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  • Encore une fois, Salvini montre la voie

    Un navire italien reconduit des migrants en Libye pour la première fois depuis 2009 :

    https://francais.rt.com/international/53123-navire-italien-reconduit-migrants-libye-premiere-fois-2009?fbclid=IwAR1t7543T7tMHw1GiQZrCIIOGargArXq4oCcO6RHBPKXm5gxrBW4dK86M68#.XRyZtm6Ee8M.facebook

    DERNIERE NOUVELLE :

    Le Sénat a voté ce lundi soir la confiance au gouvernement italien sur un nouveau tour de vis sécuritaire et anti-migrants réclamé par le ministre de l'Intérieur, Matteo Salvini, avec 160 voix pour (57 voix contre) et l'abstention des partis d'opposition de droite et d'extrême droite (21 voix).

    "Le décret sécurité octroie plus de pouvoirs aux forces de l'ordre, plus de contrôles aux frontières, plus d'hommes pour arrêter les mafieux", s'est félicité Matteo Salvini sur Facebook. Le texte accorde au ministre des pouvoirs élargis pour :

    1. Interdire les eaux territoriales aux navires ayant secouru des migrants...

    2. Confisquer les bateaux des ONG...

    3. Imposer à leurs commandants des amendes pouvant aller jusqu'à 1 million d'euros...

    Après l'affront de Carola Rackete, la capitaine du Sea-Watch3 qui avait accosté de force à Lampedusa pour débarquer des "migrants" (!), le texte donne la possibilité d'intercepter préventivement un navire et d'infliger jusqu'à 10 ans de prison pour toute résistance. 

    Le nouveau texte accroît aussi les possibilités d'écoutes et de recours pour des agents sous couverture pour lutter contre toute forme de complicité à l'immigration clandestine. 

    BRAVO, SALVINI ! FORZA, SALVINI !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/05/encore-une-fois-salvini-montre-la-voie-6168515.html

  • NOTRE FEUILLETON ESTIVAL : UN ETE AVEC JACQUES BAINVILLE... (17)

    Aujourd'hui : 19. Bainville critique frontalement Keynes et ses "Conséquences économiques de la paix" (II/II)

    1920 : Les conséquences politiques de la paix" (2)

