« Violent, autoritaire et querelleur », selon les experts, le personnage était assurément peu sympathique, mais était-ce une raison pour le laisser mourir derrière les barreaux à… 90 ans ? Il y a six ans, en effet, le « papy flingueur de Bugey », comme l’avait surnommé la presse, avait, pour une sombre histoire de conflit de propriété autour d’une cahute, blessé sérieusement son voisin d’un coup de fusil.
Verdict prononcé en 2017 : dix ans ferme pour tentative de meurtre, que son avocat avait bon espoir d’écourter ces jours-ci pour raisons médicales. Trop tard !
S’il est permis de penser qu’une récidive du papy était peu à craindre, ce n’est pas le cas des 10.000 autres détenus récemment remis dans la nature sous prétexte d’épidémie.