La pseudo-fermeté gouvernementale en matière de politique d'immigration n'est qu'un trompe-l'œil En réalité, tout est est mis en œuvre pour faciliter et encourager l'arrivée de nouveaux étrangers dans notre pays. La preuve ...
Si Martine Aubry impose 2,7 milliards de francs d'économies aux professions de santé, surtout aux pharmaciens et aux radiologues, c'est parce qu'il lui faut bien financer les mesures prises en faveur des étrangers, notamment celle qui consiste à les faire bénéficier de l'allocation d'adulte handicapé (AAH), jusque là exclusivement réservée aux ressortissants français.
Ainsi le 10 juin dernier, une lettre de la caisse nationale des allocations familiales, avisait les services régionaux que la loi n° 98-349 du 11 mai 1998, étend le droit de l'allocation d'adulte handicapé à l'ensemble des personnes de nationalité étrangère.
D'un montant de 3471 francs mensuels, cette allocation pourra, désormais, être versée à tous les étrangers : travailleur, ancien travailleur, simple membre de la famille d'un travailleur ou d'un ancien travailleur, isolé, oisif, étudiant, pensionné, retraité, etc.
« Ces dispositions, précise la lettre, s'appliquent à compter du mois de juin 1998, sans rétroactivité" sauf dans le cas des « Maghrébins, voire des Turcs, (travailleurs, anciens travailleurs ou membre de la famille) qui se seraient vu opposer un refus dans le cadre des accords de coopération CEE Maghreb et Turquie. »
Seule condition exigée, qu'ils soient en situation régulière et qu'ils puissent produire l'un des titres de séjour suivants : - carte de résident, - carte de résident privilégié, - carte de séjour temporaire, un simple récépissé de demande de renouvellement de l'un de ces titres peut suffire : - récépissé de demande de titre de séjour valant autorisation de séjour d'une durée de six mois renouvelable portant la mention « reconnu réfugié ». - récépissé de demande de titre de séjour portant la mention : « étranger admis au titre de l'asile » d'une durée de validité de six mois renouvelable. etc
Les mêmes, peuvent faire valoir leurs droits au Fonds de solidarité vieillesse ou à l'allocation supplémentaire du Fonds de solidarité vieillesse, etc.
Ainsi, des étrangers réfugiés bénéficiant du droit d'asile seront mieux traités qu'un grand nombre de vieillards français, qui ont travaillé toute leur vie mais que leur modeste retraite ne permet pas de vivre décemment.
Par ailleurs, toujours dans l'optique de rendre notre pays toujours plus attractif aux immigrés, le ministère de l'Emploi et de la Solidarité a décidé de favoriser les étudiants étrangers en leur permettant de trouver plus facilement un emploi.
Une circulaire du ministère de l'Emploi et de la Solidarité, datée du 9 juillet, les autorise à travailler dès leur première année d'études en France, quel que soit le niveau du cursus suivi. Jusqu'à présent, ils devaient attendre leur deuxième année d'études avant de pouvoir réclamer une autorisation de travail. Dans les faits, cette autorisation peut être refusée par les directions départementales du travail et de l'emploi « si la situation de l'emploi dans la profession et dans la zone (...) y fait obstacle ». Mais Martine Aubry invite ses services à faire preuve « d'une extrême bienveillance », précisant même que les refus devront être «exceptionnels».
On n'en attendait pas moins d'elle !
Jean ROBERTO national Hebdo
anti-national - Page 1207
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Aubry et la « préférence étrangère » (arch 2009)
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Amnesty International, arme de destruction massive du monde blanc
Soit. L'opposante birmane Aung San Suu Kyi a passé 15 des 21 dernières années en résidence surveillée. Mais cela ressemblait si peu à une prison ou à un goulag qu'en 1997 son mari, le distingué extrême-orientaliste Michaël Aris, étant atteint d'un cancer en phase terminale, les autorités birmanes lui proposèrent de le rejoindre à Londres. Ce qu'elle refusa. Néanmoins, depuis des années Suu Kyi appartient à la cohorte des « héros » des Droits de l'Homme Sélectionné qui forment le cœur de résistance de l'humanisme médiatique. Leur fonction, on commence à bien le comprendre, est d'imposer insensiblement, sur la destruction des règles traditionnelles, la nouvelle doxa mondialiste derrière laquelle avance camouflée la tyrannie globale uniformisante.
Il n'est pas anodin que Suu Kyi soit lauréate du prix Nobel de la Paix 1991, du prix Rafto pour les Droits de l'Homme, du prix Sakharov pour la Liberté de Penser, du prix Jawaharlal Nehru pour la Compréhension Internationale, du Prix Simon Bolivar du Gouvernement vénézuélien pour un monde métissé. Comment l'imaginer rebelle à une pensée unique qui la comble de tant d'honneurs ?
Bien entendu parmi les plus empressés à voler à son secours, il y aura eu Amnesty International. Pourtant très occupée, ces derniers temps, à remuer le monde autour des quelques 2 200 prisonniers politiques birmans internés pour délit d'expression, d'association ou de réunion. Volant ici au secours d'un ancien militaire marocain, emprisonné pour divulgation de secrets militaires, là d'un Chinois Prix Nobel de la Paix, Liu Xiabo, depuis onze ans derrière les barreaux. Soutenant deux activistes arrêtés en Azerbidjan, un manifestant Kashmiri de 14 ans interné par les Indiens, une Colombienne enceinte de 8 mois arrêtée en raison de son appartenance aux FAR, des Rroms victimes de discrimination en Hongrie, un avocat syrien condamné à trois ans de prison pour délit d'opinion, un syndicaliste ukrainien harcelé par le gouvernement, un écrivain de Singapour accusé de diffamation envers un tribunal, Sakineh Ashtiani, l'Iranienne condamnée à mort pour complicité d'assassinat de son mari, 68 "boat-people" refoulés sur l'Egypte par l'Italie, trois syndicalistes vietnamiens condamnés à 9 ans de prison, une Sri lankaise condamnée à mort en Arabie séoudite pour assassinat, un Américain blanc... Tiens !... Jeffrey Landrigan, exécuté pour deux meurtres et de nombreux crimes (Ah, Ah, AI soutient donc un assassin... blanc) des Rroms expulsés de Belgrade, Birtukan Medeksa, « la Mandela éthiopienne », chef de l'opposition condamnée à la prison à vie pour avoir tenté de renverser la constitution, puis amnistiée, à nouveau condamnée à perpétuité, et définitivement relaxée le 6 octobre 2010... Mais si vous espérez trouver un seul blanc victime de racisme ou d'exclusion, passez votre chemin ce n'est pas la bonne adresse. Des dizaines d'autres cas semblables, au cours des deux derniers mois, n'ont pas échappé à la vigilance sourcilleuse des flics pénaux d'Amnesty. L'aide apportée à Aung San Suu Kyi ne s'est jamais démentie. Ne fut-elle pas une des grandes causes médiatiques qui ont fait la renommée de l'ONG ? Avec bien entendu saint Nelson. Et Birtukan Medeksa. De celle-ci d'ailleurs un porte-parole de l'Association précisa : « Birtukan, prisonnière "de conscience " a été emprisonnée uniquement pour l'exercice pacifique de son droit à la liberté d'expression et d'association ».
