
par Ricardo Martins
Autrefois symbole de paix et de prospérité, l’Union européenne s’engage désormais dans une nouvelle ère de militarisation et de pénurie. Derrière la rhétorique sécuritaire se dessine un projet de plus en plus façonné par la pression américaine, les dépenses de défense, et une trahison silencieuse de ses propres citoyens.
Pendant sept décennies, le projet européen s’est présenté comme un phare de paix, de prospérité et de protection sociale. Conçue dans les cendres de la Seconde Guerre mondiale, l’Union européenne (UE) est apparue comme un mécanisme visant à lier d’anciens ennemis par le commerce, des institutions communes et la promesse qu’une interdépendance économique empêcherait le retour des guerres.