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  • Les agriculteurs déversent 20 tonnes de fumier devant la permanence du député Monique Iborra

    Les agriculteurs déversent 20 tonnes de fumier devant la permanence du député Monique Iborra

    Les agriculteurs de la FDSEA 31 déversent 20 tonnes de fumier devant la permanence du député LREM Monique Iborra à Tournefeuille près de Toulouse. Une action qu’ils comptent mener devant toutes les permanences des députés qui ont voté le CETA.

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  • Les Algériens de plus en plus indésirables dans les états de l’espace Schengen : plus de 45% des demandes de visa rejetées en 2018

    Considérés comme de potentiels migrants clandestins, les Algériens sont de plus en plus en plus boudés par les chancelleries de l’espace Schengen, particulièrement celles de la France et de l’Espagne qui reçoivent la majorité des demandes de visa.

    Si l’on se réfère aux statistiques publiées par le site Schengenvisainfo.com, le nombre de demandes de visa en Algérie, a régressé de 8 % durant les deux dernières années, passant de 779 152 demandes en 2017 à 713 255 en 2018. Malgré cette tendance baissière, le pourcentage de refus d’obtention du visa Schengen en Algérie a considérablement augmenté, atteignant pour l’année 2018 un taux de 45,5 % de toutes les demandes déposées. (…)

    Pour la même source, malgré la baisse du nombre de demandeurs de visa Schengen en Algérie, « il est attendu que la tendance de refus soit la même ». Les raisons évoquées sur le site laissent perplexe. Pour les Etats de l’espace Schengen, les demandeurs de visa algériens sont considérés comme de potentiels migrants clandestins. D’ailleurs, le site Schengenvisainfo.com nous apprend que « les statistiques montrent que le taux de refus de visa dans les pays africains augmente lui aussi au même rythme » et de ce fait explique qu’« il semble exister une forte corrélation entre le nombre de refus de visa Schengen en Algérie et l’immigration clandestine à laquelle l’Union européenne a été confrontée ces dernières années. Malheureusement, l’Algérie a été utilisée comme source fréquente d’immigrants clandestins d’Afrique pour rejoindre l’Europe en raison de sa proximité avec le continent ». (…)

    El Watan

    http://www.fdesouche.com/1245003-les-algeriens-de-plus-en-plus-indesirables-dans-les-etats-de-lespace-schengen-plus-de-45-des-demandes-de-visa-rejetees-en-2018

  • Quand Philippe de Villiers parle de Soros et du Bilderberg

    Voici l’enregistrement d’un entretien avec Philippe de Villers à l’antenne de Sud Radio. Philippe de Villiers y dénonce George Soros, le Bilderberg et d’autres sociétés secrètes. Regrettons tout de même qu’il ait été nécessaire d’attendre que cet ancien député européen et ancien président de parti (le MPF) ne détienne plus aucune responsabilité politique pour qu’il s’exprime sur de tels sujets.

    https://www.medias-presse.info/quand-philippe-de-villiers-parle-de-soros-et-du-bilderberg/111071/

     

  • La Petite Histoire – Le Versailles de Louis XIV

    Aux yeux du monde entier, Versailles reste encore aujourd’hui le symbole de la France royale, de cette France du Roi-Soleil qui jadis rayonnait sur le monde. Mais au-delà de l’image d’Épinal, j’ai voulu vous faire découvrir l’histoire du château de Versailles sous Louis XIV. Comment a-t-il été construit, pourquoi à cet endroit, comment se déroulaient les journées du roi et comment était composée la cour ? C’est ce que nous allons découvrir grâce à cette plongée dans notre passé glorieux.

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-le-versailles-de-louis-xiv

  • Réforme des retraites et réversion : les gagnants, les perdants

    Dans le futur système universel à points, les modalités de calcul des pensions de réversion vont considérablement évoluer. Décryptage d'une question sensible.

    C'est confirmé : dans le futur système de retraites à points, le calcul des pensions de réversion sera basé sur le niveau de vie du couple avant le décès de l'un des deux conjoints, et non plus sur des conditions jusque-là spécifiques à chaque régime. Cette nouvelle façon de faire permettra de "créer un dispositif unique qui mettra fin aux inégalités actuelles entre régimes", selon le rapport que Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire à la réforme des retraites, a remis au Premier ministre mi-juillet.

    Qui sera concerné par la réforme ?