LE TERRORISTE MANDELA « AMBASSADEUR DE LA CONSCIENCE » D'AI
Suu Kyi elle aussi s'est bornée à une lutte pacifique. On est loin de Mandela, condamné à mort pour terrorisme, dirigeant du Parti Communiste sud-africain, responsable de « l'aile militaire de l'ANC, Umkhonto We Sizwe » (MK) menant une guérilla dont la plupart des victimes furent des civils. Bombes, mitraillages, assassinats que continuent à célébrer les actuels dirigeants. L'icône humaniste de la planète intervint-elle jamais auprès de son épouse Winnie, afin qu'elle cesse de faire brûler vifs par le « supplice du pneu » des milliers d'opposants africains à l'ANC ?
Néanmoins, périodiquement, tel ou tel « Prisonnier de Conscience (POC) » est désigné comme un « nouveau Mandela ». En 1962, l'ONG balbutiante n'avait-elle pas fait de lui l'un des premiers « POC » ? Las, deux ans plus tard, lors du procès de Rivonia, Mandela lui-même admit être le chef terroriste qui à la tête du MK avait organisé une campagne destinée à renverser par la violence le « Régime blanc ». Deux thèses s'affrontèrent à l'intérieur d'Amnesty. Entre ceux qui voulaient faire de Mandela une exception et ceux pour lesquels on ne pouvait soutenir un terroriste. Ces derniers l'emportèrent et il cessa d'être considéré comme un « prisonnier de conscience ». Ce qui n'empêcha pas le Comité Nobel d'en faire une icône mondiale du pacifisme et les analphabètes médiatiques de continuer à le présenter comme l'archange de la fraternité. Si la Commission « Vérité et Réconciliation » de l'évêque Tutu n'avait été une farce sinistre, elle aurait dû entendre Mandela sur les centaines de victimes dont il fut responsable.
Or, en 2006, effaçant d'un trait de plume ce que leurs prédécesseurs avaient dû convenir, les dirigeants d'Amnesty Inter national lui décernaient leur plus haute récompense, le « Prix Ambassadeur de la Conscience ». Geste par lequel l'organisation confirma qu'elle était bien spécialisée dans l'imposture et le mensonge.
Il suffit de consulter le rapport 2010 d'Amnesty pour en mesurer l'étendue. Depuis des années des dizaines de milliers de blancs ont été assassinés en Afrique du Sud dont plus de trois mille fermiers. La plupart dans des attentats racistes et d'un sadisme rare. Le rythme n'a fait qu'empirer en 2010. Et pourtant on n'en trouve pas trace dans la partie générale du Rapport. Non plus que des centaines de blancs maltraités dans les prisons de l'ANC. Pour ne rien dire des centaines de milliers d'autres victimes de l'Empowerment qui est une politique officielle de discrimination raciale à l'embauche. Dans les trois pages et demie consacrées à l'Afrique du Sud, pas une ligne non plus. Et pourtant on y dénonce la discrimination et la violence exercée contre les immigrés, « la pauvreté persistante », l'effondrement du système de santé, les tensions à l'intérieur et à l'extérieur de l'ANC, la corruption jusqu'au sommet de l'État, la surpopulation carcérale, les violences domestiques, l'explosion du Sida. Le chômage décuplé, la torture et les mauvais traitements exercés contre les suspects de crimes, les violences policières, les crimes inter-ethniques ne sont mentionnés que lorsqu'ils ne concernent pas les blancs. En fait à lire ce Rapport, il n'existe pas de minorité blanche en Afrique du Sud. Pour les mystificateurs d'Amnesty International, sans doute s'est-elle évaporée le jour où son pouvoir légitime lui a été confisqué par un pouvoir illégitime venu d'ailleurs.
Piqûre de rappel : Amnesty International a été créée au début des années 1960 par des communistes, pressés de venir en aide à d'autres communistes emprisonnés. On ne se défait jamais totalement de ses vieilles manies...
Jim REEVES. RIVAROL du 23 DÉCEMBRE 2010Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, international, lobby, magouille et compagnie 0 commentaire -
« Manif pour tous » ? Là, ça va trop loin !
