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  • ENTRETIEN CHOC avec Sébastien Jallamion - Des Islamistes dans la Police, l'affaire Michaël Harpon

  • Élimination d’Al-Baghadi : Macron mauvais joueur

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    Succès retentissant de Donald Trump dont la politique extérieure semble parfois, au simple observateur, touffue, dirons-nous. N’empêche, l’élimination du « calife » de l’État islamique Abou Bakr al-Baghadi par les forces spéciales américaines est une victoire majeure dans la lutte contre le terrorisme et une page d’histoire.

    À sa manière quelque peu hollywoodienne, Donald Trump a conté lui-même au monde entier cet exploit.

    « Ce raid était parfait et n’aurait pas pu avoir lieu sans l’aide d’autres nations et populations. Je tiens à remercier la Russie, la Turquie, la Syrie, l’Irak et les Kurdes syriens. »

    Dans le récit épique du président américain, une grande absente : la France. Nous disposons pourtant de forces terrestres en Syrie. Et Jupiter en pleine gloire, à ses débuts, avait pourtant commandé de tirer depuis la frégate Aquitaine un missile de croisière afin d’anéantir un centre de recherche présumé « dangerosissime » du préqualifié tyran Bachar el-Assad.

    Mais les temps ont bien changé ! Jupiter est descendu de l’Olympe, les déconvenues se sont ajoutées aux gaffes, bévues et boulettes dont la liste est, hélas, bien longue.

    Alors, le commentaire présidentiel français laisse transparaître son amertume de petit perdant : « La mort d’al-Baghdadi est un coup dur porté contre Daech, mais ce n’est qu’une étape. Le combat continue avec nos partenaires de la coalition internationale pour que l’organisation terroriste soit définitivement défaite. C’est notre priorité au Levant. »

    Qu’une étape ? Souvenons-nous, c’était le 9 novembre 2017, presque deux ans. Emmanuel Macron déclarait, martial : « Presque deux ans jour pour jour après ces attentats [ceux du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis], nous avons gagné… »

    Notons, aussi, le curieux emploi du terme « Levant », terme pour le moins désuet et fleurant bon les années vingt, voire François Ier et la République de Venise. Ah, cette méconnaissance de l’Histoire, toujours évoquée mal à propos !

    Dans « ce n’est qu’une étape », je sens, pour ma part, un caprice de petit joueur perdant qui ne peut supporter le verdict des réalités.

    Le métier de Président, c’est vraiment dur, pour un jeune. Grâce à Emmanuel Macron, une partie des électeurs français guériront peut-être de leur stupide jeunisme.

  • La véritable histoire des douze Césars par Virginie Girod

    Virginie Girod

    Virginie Girod est docteur en histoire et spécialiste de l’Antiquité romaine. Elle a publié les biographies d’Agrippine et de Théodora, qui ont rencontré un beau succès. Avec son dernier ouvrage, elle revient sur « la véritable histoire des douze Césars ».

    Suétone fut un haut fonctionnaire romain, membre de l'ordre équestre qui travaillait comme secrétaire et bibliothécaire. Cette charge lui permit de consulter librement les archives impériales et de rédiger les biographies des premiers Césars, de Jules à Domitien. Nous pouvons écrire que la Vie des 12 Césars constitue l’apogée de sa carrière. Le clin d’œil et bien plus de Girod à Suétone paraît donc évident dans le choix de son titre. Elle confesse volontiers, ce qui suit, à la fin de l’ouvrage : « En hommage à Suétone, mon compagnon d’études, je réécris les Douze Césars, mes douze Césars, car cela fait plus de douze ans que je vis un peu avec eux. Tout fait sens. »

    En 2019, n’est-il pas étonnant d’écrire une énième histoire des premiers empereurs romains ? Dès les premières lignes, l’auteur répond à cette question avec vivacité et pertinence : « Pourquoi revenir aux douze Césars ? Parce qu’ils ne cessent de nous fasciner. Qui n’a jamais rêvé d’avoir l’audace de César et de franchir, comme lui, le Rubicon ? Qui n’a jamais imaginé d’être doué d’un esprit aussi rusé que celui d’Auguste et de devenir un meneur d’hommes adulé ? Qui en son for intérieur, n’a jamais envié les nuits orgiaques de Caligula ou Néron ?  »

