur de droit au poids politique nul, les deux hommes forts, Matteo Salvini (Lega, 45 ans) et Luigi Di Maio (M5S, 31 ans), contrôlent respectivement les ministères-clés de l’Intérieur et du Travail. D’ores et déjà, leur budget dispendieux affole Bruxelles et les marchés financiers tandis que leur permanente invocation du peuple séduit tant les groupies d’Éric Zemmour qu’une partie des Insoumis.

    Lire la suite

  • Gilets jaunes, convergence des luttes

    delacroix-la-liberte-guidant-le-peuple-gros-plan-300x300.jpgLe Figaro s’en amusait,  « Il est parfois délicat de manier les citations. Surtout lorsqu’elles proviennent d’un écrivain totalement étranger à sa filiation politique. Benjamin Griveaux en a fait l’expérience la semaine dernière (au micro de France Inter) , en attribuant à l’historien résistant Marc Bloch (1886-1944) des propos de l’écrivain nationaliste Charles Maurras (1868-1952) sur le pays légal et le pays réel.»  Pays légal qui a montré encore une fois le fossé qui le sépare des préoccupations quotidiennes de nos compatriotes à travers  la campagne d’affichage initiée par la ville de Strasbourg,  dirigée par le socialiste Roland Ries. Pour faire le buzz, explique Ouest france, l’affiche en question représente le visage du président américain Donald Trump,  en partie  dissimulée par pentagramme dans lequel figure les douze étoiles de l’emblème européen, et est  ornée du slogan Cette fois je m’inscris, je vote . « Il est normal que Strasbourg, capitale européenne, joue un rôle pour que les citoyens s’inscrivent sur les listes électorales , fait valoir Jean-François Lanneluc, directeur de la communication à la mairie.. L’Europe reste une sorte de modèle à soutenir contre les tentations isolationnistes, que Trump incarne. Quand on voit comment il traite l’Europe… Le message est assumé, on a mesuré les risques, on savait que ça créerait du débat. » Lucide, M Lanneluc précise cependant qu”il «(ne croit pas)  qu’une campagne comme ça fera bouger une voix. » Nous doutons pareillement de l’efficacité  du  clip gouvernemental appelant les Français à voter pour les listes européistes aux élections de mai prochain , en  « affichant les leaders nationalistes italien Matteo Salvini et hongrois Viktor Orban comme repoussoirs. »  Une  initiative qui  « avait conduit le mouvement Générations de Benoît Hamon (ex-PS) à saisir le CSA et la Commission nationale des comptes de campagne. Générations estimait que ces clips étaient des vidéos partisanes de La République En Marche financées sur fonds publics.» M. Hamon n’est certainement pas le seul à le penser. 

    Fonds publics, pour parler clair, qui sont tout simplement  l’argent de notre travail, de nos impôts  dont l’utilisation est plus que jamais contestée par nos compatriotes. Français  qui peuvent aussi s’émouvoir à juste titre de la manière dont ce gouvernement, comme les précédents,  vend  les bijoux de familles payés par des générations de contribuables –  barrages, autoroutes, aéroports…-  à des groupes étrangers   qui pratiquent comme à chaque fois une privatisation des bénéfices et   une nationalisation des pertes. La Cour des comptes vient  d’ailleurs d'épingler la cession de de l’aéroport de Toulouse-Blagnac , outil stratégique de l’Etat,  à une société chinoise;   un dossier en tout état de cause  très mal bouclé  par Emmanuel Macron quand il était ministre  de l’Economie de François Hollande.

    Un sondage BVA pour RTL, publié ce matin, la veille du rassemblement des gilets jaunes demain à Paris, confirme en tout cas que le ras-le-bol,  le cri d’alarme et de désespoir, la révolte populaire qui s’expriment au travers de ce mouvement, trouvent un vaste écho chez les Français.  46% des sondés approuvent leur mode d’action - ce qui est déjà beaucoup à la lumière du matraquage médiatique pointant les débordements parfois observés -, mais plus de sept Français sur dix (72%) se reconnaissent dans les revendications des gilets jaunes, notamment les employés et ouvriers (78%), les personnes vivant en province (à 74% contre 61% pour les personnes vivant en Ile-de-France) ou en zone rurale (77%). Les personnes peu diplômées et celles qui déclarent avoir des difficultés financières à la fin du mois soutiennent le mouvement à 83% et 88% (…). Les résultats du baromètre montrent que les sympathisants de gauche (61%) - abstraction faite du PS -  de Debout la France (75%) et du Rassemblement National (67%), approuvent le mode d’action des gilets jaunes. Les sympathisants socialistes et Les Républicains le rejettent à 63% et 57%. » 