Pourra-t-on défiler contre le « mariage » des homosexuels le dimanche 13 janvier sans marcher en même temps « contre l'homophobie » ? Frigide Barjot, grande coordinatrice de la marche qui annule et remplace la marche pour la vie (les enfants à naître aux oubliettes…) a clairement fait savoir que non. « Comment vous prémunir contre les homophobes ? », lui demandait-on sur RMC jeudi. En faisant applaudir les rainbow flags… Et les gens de Civitas ? « Civitas, c'est clair et net, ils viendront, et ils seront obligés de défiler contre l'homophobie, et d'enlever leurs bannières. »— Ça va être compliqué pour eux, quand même…— Voilà ! (sur un ton triomphant. L'air de dire : tant mieux, ils seront bien obligés de s'en aller…)Contre l'homophobie ? Contre un concept inventé par les plus durs des lobbies gays pour empêcher tout jugement de valeur non sur les personnes qui se trouvent avoir des attirances homosexuelles, mais sur le comportement homosexuel ? Contre un instrument juridique qui, dans de nombreux pays du monde déjà, permet l'inculpation de personnes qui se réclament de la Bible pour porter ce jugement moral ? Contre un sentiment subjectif de répugnance, aussi, qui est désormais interdit, alors qu'on imagine les homosexuels répugnés par l'idée de relations charnelles avec les personnes du sexe opposé et que tout le monde doit apparemment trouver que dans ce sens-là, il n'y a pas de problème ?Oui, là, cela va trop loin. Cela va trop loin d'avoir prévu, au cœur de la « manif pour tous » (c'est toujours dans l'interview précitée) un « char des homos » : « J'appellerai tout le monde à venir danser sur le char gay ! »Mais c'est quoi, ce détournement ? 99 % des personnes qui viendront défiler à Paris le 19 janvier ne demandent pas cela, ils demandent le retrait du projet. Rien de moins. Et surtout, rien de plus. Pas sa suspension en attendant la tenue d'« états généraux de la famille ». Pas une discussion sur « la place de l'homosexualité dans notre pays ».Et encore moins une revendication qui est très exactement à l'opposé de ce que demandent les honnêtes gens. Pourtant elle y est, régulièrement mise en avant par Frigide Barjot : l'amélioration du contrat d'union civile ouverte aux couples homosexuels. Elle l'a dit lors de sa conférence de presse mercredi, et j'en atteste puisque j'y étais : « Nous travaillons à un projet alternatif qui assure les droits sociaux, civils, patrimoniaux des familles homoparentales, sans bouleverser les principes du droit civil. »Et voilà que l'absurdité de la « famille homoparentale » devrait être entérinée par les centaines de milliers de personnes qui manifesteront contre le « mariage » des homosexuels ? C'est ainsi qu'on se fera entendre des médias, qu'on explosera les idées préconçues, nous dit-on. Mais oui : en brouillant le message jusqu'à le rendre incompréhensible. Car s'il est bon d'aménager des droits parentaux pour les partenaires de même sexe, s'il faut réfléchir à l'« homo-éducation » comme le propose Frigide Barjot, si les enfants peuvent « absolument » très bien grandir dans un foyer homosexuel, on se demande pourquoi on se donnerait la peine de se déranger le 13 janvier.C'est la même raison pour laquelle il n'est pas question de parler des « souffrances » des homosexuels, et tant pis pour ceux qui vivent douloureusement leur condition. « L'homosexualité n'est pas une maladie », comme l'a martelé Frigide Barjot.Car dire cela, c'est déjà être « homophobe », n'est-ce pas ? Puisque l'homophobe est celui qui « discrimine » à l'égard des homosexuels en émettant des critiques, fussent-elles vraies, sur leur mode de vie ou leur capacité à tout faire comme les « hétéros », voire mieux… Tout cela est d'une logique totale : on cherche à plaire aux médias, on adopte le langage et les concepts de l'adversaire, on s'y soumet, et on fuit comme la peste ceux qui ne sont pas disposés à s'incliner devant le politiquement correct. Tout comme nombre d'évêques de France ont longtemps mis sous le boisseau l'enseignement de l'Eglise sur l'avortement, de peur de se voir assimilés à l'« extrême droite » qui seule portait le respect de la vie sur la place publique.Non, là je cale vraiment. Pour le bien de la cause, il me semblait jusqu'ici qu'on pouvait faire avec les consignes souvent décalées, sans portée réelle, ou du moins je l'imaginais, données par Frigide Barjot (applaudir les « kiss-in », se dénuder pour se retrouver à égalité avec les Femen…). J'étais irritée par le « dress code » imposant aux gens de venir autrement qu'ils ne sont, par le refus des slogans et affiches non lus et approuvés par les organisateurs (mais qui représentent-ils ?). Mais ce n'étaient pas des raisons suffisantes pour prendre l'affaire bille en tête.Avoir radicalement inversé les objectifs de la marche, c'est autrement plus grave.Question : les nombreux évêques qui, courageusement, ont appelé les Français et les catholiques à manifester leur opposition à la légalisation du « mariage » des homosexuels, partagent-ils l'idée selon laquelle il faut marcher « contre l'homophobie » et pour un super-pacs, danser sur un char façon Gay Pride et réclamer une nouvelle forme d'« autorité parentale » pour les « homo-éducateurs » ? Un catholique peut-il participer à cela sans rien dire ?Désolée, mais il va falloir qu'ils s'expriment. Ils sont au pied du mur. -
La vérité au fond du puits
Au motif qu’il convient de s’entêter à maintenir la zone euro sous respiration artificielle, un accord a été trouvé tard hier soir à Bruxelles, aboutissement de discussions initiées quelques mois plus tôt, autour des modalités de la création d’un superviseur européen unique pour toutes les banques de la zone euro. Angela Merkel s’est félicitée cette soumission encore plus accrue à l’hydre supranational sous pilotage allemand, François Hollande aussi… Une Europe bruxelloise, grise, sans âme et qui plus est destructrice de nos économies, dont le président de la République, malgré ses formules creuses et certainement à son corps défendant, a parfaitement décrit l’insondable médiocrité technocratique dans l’entretien qu’il a accordé au Monde en date d’aujourd’hui…
Au motif qu’il convient de ne pas fâcher l’Algérie (qui pourrait nous compliquer la tâche au Mali ?) et de ne pas irriter plus avant les Algériens français de papier, M. Hollande a fait preuve de révisionnisme historique. Il a reconnu la responsabilité de la police française dans la mort de dizaines de manifestants musulmans à Paris lors de la manifestation organisée à Paris par ce mouvement terroriste le 17 octobre 1961.Un bobard médiatique monté de toute pièce par le FLN et le Parti communiste, comme nous le rappelions l’année dernière à l’occasion de la « commémoration » de son cinquantième anniversaire – http://www.gollnisch.com/2011/10/17/11647/
Au motif qu’il faut complaire, encore et toujours au lobby immigrationniste, et diluer toujours plus avant les identités nationales selon les vœux mêmes des cénacles mondialistes qu’il connait bien, Manuel Valls a annoncé jeudi la suppression des critères de naturalisation « les plus discriminatoires ». La circulaire envoyée jeudi aux préfets prévoit en particulier de prendre en compte les contrats à durée déterminée ou le travail intérimaire, et plus seulement les CDI, dans l’appréciation de l’insertion professionnelle du candidat à la naturalisation
Le ministre de l’Intérieur entend ainsi accroître le nombre de personnes qui pourront acquérir la nationalité française… et voter socialiste. Ni plus ni moins la stratégie préconisée par du cercle de réflexion socialiste Terra Nova qui enjoignait la direction du PS pour conquérir le pouvoir et y rester à gagner l’appui des différentes communautés et minorités… Au détriment de ces salauds de pauvres et autres ringards de souche qui s’entêtent à ne pas comprendre toutes les joies de la mondialisation…
Au motif qu’il faut devancer les désirs et obéir aux docteurs Folamour du Nouvel ordre mondial et aux pétromonarchies , le gouvernement socialiste, comme avant lui celui de l’UMP, s’entête à soutenir l’insoutenable en Syrie.
