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  • Amendes pour non-respect du confinement : ça tombe comme à Gravelotte !

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    Savez-vous, exactement, où se situe le rayon d’un kilomètre autour de chez vous ? Moi non, et il se peut qu’en traversant la place, je dépasse la zone autorisée pour mes promenades hygiéniques. Et là, gare à la maréchaussée qui veille avec son compteur kilométrique dans la poche…

    Mauvais souvenir, Gravelotte : 1.200 morts, 4.420 disparus et 6.700 blessés côté français. Pire, encore, chez les Prussiens. Cela, en deux jours. La guerre de 1870 a ravagé l’Alsace et la Lorraine ; le Covid-19, à côté, c’est de la petite bière.

    Les prunes symboliques ont remplacé les pruneaux de la mitraille. En un mois de confinement, plus d’un demi-million d’ ont été dressées pour non-respect des règles. Si j’étais mauvaise langue, je dirais bien qu’avec les centaines de milliards qui sortent tous les matins de Bercy, il faut gratter partout là où l’on peut. Comme disait un auguste commentateur commentant l’actualité, « on lâche tous les jours ce qu’on a mis des mois à lâcher aux gilets jaunes ». Pas sûr qu’il faille s’en réjouir…

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  • Sur le blog de Michel Onfray : D'un front qui serait populaire.

    Une machine de guerre pour la Plèbe.

    Pour ce qu’on peut en dire, et qui reste sociologiquement et historiquement repérable, la France est coupée en deux et ces deux parties sont elles-mêmes fendues en deux: ce qui veut dire que quatre morceaux français surnagent dans un archipel de débris sociologiques constitués par les abstentionnistes, les votants pour le bien-être des poissons rouges, les radicaux en tout (pourvu qu’il s’agisse de radicalités) et les dévots du vote blanc ou nul.

    Les deux coupures majeures séparent droite et gauche qui, quoi qu’en disent d’aucuns, reste une ligne de fracture significative. L’histoire de la droite existe, celle de la gauche également, même si elles sont recouvertes sous une croûte idéologique qu’il conviendrait de faire sauter au marteau

    Ça n’est ni le lieu, ni l’heure d’effectuer ce travail [1] mais il permettrait d’en finir avec les mythologies qui font dire à certains, de gauche bien sûr, que leur camp a toujours raison, donc la droite toujours tort, pendant que certains à droite estiment que la gauche a toujours tort parce qu’il s’agit de la gauche. Nous souhaitons en finir avec cette façon de croire que la vérité serait de droite ou de gauche: quand elle est de droite, elle est de droite, quand elle est de gauche, elle est de gauche. Mais de façon accidentelle, par hasard et sans nécessité.

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  • L'empire de la victimologie

    L'empire de la victimilogie.jpegBon an mal an, le complexe de supériorité des Européens s’est retourné en complexe d’infériorité. Des bancs de l’école à ceux de l’Université, c’est toute une époque qui est prié de relire l’histoire coloniale à la lumière de la déchéance européenne. Une Europe symboliquement jugée à Nuremberg et qui instruit elle-même son propre procès à charge. Un cas clinique de masochisme post-colonial qui réclame un traitement d’urgence.

    Est-ce que Chesterton pressentait la vague de repentance européenne quand il disait que le monde était plein d'idées chrétiennes devenues folles ? Peut-être. Mais le monde est finalement bien trop petit pour loger cette inépuisable soif de mortification. Pauvre Europe qui n'en finit pas de commémorer, non pas son glorieux passé, mais l'accablant passif (de la Shoah, du colonialisme, de l'impérialisme). Mea culpa, mea maxima culpa. Pauvre Europe sortie brisée de 1945 et qui n'a plus la volonté de prendre date avec l'histoire, tirant au contraire une gloire trouble de son ethnomasochisme, preuve de sa (nouvelle) moralité. En un mot, malade de son pénitentialisme et de sa morale humanitaro-sulpicienne - plus mièvre encore que celle qui faisait horreur à Léon Bloy.

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  • Grèce: un camp de migrants en Turquie se prépare à libérer des dizaines de milliers de réfugiés

    Un camp de réfugiés situé en Turquie se prépare à libérer des dizaines de milliers de migrants, suscitant des craintes qu’ils fuient vers un État membre de l’UE, la Grèce.

    Les autorités grecques ont accru les patrouilles des gardes-côtes, de l’aviation et de la marine en prévision d’un afflux de migrants. Les images satellite prises en Turquie semblent montrer le déplacement des demandeurs d’asile des installations intérieures vers les régions côtières.

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  • COVID-19 : L’Europe sans masque, par François Schwerer.