    Aujourd'hui, 4,4 millions de personnes - en majorité des femmes (1) - bénéficient d'une partie des pensions engrangées, avant leur décès, par leur conjoint(e) ou leur ex-conjoint(e) retraité(e) ou d'une partie des pensions dont ces derniers auraient pu bénéficier (s'ils sont décédés alors qu'ils n'étaient pas encore retraités). Avant la mise en oeuvre de la réforme (prévue en 2025), ces conditions s'appliqueront toujours. 

    Un futur âge d'ouverture des droits identiques pour tous

    Le versement d'une réversion dépend aujourd'hui de différents paramètres. Parmi ces critères : l'âge de la veuve ou du veuf. La réversion est ouverte dès 55 ans dans les régimes de base. Même chose à l'Agirc-Arrco (retraites complémentaires) pour les décès intervenus depuis le 1er janvier dernier, sauf si l'on a deux enfants à charge : il n'y a alors pas d'âge minimal. Il faut avoir 60 ans dans la plupart des autres régimes complémentaires (par exemple pour ceux des experts-comptables, des médecins libéraux...). Pour les fonctionnaires de l'Etat ou des collectivités territoriales, il n'y a pas de condition d'âge.  

    Selon les régimes, il existe aussi des seuils de ressources et des conditions non-remariage pour toucher une réversion. Par exemple, dans le régime général, il ne faut pas disposer de ressources annuelles brutes supérieures à 20 862 euros pour une personne seule et 33 379 euros pour un couple (il n'y a pas de conditions de non-remariage pour en bénéficier). A l'inverse dans les régimes complémentaires, on ne tient pas compte des ressources du survivant, mais il doit en revanche ne pas être remarié pour avoir droit à la réversion. 

    Demain, selon le rapport le droit à une pension de réversion sera ouvert à compter de 62 ans pour tous. Beaucoup comme les fonctionnaires vont donc y perdre.  

    Un taux de calcul unique

    Le pourcentage de réversion, c'est-à-dire la fraction de la pension de retraite de la personne décédée qui peut être attribuée à son conjoint survivant, est aussi source de grandes distorsions entre régimes de retraite. 

    Les plus généreux comme l'Agirc-Arrco et nombre de régimes complémentaires des professionnels libéraux (celui des experts-comptables, des consultants, des kinésithérapeutes par exemple) reversent 60% de ces droits. Pour les régimes de base (comme celui des salariés du secteur privé, du secteur agricole, des professionnels libéraux par exemple), ce taux est de 54%. Il est par contre de 50% seulement si le défunt était fonctionnaire de l'Etat ou contractuel de la fonction publique. 

    Demain, ces différents taux, fonction des droits acquis par la personne décédée disparaissent pour laisser la place à un seul et même mode de calcul. Celui-ci prendra en compte 70% du total des droits à la retraite du couple avant le décès. 

    Exemple : la retraite de Jean (ex-salarié du secteur privé) est actuellement de 2 600 € (1000 € de pension de base + 1600 € de retraite Agirc-Arrco) et celle de Marie de 2000 € (800 € de pension de base +1200 € de retraite Agirc-Arrco). 

    Si Jean décède aujourd'hui, Marie ne percevra aucune réversion de la pension de base (car ses revenus excèdent les seuils fixés) mais elle touchera 960 € de réversion Agirc-Arrco (60% x 1600 €). 

    Si Marie décède, Jean aura 720 € de réversion Agirc-Arrco (60% x 1200 €). 

    Si ce même couple part en retraite en 2030 (après la réforme) et perçoit exactement les mêmes pensions (2600€ + 2000€), au premier décès, la réversion qui sera versée a pour objectif de permettre à Marie ou à Jean de conserver 70% de leurs revenus précédents, soit 3220€ (70% x 4600€). 

    Aucune condition de ressources ne sera requise si l'on se fie au rapport de Jean-Paul Delevoye. Si Jean décède en premier, Marie percevra 1220€ (3220€ - 2000€ de pension propre), soit davantage qu'avec les règles d'aujourd'hui. En revanche, si Marie décède en premier, Jean percevra 620€ de réversion (3220€ - 2600€ de pension propre), soit moins qu'aujourd'hui. 

    Les couples mariés bénéficiaires exclusifs de la réversion

    La question a été maintes fois soulevée : faut-il ou non "ouvrir" la réversion aux couples non mariés, c'est-à-dire pacsés ou en concubinage, surtout s'ils ont des enfants communs ? La réponse fournie par le rapport de Jean-Paul Delevoye est sans équivoque : "le droit à réversion sera réservé, comme aujourd'hui, aux couples mariés, car ce droit est directement lié au principe de solidarité entre époux". Ici, il n'y aura donc ni gagnants, ni perdants. 

