Roland Hureaux est un observateur attentif de la scène internationale, insiste ici sur l’enjeu considérable que représente pour nous Européens et pour la paix du monde, la prochaine élection américaine.
Propos recueillis par l'abbé G. de Tanoûarn
Alors que les prochaines élections présidentielles américaines approchent, puisqu'elles sont fixées au 2 novembre prochain, les sondages se multiplient qui donnent au 55e président des États-Unis un retard à deux chiffres sur son compétiteur démocrate Joe Biden. Faut-il enterrer Donald Trump ?
Sûrement pas. La dernière fois, à pareille époque, il était également en retard. En matière électorale, à cinq mois d'une échéance, tout est possible. D'autre part, si Trump fait l'objet depuis des mois et des mois d'un travail de sape émanant de presque toute la presse et d'une grande partie de l'administration, il n'a pas encore sorti son artillerie lourde comme par exemple, la dénonciation de l'extrême corruption de Biden qui, depuis des années, fait avec son fils des affaires douteuses en Ukraine.