Hier, Lakhdar Brahimi, envoyé commun de la Ligue arabe (LA) et des Nations unies (ONU), a réaffirmé son appel à un arrêt des combats en Syrie pour la fête de l’Aïd al-Adha. « Si la crise syrienne se poursuit, son impact ne sera pas restreint à l’intérieur de la Syrie, mais il affectera toute la région et le monde », a-t-il déclaré.
De son côté, le Vatican tente aussi de sauver ce qui peut l’être, et d’éviter l’irréparable. Alors que se déroulait les travaux du Synode sur La nouvelle évangélisation, -voir notre article en date du 12 octobre- le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’État du Saint-Siège, a annoncé l’ envoi d’une délégation à Damas pour exprimer la « solidarité fraternelle » du pape avec la population syrienne.
C’est Benoît XVI , dans l’esprit même du discours qu’il a tenu lors de son déplacement à Beyrouth le 16 septembre qui a pris cette décision. « Nous ne pouvons rester de simples spectateurs d’une tragédie comme celle qui se déroule en Syrie », a souligné le cardinal Bertone ; il s’agit d’encourager « tous ceux qui sont engagés dans la recherche d’un accord respectueux des droits et devoirs de tous avec une attention particulière à ce que prévoit le droit humanitaire ».
Car si les djihadistes, les fous d’Allah téléguidés, financés, équipés et manipulés par les extrémistes Wahabbites, l’Arabie Saoudite et le Qatar l’emportent , ce ne sont pas seulement les chrétiens d’orient qui subiront la terreur islamiste affirme Bruno Gollnisch, mais toutes autres minorités, les Kurdes, les chiites, et même au-delà les musulmans sunnites modérés.
Faut-il le rappeler, la carte des barbus fanatiques utilisés hier par Washington, pour combattre l’Union soviétique en Afghanistan, abattre le parti Baas de Saddam Hussein en Irak et plus récemment les autocrates au pouvoir en Egypte, en Tunisie et en Libye revient trop souvent à ouvrir la boite de Pandore.
Ces mêmes fanatiques djihadistes soutenus par nos amis financiers qataris qui ont rasé les tombeaux des saints de Tombouctou au Mali, qui détiennent des otages français et qu’il conviendrait d’aider en Syrie !
Certes, il se murmure que le gouvernement n’est plus dupe de sa tragique erreur qui l’a vu confondre les aspirations d’une partie du peuple syrien à plus de libertés avec ceux qui parlait en son nom. Est-ce vraiment en connaissance de cause que la diplomatie des Juppé et Fabius a cru en la capacité du Conseil national syrien (CNS), encadré par les Frères musulmans, reçu en grande pompe l’Elysée mais miné par de fortes dissensions internes, à incarner une alternative au régime de Bachar el-Assad ?
Des affrontements armés entre différents bandes de l’Armée syrienne libre (ASL) se sont d’ailleurs déjà produits dans la région d’Alep. Une ASL dont les brigades portent des appellations qui sont déjà tout un programme : « Les libérateurs des mécréants », « Les descendants du prophète », « L’unification divine »…
Mais de tout cela, nos faiseurs d’opinions aux ordres ne disent rien ou si peu : quels « grands » medias en France, exemple parmi des dizaines d’autres, a évoqué les viols et les massacres commis par les djihadistes, les « combattants de la liberté » de l’ASL dans quatre villages chiites (Fouaa, Fatimah Azahra, Noubbol, la région des Magawlas) entre Alep et la Turquie ? Mais non, il s’agit encore et toujours de faire entendre un seul son de cloche, de marteler la même propagande.
Europe de Bruxelles, immigration, inféodation aux pires aberrations du projet mondialiste…: qui d’autre que l’opposition nationale pourra demain sortir la vérité du puits et faire triompher le retour au bon sens ?
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La démocratie à la française, suite : traitement d’Aurélien versus celui des Femen
PARIS (NOVOpress) – Dans un article “La Démocratie à la Française“, Novopress a rapporté l’arrestation d’Aurélien qui a défendu la manifestation de catholiques anti-”mariage pour tous” du 18 novembre dernier contre l’agression des Femen venues contre-manifester illégalement sans déclaration préalable. Grâce à une interview de la police nous pouvons maintenant comparer avec la position du pouvoir vis-à-vis des Femen.
Rappelons que les Femen étaient à moitié nues, avec des slogans orduriers antichrétiens peints sur leur poitrine (certaines avaient peint “Fuck God” ou “Fuck Church”, traduction au choix “Baise”, “Nique” ou “Encule”). Elles étaient armées d’appareils projetant de puissants jets de poudre blanche (en fait il s’agissait d’extincteurs à poudre mais repeints de telle façon qu’il n’était pas possible de savoir ce dont il s’agissait, d’où les craintes et les réactions rapides des manifestants). Les extincteurs portaient en outre une grosse inscription “Jesus sperm”.
