
La faillite de notre État nation est aujourd’hui visible, et ce, dans tous les domaines. La déliquescence des institutions se traduit par une perte de la reconnaissance de l’autorité dans un nombre croissant de cités, une délinquance galopante qui est devenue par laxisme et idéologie victimaire incontrôlable, un autoritarisme compensatoire vis-à-vis du modeste contribuable, une République qui ne reconnaît ni ne favorise plus le mérite mais récompense le copinage, qui a remplacé l’instruction par la propagande, etc. Cette situation est le fruit d’un abandon, d’une rupture entre le peuple et les élites pour de sombres desseins. L’intérêt général a été sacrifié pour celui de puissances privées, le tout enrubanné d’une idéologie mortifère qui a visé à arracher les racines, réécrire l’Histoire, et donner à des minorités très peu représentatives, le pouvoir de décider et d’imposer des mœurs, des pensées qui se rêvaient novatrices qu’il fallait distiller à tout prix à cette masse conservatrice qui n’en voulait pas et qui la rejette toujours.