Cinq ans après l’attentat contre Charlie Hebdo, les tueries au nom de l’islam continuent, comme à Villejuif, le 3 janvier et à Metz le surlendemain. Entre lâcheté et compromission, nos élites reculent toujours plus devant l’islamisme.
Morne commémoration. Le cœur n'y est pas, les slogans habituels non plus. Il y a cinq ans, la France entière (ou presque) était Charlie. Elle est de plus en plus Charia.
À coups de morts, d'anathèmes, de censure et d'autocensure, les assassins de Charlie Hebdo ont gagné. Entre « les coupeurs de têtes et les coupeurs de langue », (Alexandre Del Valle), le délit de blasphème s'étend non seulement à l'islam, que plus personne - à commencer par Charlie, et on les comprend - n'ose encore caricaturer, mais même à l'islamisme, que nos supposées élites s'ingénient à cacher sous le tapis.