Aurélien indique “Le 28 novembre à 6 heures [du matin], j’ai été réveillé par les forces de l’ordre (…) qui m’ont menotté dans mon lit, une arme à feu braquée sur ma tempe. J’ai ensuite fait 48 heures de garde à vue et 15 heures de dépôt (…) et je suis désormais sous contrôle judiciaire avec interdiction de sortir du territoire français, et l’obligation de pointer tous les 15 jours au commissariat de ma ville (…) J’ai été traité comme un terroriste, alors que c’est nous qui avons été agressés !”
Il est intéressant de comparer avec les données (vidéo ci-dessous) concernant les Femen qu’à fournies M. Paquette, chef d’état major à la préfecture de police de Paris, à notre confrère Enquête & Débat. Elles peuvent se résumer en : nous ne faisons rien, “Interpeller les Femen, même si elles sont dans l’illégalité, est contre-productif”. Et encore notre confrère ne l’interrogeait-il que sur la nudité (et non pas sur l’agression d’une manifestation), nudité qui est interdite à Paris par son maire Bertrand Delanoë “himself”, ce qui fait que la Préfecture de Police prévient que laisser voir “les parties génitales ou la poitrine constitue une exhibition sexuelle, punissable d’un an d’emprisonnement”.
M. Paquette s’emberlificote dans ses explications mais reconnaissons lui l’honnêteté d’avoir accepté de répondre à l’interview.
La préfecture de police interviewée à propos des... par enquete-debat -
Arabie séoudite : l'oubliée du « printemps arabe »
Les princes du pétrole séoudiens résistent au vent des révoltes qui souffle sur le Moyen-Orient. Le royaume demeure quasiment imperméable aux contestations populaires.
Le Kingdom Centre, l'emblème de Riyad, illumine la nuit de la capitale déserte. Ce gratte-ciel de plus de trois cents mètres de haut incarne la puissance de la famille royale. L'actualité de ce pays contraste avec celle du Yémen. Le 4 juin, Ali Abdoullah Salih, 69 ans, a fui son pays. Il fut président de la République du Yémen (Yémen du Nord) à partir de 1978 et après la réunification en 1990. Depuis quatre mois, à Sanaa, plus de cent mille manifestants ont défilé pour réclamer son départ. Chaque semaine, le palais présidentiel faisait l'objet de tirs de grenades. Les points de chute se rapprochaient, jusqu'au vendredi 3 juin, jour de la prière, où des grenades ont atteint la mosquée du palais présidentiel. Plusieurs de ses gardes du corps ont été tués. Le président et quelques-uns de ses ministres ont été grièvement blessés. Salih est le troisième autocrate renversé par les mouvements de rébellion, et le second, après son homologue tunisien Ben Ali à avoir trouvé refuge en Arabie séoudite. Même si la capitale yéménite assurait son retour imminent, les autorités séoudiennes ont affirmé le 17 juin qu'il ne rejoindrait pas son pays qui est à feu et à sang.
JOHN ROCKEFELLER ET LA STANDARD OÏL
En janvier 2011, les Tunisiens obligèrent l'ancien président Ben Ali et son épouse Leila Trabelsi - adepte de magie noire et fouettant ses domestiques - à se réfugier à Djeddah, la deuxième plus grande ville du pays située au bord de la mer Rouge. Les monarques et les présidents arabes ne sont plus sûrs de la pérennité de leur pouvoir. De la Mauritanie à Oman, la colère ne relâche pas d'intensité. Cependant, la monarchie des Saoud, sbires des Rockefeller, reste intouchée : en 1933, John Davison Rockefeller trouva des gisements d'« or noir » en Arabie séoudite. Son entreprise, la Standard Oil of California, investit fortement dans le forage de pétrole avec l'accord du roi Ibn Saoud.
Riyad ne compte aucune Avenue Bourguiba comme à Tunis ou place Tahrir comme au Caire. À Bahreïn, en Tunisie, en Égypte, au Yémen et en Syrie, les révolutions ont conduit à des débats sur l'espace public et à une remise en cause des pouvoirs politiques. Ce vaste phénomène a épargné l'Arabie séoudite. Une seule devise domine la classe politique : « Longue vie au roi », comme le scande le Salut Royal, l'hymne national. L'Arabie séoudite fait figure d'un empire figé au milieu d'un monde en plein changement. Abdoullah Bin Abd al-Asis Al Saoud, 88 ans, roi et gardien des deux mosquées saintes (serviteur des lieux saints), continue à régner, alors que l'Égyptien Hosni Moubarak a été chassé du pouvoir et que le Yéménite Salih est hospitalisé dans son pays avec des éclats de grenades dans le corps.
RIYAD ACHÈTE LA STABILITÉ DU MOYEN-ORIENT
Néanmoins, Abdoullah n'accepta pas l'éviction du pouvoir de H. Moubarak. Jusqu'à aujourd'hui, l'Arabie séoudite ne s'est pas accommodée de la révolution égyptienne. Pour stabiliser la nouvelle direction, Abdoullah promit au Conseil militaire du Caire 2,7 milliards d'euros. Abdoullah observa avec méfiance aussi comment la révolution s'est propagée en février dernier sur la petite île voisine de Bahreïn. Cette tempête souleva la majorité des Chiites contre la dynastie sunnite du roi Hamad ben Issa el-Khalifa. La patience d'Abdoullah passant pour un dirigeant habituellement mesuré fut mise à rude épreuve par ces événements inédits : il envoya - fait unique dans l'histoire de l'Arabie séoudite - des soldats de sa garde nationale à Manama, pour contenir la rébellion. En Syrie, les troubles commencèrent en mars. Ils atteignirent leur paroxysme le 11 juin à Jisr al-Shughur : en représailles de la mort de cent vingt membres des forces de sécurité, tués par des « groupes armés », des chars syriens ont encerclé cette ville proche de la frontière turque. L'Arabie séoudite ne peut pas intervenir directement, car la maison des Saoud et le clan du chef d'État syrien, Bachar al-Assad se méfient mutuellement. Les Séoudiens ont toujours voulu délivrer les Syriens dirigés depuis 1971 par les Assad, de religion Alaouite (branche chiite).