    Le blogue  Les crises a relayé la lettre de Jean-Claude Michéa sur le mouvement des gilets jaunes, philosophe socialiste (anticapitaliste) qui n’est pas à proprement parlé de notre paroisse, mais un  sociologue  aux vues profondes, pourfendeur de la gauche libérale-libertaire. Ses analyses recoupent  souvent celles d’un autre antilibéral de choc mais  de droite  comme  Patrick Buisson. Michéa est  comme il se doit détesté par les bas de plafond de l’ultra gauche, et autres antifas qu’il décrit comme   des gardes rouges au service du capital. 

    Michéa estime  que les gilets jaunes  sont «  les premiers à avoir compris que le vrai problème, c’était (…)  la mise en œuvre systématique, depuis maintenant 40 ans, du programme libéral par les successifs gouvernements de gauche et de droite, (qui)  a progressivement transformé leur village ou leur quartier en désert médical, dépourvu du moindre commerce de première nécessité, et où la première entreprise encore capable de leur offrir un vague emploi mal rémunéré se trouve désormais à des dizaines de kilomètres (…). Ce  n’est donc évidemment pas la voiture en tant que telle – comme  signe  de leur prétendue intégration dans le monde de la consommation (…) – que les gilets jaunes défendent aujourd’hui. C’est simplement que leur voiture diesel achetée d’occasion (et que la Commission européenne essaye déjà de leur enlever en inventant sans cesse de nouvelles normes de  contrôle technique ) représente leur ultime possibilité de survivre, c’est-à-dire d’avoir encore un toit, un emploi et de quoi se nourrir, eux et leur famille, dans le système capitaliste tel qu’il est devenu, et tel qu’il profite de plus en plus aux gagnants de la mondialisation. Et dire que c’est d’abord cette gauche kérosène – celle qui navigue d’aéroport en aéroport pour porter dans les universités du monde entier (et dans tous les  Festival de Cannes) la bonne parole écologique  et  associative  qui ose leur faire la leçon sur ce point !»

    Jean Claude Michéa termine son propos par un avertissement qu’il est là aussi loisible d’entendre :  « si le mouvement des gilets jaunes gagnait encore de l’ampleur (ou s’il conservait, comme c’est toujours le cas, le soutien de la grande majorité de la population)», la macronie  « n’hésitera pas un seul instant à envoyer partout son Black Bloc et ses  antifas   (…) pour le discréditer par tous les moyens, où l’orienter vers des impasses politiques suicidaires (…). Mais même si ce courageux mouvement se voyait provisoirement brisé par le PMA – le Parti des médias et de l’argent (…) ; cela voudra dire, au pire, qu’il n’est qu’une répétition générale et le début d’un long combat à venir. Car la colère de ceux d’en bas (soutenus, je dois à nouveau le marteler, par 75 % de la population – et donc logiquement stigmatisé, à ce titre, par 95 % des chiens de garde médiatiques) ne retombera plus, tout simplement parce que ceux d’en bas n’en peuvent plus et ne veulent plus. Le peuple est donc définitivement en marche ! Et à moins d’en élire un autre (selon le vœu d’Éric Fassin, cet agent d’influence particulièrement actif de la trop célèbre French American Foundation), il n’est pas près de rentrer dans le rang. Que les Versaillais de gauche et de droite (pour reprendre la formule des proscrits de la Commune réfugiés à Londres) se le tiennent pour dit ! » Un discours de gauche authentique,   que Bruno Gollnisch qui partage une double ascendance communarde et versaillaise ,  est aussi   parfaitement en situation de comprendre… d”autant qu’il valide en partie celui porté par l’opposition nationale depuis des décennies. C’est aussi cela la convergence des luttes…

    https://gollnisch.com/2018/11/23/gilets-jaunes-convergence-des-luttes/