    De "Les conséquences politiques de la paix" :
    1. Pages 14/15/16 :
    "...On s'est à peine occupé des conséquences de la paix. Nous voulons dire des conséquences politiques, car un auteur anglais a prétendu en montrer les conséquences économiques. 
    L'ouvrage retentissant de Keynes est un pamphlet d'apparence scientifique qui a obtenu un succès de curiosité et de scandale par les paradoxes dont il est rempli. 
    Il est devenu le manuel de tous ceux qui désirent que l'Allemagne ne paye pas ou paye le moins possible les frais de son entreprise manquée.
    La thèse de Keynes est bien connue. Elle a exercé une action certaine sur l"opinion et sur le gouvernement britanniques.
    Ce qui est curieux, c'est que le premier auteur qui se soit appliqué , de son point de vue spécial, un point de vue financier, à étudier les suites de la paix, ait été conduit à des conclusions pessimistes. Il est vrai que ce pessimisme est unilatéral. Keynes voit noir pour les pays vaincus. Il est optimiste pour les vainqueurs. Son évaluation des dommages que la France a subis est très basse. Il estime que nous relèverons nos ruines à beaucoup moins de frais qu'on ne l'estime en général. C'est le sort de l'Allemagne qui lui donne du soucis. Et il répète comme un lugubre refrain que si l'Allemagne n'est pas ménagée, si elle ne se relève pas avec la complaisance et l'appui des nations victorieuses, l'Europe toute entière tombera dans la détresse et dans le chaos. 
    Dans son épilogue, Keynes parle de "ces courants inconnus qui coulent sans cesse sous la surface de l'histoire politique et dont nul ne peut prévoir les résultats." Pour lui (sa pensée est claire et elle se dégage de tout son livre), ces courants sont déterminés par les forces économiques et par elles seules. C'est un autre aspect, un aspect conservateur, de la conception matérialiste de l'histoire..." 
    2. Pages 81/82 :
    "...Il n'est pas douteux que, dès la première heure, M. LLoyd George et M. Wilson n'aient été en garde. Ils ne voulaient pas d'une dissociation de l'Allemagne. Ils n'en voulaient pas pour des raisons philosophiques et politiques. A ces raisons, les négociateurs français n'en opposaient pas, parce qu'ils n'en avaient pas. Ils n'en avaient pas parce que leur philosophie était, au fond la même, que celle de leurs interlocuteurs anglo-saxons : le droit des nationalités d'abord, et la nationalité allemande devait avoir les même droits qu'une autre; l'évolution, et comme l'évolution interdit que l'on revienne en arrière, cinquante ans devaient avoir rendu l'unité allemande indestructible.
    En partant de là, on fit ce qu'on devait faire : on lui donna la consécration du droit public qui lui manquait, on aida les centralisateurs prussiens à compléter l'oeuvre de Bismarck. 
    On nous dit qu'une politique réaliste et pratique le voulait aussi, qu'une grande Allemagne aux rouages simplifiés, formant un tout économique, serait, pour nos réparations, un débiteur plus sûr qu'une Allemagne composée de petits Etats médiocrement prospères. 
    Ce raisonnement commence à apparaître comme une des folies les plus remarquables de l'histoire moderne. Nous y avons gagné que quarante millions de Français sont créanciers d'une masse de 60 millions d'Allemands, et pour une créance recouvrable en trente ou quarante années..."

    Tiré de notre Album "Maîtres et témoins"... (II) : Jacques Bainville" (186 photos)

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/06/notre-feuilleton-estival-un-ete-avec-jacques-bainville-6167817.html

  • UN PILLAGE FRANÇAIS #1 : L'aéroport de Toulouse

  • L’urgence de couper les têtes pourries de la Police nationale

    L’urgence de couper les têtes pourries de la Police nationale         Author: Pierrick Tillet 
    En trente-huit semaines de soulèvement Gilets jaunes, une attitude fort différente des forces de l’ordre a été observée selon qu’elle émanait de la Police nationale ou de la Gendarmerie, la brutalité répressive de la première s’opposant à un certain sens de la mesure et du discernement chez la seconde.

    La Police nationale française, un corps créé par le Maréchal Pétain

    La Police nationale française telle que nous la connaissons n’a pas une si longue existence. Elle a été créée par un décret du Maréchal Pétain le 14 août 1941, sous le régime de Vichy
    Sa première mission fut de procéder aux arrestations arbitraires de Juifs, de communistes et de résistants supposés…
    Contrairement à la Gendarmerie nationale composée de militaires (qui fut formée en 1791 par l’Assemblée nationale révolutionnaire pour remplacer la Maréchaussée trop liée à l’Ancien régime), la Police nationale est composée de fonctionnaires civils rattachés au ministère de l’Intérieur. 
    Les Compagnies républicaines de sécurité (CRS) et les Brigades anti-criminalité (BAC) dépendent de la Police nationale. 
    Crées le 8 décembre 1944, les CRS ont commencé par s’illustrer dans la répression des grandes grèves de 1947. 
    La BAC fut fondée en 1994 avec pour mission de contrôler les « milieux délinquants de voie publique » (entendez surtout les “quartiers” dits sensibles qui commençaient à ruer dans leurs brancards).
    Si l’on observe les interventions des forces de la Police nationale actuelle au fil de sa courte existence, il est clair que la mission dite de « maintien de l’ordre public » est un aimable euphémisme dissimulant mal une défense acharnée et sans nuance du régime qui assure les commandes de l’État à un moment donné de l’Histoire. 
    (On notera qu’à la création de la Police nationale en avril 1941, ses membres prêtaient serments au régime du Maréchal Pétain et non à la République.)

