En Italie, la crise politique a conduit le Président à accepter la démission de Mario Draghi et à dissoudre la Chambre. Des élections anticipées auront lieu au mois de septembre. Une coalition "pro-Poutine" pourrait prendre le pouvoir, ce qui changerait sensiblement la donne en Europe.

Hier, Mario Draghi a présenté sa démission au président de la République italienne, après que trois partis de sa coalition se sont abstenus lors d’un vote de confiance. Mécaniquement, Draghi n’a pas été mis en minorité : il aurait pu continuer à gouverner. Toutefois, l’abstention de ces trois partenaires l’a conduit à jouer le tout pour le tout en présentant sa démission au Président de la République Mattarella, qui l’a acceptée et a dissous la Chambre. De nouvelles élections législatives (anticipées d’un an) auront lieu en septembre.