Mais dans le contexte des « printemps arabes », l'Arabie séoudite et la Syrie aspirent au même dessein : ils veulent la paix. Ainsi, Damas se positionne du côté de Riyad quand les troupes séoudiennes avancent sur Bahreïn. En contrepartie, Riyad ferme les yeux sur la répression sanglante des émeutes par le régime de Bachar el-Assad. Pour soutenir le pouvoir yéménite, le 7 juin, les Séoudiens ont livré trois millions de barils à Sanaa. Outre les troupes dépêchées à Bahreïn, les milliards offerts à l'Egypte, la complicité à l'égard de Damas et du pétrole livré au Yémen, pour 2011 l'Arabie séoudite a gagné 300 milliards de dollars grâce à la vente de son pétrole. Tous ces signes ne laissent aucun doute sur ce que le royaume peut faire dans la région, avec le pouvoir et l'argent. Riyad, qui satisfait 12 % des exigences pétrolières mondiales, veut que l'ordre et la stabilité règnent sur tous les fronts. De cela dépend l'équilibre de l'économie à l'échelle planétaire. Pourtant, le Crésus séoudien est un géant aux pieds d'argile. Jamal Khashoggi occupe un bureau de la Kingtom Centre. Il affirme : « La monarchie est dépassée. La démocratie est la seule solution ». De telles paroles pourraient lui valoir la prison. Mais cet intellectuel est un des plus influents du royaume séoudien. Il est aussi un proche du prince milliardaire Walid bin Talal, un réformateur de la famille royale possédant des chaînes de télévision sur le modèle d'al-Jazeera. J. Khashoggi, ancien journaliste, était un bon ami d'Oussama ben Laden, qu'il connut à l'âge de dix-huit ans dans les grottes de Tora Bora pendant la guerre d'Afghanistan.
L'Arabie séoudite est pleine de contradictions. Ici sont pensés et exécutés les projets que l'on juge absurdes en Occident. L'économie du royaume est dictée par l'ultralibéralisme. Mais à Djeddah et dans les provinces de l'Est comme à Dammam ou dans la ville fondamentaliste de Buraydah appelée le « cœur des ténèbres », la société pourrait s'avérer politiquement instable. Les dirigeants séoudiens montrent à cet effet une certaine méfiance : le roi a promulgué un décret selon lequel le grand mufti et les clercs ne peuvent plus être critiqués. Cette loi sert à renforcer le pouvoir des religieux, en partie contesté par la population. Tout élan d'opposition est étouffé. Depuis le 11 septembre 2001, onze mille Séoudiens ont été emprisonnés et plus de cinq mille n'ont toujours pas été libérés. Il est difficile de dire qui sont vraiment ces détenus car il n'existe aucune transparence. Aucun procès ne suit les procédures formelles du droit international. Certains groupes appartiennent à des courants radicaux islamistes et s'opposent à toute modernisation, signe d'occidentalisation. « Nous sommes fragiles. Nous devons veiller à ne pas nous laisser entraîner par le courant des protestations », déclare le général Mansur Sultan al-Turki du ministère de l'Intérieur.
40 % DE DIVORCES
En Arabie séoudite, personne n'appelle à la globalisation : elle s'impose naturellement. Le déferlement des feuilletons, la multiplication des Pizza Hut et l'engouement pour la Bourse modifient une société dont les fondements religieux prennent leur source dans le wahhabisme prônant une séparation entre les hommes et les femmes. Les conservateurs voient d'un mauvais œil toute influence moderniste dans la société séoudienne. Ils disent d'un ton désapprobateur : « Le chameau a déjà la gueule dans la tente ». Le taux de divorces de l'Arabie séoudite est de 40 %. De plus, les familles diminuent et les villes explosent. Un tiers des Séoudiens souffre de diabète. Si au début des années 1960, la première école pour filles a ouvert, 52 % des étudiants sont maintenant des jeunes femmes. À cette réalité s'ajoute le fait que sur une population de 20 millions d'habitants, 2 millions sont des étudiants et 110 000 d'entre eux suivent un cursus universitaire à l'étranger. Leurs attentes seront aussi fortes que celles de leurs parents. Ils voudront disposer d'un chauffeur, d'une nourrice et d'un jardinier. Néanmoins, les emplois manquent : le chômage est évalué à 26 % et est en augmentation. Ces observations présagent d'une société séoudienne en déséquilibre.
Le général Mansur Sultan al-Turki, qui a plusieurs filles, ne sait que dire : « La question de la femme est source de bien des soucis », et le ministère qu'il sert, est conduit par une main plus ferme. Le nom du ministre de l'Intérieur, le Prince Nayef ben Abdelaziz ben Abderrahman Al Saoud, est aussi avancé comme le possible successeur de son frère Abdoullah, réformateur et modéré. Le Prince Nayef est considéré comme un rempart contre tous les éléments déstabilisateurs de la monarchie : les terroristes, les criminels et les provocateurs. L'on dit plaisamment que sous sa férule, les Séoudiens ne participeront même plus aux manifestations : ils enverront leur chauffeur ou leur jardinier brandir des pancartes. A ce propos, le général explique : « Nous n'avons besoin d'aucune manifestation, nous discutons entre nous ». Depuis trois mois, une loi interdit les manifestations. Lors de son adoption, la minorité chiite a protesté dans la ville de Katif. Les manifestations se poursuivent. Constituant 10 % de la population, les Chiites n'ont pas le droit de servir dans l'armée ni d'occuper un poste important de l'administration. Dans les manuels scolaires, ils sont dénoncés comme des superstitieux. Le gouvernement sait bien que cette situation ne sera pas éternellement tenable. Le gouverneur de la province dialogue avec les représentants des manifestations. Ils se sont concertés sur la construction d'une nouvelle mosquée et sur la possibilité pour les femmes de devenir directrices d'école.