    Aucune révolution possible si l’on ne neutralise pas la police du régime renversé

    En bref, la police est une institution répressive au service d’un pouvoir en place. Et qui ressemble furieusement au pouvoir qui la dirige et qui déteint dangereusement sur elle quand il est pourri de la tête. 
    Auquel cas la police nationale devient une vulgaire milice. 
    En bref, pas de révolution possible, pas de création d’un monde d’après vivable, si l’on ne neutralise pas d’abord la police qui a défendu jusqu’au bout le régime détestable et détesté dont elle dépend étroitement. 
    Lorsqu’une police nationale devient une vulgaire milice au service d’un régime corrompu, elle doit être d’urgence neutralisée.
    Est-il nécessaire de dresser une nouvelle fois le portrait du régime corrompu, mafieux, sans le moindre scrupule qui préside aujourd’hui aux destinées de la France ? 
    Est-il nécessaire de rappeler l’attitude obséquieuse, menteuse, parjure des chefs de la Police nationale actuelle lorsqu’ils furent appelés à témoigner devant la commission d’enquête du Sénat à propos de l’affaire Benalla ? 
    Voulez-vous que l’on repasse en boucle les actions violentes et veules de quelques commissaires ou troupes zélés en mal de décorations castanériennes précipitées ?
    S’ils veulent mener à bien leur révolution, les Gilets jaunes devront prendre acte de ce problème incontournable et envisager de dissoudre l’actuelle hiérarchie de la Police nationale. 
    Attendre que les personnes composant l’actuelle hiérarchie policière s’amendent en cas de changement de pouvoir est peine perdue. 
    Le sens du devoir n’est pas le privilège de ces serviteurs corrompus, alors qu’il semble l’être encore quelque peu dans les rangs des militaires de la Gendarmerie.
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/08/lurgence-de-couper-les-tetes-pourries.html
  • Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, invité sur TV Libertés

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  • Lyon : un centre de « déradicalisation » ouvert en catimini pour ne pas « risquer l’opposition des riverains »

    Terrorisme: un centre de déradicalisation a ouvert à Lyon

    […]

    Selon le JDD de ce dimanche 4 août, la Direction de l’administration pénitentiaire (DAP) a ouvert ces structures en toute discrétion pour pouvoir tester le dispositif tranquillement, sans risquer l’opposition des riverains.

    […]

    L’objectif pour la fin d’année 2019 est de garder 110 femmes et hommes dans les radars.

    Comme le souligne le JDD, les profils sont divers. À Marseille par exemple, le centre s’occupe d’une maman rentrée de Syrie avec ses enfants tout comme d’un homme dont la peine de prison a été aménagée.

    […]

    Le Progrès

    http://www.fdesouche.com/1246151-lyon-un-centre-de-deradicalisation-ouvert-en-catimini-pour-ne-pas-risquer-lopposition-des-riverains

  • Christian Jacob exclut toute alliance avec LREM pour les municipales : enfin de la clarté ?

