
C’est un Vladimir Poutine victorieux qui, sur tapis rouge, a été accueilli hier à Anchorage (Alaska) par Donald Trump. Le rapprochement des deux parias est un échec pour l’Europe absente et singulièrement pour la France. Le président américain n’a certes pas obtenu le cessez-le feu immédiat qu’il espérait en Ukraine. Mais c’est bien la défaite militaire et politique de Volodymyr Zelinsky, reçu lundi prochain à la Maison Blanche, qui a été actée. La faute d’Emmanuel Macron aura été de se tromper d’ennemi. Renonçant à son possible rôle d’arbitre entre l’Ukraine et la Russie, il a préféré la confrontation guerrière avec Poutine.