ABDOULLAH ACHÈTE SON PEUPLE
Le roi Abdoullah a promis de débloquer pour son peuple 129 milliards de dollars. Il a accordé des crédits à l'immobilier moins élevés, autorisé les familles travaillant dans une agriculture moribonde à écoper leurs dettes et dispensé les étudiants séjournant à l'étranger de rembourser leurs frais. Il a augmenté de 15 % les salaires des fonctionnaires, a mis en place une assurance-chômage et les soins dans les hôpitaux sont désormais gratuits. Qui peut se plaindre d'un tel traitement ? Jamal Khashoggi est convaincu que « ces prestations ne feront pas taire les protestations. Demain, le royaume pourra encore distribuer 100 milliards de dollars pour anesthésier les protestations. Mais que ferons-nous s'il n'y a plus de pétrole ? Tout le monde désire un État moderne ». Certaines femmes mènent à présent ce combat. En juin, Manal al-Sharif, 32 ans, arrêtée au volant d'une voiture, a été emprisonnée. Kholoud al-Fahad, ancienne journaliste, également 32 ans, refuse quant à elle de porter le voile et laisse ses cheveux longs détachés. Même dans la très conservatrice Buraydah, une évolution est en cours : les femmes possèdent leur portable et ont accès à Internet. Sous leur voile intégral noir, il n'est plus rare d'apercevoir derrière une fine ouverture, leurs yeux maquillés.
Contrairement au Prince Nayef, le pouvoir actuel est conscient des aspirations de sa population. En 2009, le roi a ouvert, à proximité de Djeddah, la King Abdoullah University of Science and Technology, dans laquelle il a fait disparaître la séparation entre hommes et femmes. Il fit licencier un ecclésiastique qui prononça une fatwa contre cet établissement moderne et son mécène. Le politologue Samir Anabtawi a longtemps étudié dans l'université américaine de Yale. Il explique que si la population désire des réformes, personne ne veut finir comme en Irak, au Yémen ou en Syrie.
Il est par conséquent bien difficile d'augurer de l'avenir du royaume séoudien. Cette configuration politico-religieuse rigoureuse constitue plus que jamais une garantie de stabilité pour l'Occident et notamment pour les barons du pétrole. Et gageons que si le Prince Nayef devait prendre les rênes de son pays, l'ultra-conservatisme religieux saura s'accommoder des exigences de l'ultralibéralisme pour le bonheur des Rockefeller. Une raison essentielle pour que ce plus grand producteur de pétrole ne devienne pas le siège d'un nouveau « printemps arabe ».
Pour une analyse complète des causes profondes des « printemps arabes », lire Ecrits de Paris de juin 2011.
Laurent BLANCY. Rivarol du 24 juin 2011 -
Le mondialisme (avec Florian Rouanet)
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La ferme (des célébrités) !
La mode est aux listes : en réponse aux fulminations de la gauche après l’exil fiscal de Gérard Depardieu -la tribune publiée à ce sujet par l’acteur socialiste Philippe Torreton dans Libération est un modèle de haine brouillonne- circule sur internet les noms des présidents de grands groupes, vedettes, sportifs, artistes, qui refusent de payer leurs impôts en France. Parmi eux Emmanuelle Béart « qui manifeste en France pour encourager les Français à accueillir et nourrir les sans papiers, puis retourne en Suisse, tranquillement » ; ou encore « Yannick Noah qui vit aux USA, vient en France faire la promotion de son dernier album, encaisse ses royalties grâce aux couillons qui l’élisent régulièrement Français le plus populaire de l’année… » . Autre liste à faire le tour de la « toile », celle publiée celle-là par l’association Catholiques en campagne, qui se mobilise pour la défense de la famille et donc contre le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels.
Catholiques en campagne a donc sélectionné « quarante citations de personnalités de toutes familles politiques, d’Evêques, de spécialistes, d’enseignants, d’artistes etc. Ils ont un point commun, ils sont tous contre le projet de loi Taubira dit du mariage pour tous. »
Au nombre de ceux-ci le maire sarkozyste de Neuilly Jean-Christophe Fromantin, les élus UMP Bernard Accoyer, Jean-François Copé, Philippe Cochet, Daniel Fasquelle, Bruno Gilles, Alain Gournac, Bernard Mantienne Michel Terrot ; le député du Modem Thierry Robert ; Ségolène Royal, la philosophe et épouse de Lionel Jospin, Sylviane Agacinski ; les anciens ministres socialistes Georgina Dufoix et Elisabeth Guigou; les élus PS Laurent Baumel, Gérard Charasse, Jean-François Debat, Bernadette Laclais, Jérôme Lambert, Annick Lepetit, Bernard Poignant ; le maire « homosexuel » de Chasselas, Jean-Marc Veyron ; la Secrétaire générale du MRC, Christine Meyer ; le député du FG, Patrice Carvalho.
Au delà du personnel politique sont cités aussi ici les évêques Ginoux, Herbreteau, Jordan, Joseph; l’UOIF, le Grand-rabbin de France Gilles Bernheim (auteur notons-le, d’un argumentaire remarquable contre le mariage homosexuel) ; le théologien Xavier Lacroix, le politologue Laurent Bouvet, le bloggeur du Nouvel Obs Alexandre C., l’auteur de documentaires Jean-Pierre Delaume-Myard, l’anthropologue Claude Lévi-Strauss (+), la psychanalyste Monette Vacquin/JP Winter, le couturier Karl Lagerfeld, l’homme d’ « affaires » Bernard Tapie ; les artistes Dave, Catherine Lara et Hervé Villard complètent le tableau…
A dire vrai Bruno Gollnisch s’étonne cependant que la pression du politiquent correct ( ?), une volonté de consensus ( ?) ou l’ignorance ( ??) conduisent Catholiques en campagne à ne pas citer vraiment dans leur liste « des personnalités de toutes familles politiques ». Sont ainsi absents, les noms des dirigeants du Front National (Marine Le Pen, Louis Aliot, Marie-Christine Arnautu, Bruno Gollnisch, Wallerand de Saint-Just, Florian Philippot…), ou dans un autre registre l’essayiste- sociologue Alain Soral comme l’écrivain et militant associatif Bernard Antony qui se sont résolument opposés à ce projet de loi.
Une soumission au médiatiquement correct que Bernard Antony justement a pointé chez Frijide Barjot qui « assure avec son style propre la direction et la communication de cette manifestation (du 13 janvier à Paris contre le mariage homosexuel, NDLR) si nécessaire ».