    Christian Jacob.jpgL’annonce est tombée ce dimanche 4 août dans le JDD : Christian Jacob, chef des députés LR et candidat favori à la présidence du parti, a exclu toute alliance avec le parti d’Emmanuel Macron pour les municipales de mars prochain.
    « Il n’est pas question de nouer des accords avec LREM. […] Nous serons candidats partout sous nos couleurs. »
    Cette clarification en plein cœur de l’été était devenue nécessaire alors que, partout dans les villes – petites ou grandes -, les tractations vont bon train pour préparer les listes. Le parti présidentiel, en manque d’implantation locale, mais fort de son score des européennes et de la déconfiture de LR, mettait la pression sur beaucoup de maires sortants ou de têtes de liste pour imposer une telle alliance, arguant de la menace du RN.
    Christian Jacob a le mérite d’avoir tranché et les militants LR devraient lui en savoir gré lors du vote interne. Il l’a fait intelligemment, en soulignant les conséquences qu’auraient des listes communes LR-LREM pour les sénatoriales suivantes :
    « La composition des listes municipales aura un impact direct sur les sénatoriales. Il n’est donc pas question de laisser se nouer des accords cachés avec LREM qui contribueraient à faire battre nos candidats aux sénatoriales. »
    Christian Jacob a vu plus loin que le bout des municipales de 2020. Cela devrait rappeler à Gérard Larcher, le président du Sénat qui semble parfois prêt à tous les accommodements, de qui il tient son pouvoir et sa majorité.
    Néanmoins, quelques zones floues subsistent et Christian Jacob, s’il veut capitaliser sur cette image de clarté, devra rapidement les dissiper.
    D’abord, il a rappelé la tradition des alliances vers le centre. « Une tradition d’accords avec les partis de centre droit », et c’est bien le pluriel de tous ces partis qui pose problème : entre l’UDI, Agir, le MoDem et une pléthore de petites coquilles – vides d’électeurs, mais pleines d’ambitieux et proches de LREM -, la galaxie centriste est foisonnante. À tel point que certaines personnalités, élues il y a deux ans sous l’étiquette macroniste LREM, ont, depuis, subitement changé de couleur. Ainsi, par exemple, le député de la 3e circonscription du Lot-et-Garonne, Olivier Damaisin, député LREM pendant deux ans et soudainement devenu délégué national de… l’Alliance centriste ! Est-il devenu LR-compatible ? Les ficelles sont énormes et les électeurs et les militants LR peuvent légitimement se poser des questions sur ces stratégies de camouflage qui sentent les arrangements électoraux en vue des municipales.
    Ensuite, Christian Jacob devra trancher dans le vif des manœuvres, plus visibles, dans des villes plus importantes, comme à Nice, où le cas Estrosi ne cesse de défrayer la chronique, sollicitant selon les jours l’investiture LR ou le soutien de LREM. Christian Jacob a déclaré à ce sujet : « Il existe à Nice une tension locale que je n’ignore pas. Si Jean Leonetti n’est pas parvenu à une solution d’ici là et si je suis élu, je prendrai mes responsabilités dans les jours qui suivront mon élection. »
    Si Christian Jacob parvient aussi à mettre de l’ordre dans cette salade niçoise, il aura effectivement mérité son élection.

    Frédéric Sirgant pour bvoltaire.fr
    Sur le même thème lire aussi:
    ➜ Christian Jacob s'en prend à Emmanuel Macron et réclame “une nouvelle élection”

    https://www.peupledefrance.com/2019/08/christian-jacob-exclut-toute-alliance.html#more

  • CETA (III/III) : Et, pour couronner le tout, Castaner qui parle d' "attentats" !

    L'incompétent en chef qui sévit à la Place Beauveau, d'où il aurait être démissionné depuis novembre dernier, ne sera donc jamais en retard d'une gaffe !

    Et, là, on ne peut même plus parler de gaffe, de bourde ou d'écart de langage : c'est un scandale pur et simple !

    Les vraies victimes de vrais attentats apprécieront : les victimes des attentats à Nice sur la Promenade des Anglais, à Magnanville pour ce couple de policiers assassinés devant chez eux, à Paris aux terrasses de bar et au Bataclan, à l'Hyper Cacher de Vincennes ou à Charlie Hebdo (même si nous n'aimions guère la rédaction...) et à d'autres endroits encore...