    Le nombre minimal d'années demariage existant dans les régimes des fonctionnaires notamment, va disparaître  

    Un solde de tout compte au moment du divorce

    C'est une nouveauté qui a été portée lors des concertations par la CFDT et FO. Aujourd'hui, même après un divorce, les ex-conjoint(e)s ont droit à une pension de réversion éventuellement proratisée s'il y a eu différents mariages. Ce sera fini demain. Au moment du divorce, le juge aux affaires familiales devrait tenir compte des droits retraite accumulés par chacun des époux dans la prestation compensatoire dont il fixera le montant. 

    Conséquence, en cas de remariage ultérieur, le futur conjoint pourra bénéficier d'une réversion, à hauteur de 70% des revenus du nouveau couple,sans avoir à la partager avec un premier conjoint. 

    source

    http://www.citoyens-et-francais.fr/2019/07/reforme-des-retraites-et-reversion-les-gagnants-les-perdants.html

  • Nouvel épisode du réchauffement : « Greta Thunberg fait du bateau »

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    Les conseillers de Greta Thunberg ont tiré les leçons de la photo qui la montrait se restaurant de nourritures industrielles dans un train. Plus jamais ça ! La marionnette Greta se doit d’être exemplaire. Zéro carbone, zéro fumée, pas d’émanation, pas de boogie-woogie avant la prière du soir : un modèle. Conformément à ce nouveau régime, celle qui d’un regard parvient à refroidir 25 députés de centre droit se rendra au sommet de New York sur le climat en bateau. Un voilier d’une valeur de 3 millions d’euros bardé de panneaux solaires et de turbines sous-marines qui fourniront l’électricité à bord. En complément de cette source d’énergie, le vent dans les tresses de Greta devrait permettre de les faire tourner et, ainsi, d’obtenir un effet « éolienne » capable d’alimenter quelques appareils électroménagers.

    L’embarcation partira mi-août et devrait, en principe, atteindre les côtes américaines à temps pour que sa passagère assiste à la réunion du 23 septembre. Aucune précision n’a été fournie concernant le moyen de transport utilisé pour se rendre du quai vers le lieu de la « réchauffe-party ». Vélo à voile, à dos d’homme, en Chronopost ? Déplacer la gamine renfrognée est un casse-tête.

    Le trajet retour vers les terres européennes n’a fait l’objet, lui non plus, d’aucune communication. Un billet pour une croisière Costa « Age tendre » avec Michèle Torr et Frédéric François pourrait être proposé à Greta, que l’on sait très friande de chansons garanties sans émanation de dioxyde de carbone.

    L’avion lui étant désormais interdit, l’ado grincheuse s’était déjà illustrée avec un périple de 32 heures en train pour aller de Stockholm à Davos, où elle était attendue pour un Forum économique mondial auquel elle n’allait rien comprendre. Non contents d’avoir réduit la jeune fille à l’état de poupée terrifiante annonciatrice des pires fins du monde, parents et entourage la condamnent dorénavant à des voyages épuisants. « J’ai décidé d’essayer de prendre une année sabbatique et de voyager dans différents endroits, par exemple du nord au sud de l’Amérique où j’ai reçu plusieurs invitations pour assister à des sommets. » L’absentéisme scolaire de longue durée rebaptisé « année sabbatique » prend des allures technocratiques qui pourraient voir les cancres se déclarer adeptes d’un « sabbatisme » forcené. L’élève au fond de la classe près du radiateur a, plus que tout autre, des raisons de lutter contre le réchauffement.

    De sommet en sommet, celle qui d’un regard parvient à refroidir 15 députés de centre gauche passera donc le plus clair de son temps dans les trains et les bateaux… Ballottée sur les flots, endormie sur des sièges de TGV, puis à califourchon sur divers équidés et, pour finir, à pied. Nous ne la verrons plus souvent. À ceux qui demanderont de ses nouvelles, ses conseillers diront qu’elle se trouve quelque part entre Nice et San Francisco… Perdue… Dans cette comédie grotesque, elle-même aura beaucoup de mal à se retrouver…

    Jany Leroy

    https://www.bvoltaire.fr/nouvel-episode-du-rechauffement-greta-thunberg-fait-du-bateau/

  • Civitas part en campagne : aujourd’hui la PMA, demain la GPA, après-demain l’utérus artificiel et le transhumanisme ? 3 x NON !