    L’Union européenne, qui ne sert à rien pour juguler la pandémie et en a même, préventivement, aggravé les effets, veut se servir de cette crise pour renforcer son contrôle inutile…

    Alors que les Français entament leur quatrième semaine de confinement, nos hommes politiques semblent surtout préoccupés d’une chose : l’Union européenne. C’est le président Macron qui, le 26 mars, expliquait à l’occasion du sommet européen tenu par visioconférence : « Ce qui est en jeu, c’est la survie du projet européen. […] Le risque, c’est la mort de Schengen ». C’est Jean-Pierre Raffarin qui, deux jours plus tard, s’inquiétait : « la situation est dangereuse, le virus menace l’existence de l’Europe ». C’est Jacques Delors qui constatait avec amertume : « Le climat qui semble régner entre les chefs d’Etat et de gouvernement et le manque de solidarité européenne font courir un danger mortel à l’Union européenne »…

    Ce qui explique cette surenchère dans le pessimisme c’est que, depuis le début de la crise actuelle, l’Union européenne brille par son absence la plus totale[1]. Et cela, malgré les multiples incantations du Président français de la République.

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  • Flicage numérique

    Flicage numérique

    Il est clair que certains profitent de la crise sanitaire pour faire avancer leur vision du monde, où les libertés publiques n’ont pas beaucoup de place (il est vrai que l’admiration pour le modèle chinois, très répandue dans l’oligarchie anti-française, n’est pas forcément le meilleur moyen d’apprécier les libertés!). Ce qui nous conduit à nous méfier grandement des “propositions” de traçage numérique (sur la base du volontariat, naturellement!) comme solution pour sortir de notre actuelle assignation à résidence. L’Obs (lâcherait-il Macron ? ça, ce serait une information!) vient de publier un entretien croisé avec Eric Léandri, fondateur de Qwant, et Baptiste Robert, hackeur, qui ne nous rassure pas vraiment :

    L’application [stopcovid], telle qu’elle est pensée, est techniquement inutile, elle ne servira à rien sur le plan sanitaire, tout en rognant un peu plus les libertés individuelles.

    https://www.lesalonbeige.fr/flicage-numerique/

  • 225 000 : La France a distribué plus de PV que de masques à ses citoyens

    225000 : La France a distribué plus de PV que de masques à ses citoyens

    Même si le confinement est apparu à ses débuts comme un acte contraignant et peu efficace pour certains, cette mesure sanitaire d’urgence semble aujourd’hui bien mieux respectée et comprise qu’il y a quelques jours. En cause, une prise de conscience de la part des français de l’importance de rester chez soi. Mais pas seulement. Il faut bien avouer que la hausse significative de la distribution de PV ces derniers jours y est aussi pour quelque chose…

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  • Laurent Obertone : « Le confinement rend visible la sécession »

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    On ne présente plus Laurent Obertone. Romancier et essayiste populaire, ses livres polémiques rencontrent un succès retentissant malgré une omerta de la majeure partie des médias. Avec la crise sanitaire actuelle, sa saga dystopique Guérilla trouve un écho dans le quotidien confiné des Français. Entre économie, forces de l’ordre et État « Big Brother », Nora Bussigny s’est entretenue avec l’auteur.

    Dans votre saga romanesque, il fallait une Guérilla pour que notre société s’ébranle puis renaisse de ses cendres. Pensez-vous que ce virus pourrait être l’occasion pour la société occidentale de repenser sa façon de vivre ?

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  • Mondialisation : fin d'une idéologie

    Pierre-Yves Rougeyron, fondateur du Cercle Aristote, est l’un des meilleurs connaisseurs actuels de la géopolitique française. Son enquête sur la loi du 3 janvier 1973 est capitale pour comprendre comment l’origine de la crise économique actuelle est monétaire, c’est à dire structurelle. Il nous explique ici ce qui peut se passer après la fin de ce que l’on appellera la mondialisation américaine. Propos recueillis par l’abbé G. de Tannoüarn

    Qu'est-ce que la mondialisation que nous sommes en train de vivre recèle de nouveau ?

    Contrairement aux grands mouvements qui l'ont précédée, qui avait toute l'anarchie des commencements, la phase actuelle de la mondialisation est très organisée par une planification américaine. Exemple le transfert d'usines n'a pas eu lieu dans les années 60, il était interdit. L'État national avait alors pouvoir sur la vie économique. Ce qui manquait ? Un dessein politique, une organisation et une idéologie. L'idéologie cosmopolite existait dans l'Antiquité mais elle ne concernait qu'une petite élite culturelle.

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