    C'est à lire dans Boulevard Voltaire :

    https://www.bvoltaire.fr/permanences-de-lrem-taguees-christophe-castaner-plus-fort-que-linspecteur-clouseau-dans-la-panthere-rose/?fbclid=IwAR2LzargMKf9TABEWhfHSFkvfioYx89aMEEz0202iGzLet0lNFEmiAIyf0Q

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/02/ceta-iii-iii-et-pour-couronner-le-tout-castaner-qui-parle-d-6168062.html

  • Les fonctionnaires, grands sacrifiés de la réforme des retraites

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    Les masques sont en train de tomber et la réforme des retraites montre désormais toute sa nocivité. Le pouvoir assure que le niveau de pensions restera le même, mais c’est de la pure propagande ! En effet, les pensions seront réduites en cas d’interruption de carrière pour problèmes de santé, chômage ou années sabbatiques. Or, ces cas se produisent souvent et sont actuellement sans conséquences grâce à la règle des 25 meilleures années. Et, surtout, les pensions seront diminuées continuellement pour éviter les déficits des caisses de retraite et ajuster les recettes aux dépenses. Pratique pour le gouvernement, mais cette amputation se fera au détriment des retraités.

    En outre, les fonctionnaires (un salarié sur cinq) vont tous, ou presque, perdre des sommes considérables avec le projet de M. Delevoye. Jusque-là, les pensions atteignaient, s’il n’y avait ni décote ni surcote, 75 % du dernier salaire (sans tenir compte des primes), du moment que le fonctionnaire avait perçu ce dernier pendant au moins six mois. S’y rajoutait un complément basé sur le calcul des points acquis, et qui était alimenté par un prélèvement indolore de 5 % (doublé par l’État) sur les primes. Souvent, un fonctionnaire en fin de carrière gagne 180 % de son premier salaire. Même s’il est très difficile, avec le nouveau système, de faire des prévisions, avec un taux de remplacement de 80 %, la pension d’un agent de l’État risque de n’être plus que de 64 % de son dernier salaire au lieu de 75 %.

    Pour faire passer la pilule, le gouvernement agite la carotte des primes qui seront intégrées au salaire pour donner, elles aussi, des points pour la retraite. Mais le pouvoir se garde bien de préciser que la cotisation sera dorénavant de 28 % au lieu de 5 %, ce qui va induire une perte sèche et définitive d’un quart des primes. Une petite minorité de fonctionnaires touchent entre 30 % et 50 % de leurs salaires en primes ou en heures supplémentaire (hauts fonctionnaires, ingénieurs de l’État, professeurs de classe préparatoire, certains enseignants d’université, proviseurs…). Ceux-là perdront donc entre 7,5 % et 12,5 % de leur rémunération, mais garderont la même pension qu’actuellement.

    Les autres (enseignants, agents hospitaliers ou des collectivités locales) qui ne touchent, en moyenne, que 10 % de primes perdront 2,5 % de rémunération, tout en voyant leurs pensions de retraite s’effondrer (250 euros de pertes pour les enseignants, selon leurs syndicats). Un pur désastre pour cinq millions de Français et ce « vol » aura un effet récessif sensible. S’y rajoute la fin, pour les personnels de santé, de la retraite à 57 ans et son report à 64 ans, le fameux âge pivot, sauf si, bien sûr, un nouveau dispositif remplace l’ancien. Pour compenser cette baisse drastique de pension et de revenus, les syndicats vont demander une augmentation de salaire, notamment pour les enseignants (les plus mal payés d’Europe). Mais ils n’ont guère de chance d’être entendus, vu le déficit vertigineux du budget.

    Cette réforme des retraites, dont le pouvoir macronien ne cesse de nous vanter les mérites, n’a, je pèse mes mots, aucun avantage pour le salarié mais de nombreux inconvénients. Selon Challenges, le déficit actuel est minime (0,4 % du PIB en 2026) et il serait comblé rapidement par des mesures indolores. Un bon gouvernement, qui voudrait le bien de la population, le conserverait en l’améliorant sur la marge, mais nous ne sommes pas dans ce cas de figure.

    Christian de Moliner

    https://www.bvoltaire.fr/les-fonctionnaires-grands-sacrifies-de-la-reforme-des-retraites/