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  • Régis Debray, penseur de droite ?

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    C’est peut-être un signe des temps mais en tout cas il est suffisamment significatif pour être noté ici avec force. Le dernier grand penseur de droite qui demeure en France n'est rien d'autre que la dernière figure hexagonale illustre qu'ait engendrée chez nous la mythologie marxiste-léniniste aux temps lointains de la Guerre froide Régis Debray, ancien compagnon du Che et de Fidel Castro puis conseiller personnel de François Mitterrand.

    Il convient de comprendre pourquoi : Le Moment Fraternité, qui prolonge et amplifie la réflexion amorcée dans les Communions humaines ainsi que dans plusieurs autres essais, nous en offre l'occasion.

    Debray a cessé d'être un révolutionnaire messianique pour devenir (ou redevenir ?) un nationaliste conservateur conséquent en raison d'une évolution récente mais certaine, dont il ausculte les causes depuis longtemps la gauche, dès avant la mort du marxisme, en France et en Occident, a perdu ou renié l'essence communautaire et religieuse que les cultes rougeoyants de la République jacobine et de la Révolution ouvrière lui avaient léguée au XIXe siècle pour se convertir à l'individualisme moralisant de l'idéologie des Droits de l'Homme, consommant ainsi, avec une joie d'autant plus obscène qu'elle est assumée et voyante, sa double réconciliation avec les valeurs de la bourgeoisie d'une part, et avec le néo-impérialisme américain d'autre part.

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  • Confinement – Ces Parisiens chez les ploucs…

    Les bobos des villes se sont carapatés chez les ploucs des champs. Une satire signée Isabelle Marchandier.

    Ils ont eu une journée top chrono pour fuir Paris et les grandes villes avant que l’épée de Damoclès du confinement ne les oblige à rester confinés chez eux. On les a vu prendre d’assaut les gares, les aéroports, les loueurs de voitures et faire la queue aux stations-services. Une sorte d’exode qui n’était pas sans rappeler celui de Juin 40.

    La grande évasion

    Les bobos des villes se sont carapatés chez les ploucs des champs. Ils ont trouvé refuge chez ceux dont ils méprisaient le mode de vie anti-écolo. Mais quelle ne fut pas leur galère pour quitter la capitale. Voyons concrètement ce qui s’est passé pour l’un d’entre eux. Prenons l’archétype de ce col blanc, écolo dans l’âme, filant à toute allure chaque matin sur sa trottinette électrique pour se rendre à la station F, le Q.G de la Tech made in France et des élites mondialisées. Mais voilà, ne connaissant pas les frontières, le virus made in China s’est exporté en Europe. Faisant fi des classes sociales et des tranches d’âges, il touche tout le monde. Devant l’ampleur de la crise sanitaire et l’impréparation des pouvoirs publics à la gérer, le citoyen de la start-up nation applique les injonctions du management agile : il s’adapte… et se barre.

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  • La guerre pour sauver l'économie, et sauver l'économie pour sauver la France ? Oui, mais...

    Comme d'habitude, il faut tout écouter et nous ne relèverons ici que quelques points particulièrement significatifs.

    1) Zemmour a beau jeu - et bien raison - de déclarer "ridicule" la façon dont Macron parle de "guerre" : certains dans son entourage vont même jusqu'à le comparer à Clemenceau ! On touche le fond de l'absurde.

    2) Zemmour a encore raison lorsqu'il note que cette mobilisation demandée aux français pour sauver l'économie est "tellement contradictoire" avec le confinement et le "restez chez vous"...

    3) Mais surtout, Zemmour rappelle avec raison la grande différence entre l'esprit public patriotique de 1914 et l'esprit public d'aujourd'hui. Il suffit de lire les lettres des Poilus ("Je me bats pour la France", "Je crois en Dieu"...) : aujourd'hui, dit Zemmour, on a tellement démoli le patriotisme qu'il va être très dur d'envoyer les gens au combat économique. Ce "on" c'est le ministère de la des-éducation nationale, c'est le Système qui s'acharne depuis 1875 à démolir tout ce qui faisait l'homme ancien pour le remplacer par l'homme nouveau, sans Dieu et sans Roi, sans Racines et sans Traditions, sans Passé et qui déteste son Histoire parcequ'on la lui a raconté d'une façon mensongère...

