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  • CADOUDAL : CELUI QUI DIT NON

    Chef de l’Ouest royaliste, doué d’une belle intelligence et d’une force herculéenne, le « gros Breton », selon le mot de Bonaparte, refusera de se soumettre au Premier consul, complotera contre lui, et finira sur l’échafaud.

    Le 5 mars 1800, aux Tuileries, Bonaparte reçoit les chefs de l’Ouest royaliste. En Bretagne, en Normandie, en Anjou et dans le Maine, les derniers chouans viennent de se soumettre. La délégation qui s’est rendue à Paris comprend notamment le général de Bourmont, le comte de Châtillon, le chevalier de Saint-Hilaire et un colosse au type paysan : Georges Cadoudal. En fin de journée, le Premier consul dicte un billet au futur maréchal Brune, qui dirige les troupes chargées de pacifier les Côtes-du-Nord, le Morbihan, l’Ille-et-Vilaine et la Loire-Inférieure : « J’ai vu, ce matin, Georges ; il m’a paru un gros Breton dont peut-être il sera possible de tirer parti pour les intérêts mêmes de la patrie » . Le 12 février précédent, en échange d’une amnistie totale, Cadoudal a déposé les armes et accepté de se rendre dans la capitale. Lassitude ? Calcul ? Curiosité de voir de près ce Bonaparte qui a pris le pouvoir trois mois plus tôt et qui vient de désamorcer un conflit intérieur qui durait depuis dix ans ?

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  • La Vierge Marie, de Tino Rossi à Eric Clapton en passant par les Beatles ? Comme une chanson populaire !

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    « Vierge Marie », de Tino Rossi (1941)

    On en sait assez peu sur cet hymne du Corse roucouleur ; si ce n’est qu’il en aurait écrit les paroles : « Toi qui toujours dans mon enfance/Toi qui toujours m’as protégé/Sur ma douleur, sur ma souffrance/ […] Je mets en toi mon espérance/Ne m’abandonne pas/Reine des cieux. » Dans un semblable registre, Tino Rossi a repris L’Ave Maria de Schubert, avec un certain talent, voir un talent certain, pour qui apprécie le registre pâtissier collant à la fois aux dents et aux oreilles. Mais comme seule compte l’intention, respect et absolution.

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  • Le Coronacircus en marche vers le gouffre financier 2/2

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    Tous les européens s’en foutent, égoïstement, car cela n’arrive pas près de chez eux !

    « Cela coûte un pognon de dingue » avait affirmé le Docteur Micron.

    Il parlait surtout du déficit de la Sécurité Sociale et de la santé hospitalière. Mais au cours des semaines on a donc appris que le Pouvoir décidait d’attribuer des dons, des aides, des subventions ou des prêts garantis par l’Etat à différents secteurs de l’économie française, par dizaines de milliards d’euros. Tout cela afin de tenter de sauver des dizaines de milliers d’entreprises et des centaines de milliers d’emplois.

    Afin de trouver grâce aux yeux d’une partie des électeurs, le gouvernement Français a promis la distribution de différents hochets  et des breloques :

    1. Des primes pour ceux qui ont soigné les malades et ceux qui participaient à la chaîne alimentaire.
    2. Un défilé des soignants le 14 juillet sur les Champs-Elysées.
    3. La construction d’un mémorial consacré aux victimes de l’épidémie
    4. Sur proposition de loi du député Philippe Gosselin, création d’une médaille Covid 19.
    5. D’autres élus aimeraient que le personnel médical décédé du virus reçoive la Légion d’Honneur et que sur leur tombe on inscrive « Mort pour la France ».

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  • Se sacrifier pour le climat

    L’idéologie climatisme a été approuvée avec un bel ensemble en Europe. Mais voici le temps des sacrifices économiques au nom du climat les pays européens sont nettement moins enthousiastes !

    Début octobre, les ministres de l'Environnement de l'Union européenne se sont réunis à Luxembourg pour voter un texte sur les normes d'émission de C02 concernant les voitures neuves. Avec pour objectif la réduction des émissions gazeuses de 35 % d'ici 2030. L'opération est cependant plus délicate qu'il n'y pourrait paraître de prime abord. En effet, nombre d'États-membres sont plus soucieux et on peut comprendre que, dans une période de crise économique, ils s'interrogent sur le bien-fondé de la démarche proposée - de protéger leurs industries que de s'engager pour l'environnement - ou, du moins, ce que l'idéologie nomme tel.

