On s’énerve, au ministère de la Transition écologique et solidaire. Le cabinet de Brune Poirson le dit et le répète : « Un masque par terre, en plus de générer une pollution, c’est une rupture dans notre chaîne commune de protection face au virus, car c’est potentiellement un déchet infecté que l’on met dans l’espace public… » Voilà en effet une évidence qui, à l’évidence, ne s’impose pas à tout le monde.
Eh oui ! On en voit de plus en plus, de ces masques qui traînent dans les caniveaux, dans l’eau des fontaines, sur les bords de plage, entre papiers gras et canettes abandonnés là au cours de nuits festives… On s’en étonne au ministère : « Il y a quelque chose d’assez paradoxal à chercher à se protéger soi-même du virus tout en participant potentiellement par ailleurs à sa propagation. »