
La rencontre entre Poutine et Trump en Alaska, illustre parfaitement ce que nous racontons au RPF depuis le début de cette guerre, selon trois axes : cette guerre n’est pas la nôtre, nous n’avons pas les moyens d’en infléchir le cours et nous n’avons réussi qu’à nous ruiner. Le message est clair au monde : l’Ukraine est un problème qui regarde les États-Unis et la Russie. L’Europe est hors course, avec ses dix-huit trains de mesures économiques qui ont fait infiniment plus de mal à nous même qu’à la Russie. Et nos industriels haletants n’attendent que de se reconnecter au gaz russe. Le menace d’un envahissement de l’Europe par la Russie, qui a servi à justifier les envois d’argent et d’armes sur le thème, après l’Ukraine, ce sera nous, relève du fantasme total. Et enfin, même diplomatiquement, nous n’avons pas les moyens de nos ambitions… même Zélensky, devenu illégitime n’est pas convié, signe que l’avenir de l’Ukraine, se jouera sans lui. Même Igor Kolomoisky, le controversé milliardaire ukrainien, soutien de poids de Zélensky, a été arrêté pour fraude et blanchiment d’argent. Autant dire que l’édifice Zélensky a du plomb dans l’aile.