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  • Le Coronacircus en marche vers le gouffre financier 1/2

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    Pieter Kerstens

    Lorsque nous avions rédigé notre article dans le précédent numéro de la revue, la prévision et l’anticipation des conséquences d’une crise sanitaire, doublées par un chaos des marchés pétroliers, ignoraient alors la stratégie et les décisions aberrantes des gouvernements français et européens, face à la pandémie. En conclusion, nous jugions que « il suffirait d’une petite bourrasque comme…le Covid-19, qui pourrait entraver non seulement l’industrie chinoise, mais aussi par conséquence stopper l’activité de certains secteurs de l’économie mondiale et perturber les activités bancaires et financières, pour déclencher un nouveau krach mondial. »

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  • Le danger de l’impérialisme néo-ottoman.

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    Contrairement à ce que disait le calamiteux Mitterrand, ce n’est pas le nationalisme qui est la guerre, mais l’impérialisme. Une nation a vocation à défendre son identité, sa population, son territoire et non à s’en prendre à ses semblables. La guerre sera pour elle défensive, fondée sur la légitime défense et compatible avec la conception chrétienne des conflits. La politique royale tendait à assurer le pré carré, c’est-à-dire un territoire national capable de se défendre sur des frontières naturelles. La Révolution et l’Empire ont au contraire mené des guerres impérialistes dont l’échec final a définitivement clos la réalisation du premier objectif. L’impérialisme allemand appuyé sur le peuple, sa langue, sa culture, sa race a pris le relais en dévastant l’Europe. L’impérialisme soviétique s’est déployé après l’effondrement de l’Allemagne. Comme les Français s’étaient appuyés sur leurs idéaux révolutionnaires, les Russes ont brandi l’étendard du communisme pour mener une entreprise de domination du monde, et non plus de l’Europe. Ils avaient en face d’eux un autre impérialisme, celui des Etats-Unis, sous les drapeaux de la liberté, du droit, et du marché ouvert, infiniment plus sympathique, mais servant lui aussi les intérêts mondiaux d’un Etat, d’une culture, d’une civilisation, celle qui prolongeait l’Empire britannique, en alliant la langue anglaise, la liberté économique et l’exploitation des richesses planétaires. Pendant un court moment, celui où a triomphé Fukuyama et sa « Fin de l’Histoire », on a cru que le second avait terrassé le premier, et que la « pax americana » allait régner sur le monde… L’illusion s’est dissipée.

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  • Les hystériques de la muselière

    Les hystériques de la muselière
    À consommer sans modération (pour ceux qui ont la mémoire courte).

  • La nouvelle révolution vient des élites

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    L'impossibilité de rendre la droite intéligente.jpegMichel Geoffroy vient d'écrire un gros ivre sur La super-classe mondiale contre les peuples. L’ancien haut fonctionnaire, pétri par la culture du secret, découvre, pour nous, les arcanes d'un nouvel ordre.

    Entretien avec l'abbé G. de Tanouarn

    Qu’appelez-vous « la superclasse mondiale » ?

    Fondamentalement, ce n'est rien d'autre que le Pouvoir économique et financier, dérégulé et mondialisé dans la seconde moitié du XXe siècle. Car en 1989, après la disparition de la menace communiste, la fonction marchande se met à tout diriger en Occident. C'est ce qui me différencie par exemple des travaux d'un Henry Coston, autrefois : je ne pointe pas telle ou telle minorité à l'œuvre dans l'histoire, même si cette méthode a eu son intérêt, mais je décris un système, que je caractérise ainsi : l'usurpation de la souveraineté politique par le pouvoir économique et financier mondialisé et dérégulé en Occident. Il faut bien se dire que les 100 premières entreprises mondialisées, qui sont américaines en grande majorité, représente un PIB supérieur à celui de l'Union européenne. Ajoutons qu'elles peuvent se localiser où elles veulent pour payer le moins possible d'impôts aux États. Eh bien ! La super-classe mondiale, c’est le milieu humain qui naît du nouveau rapport de force entre l'économie et la finance mondialisées d'une part, la souveraineté politique d'autre part.

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  • En Irlande, une importante banque taxe les liquidités des fonds de retraite : bientôt en France ?

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    La folie des taux bas ne cesse de gangrener l’économie de l’Union européenne. Les  qui gardent des fonds dans leurs caisses sans les prêter sont taxées à 0,5 %. Or, les  sont devenues frileuses et hésitent de plus en plus à prêter des fonds à des clients de moins en moins solvables ; avec la pandémie, la situation risque de s’aggraver. De ce fait, même sans verser un quelconque intérêt à ses clients, un établissement bancaire perd souvent de l’argent. On estime que ce prélèvement de la BCE coûte 7 milliards, principalement aux  allemandes et françaises. Or, la solvabilité du système bancaire s’effrite ; on redoute une crise comparable à celle de 2008 et la faillite de nombreuses . Pour cette raison, pour limiter leurs frais, de nombreux établissements en Allemagne, en Suisse ou au Danemark répercutent les taux négatifs sur les clients institutionnels (assurances, caisses de retraite, fonds de pension).

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