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    Un communiqué de Civitas :

    Le projet de loi bioéthique du gouvernement veut notamment légaliser la PMA (procréation médicalement assistée). Certains députés de La République En Marche veulent même l’étendre aux transgenres...

    Et, comme d’habitude, la tactique subversive est celle du saucissonnage. De la même façon que le PACS a été suivi du “mariage” homosexuel, la PMA sera suivie de la GPA (gestation pour autrui, c’est-à-dire location du ventre de la femme et marchandisation de l’enfant), elle-même suivie par l’utérus artificiel et le transhumanisme.

    Ces thèmes sont complexes mais il est indispensable de s’y intéresser. Car il s’agit d’un véritable plan démiurge à travers un nouvel ordre sexuel mondial dont les conséquences seraient à la fois morales, anthropologiques et civilisationnelles.

    Ecoutez bien à ce sujet l’exposé vidéo en bas de page.

    Il nous faut donc nous mobiliser. D’autres vous proposeront une fois de plus des campagnes bisounours compatibles avec les codes du Système. Nous croyons au contraire qu’il faut mener une campagne au message clair et sans concession.

    CIVITAS vous propose donc, dans un premier temps, quatre illustrations à faire circuler sur les réseaux sociaux mais aussi disponibles en affiches et autocollants que vous pouvez commander dès à présent (livraisons dans les quinze jours).

    En savoir plus cliquez là

    Civitas-PMA-GPA-UA-1200x630px-Post-Facebook-1.png

  • Vers une convention de la “droite conservatrice” fin septembre, sur le modèle du Conservative political action conference (CPAC)

    Vers une convention de la “droite conservatrice” fin septembre, sur le modèle du Conservative political action conference (CPAC)

    Organisée par les proches de Marion Maréchal :

    L’événement devrait, sauf changement, se tenir le week-end du 28-29 septembre, à Paris. Ils comptaient créer la surprise en l’annonçant peu avant l’université d’été du RN et le meeting de rentrée de Marine Le Pen, prévus à Fréjus les 14 et 15 septembre. A l’organisation : le cercle Audace, un réseau réunissant la bourgeoisie entrepreneuriale et conservatrice autour de François de Voyer, le collectif Racines d’avenir du trublion LR Erik Tegnér, et Jacques de Guillebon, rédacteur en chef du magazine L’Incorrect. Ensemble, ils montent régulièrement des événements autour de Marion Maréchal.

    Le plus convoité des polémistes de la droite radicale, Eric Zemmour, sera l’une des têtes d’affiche. Emmanuelle et Robert Ménard devraient être de la partie. « Ce sera un espace de discussion pour faire avancer l’union des droites », se réjouit la députée de l’Hérault, sans étiquette mais classée à l’extrême droite. Elisabeth Lévy, rédactrice en chef de la revue Causeur, ne dit pas non : « Moi, je parle avec tout le monde. Quand je suis avec Marion et Zemmour, j’ai l’impression d’être de gauche, dans le camp du bien ! »

    Le choix de Marion Maréchal de s’inspirer du puissant CPAC américain n’a rien d’anodin. Créée en 1973, cette grand-messe réunit chaque année 10 000 participants venus écouter les stars du Parti républicain. En mars dernier, Donald Trump y a déroulé l’un de ses plus longs discours, truffé d’attaques contre les démocrates (« Nous croyons au rêve américain, non au cauchemar socialiste »). En campagne pour sa réélection, il a fait vibrer les cordes anti-immigration, pro-armes et anti-avortement qui l’ont mené au pouvoir, avant de câliner le drapeau américain au son de la chanson «God Bless The USA».

    Au CPAC 2018, Marion Maréchal avait repris, en anglais, le slogan du président américain : « Je ne suis pas offensée quand j’entends le président Donald Trump dire “L’Amérique d’abord”. En fait, je veux l’Amérique d’abord pour le peuple américain, la Grande-Bretagne d’abord pour le peuple britannique et la France d’abord pour le peuple français.» Un mois plus tard, invité au congrès du Front national à Lille, l’ex-stratège de Donald Trump, Steve Bannon, la décrivait comme la « rising star » de la droite nationaliste tricolore.

