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  • Gilets jaunes : une délégation qui se dit “officielle”

    Le mouvement des Gilets jaunes essaye, difficilement, de se structurer. Huit porte-paroles officiels ont été nommés ce lundi matin pour entamer une « prise de contact sérieuse et nécessaire » avec les autorités et porter une série de revendications, annonce un communiqué publié lundi 26 novembre.

    Cette délégation adresse « deux propositions principales » au gouvernement : « revoir à la baisse toutes les taxes » et créer « une assemblée citoyenne » pour débattre de la transition écologique, de la « prise en compte de la voix des citoyens », de l’augmentation du pouvoir d’achat ou encore de la précarité. « L’unique volonté est que l’ensemble de ces propositions soit soumis à un référendum populaire », précise le texte. « Nous demandons aux représentants de l’État et du gouvernement de nous recevoir dans un délai raisonnable. À défaut de rencontre ou de propositions sérieuses lors de cet éventuel échange, les actions se poursuivront et se renforceront. »

    Le communiqué précise que les huit délégués ne sont que des « porteurs de messages et […] pas des leaders et des décisionnaires ».

    Ces nominations ont cependant étonné les représentants officieux, dans les régions, de ce mouvement spontané. Ils affirment n’avoir pas été mis au courant.

    Des nominations qui se disent donc officielles mais qui présagent surtout d’une probable et future récupération politique. Ce qui aurait comme résultat premier de noyer la contestation au sein du système politicien.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/gilets-jaunes-une-delegation-qui-se-dit-officielle/101576/

  • Général Soubelet : «Si le gouvernement veut l'effort des Français, qu'il commence par donner l'exemple !»

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    FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour le Général Soubelet, il devient insupportable d'entendre le gouvernement demander des efforts aux Français alors même que ce dernier n'est en rien exemplaire. Et si c'était aux Français d'exiger des efforts de nos dirigeants ?

    Général de corps d'armée, ex-numéro trois de la gendarmerie nationale, Bertrand Soubelet est l'auteur de Tout ce qu'il ne faut pas dire (Plon, 2016), ouvrage sans concessions sur la situation de la France, et Sans autorité, quelle liberté? (éd. de l'Observatoire, 2017).

    Une fois de plus, au cours de cette rentrée, le gouvernement demande des efforts aux Français.

    Le premier des ministres, Edouard Philippe, n'a pas failli à cette règle qui consiste à inciter les Français à faire des sacrifices au nom de la solidarité pour le redressement de la France.

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  • Victoire des Gilets jaunes ? Le Sénat gèle les tarifs de la fiscalité des carburants

    Victoire des Gilets jaunes ? Le Sénat gèle les tarifs de la fiscalité des carburants

    Voici un communiqué de la Commission des Finances du Sénat :

    Ce lundi 26 novembre 2018, sur proposition de la commission des finances du Sénat, dont le rapporteur général est M. Albéric de MONTGOLFIER (Les Républicains – Eure-et-Loir), le Sénat gelé les tarifs de la taxe intérieure de consommation des produits énergétiques (TICPE) à leur niveau de 2018.

    En conséquence, il a supprimé la trajectoire des tarifs de la TICPE prévue jusqu’en 2022, confirmant ainsi le vote du Sénat l’an dernier, lors de l’examen de la loi de finances initiale pour 2018 qui comportait cette trajectoire.

    Ce vote est intervenu après avoir constaté que le recours à la fiscalité écologique et énergétique a surtout une finalité de rendement au profit du budget général de l’État, avec en particulier une hausse cumulée de 46 milliards d’euros de la TICPE sur le quinquennat.

    Le Sénat a ainsi affirmé la nécessité de soutenir le pouvoir d’achat des ménages, compte tenu du niveau déjà très élevé des prélèvements obligatoires.

    https://www.lesalonbeige.fr/victoire-des-gilets-jaunes-le-senat-gele-les-tarifs-de-la-fiscalite-des-carburants/

  • D’après la Conférence internationale des ONG africaines, l’immigration africaine n’est pas du tout une menace pour l’Europe

    INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation deRadio Courtoisie) : 
    Les membres du Conseil économique et social de l’ONU (Ecosoc) se réunissaient à Alger du 19 au 21 novembre, selon le journal El Watan.

    Le thème de la rencontre était « Impliquer l’Afrique pour faire face à la crise migratoire ». Mais le Conseil est finalement loin de considérer les vagues d’immigration clandestines qui touchent l’Europe comme une « crise » puisque la conclusion que, « les migrants africains ne constituent pas une menace pour l’Europe ».