    Nous sommes les héritiers de cette histoire romaine. Par conséquent, il semble logique de nous intéresser à ceux qui ont marqué leur époque et les siècles… jusqu’à nous ! Girod constate que «  bons ou mauvais, les Césars ont tous été animés par une volonté de puissance au sens nietzschéen, une pulsion de vie si extraordinaire qu’elle aboutit irrémédiablement à l’hybris…  » De fait, l’auteur avoue que ces hommes « rendus immortels par l’histoire sont toujours présents dans les manuels de nos écoliers, jusque dans les œuvres de fiction les plus variées. De l’opéra aux séries télévisées, en passant par les grands péplums hollywoodiens et la bande dessinée, ces mégalomanes, visionnaires ou pervers, hantent délicieusement notre imaginaire. »

    Il faut bien mesurer la tension exceptionnelle qui saisit ces romains une fois devenus empereurs. Le pouvoir corrompt bien souvent les puissants. Girod écrit qu’il isole. De même, elle précise un autre point très important : « Être Auguste signifie avoir une valeur supérieure aux autres, et il ne peut y avoir qu’un Auguste à la fois. L’empereur se trouve à une place intermédiaire entre les hommes et les Dieux. » Dans ces conditions, l’historienne pose la question suivante : « Comment garder les pieds sur terre dans cet espace symbolique où personne ne peut vous rejoindre  ? » Elle rappelle des faits historiques pour donner de l’ampleur à sa réflexion : « Les effets de cette solitude sont particulièrement palpables chez les plus tyranniques tels Tibère ou Domitien. Le premier s’est isolé à Capri et le second s’enfermait plusieurs heures par jour pour échapper à la promiscuité du palais ». 

    En fin de compte, la solidité sur le plan mental reste une condition essentielle pour résister à la corruption du pouvoir et la pression exercée par tout un empire. Nous l’avons déjà dit : le pouvoir isole. De plus, il permet l’expression de la démesure si l’empereur n’enracine pas ses actions dans les plus pures et meilleures intentions. Il n’est donc pas étonnant que « le pouvoir confère par ailleurs un sentiment d’impunité. Caligula et Néron n’ont renoncé à aucun de leurs désirs, même lorsqu’ils étaient socialement réprouvés : le fils du général Germanicus laissait libre cours à sa féroce volonté d’humiliation et Néron a mené une carrière au théâtre comme s’il avait été un histrion né dans les bas-fonds. »

    Pour lire cet ouvrage et celui de Suétone, il demeure fondamental de comprendre que « les douze Césars s’inscrivent dans une histoire de famille particulièrement complexe. Ils ne peuvent être réduits à une succession de biographies se chevauchant plus ou moins. Ils forment ensemble la fresque humaine la plus cynique du Haut-Empire et sans doute l’une des plus captivantes de l’histoire de l’Occident.  » En réalité, la véritable histoire des Césars s’analyse comme « une sorte de saga familiale ou chaque destin d’empereur est lié à celui de son entourage sur près de cinq générations  ». Dans notre époque terne et bien triste, la violence politique en France se résume à des mots, parfois à des coups, alors que « le palais où ils évoluent est un lieu d’une grande violence psychologique et parfois physique  ». Les meurtres, les assassinats, les empoisonnements, les vengeances étaient monnaie courante pour accéder au pouvoir ou le garder. En définitive, Girod estime « que ces douze empereurs incarnent encore, deux mille ans plus tard, les figures paroxystiques de nos passions ».

    Pour être précis, l’auteur explique « que les empereurs sont bien évidemment les produits de leur époque, mais aussi de leur famille particulièrement toxique et violente. Je tenais à les replacer dans leurs constellations familiales et ne pas me limiter à leurs hauts faits sur le champ de bataille ou au sénat. » Elle poursuit en développant l’idée suivante que nous ne partageons pas forcément : « Le pouvoir n’a fait qu’ouvrir leurs failles et laisser paraître au jour ce qu’ils portaient en eux de plus noir : un surmoi fragile, un complexe d’infériorité, un ego hypertrophié, des tendances sadiques. »

    Elle opère une césure entre les douze empereurs sur une base que nous trouvons intéressante : « A part César, Auguste et Vespasien, parce qu’ils sont allés chercher le pouvoir et ont su le conserver et le transmettre, les Césars me sont apparus faibles, esseulés, souvent brisés avant même d’être parvenus à la pourpre, quand ils n’étaient pas animés par une vaine arrogance à l’instar de Galba, d’Othon et de Vitellius. » Cependant, en étudiant le passé il convient de ne jamais succomber à l’anachronisme : « Je voulais expliquer les comportements les plus fous, trouver l’étiologie de leur paranoïa ou de leur mégalomanie. Pour cela, il faut être bienveillant mais sans complaisance, interroger leur nature sans les juger et jeter des ponts en toute modestie avec d’autres sciences humaines. »