    « Ce qu’on veut défendre, c’est un trumpisme à la française : plus de taxation aux frontières nationales, mais moins à l’intérieur », assume un proche de Marion Maréchal. Une ligne « hors les murs » des partis politiques en France. Le camp conservateur américain s’était divisé. The Reagan Battalion, un influent compte Twitter, la qualifiait de « socialiste-nationaliste », éloignée des idées de Trump « en dehors de l’immigration et de ses vues sur la question LGBT ». Matt Schlapp, organisateur du CPAC, avait défendu : « Marion n’est pas sa tante. Marion est une libérale classique, une conservatrice ». L’ancienne députée FN du Vaucluse assume ce qualificatif. Dans un entretien fleuve à Valeurs actuelles, en avril, elle revendiquait « une disposition de l’esprit » qui consiste à « conserver ce que nos pères ont patiemment construit de beau, de juste et de vrai ».

    Reste que, contrairement au Tea party, les libéraux-conservateurs français dont Marion Maréchal est l’égérie parlent en priorité à la bourgeoisie, de préférence réactionnaire et catholique traditionaliste. « Le populisme semble être une impasse électorale. Si l’on doit bien sûr défendre les classes populaires, on ne peut faire l’économie de s’adresser à la classe moyenne et haute », assumait Marion Maréchal dans la même interview, pour se démarquer du « gaucho-lepénisme » – selon l’expression du politologue Pascal Perrineau – repris et développé par Marine Le Pen.

    L’inspiration américaine peut-elle stimuler l’union des droites hexagonales ? Jean-Yves Camus, politologue associé à l’Institut de relations internationales et stratégiques, spécialiste des nationalismes et extrémismes en Europe, juge l’analogie « peu pertinente ». Premier obstacle : la sociologie électorale. « La victoire de Trump, rappelle le chercheur, c’est avant tout la victoire de “l’Américain moyen radicalisé”, selon le terme de Samuel Todd Francis. C’est-à-dire la classe populaire et moyenne qui se sent dépossédée de son pays culturellement, démographiquement et racialement. »

    Deuxièmement, le différentiel de marginalisation. « Le CPAC est la partie émergée de l’iceberg, observe Jean-Yves Camus. Derrière, il y a un travail de grass roots [travail de terrain] permanent qui repose sur le Parti républicain, sur l’adhésion au président des Etats-Unis, sur une presse conservatrice forte… Les conservateurs américains sont une force majoritaire, ce qui suggère que Marion Maréchal méconnaît les Etats-Unis et l’histoire profonde du mouvement, de Reagan à Trump. » Un député RN résume crûment : « Le créneau libéral-conservateur, c’est Alain Madelin croisé avec Christine Boutin. Ça fait fuir les Français ! »

    Reste à voir quels visages, en dehors du cercle habituel, se joindront à la fameuse convention. « S’il s’agit de réunir sous une même tente Eric Zemmour et les gens de L’Incorrect, ce sera un énième remake des réunions de la droite hors les murs », relève Jean-Yves Camus. Robert Ménard l’avait fait déjà fait à Béziers, en mars 2018. Sans lendemain.

  • De Greta au CETA : l'incohérence des parlementaires pro-gouvernementaux.

    La venue de la jeune Suédoise Greta Thunberg a été l’occasion de débats parfois virulents sur l’opportunité de son invitation à l’Assemblée nationale, mais surtout le révélateur de la contradiction, dans le meilleur des cas, ou de l’hypocrisie, si l’on est moins optimiste, de ce que l’on peut nommer le « pays légal », parlementaire et gouvernemental, qui, aujourd’hui, tient fermement les rênes de la République malgré les contestations, nombreuses et variées, parfois antagonistes, du « pays réel ». En effet, il peut paraître surprenant de voir que nombre de députés qui s’esbaudissaient devant le message écologiste de l’adolescente et ses avertissements mâtinés de propos apocalyptiques, ont néanmoins voté sans coup férir pour le CETA, traité de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne qui apparaît comme une bien mauvaise nouvelle pour la préservation de l’environnement et la qualité de vie des animaux. Le quotidien Libération, en son édition du samedi 27-dimanche 28 juillet, donne quelques indications intéressantes sur cet épisode : « La militante a été invitée par 162 députés d’un collectif transpartisan sur le climat baptisé « Accélérons ». Parmi eux : une majorité de députés LREM, 20 Modem, 7 LR, 12 socialistes (…). L’objectif de ce collectif ? « Accélérer la transition écologique et solidaire. » » L’intention paraît louable et elle l’est, même si la définition de la « transition écologique » mériterait d’être précisée, tout comme ce que les membres de ce collectif entendent par écologie et politique écologique, ce qui n’est pas si évident ni consensuel que cela.