    Les chercheurs africains ont avancé moult chiffres pour nier les statistiques européennes. Selon eux, les pays européens utiliseraient les chiffres de l’immigration comme un levier de pression sur les pays africains en leur faisant porter la responsabilité. Commence alors le révisionnisme des chiffres. « Ainsi l’Italie accueille 7% des migrants africains, alors que ses médias avancent le chiffre de 24,6%, le Portugal en accueille 6,2% et en déclare 20,6%, la Grèce 8,4% et en déclare 20%, l’Allemagne en accueille 8,8% et déclare 13% de migrants africains sur son sol ».

    https://fr.novopress.info/

  • Acte 2 : Castaner de nouveau fâché avec les chiffres !

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    La semaine dernière, je dénonçais ici-même les chiffres fantaisistes et par trop imprécis délivrés aux journalistes par Castaner. Je dois, hélas, refaire le même constat au lendemain de ce 24 novembre. Car si, comme l’a écrit, samedi soir, avec beaucoup de talent, Georges Michel, M. Castaner est fâché avec le sens des mots, c’est pire avec les chiffres, et probablement dans une proportion de 1 à 5.

    Sur le ton solennel de sa voix caverneuse de titi provençal, il nous assène, sans sourciller, des chiffres ridicules : 106.301, avec une précision d’horloger, pour 1.619 actions ! MM. les journalistes, répétez-après moi, SVP : 1.619 ! Ces chiffres sont sérieux et ne peuvent pas être contestés. Recommandation suivie à la lettre par l’ensemble des médias qui s’en réjouissent, comme Le Monde, qui titre « Gilets jaunes, la mobilisation en baisse dans toute la France. » Pas un seul commentateur sur les chaînes d’info en continu ne conteste ces chiffres. Et, tout au long de la soirée, ce seront les seuls chiffres annoncés, alors qu’à Paris, la révolte gronde.

    J’entendais même une journaliste de CNews ou BFM parler du succès de la manif des femmes par rapport à celle des gilets jaunes… Mais qui pourrait croire de telles sornettes ? Nos gouvernants et nos journalistes pensent-ils que nous ne réfléchissons pas a minima ?

    Et pourtant, le Syndicat des policiers en colère (celui de la malheureuse Maggy Biskupski) a comptabilisé, lui, samedi, dans toute la France, 750.000 gilets jaunes, et publié une carte de France tout en jaune. Un chiffre peut-être légèrement exagéré. Encore que…

    Alors, prenons une calculette. 1.619 blocages ou rassemblements. « La participation en baisse d’environ 25 % par rapport à samedi dernier est probablement liée aux violences amplifiées par les médias », écrit le syndicat, qui constate toutefois « une augmentation significative du nombre de gilets jaunes apposés sur les tableaux de bord ».

    J’en viens à ma propre expérience. Au pied de l’Hermione, à Rochefort, en Charente-Maritime, nous étions au moins trois mille à défiler dans ces rues magnifiques bordées d’élégantes maisons en pierre de taille. Avec un seul mot d’ordre, scandé par ces hommes et ces femmes en grande colère – « Macron démission » – qui sera le thème de l’acte III, samedi prochain. Des sans-dents, des Gaulois comme leurs pancartes les désignaient. Une petite foule marchant calmement, encadrée par quatre motards de la gendarmerie, débonnaires, voire souriants.

    À quarante kilomètres de là, à Royan, ils étaient plus de cinq cents. Et ailleurs, sur les 1.619 actions recensées ? Si l’on en croit la comptabilité Castaner, nous aurions un maximum de 65 gilets jaunes par lieu de manifestation. Disons que le plus petit, comme le blocage du pont de l’île de Ré, comptait une trentaine de gilets jaunes. Mais combien de milliers étaient-ils dans chacune des grandes, moyennes ou petites villes de France ? Ils étaient cinq cents à Orange, dans le Vaucluse, me dit un ami.

    Le meilleur ami d’Emmanuel Macron devrait retourner à l’école primaire avant de faire gober aux journalistes des chiffres aussi farfelus dont, heureusement, les Français en colère ne sont pas dupes.