« Craignant d’être taxée d’homophobie », cette dernière « a ainsi annoncé que la marche contre le mariage homo serait simultanément une marche contre l’homophobie. Alors elle a prévu, au cœur de la manifestation pour tous, comme à la Gaye-Pride, un char des homos , et elle a déclaré : J’appellerai tout le monde à venir danser sur le char gay (…) ».
« Comment Frigide Barjot ne voit-elle pas la grossièreté de cela à l’égard des homos qui seraient ainsi trimballés ostentatoirement à la vue de tous ? Y en aura-t-il pour accepter ce char de carnaval ?
« Les homosexuels note encore M. Antony, ne demandent ni la charité ostentatoire d’une homophilie idéologiquement correcte ni la revendication véritablement homocratique du lobby LGBT–OGM. »
Il s’agit de pas tomber poursuit-il « dans le grossier panneau dialectique d’utilisation de la phobie comme arme de discrédit jadis mise en place en URSS par le KGB. Si l’on n’était pas prosoviétique, c’est que l’on était soviétophobe, donc fou, parce que la phobie est une maladie mentale, et donc bon pour l’asile psychiatrique, forme perfectionnée du goulag. »
« Depuis, certains essayent de faire le même coup sur différents registres : ainsi si l’on est opposé à la domination étrangère c’est que l’on est xénophobe alors qu’il faut être xénophile pour être politiquement correct, ou de même si l’on refuse la théocratie totalitaire de l’islam c’est que l’on est islamophobe alors qu’il faut être islamophile. »
Invitée de LCI, la présidente du FN n’a pas confirmé sa présence à cette manifestation du 13 janvier. La « priorité aujourd’hui, c’est de s’attaquer à la situation sociale qu’aggrave le gouvernement par des mesures d’austérité qui sont épouvantables », a souligné Marine.
« Même si je vais manifester, ce que je n’ai pas encore décidé, je le ferai pour dire attention, il y a d’autres sujets qui sont des sujets bien plus importants que cela, et auquel le gouvernement se refuse de répondre. » « On cherche à dévier le débat en mettant sur la place publique ces problématiques sociétales, en espérant qu’on va retrouver ce bon vieux clivage gauche-droite » a-t-elle encore relevé.
Un avis pas très éloigné de celui du député mélenchoniste de l’Oise, Patrice Carvalho cité plus haut. Contrairement à ses petits camarades du Front de gauche, vautrés dans la défense libérale-libertaire et « petite bourgeoise » de toutes les minorités, il a indiqué qu’il voterait « contre » le projet Taubira.
« J’ai voté le pacs et c’est suffisant. Le mariage, c’est un homme et une femme qui peuvent concevoir un enfant. La nature n’est pas faite autrement. Ce dossier, ce n’est pas la priorité des Français en ce moment, c’est de l’enfumage » a-t-il affirmé, sur la même longueur d’onde que la présidente du FN sur ce point…
Si ce mariage pour tous suscite de nombreuses réserves, y compris à gauche et plus généralement malgré les bidouillages du microcosme médiatique, chez une majorité de Français, point question pour l’Elysée de laisser ses troupes voter en conscience.
Alors que la chambre basse du parlement russe, la Douma, examine aujourd’hui un projet de loi prévoyant jusqu’à 500 000 roubles (12 500 euros) d’amende pour tout « acte public faisant la promotion de l’homosexualité et de la pédophilie auprès des mineurs » –est visée ici directement la Gay pride qui a lieu à Moscou- les députés PS décident aussi ce mercredi matin des amendements qu’ils déposeront sur le texte mariage pour tous.
Mais Annick Lepetit, porte-parole du groupe PS –et opposée au mariage homo !- , a indiqué qu‘il n’y « aura pas de liberté de vote » sur ce texte en séance.
Nous le rapportions le 4 octobre sur ce blog, le député PS Bernard Poignant, proche de Français Hollande, avait fustigé , au nom des élus socialistes hostiles au mariage et à l’adoption pour les couples homosexuels, la position de Christiane Taubira qui veut imposer la discipline de vote du groupe PS sur ce sujet. « Sur toutes les questions de société, expliquait M. Poignant, j’ai suggéré depuis longtemps à François Hollande de lever les disciplines de groupe. Je crois qu’il faut laisser chaque parlementaire se déterminer en conscience et ne pas montrer du doigt certains d’entre eux. »
Il n’a donc pas été entendu. Un député PS ça renonce à ses convictions, ça ferme sa g…. ou ça démissionne ?
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La tragédie palestinienne par Philippe PREVOST
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La France : championne (du monde) de la repentance
Mercredi 19 décembre 2012. À l’occasion de sa visite officielle à Alger, François Hollande s’apprête à faire acte de contrition au nom de la guerre d’Algérie. Le Président de la république française va céder une fois de plus aux sirènes de la nouvelle idéologie dominante : la repentance altermondialiste.
Récemment, des membres du gouvernement algérien ont exigé de la France la reconnaissance de crimes coloniaux et des réparations financières sonnantes et trébuchantes. Immédiatement, une multitude d’associations françaises lui ont emboité le pas, réclamant que l’ancienne puissance coloniale paie des réparations envers le peuple algérien. Ces groupes de pression sèment une fois de plus un sentiment de haine et de suspicion entre tous les Français, creusant encore plus le fossé qui les sépare.
Rien ne justifie, et surtout pas le droit international, que les Français aient, cinquante ans après, à endosser collectivement la marque des malheurs et des sévices de l’histoire. « Le mal n’est pas une maladie collectivement transmissible et le passé n’est pas une fatalité. », a écrit justement l’historien Jean-Pierre Rioux. Depuis une dizaine d’années, les lois mémorielles ont incité des groupes communautaires à se définir comme des victimes de crime contre l’humanité dont ils aiment se présenter comme des descendants directs. On voit là l’usage anachronique et dangereux de notions récentes, qui ont servi à juger les responsables nazis devant le tribunal international de Nuremberg. Si on continue ainsi, César et Charlemagne seront bientôt traduits devant la Cour pénale internationale de la Haye pour crimes contre l’Humanité…
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