    Ce qui est certain, c’est qu’il y a loin de la coupe aux lèvres, et l’empressement écologiste du matin est souvent démenti par le vote de l’après-midi, comme le souligne Libération : « Les députés ayant invité la militante ont-ils voté pour le Ceta ? Oui, pour beaucoup. Sur les 162, 79 ont voté pour le Ceta, soit 48 %. Parmi eux, une très large majorité (64) de LREM. Toujours parmi les membres de ce groupe, à l’origine de l’invitation de Thunberg : 37 ont voté contre, 35 se sont abstenus, et 11 n’étaient tout simplement pas présents lors du vote. » Ainsi, ce collectif peut être considéré comme l’exemple type de leurre utilisé par le pays légal pour se donner bonne conscience sans risque, si ce n’est celui de se voir rappelé son indigence intellectuelle et politique, ce que peu de journaux ou médias ont fait, malheureusement. Mais il est très représentatif de la politique gouvernementale et de celle de la République depuis nombre de décennies à l’égard de l’écologie comme du pays réel : « Faîtes ce que je dis, et non ce que je fais »… Cela a aussi une autre conséquence, c’est de décrédibiliser la parole de la jeune Suédoise qui, prudente et même « sans opinion » sur la question du CETA (ce qui peut paraître surprenant, au regard des qualités de prévoyance qu’on lui prête sans beaucoup d’esprit critique), n’apparaît plus alors que comme une marionnette justificatrice des politiques gouvernementales macroniennes ou mondiales, au risque d’en oublier ce qui reste bien une réalité, celle de l’urgence écologique.

    Ainsi, que l’on ne s’étonne pas de la colère (qui tourne parfois à la révolte et à la dégradation) des agriculteurs comme de militants se revendiquant de l’écologisme, contre le pouvoir en place et ses fidèles parlementaires, et dont les permanences locales font les frais, à coups de peinture et de paille, dans le meilleur des cas ! Les députés LREM partisans du CETA payent là le prix de leur absence de cohérence visible entre leur « volonté » écologiste revendiquée et la réalité de leur engagement parlementaire sur les traités de libre-échange. Mais cela met aussi en valeur quelques questions plus profondes, sur lesquelles il ne sera pas inutile de revenir prochainement :

    1. La préservation de l’environnement est-elle vraiment compatible avec la mondialisation libérale, voire avec la mondialisation tout court ?A cet égard, d’ailleurs, nombre de personnes pensent désormais que mondialisation et libéralisme ne sont qu’une même médaille, ce qui, là aussi, mérite précision et discussion.

    2. La République française, engagée ou piégée par les traités internationaux et son appartenance à l’Union européenne, peut-elle développer et valoriser, à l’international comme en son sein, une véritable écologie politique, efficace et pérenne ? Peut-elle, dans le même sens, parler et agir assez fortement pour peser sur les institutions et décisions de l’ensemble européen (Conseil et Parlement européens, Communauté européenne, Cour de Justice européenne) alors que nombre de ses partenaires n’ont pas les mêmes préoccupations écologistes et que, trop souvent, les postulats économiques l’emportent sur les nécessités écologiques ? Sans oublier, aussi, le danger des tribunaux d’arbitrage qui n’ont que faire du souci écologique !

    3. Par ses institutions et ses structures, mais aussi son mode de fonctionnement, la République est-elle le régime le plus efficace face aux défis et enjeux climatiques et environnementaux d’aujourd’hui comme de demain, de plus en plus pesants et prégnants ? N’est-elle pas, par essence, incapable d’enraciner une « logique écologique » de long terme, le pays légal se « renouvelant » par des alternances qui ne sont guère des alternatives systémiques, mais juste une actualisation du logiciel politicien et parlementaire, dans le seul cadre préétabli de la « République démocratique » (conçue comme une idéologie dominante et légitimatrice) qui s’empêche de penser « au-delà d’elle-même » ?

    Si l’on veut mieux répondre au « souci environnemental » contemporain, il ne sera pas possible de faire l’économie de ces questions. Préparons-nous à y répondre…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1570:de-greta-au-ceta-lincoherence-des-parlementaires-pro-gouvernementaux&catid=53:2019&Itemid=64