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/acte-2-castaner-de-nouveau-fache-avec-les-chiffres/

  • Mensonges de Castaner : le renseignement intérieur et la Préfecture se rebiffent

    Mensonges de Castaner : le renseignement intérieur et la Préfecture se rebiffent

    L’enquête de Valeurs Actuelles démontre les mensonges de Castaner, qui a dit l’inverse de que ce que remontaient les forces de police et le renseignement :

    Une déclaration qui a fait vivement réagir aussi bien au sein du Service central du renseignement territorial (SCRT) qu’à la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP) : « Ce n’est absolument pas le ton de ce qu’on a transmis au ministre », s’indignent plusieurs sources. Bien conscients de la manœuvre politique employée par Christophe Castaner, ce sont des policiers et des gendarmes qui ont étonnamment tiré les premiers la sonnette d’alarme en appelant leurs contacts journalistes.

    A la mi-journée samedi 24 novembre, alors que les débordements – prévisibles- n’avaient pas encore eu lieu, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a pointé du doigt “les séditieux” d’ultra-droite “qui ont répondu à l’appel de Marine Le Pen”.

    […] Un officier de CRS qui était présent sur les Champs-Elysées explique : « Les casseurs qu’on avait en face de nous, sont les mêmes qu’à Sivens ou à Notre-Dame-Des-Landes, dans les Zad. Incontestablement, ce sont des anarchistes qui ne se font presque jamais attraper, comme les manifestants du 1er mai. »

    L’homme nous fait remarquer que les tags inscrits sur les murs des Champs-Elysées lèvent toute ambigüité : des logos anarchistes, des inscriptions comme « Macron SS » ou encore « police partout, justice nulle part » ne peuvent être l’œuvre que de l’ultra-gauche. Les tenues des casseurs aussi : tout en noir, masques de plongée, lunettes de piscine et matériel de chantier constituent l’équipement habituel des casseurs d’extrême gauche des manifestations qui ont dégénéré ces dernières années.

    « Seule l’ultra gauche a cette capacité et ce savoir-faire », affirme un préfet qui connait bien les populations dites « extrêmes ». Et de conclure : « On voit monter cette ultra-gauche constituée de 3000 à 10 000 personnes depuis deux, trois ans, elle est aujourd’hui totalement rompue à la violence. Des néonazis et des fachos, il y en avait à la manif, mais ce n’est pas trop leur mode opératoire. »

    https://www.lesalonbeige.fr/mensonges-de-castaner-le-renseignement-interieur-et-la-prefecture-se-rebiffent/

  • Gilets jaunes : de la révolte spontanée à l’organisation politique du pays réel

