Personne ne pose la question du bilan carbone des déplacements présidentiels à travers la planète. Notre président qui passe son temps dans les avions, sautant sur le premier prétexte - hier c'était pour la demi-finale de la Coupe du monde de football - est en réalité la caricature d'un groupe dirigeant occidental qui préfère l'entre-soi et le dérivatif des "défis planétaires" à la résolution des problèmes chez soi. Pendant qu'Emmanuel Macron est à Bali, Doha ou Bruxelles, il n'a pas à s'occuper des soucis des Français.