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Après des semaines d’une « réflexion » franchement consternante parce qu’elle aura surtout consisté à se demander comment lutter contre le salafisme en France sans stigmatiser les musulmans, le chef de l’Etat a donc fini par présenter mardi, lors de sa visite à Mulhouse, sa « stratégie » et ses premières mesures de lutte contre ce qu’il a décidé d’appeler maintenant, en maniant l’euphémisme, le « séparatisme islamiste ». Des mesures qui non seulement n’ont absolument rien de neuf, mais qui, en outre, ont toutes les chances de finir aux oubliettes dès les élections municipales passées.
Ce refus suicidaire de désigner clairement l’ennemi
Désormais, le Brexit est sorti, bel et bien, de la sphère des hypothèses pour devenir un champ de confrontation concrète. Et le négociateur britannique, David Frost, a prononcé un discours le 17 février à Bruxelles. Il a clairement mis les choses au point. Londres n'acceptera pas, selon lui, de respecter les règles édictées unilatéralement par l'Union européenne à 27. Il entend donc évoluer vers un accord de libre-échange classique.
Or, dans sa chronique du 7 janvier, le correspondant à Londres du Monde, toujours dans l'excellent esprit qui caractérise ce quotidien institutionnel si parisien, avait posé une question ingénue à propos du Brexit : "qui Boris Johnson va-t-il trahir ?"
En réalité le choix pour lequel, schématiquement, on se propose à Paris de se substituer à la souveraineté britannique, se résumerait, à peu près dans les termes suivants.
Nicolas Bay, député européen du Rassemblement national, a critiqué les annonces d’Emmanuel Macron sur le « séparatisme islamiste » et a accusé le Premier ministre d’avoir « inauguré une mosquée directement rattachée à l’UOIF » quand il était maire du Havre.
Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Pierre Sabatier agronome et économiste, membre des Econoclastes. A la recherche d’un nouveau modèle économique
1) Peut-on encore retrouver de la croissance ?
– L’Europe spectatrice impuissante de l’affrontement Chine/USA – Chine : une économie en difficulté – Mais remise en cause de la domination US – Une partie de l’intelligentsia américaine a basculé du côté de Trump – Conserver le leadership ? – L’Occident a voulu la délocalisation, il en paye désormais le prix – L’Europe et les USA importent l’inflation chinoise – Deux puissances pragmatiques en compétition et une Europe qui rêve encore de coopération – Les taux bas sont amenés à durer – L’absence de croissance rend inévitable le recours à ces taux
2) Obsolescence du modèle et révolution démographique
– Le vieillissement des pays riches – La richesse dépend de la consommation, laquelle diminue avec le vieillissement – L’erreur de Hollande contre la politique familiale – Efficacité démontrée de la politique familiale en France – Il faut acter une croissance faible – Les entreprises n’ont plus de nouveau clients issus de la croissance démographique, il leur faut donc se prendre des parts de marché entre elles – Quid de la politique Keynésienne ? – Quand la dette n’est pas un problème pour aujourd’hui ! – A terme cependant, le risque d’hyper inflation – Le dollar est-il substituable ? – L’Amérique finance ses déficits en siphonnant l’épargne mondiale
3) Pistes pour un nouveau modèle, les territoires en question
– Quelque chose ne tourne pas rond, Gilets Jaunes, élections etc – La révolution numérique de l’ordre des moyens, non des fins – Le gâteau à se partager reste le même – La non-acceptation du caractère inégalitaire des revenus – Un modèle né en 1945 devenu inadapté – L’hélicoptère monétaire, un effet d’aubaine sans lendemain – Un modèle trop concentré, monopolistique sur le plan économique et géographique – Rappel historique, la France et les USA au début du XXème siècle : de puissantes réformes face au mécontentement social – Analogie avec les années 1900, de l’urgence de retrouver un nouveau modèle – Les périphéries ne croient plus en la parole politique – Quand la cohésion sociale dépend de la cohésion territoriale – Refaire la société et la nation, l’avenir doit plonger ses racines dans les territoires – Le local : un atout et non un poids !
NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie : Le vendredi 14 février, la cour d’appel d’Angleterre a déclaré les mariages islamiques invalides au regard du droit britannique. Cette décision contredit un précédent jugement de la Haute Cour, qui avait déclaré les mariages islamiques valides en 2018. Cela inclut d’importantes conséquences pour les couples déjà mariés.
En effet, ceux-ci devront contracter une union civile en plus de celle religieuse afin de légaliser leur mariage.
Le Guardian précise que le divorce instantané que peuvent décréter les maris fait la singularité du mariage islamique, leur union n’étant pas légalement enregistrée. Désormais le fait de divorcer sera plus stigmatisé.
Le procédé est usé jusqu’à la corde : à défaut d’agir, le président élu par défaut en 2017 a parlé. C’est son seul talent qui n’opère plus qu’auprès de la poignée de ses derniers admirateurs et des chroniqueurs serviles qui sévissent dans nos médias. D’abord, il faut un nouveau concept pour s’emparer d’un sujet rebattu et le faire sien : on jette donc à la foule celui de « séparatisme », pour le montrer sous un jour apparemment nouveau, alors qu’il permet au contraire de le maintenir dans le discours aseptisé de la République neutre par rapport à toutes les religions, quand la réalité est beaucoup plus effrayante
Dans un précédent article, nous avions pointé du doigt la grande hypocrisie des écolos-gauchistes à propos des éoliennes en raison de leur atteinte à la beauté des paysages et à cause de pollution liée au bétonnage que cela induit. Aujourd’hui, nous vous proposons cette courte vidéo qui explique l’aberration du système de production d’électricité d’origine éolienne :
En France continentale, les éoliennes fonctionnent à équivalent pleine puissance environ 20% du temps; les réacteurs nucléaires 80%, donc 4 fois plus. Or l’unité de puissance installée a sensiblement le même coût d’investissement dans les deux cas. Les 27 milliards d’€ du projet éolien français continental produiront donc, chaque année, 4 fois moins de KWh électriques que s’ils étaient investis dans l’énergie nucléaire. Et chaque éolienne vivra, on le sait maintenant, 2 à 3 fois moins longtemps que les réacteurs nucléaires.
À l’occasion de la publication de son dernier essai Les Traîtres, Boulevard Voltaire a rencontré Ivan Rioufol.
L’auteur revient sur cette France des oubliés qui a un sentiment de trahison de la part des élites et n’a pas sa place dans une « république qui les ignore ».
Politologue, juriste et constitutionnaliste, Carl Schmitt (1888-1985) a appartenu à cette riche et vaste mouvance intellectuelle de la Révolution conservatrice allemande, dans les années 1920-1930. Théoricien de la décision politique et de la désignation géopolitique de l'ami et de l'ennemi, il a éprouvé de la sympathie pour le national-socialisme durant les premières années du régime avant de prendre ses distances avec lui.
Fustigées de nos jours par quelques livres moralisateurs qui font autorité auprès des bien-pensants - comme en témoigne la biographie inédite et traduite de l’allemand en français, parue tout récemment, Carl Schmitt. Un esprit dangereux, par Jan-Werner Muller (Armand Colin) -, les thèses de Carl Schmitt peuvent captiver également des jeunes chercheurs, universitaires et esprits libres. Bon connaisseur de sa pensée, Alain de Benoist la projette sur l'actualité mondiale dans un essai aussi clair que profond et agréable à lire. Quatre grands thèmes le structurent guerre « juste », terrorisme, état d'urgence, « Nomos de la Terre ». Alain de Benoist fait observer que Carl Schmitt distingue la guerre juridiquement codifiée naguère par le jus publicum europaeum, de la guerre juste qui institue la figure de l'ennemi comme étant celle du Mal à éradiquer. Alors que la « guerre réglée » visait la paix, la guerre « juste » sollicite la morale humanitaire des droits de l’homme) dans une optique dominatrice. D'ailleurs, si le « partisan » était reconnu au sein des conflits classiques, le « terroriste global » apparaît, de nos jours, comme un criminel inhumain qu'il faut placer hors humanité. Les États traditionnels pratiquaient l’ « État d'urgence » lorsqu'ils devaient répondre à une menace conjoncturelle. Les États modernes le prolongent en« état d'exception permanente » pour légitimer leur emprise sur le monde incertain qu'ils dirigent.