    4) Et donc maintenant, on nous sort 25 ordonnances pour sauver l'économie (dit-on)  sinon c'est la ruine de la France ! La semaine pourra aller jusqu'à 60 heures, au lieu des 48 heures maximales d'aujourd'hui (seul point positif, ce sera peut-être la fin - enfin ! - des 35 heures)...; il faudra travailler 7 jours sur 7 (donc le Dimanche) : "on va nous demander Germinal !" s'exclame Zemmour. En 1914, les français ont répondu présent, on peut rester dubitatif pour aujourd'hui lorsque l'on voit l'état de l'esprit public, créé par le Système !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/03/26/zemmour-6223769.html

  • Le megakrach qui arrive nous prépare des lendemains qui déchantent

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    Voila trois mois, j’ai publié, sur YouTube, une vidéo intitulée « Le mégakrach aura bien lieu », et un article du même titre sur Boulevard Voltaire. Je répondais, dans cet exposé, à une interview, pour le journal Les Échos, de David Solomon, patron de Goldman Sachs, qui se voulait rassurant quant à la situation financière mondiale. Selon lui, les bases étaient très solides et seules les politiques populistes de Trump et des autres risquaient de conduire à une récession.

    À travers cette interview, j’ai senti qu’il s’agissait avant tout de trouver des boucs émissaires à la catastrophe en gestation qui viendrait infailliblement, compte tenu de la situation totalement dégradée de la finance mondiale, déréglée par une spéculation débridée, encouragée par les politiques laxistes des banquiers centraux et totalement hors de contrôle des gouvernements, incapables de mettre un frein à tout cela, de réguler les activités financières. Et les populistes, abhorrés par le monde de la finance, étaient un bouc émissaire idéal.

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  • RAPPEL : PLUSIEURS RENDEZ-VOUS AVEC "SYNTHÈSE NATIONALE" REPORTÉS

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    Communiqué de Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale :

    Pour des raisons bien indépendantes de notre volonté que vous comprendrez aisément, nous sommes dans l'obligation de reporter plusieurs rendez-vous programmés ces prochaines semaines par Synthèse nationale.

    Il s'agit :

    - du dîner annuel des Amis franciliens qui devait se tenir à Paris le samedi 4 avril avec comme invité Jean-Gilles Malliarakis (les nombreuses réservations déjà reçues seront renvoyées dans les jours qui viennent),

    - de la réunion préparatoire des 14èmes Journées " Bleu Blanc Rouge " des 10 et 11 octobre prochains qui devait elle aussi avoir lieu à Paris le 4 avril dans l'après-midi,

    - de notre journée régionale de Nieppe, près de Lille, prévue fin avril.

    Il en va de même pour les émissions "Synthèse" sur Radio Libertés. La prochaine devait être diffusée jeudi 19 mars avec comme invité l'économiste Bernard Monot.

    Mais, rassurez-vous, ces rendez-vous ne sont pas annulés, loin s'en faut, ils sont seulement reportés à des jours plus cléments.

    Notre service VPC synthèse-éditions, quant à lui, continue à fonctionner. Profitez de cette période de retraite forcée pour vous procurer nos différents livres. Par la même occasion, vous aiderez Synthèse nationale à passer cette période difficile  cliquez ici.

    Nous continuerons aussi, bien entendu, à vous donner régulièrement des informations sur ce site.

    En attendant, prenez soin de vous et de vos proches car le combat continue.

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  • Et maintenant, la révolte des médecins!

    Et maintenant, la révolte des médecins!

    L’excellent Gérard Maudrux, urologue qui s’était fait connaître pour son franc-parler lorsqu’il présidait la caisse de retraite des médecins de France, vient de publier un article (circonstancié, mais au vitriol) contre le gouvernement sur la désastreuse gestion du fameux dossier de la chloroquine:

    Les choses bougeaient enfin, grâce à l’opinion publique, mais le gouvernement agit toujours pour que les Français ne disposent pas du Plaquenil. Nous sommes dirigés par des irresponsables, voire des criminels.