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    Jean-François Touzé
    délégué national du Parti de la France
    Ce samedi, le gouvernement a joué sa carte : celle de la manipulation, de l'infiltration et de la provocation. Avec l'aide complice de la gauche radicale et de quelques irresponsables.
    La tentative du gouvernement de discréditer tout au long de la semaine passée le mouvement des Gilets jaunes en le désignant comme coupable de violences, de dégradations et d'atteintes à la bonne marche de l'économie française avait largement échoué : les Français savent pertinemment qui sont ceux qui cassent, pillent, saccagent et enfreignent la loi à longueur d'année. Ceux-là ne sont pas revêtus de gilets jaunes, mais de survêts gris à cagoules noires.
    Ils n'ignorent pas non plus que les atteintes à leur pouvoir d'achat, la détérioration de leurs conditions de vie, les entraves à la compétitivité de nos entreprises et de nos commerces ne viennent pas des blocages mais du fiscalisme totalitaire que dénoncent justement les Gilets jaunes devenus porte-voix du pays réel.
    Ils ont noté que plus de dix milliards d'euros ont été, en un an, subtilisés aux classes moyennes pour être donnés aux très riches et pour subventionner l'accueil des migrants.
    Ils ont depuis longtemps compris les mensonges du Système et appris à discerner la désinformation du pouvoir.
    Le soutien de 77% de nos compatriotes au mouvement n'était donc pas surprenant. D'autant moins que les Français sont dans leur ensemble puissamment saisis d'un ras-le-bol global dont le non-consentement à l'impôt n'est qu'un des aspects.
    Le rassemblement raté car non suffisamment préparé et largement infiltré de ce samedi à Paris pourrait pourtant inverser les choses, cela pour deux raisons :
    • La faible mobilisation de ce samedi (même si Paris ne doit pas être l'arbre capital qui cache la forêt nationale) et le caractère aléatoire, volontaire mais inencadré, du mouvement laissant place à toutes les manœuvres de l'Élysée et du ministère de l'Intérieur rend la perspective d'un succès d'autant plus incertaine que les buts à atteindre ne sont pas fixés. Macron fera sans doute quelques propositions cosmétiques lors de l’opération réunion/récupération/division qu'il organise mardi. La vie des Français – et surtout des Français les plus défavorisés - n'en sera pas améliorée mais, pour les moins déterminés, les plus perméables à la négociation et les plus systémo-compatibles, elles pourraient constituer une base de discussion et entrouvrir une porte de sortie par une évolution « syndicaliste » de type Grenelle.
    • Surtout, l’inorganisation du mouvement malgré l’émergence de quelques porte-parole qui tentent de se concerter au niveau national est apparue en pleine lumière avec pour conséquence la fuite en avant orchestrée par quelques provocateurs n’hésitant pas à caillasser les forces de l’ordre, l'irruption de groupes d’extrême gauche, la présence forte et visible sauf pour Castaner d'anarchistes et de black blocs (responsables du harcèlement contre les CRS et gendarmes en fin de soirée, des dégradations du matériel urbain, de la destruction de plusieurs vitrines et de l'incendie de nombreuses motos ou scooters, même si, en l'absence pour le moment de la racaille, il n’y eut pas de pillages), ainsi que de quelques excités venus d’on ne sait où, véritables idiots utiles du Système. Le recours à la manifestation « physique » peut parfois avoir un sens. Encore faut-il qu'elle s'inscrive dans une stratégie politique globale. En son absence elle est vouée à l’échec et est totalement contre-productive. Un militant n'est pas un casseur.
    Tout cela ne pourra pas ne pas avoir à moyen terme d'incidence sur l'opinion publique aussi remontée soit elle contre Macron, sa politique anti populaire et son arrogance de caste. L'avenir dira si l’action des agitateurs manipulés aura suffi à discréditer les Gilets jaunes avec la complicité du pouvoir qui a sciemment, délibérément et volontairement laissé les provocateurs, accéder aux Champs Élysées, ce qui aura permis au ministre de l’intérieur de stigmatiser « l'extrême droite ».
    La révolte des Français est légitime. La démonstration de la colère nationale nécessaire et vitale qui peut déboucher sur une solution « nationale ». Mais pour que cette révolte se transforme en « autre chose », il faudra bien plus que des bonnes intentions et dépasser le cadre de l’incantation et du spontanéisme. L'action politique reste l'ultima ratio et exige stratégie, planification, organisation, structures et définition des « objectifs de guerre ».
    Elle suppose aussi des chefs, un encadrement et une avant-garde militante.
    Faute de quoi, de lassitude des blocages, en crainte des événements et inquiétude de possibles pénuries en période de Noël, le soutien du peuple viendra à manquer avec au bout du compte, en même temps que des débordements ponctuels, la démobilisation majoritaire et le désengagement amer du peuple français.
    Lénine dont la pensée criminelle fut à l'opposé absolu de ce que sont nos idéaux mais dont l’action révolutionnaire mérite l'attention, écrivait : « Il faut se méfier de l'humeur des masses. Elle est changeante ». Souhaitons qu'il n'en soit rien. Faisons en sorte qu'il en soit autrement.
    Derrière son Président, Carl Lang, le Parti de la France, lui, tient un cap et un seul : le relèvement de la France par le réveil national dans l’action politique.
    Soutien sans aucun esprit de récupération des Gilets jaunes, il demande au gouvernement de sortir de son entêtement en procédant, dans un premier temps, à l’annulation pure et simple de la hausse des taxes sur le carburant au 1er janvier puis, dans les délais les plus brefs, à une baisse significative de la pression fiscale en contrepartie d'un recul effectif des dépenses publiques.
    Il appelle enfin chacun à la responsabilité dans le maintien de la mobilisation, pour que se créent au plus vite les conditions d'un vaste rassemblement politique de la France réelle.
  • Édition spéciale Gilets Jaunes – Journal du lundi 26 novembre 2018

    1) Gilets Jaunes : La détermination face au mépris
    2) Gilets Jaunes : L’exécutif “boutefeu”
    3) Gilets Jaunes : L’opposition entre soutien et retenue

    La mobilisation des gilets jaunes se poursuit. Après une participation importante pour l’acte II samedi et un exécutif qui fait toujours la sourde oreille, le mouvement ne compte pas en rester là. En attendant, le gouvernement méprise toujours les revendications et poursuit son entreprise de diabolisation par tous les moyens…