
Le rapport de la Cour des comptes, qui vient de sortir, tire la sonnette d’alarme et sous-entend que le budget voté à genou par tous les députés sous la pression de ceux qui le réclamaient à cor et à cri, ne tiendra aucune des promesses avancées. Il dérapera, comme le RPF l’avait écrit dans ses colonnes, pour la bonne et simple raison qu’il est mauvais et ne s’attaque pas aux dépenses, qui sont du pur gaspillage. Mais gardez à l’esprit qu’une partie de la population et la majorité des LR et PS suivis dans l’ombre par le RN, prêchaient la stabilité… ou craignaient le chaos, si Bayrou était renversé. Il viendra mais dans quelques mois, c’est donc cela la substantifique moelle de la politique, remettre à demain la catastrophe qu’aucun n’entend conjurer aujourd’hui. Bravo. Comme un malheur n’arrive jamais seul, il faut aussi conserver en tête que les fameux accords de Paris, ceux qui doivent nous éviter de griller façon chipolata, un soir d’été entre amis, vont nous précipiter aux fin fond du moyen âge, mais avec le cri salvateur désormais appris par cœur à grand renfort de propagande télévisuelle : c’est bon pour la planète ! Il y a encore des illuminés pour se pavaner en engins électriques et croire que leur obéissance crasse va sauver le monde…