    Le gouvernement rassure les Français : « Oui nous nous intéressons au Plaquenil, oui c’est en cours, et il fait partie de nos protocoles expérimentaux avec d’autres médicaments ». Il oublie au passage de dire qu’il avait refusé au départ de le faire, et qu’il ne l’a fait que sous la pression de l’opinion publique : blogs, journaux, et surtout du Pr Raoult qui leur a dit « vos protocoles scientifiques, je m’assieds dessus, je prends mes responsabilités, avec votre accord ou non, je traite mes patients avec. » Tous les médecins de France veulent aussi prendre leurs responsabilités.

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  • 4 000 morts par semaine !

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    Pieter Kerstens

    C’est le nombre de décès, en France, dus à la grippe hivernale en décembre 1969 et janvier 1970. Qui s’en souvient ? Et à cette époque (au Moyen-Age ?) ni les médias, ni les politiques n’en ont fait toute une tragédie. Pourtant, après mai 1968, on vivait « une époque formidable » et il était « interdit d’interdire ».

    Autres temps, autres mœurs.

    Bien évidemment les sociétés occidentales ont évolué et les progrès scientifiques, surtout dans le domaine médical, ont permis d’allonger la durée de vie de plus de quinze années ces cinq dernières décennies, ce qui nous amène par conséquent à revoir fondamentalement le système des retraites et la totalité des financements liés à la Sécurité Sociale, sous peine de sa faillite.

    Parallèlement le comportement des individus, tant moral que matériel, encouragé par les gouvernements successifs a conduit la population à « jouir sans entrave » et pour chacun à estimer qu’il n’avait que des droits et plus aucun devoir, sans se soucier de l’intérêt général ni du bien commun. Les valeurs traditionnelles qui ont fait la grandeur de l’Europe au travers des siècles et par-delà des mers n’ont plus été enseignées dans les écoles depuis fort longtemps : Honneur, Abnégation, Courage, Travail, Fraternité, Famille, Fidélité, Conviction, tout cela a été envoyé au rencard.

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  • Libération de détenus : révélation de l’incompétence…

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    Comme toujours au cœur des catastrophes, et celle que nous vivons mérite ce qualificatif, les pouvoirs publics révèlent leur (in)capacité à faire face à la crise. Le confinement auquel nous sommes contraints, sans doute à raison mais bien tardivement, démontren s’il en était besoinn que nous ne sommes pas gouvernés mais tout au plus administrés.

    Chacun connaît l’état des prisons françaises, dont on a parlé ici. Suroccupées, gangrenées par l’islamisme des cités, foyers de violence extrême, elles présentent un risque majeur en cas de contamination. Les quelques mesures prises jusque-là relèvent du bon sens, comme la suppression des parloirs, mais sont gravement insuffisantes puisque les Français ont découvert que les surveillants étaient dépourvus de masques, à l’instar des policiers et gendarmes.

    Mais on apprend par la presse que le ministre de la Justice entend libérer par anticipation plus de 5.000 détenus pour désengorger les prisons. Un tel sommet d’irresponsabilité laisse pantois.

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  • Voyage au cœur du mensonge !

    Voyage au coeur du mensonge.jpegPolémologue sociologue des médias, spécialiste de la guerre de l’information, François-Bernard Huyghe (www huyghe.fr) analyse les stratégies d’influence. Derniers travaux le glissement d’une société d’autorité vers un système où il faut d’abord séduire mais aussi formater pour convaincre.

    Comment sommes-nous passés des sociétés dominées par la figure de l'autorité à ce que vous appelez des « démocraties d'influence » ?

    François-Bernard Huyghe : L'autorité permet d'obtenir l'obéissance sans recourir à la carotte ou au bâton. C'est un concept hérité des Romains. Le Sénat avait l'« auctoritas », qu'il tenait des origines de Rome. Cela suppose respect et soumission de l'inférieur. Il en va différemment de l'influence. Personne ne vous dira « Je suis sous l'influence de. », ou alors pour s'en plaindre et aller consulter son psy. L'influence vise à changer la façon dont autrui perçoit et juge. Elle fonctionne de façon informelle, souvent invisible et ne peut agir que lorsqu'elle est intériorisée. Elle déplace le centre de gravité du pouvoir. Influencer, c'est peser sur la décision publique ou sur l'opinion d'autrui. Bref, changer le monde en changeant les esprits. Des groupes et des institutions pratiquent l'influence publique, systématiquement et professionnellement. Hier, c'était des prédicateurs ou des commissaires du peuple. Aujourd'hui, des psychologues, des consultants, des spin doctors et des communicants.

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