    L’auteur conclut en écrivant que « les Douze Césars ne sont en définitive ni des héros ni des monstres, et encore moins des démons, car non, Néron n’est pas un agent de l’Antéchrist ! Ils sont humains et j’ai tenté de leur rendre, avec humilité et compassion, une part de cette humanité diluée dans leurs mythes. » Que Virginie Girod accepte la contradiction : nous considérons vraiment Auguste comme un héros. A nos yeux, il reste à ce jour l’un des plus grands chefs d’Etats européens. Lire sa véritable histoire permettra sans aucun doute aux futurs et nombreux lecteurs de ce très bon ouvrage de comprendre l’immense respect que nous inspire le fondateur du Principat…

    Franck ABED

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-veritable-histoire-des-douze-218874

  • Christian Estrosi condamné en appel pour injure publique contre Philippe Vardon

    Le maire de Nice Christian Estrosi (LR) a été condamné mardi par la Cour d’appel d’Aix-en-Provence à verser 2000 euros de dommages et intérêts au candidat du Rassemblement national à la mairie, Philippe Vardon, a indiqué la Cour d’appel.

    (…) Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/1286371-christian-estrosi-condamne-en-appel-pour-injure-publique-contre-philippe-vardon

  • Dérive totalitaire

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    9480-20191030.jpgLa conférence de Sylviane Agacinsky annulée

    Par Franck Delétraz

    On le savait très influent, particulièrement intolérant et virulent. Mais l’annulation in extremis par l’Université Bordeaux Montaigne du débat auquel devait participer la philosophe Sylviane Agacinski jeudi soir dans ses locaux de Pessac sur « L’être humain à l’époque de sa reproductibilité technique » en raison de « menaces violentes » vient de mettre en évidence l’actuelle dérive totalitaire voire terroriste du lobby LGBT.

    A l’origine de cette annulation scandaleuse, un communiqué intitulé « L’Université Bordeaux Montaigne invite une homophobe notoire pour parler PMA/GPA », daté du 6 octobre, émanant du syndicat « Solidaires étudiant-e-s Bordeaux » et des associations « GRRR »,  « Riposte trans », « Mauvais Genre-s » et « Wake Up ! », appelant les « étudiant-e-s à se mobiliser contre la venue de cette conférencière au sein de leur lieu d’étude » et à mettre « tout en œuvre afin que cette conférence n’ait pas lieu ». Sans préciser pour autant quels seraient les moyens de pression utilisés, les auteurs de ce communiqué ajoutaient que « dans un contexte d’homophobie et de transphobie décomplexées (médias, manifestations anti-PMA, agressions, refus de la PMA aux personnes transgenres...), il est dangereux et inconscient que l’université offre une tribune à une personne aux discours dignes de la Manif Pour Tous ». Bref, si l’on ne voit pas trop un commando de folles furieuses mettre à sac le campus, la direction de l’établissement, estimant ne pouvoir « assurer pleinement la sécurité des biens et des personnes, ni les conditions d’un débat vif mais respectueux face à des menaces violentes », a quand même décidé de renoncer à ce rendez-vous. Tout en indiquant fort justement sur son site que « cette manifestation de censure est une atteinte excessivement grave et violente à la confrontation des idées à laquelle notre université est attachée » et qu’« empêcher la discussion au sein d’une communauté participe d’une dérive liberticide ».

    Absence de réaction des pouvoirs publics

    Une dérive tellement grave qu’elle a d’ailleurs, fort heureusement, suscité l’indignation d’un certain nombre de personnalités depuis jeudi soir. A commencer bien sûr par Sylviane Agacinski elle-même, qui a affirmé comprendre la difficulté de l’université de Bordeaux à « résister à des groupes qui excluent toute critique, y compris celles inspirées par le respect des personnes », et a déploré « une forme de terreur intellectuelle qui affecte gravement l’état du débat public ». Mais aussi l’ancien magistrat Philippe Bilger qui, s’indignant face à cette « honte », a demandé sur Twitter : « Jusqu’où va aller ce terrorisme ? » Tout comme l’eurodéputé LR François-Xavier Bellamy qui, apportant son soutien à la philosophe, s’est lui aussi demandé sur Twitter : « Sommes- nous encore en démocratie ? Incroyable qu’une intellectuelle reconnue soit empêchée de s’exprimer dans une université, au seul motif qu’elle est engagée depuis longtemps contre la marchandisation du corps » ! Mais aussi le CoRP, le collectif pour l’abolition de la maternité de substitution (GPA), auquel participe Sylviane Agacinski, qui a très justement observé que cette atteinte à la liberté d’expression « justifierait une réaction des pouvoirs publics pour garantir cette liberté, notamment au sein de l’université ». Car, a-t-il ajouté, « les associations en question, en voulant par tous les moyens réduire au silence celles et ceux qui ne pensent pas comme elles, utilisent des méthodes qui relèvent d’une forme de violence politique propre aux mouvements totalitaires »

    Source : Présent 26/10/2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/29/derive-totalitaire-6186315.html

  • Zoom – L’ Étudiant libre : un journal transpartisan de droite !

    TVLibertés s’est donné pour mission de vous faire découvrir toutes les initiatives de défense de l’esprit français. Inutile de préciser que la création d’un nouveau magazine -fait par des jeunes pour tous les publics- mérite d’être regardée avec la plus grande des sympathies. Stanislas Rigault et Paul Guerry ont fondé, il y a quelques mois, un journal étudiant numérique et papier. Leur but : réinvestir le domaine culturel dans les universités et les campus. À contre-courant de la pensée unique, la jeunesse s’engage à la pointe de la plume. Géopolitique, Culture, Histoire, mais aussi interviews de personnalités bien connues sont à retrouver au fil des pages de ce magazine comme Marion Maréchal, Jean Lassalle, Philippe de Villiers, Mathieu Bock-Côté ou encore Agnès Thill. L’Etudiant Libre contribue véritablement au débat d’idées pour la droite française.

    https://www.tvlibertes.com/zoom-l-etudiant-libre-un-journal-transpartisan-de-droite

  • Paris croule sous la délinquance – Journal du mardi 29 octobre 2019

     

    Paris croule sous la délinquance

    La criminalité explose dans la Capitale. Les chiffres de la préfecture de Paris viennent de tomber et le verdict est implacable : les attaques aux personnes sont en hausse depuis janvier. Sans surprise, les 18 et 19èmes arrondissements sont les plus criminogènes.

    Criminalité : le gouvernement veut cacher la vérité

    Alors que la sécurité demeure l’une des préoccupations majeure des Français, le gouvernement a annoncé la suppression de deux instituts régaliens : l’INHESJ et l’ONDRP. Une décision sous couvert d’économie budgétaire qui cacherait, en réalité, une dérive bien plus importante. Le criminologue, Xavier Raufer, et l’avocat Stéphane Maître, témoignent dans cette édition.

    La revanche de Matteo Salvini

    Deux mois après son départ du gouvernement, Matteo Salvini revient plus fort que jamais. Dimanche, la Ligue a remporté haut la main les élections régionales en Ombrie infligeant, par la même occasion, une claque à l’alliance gouvernementale.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/paris-croule-sous-la-delinquance-journal-du-mardi-29-octobre-2019

  • Ombrie, Thuringe... Les droites nationales européennes vers la reconquête.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Magnifique succès de Matteo Salvini en Ombrie. La coalition de droite formée autour de la Lega, avec Forza Italia et nos amis de Fratelli d'Italia écrase la gauche et emporte la région.
    Ceux qui espéraient que le départ de Salvini du gouvernement scellerait la fin de l'ambition qu'il nourrit pour l'Italie en seront pour leurs frais. Pour le Système auquel s'est rallié le Mouvement 5 étoiles, le compte à rebours a commencé.
    On notera que le hasard — ou le destin — a voulu que ce résultat soit connu ce 28 octobre, jour anniversaire du début de la Marche sur Rome de 1922.
    Ombrie aujourd'hui, l'Italie toute entière demain.
    Cette victoire, acquise au lendemain du grand succès en Thuringe de l'AFD qui, avec presque 24% des suffrages double ses voix par rapport à l'élection précédente, témoigne de ce que le vent porte désormais les forces de la droite nationale européenne vers de nouveaux horizons.
    Tout est maintenant possible. La France ne devra pas être en reste.
  • L’HEURE DE SE REVEILLER – GILETS JAUNES : Ce que vous devez savoir ! (Vidéo)

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